LA VICTOIRE DANS LES LIEUX CELESTES
INTRODUCTION
«Et eux, ils l’ont
vaincu par le sang de l’Agneau et par la
parole de leur témoignage et ils n’ont
pas aimé leur vie jusqu’à
la mort. C’est pourquoi, les
cieux, soyez en joie et ceux qui y dressent leur tente. Malheur à
la terre et à la mer car le
diable est descendu chez vous, ayant une grande fureur, sachant le peu de temps
qu’il a. »
(Apocalypse 12 :
11-12 – Trad. litt.).
Avec
Michaël et ses anges, l’Eglise
des Vainqueurs « nouvelle génération » aura vaincu le Diable dans les lieux célestes.
L’Accusateur des frères aura été
précipité sur la terre avec ses démons.
(Apocalypse
12 : 8-10). Commencera alors sur la terre la période
des trois ans et demi de règne horrible de l’imitation
trinitaire diabolique (Apocalypse 13 à
19) en attendant qu’elle
soit vaincue sur terre (Apocalypse 19 :20
à
20 :3 +10). La fureur du Diable s’explique parce qu’il
a perdu énormément
de sa puissance vu qu’il ne peut plus agir à
partir des lieux célestes (2ème
ciel). La terre par exemple
peut l’empêcher
de faire du mal à la femme :
ce n’est pas peu dire !!! (Apocalypse 12 :1+16).
Comment
l’Eglise des Vainqueurs a-t-elle pu vaincre Satan ?
- par le Sang de l’Agneau
- par la parole de son témoignage
- parce qu’elle
n’a pas aimé sa vie jusqu’à
la Mort
Nous comparerons une
interprétation « traditionnelle » à celle que l’on
peut maintenant proposer grâce à
la révélation de l’Eglise
des Vainqueurs et au contexte du livre de l’Apocalypse.
1.
LE SANG DE L’AGNEAU
Le Sang de notre Seigneur Jésus-Christ
ou de l’Agneau a été
versé une fois pour toutes aux environs des années
30 de notre ère lors de la crucifixion. Comme le
fait que le corps terrestre de Jésus parfait sans péchés
ait été touché
injustement par l’Ennemi tant par les souffrances infligées,
le sang versé que par la mort qui suivit, seule la
gloire de résurrection et de feu céleste
pouvait intervenir avec notre justification et notre rédemption
à la clé !
Seul le Corps glorifié
de Jésus existe encore. C’est ce qui reste au jour d’aujourd’hui.
Nous ne pouvons évidemment pas manger et boire le corps
et le sang qui se trouvaient sur la croix. Mais par contre nous pouvons manger
et boire le feu, la lumière, la chaleur, les substances
glorieuses célestes qui sont le Corps et le Sang de
Jésus glorifié aujourd’hui
(Apocalypse
1 : 12ss) en vue de notre métamorphose vers un corps de gloire
transfiguré. C’est
ainsi et seulement ainsi que nous pouvons comprendre Jean 6 : 51ss où il est question de manger le Corps et
de boire le Sang de Jésus. Le pain et le vin physiques n’étaient
qu’une transition pédagogique vers la Ste Cène
de feu et de gloire instituée plus tard par Jésus
Glorifié Lui-même
(Apocalypse
3 :20c).
L’interprétation
traditionnelle reste au pain et au vin physiques et a d’ailleurs
provoqué des polémiques
terribles et sanguinaires entre chrétiens (transsubstantiation,
consubstantiation, symbole, image etc…)
!
Il y a là un problème
d’efficacité certain et de non écoute
de l’Eglise !
Le Sang de l’Agneau
ici est donc cette substance glorieuse du Corps de l’Agneau
sur le Trône qui nous entoure et métamorphose
ou transfigure notre corps terrestre déchu. Il change la nature terrestre de
notre corps prisonnier de l’espace-matière-temps,
du vieillissement, de la maladie et de la mort en
un corps glorieux transfiguré, métamorphosé
de gloire en gloire (2 Corinthiens 3 :18). Ce dernier est capable de passer dans
les lieux célestes et fait de nous des
sacrificateurs se tenant dans la Salle du Trône
et des rois pouvant régner sur la terre (Apocalypse
5 :10 ;
6 :2 ;
12 :5). Mais pour régner sur la terre, il faut, revêtu
de la gloire du troisième ciel, porter le combat dans le deuxième
ciel là où se trouve l’Ennemi
(Apocalypse
12 : 7-10). Pour ce faire il faut évidemment
pouvoir y aller et pour y aller, il faut obligatoirement un corps métamorphosé,
glorifié. Le Sang glorieux de l’Agneau
que nous pouvons boire à volonté
en vue de la métamorphose de notre corps, est donc le
premier moyen de la victoire énoncé
ici.
2.
LA PAROLE DU TEMOIGNAGE
Le terme grec « logos » pour « parole » est employé dans ce passage. Ce terme, nous le
retrouvons en Jean 1 où il est dit de Jésus
que la « Parole a été
faite chair » pour signifier que Jésus
a fait le chemin du ciel vers la terre afin de nous permettre justement de
faire le chemin inverse de la terre vers le ciel via la métamorphose
du corps et une identité psychique nouvelle.
Jésus est le logos.
Cette parole ne représente
pas simplement des mots prononcés. Elle signifie notre identité
en Jésus
dont nous témoignons certes par des mots prononcés
mais aussi et surtout par cette identité psychique nouvelle, par ce que nous
sommes devenus au plus profond de nous-mêmes ! Ici le mot traduit par témoignage
est martyria qui a donné en français
martyre à cause des nombreux martyrs chrétiens
condamnés à mort ayant alors témoigné
de l’Evangile.
Mais ici la parole (logos) du témoignage
(martyria) est la nouvelle identité en Jésus
que nous recevons suite au remplacement ou « martyr » de notre âme (psychè)
humaine par une âme ou une intelligence complètement
neuve, totalement purifiée et transformée
par Jésus et l’environnement
céleste de la Salle du Trône où
siège Dieu pleinement révélé.
Il
ne suffit pas de dire mais il suffit d’être pour dire !
En Jésus
nous serons transformés de chair (par
le Sang de l’Agneau, feu céleste) et d’âme
ou d’identité (par le témoignage
ou martyr de la psychè) en « logos » (créature
glorifiée comme Jésus
actuellement) !
Ce que nous deviendrons à
savoir parole ou logos, témoignera par là
à la perfection dans tous les domaines (les
domaines célestes compris) en vue de la victoire sur le Dragon.
Enfin pour qu’il
y ait témoignage, il faut qu’il
y ait du vécu réel
préalable. Si on n’a rien vécu
dans le ciel, si on n’a pas l’expérience
glorieuse de Dieu, du ciel, des anges comment peut-on prétendre
témoigner de quelque chose puis de vouloir vaincre le Dragon ?
L’interprétation
traditionnelle, très louable certes, qui consisterait à
comprendre ici l’évangélisation
individuelle ou de masse comme nous la connaissons, nous paraît
bien entendu différente et ne pas correspondre au
contexte.
3.
NE PAS AIMER SA VIE JUSQU'A LA MORT
Le dernier ennemi à
être vaincu est la Mort (1 Corinthiens 15 :26+54-56 ;
Apocalypse 20 :14 après
le Diable v.10). La
Mort et l’Hadès
ne seront jetés dans l’étang
de feu qu’au moment du jugement dernier juste
avant celles et ceux qui ne furent pas inscrits dans le Livre de Vie.
Nous constatons sur terre que la Mort sévit
partout dans le monde humain, animal, végétal, même
dans les cycles des saisons. La mort des uns permet la vie ou la survie des
autres notamment en ce qui concerne les mondes animal et végétal
pour nourrir les humains par exemple. Les décès
des uns redonnent de la place et de la richesse aux autres. L’expression
qui dit que la « Mort fait partie de la Vie » voire permet la Vie, est terrible et révélatrice
à la fois. C’est dire l’étendue
du problème face à
la Mort qui est partout !
Mais
Jésus tient les clés
de la mort et du séjour des morts (Apocalypse 1 : 18c) !
Pour ce passage (Apocalypse
12 : 11), on pourrait avancer l’interprétation
traditionnelle du chrétien sur terre kamikaze qui fonce
quoiqu’il en coûte
dans son style de vie et de témoignage chrétiens
terrestres héroïques comme les aviateurs japonais qui s’étaient
fait exploser sur les bateaux américains lors de la 2ème guerre mondiale dans le Pacifique ….
Mais ici il n’est
pas question du chrétien sur terre mais du chrétien
faisant partie de l’Eglise des Vainqueurs au ciel
combattant victorieusement dans les lieux célestes
à
partir de Dieu et de Son
Trône (Apocalypse 12 :5).
Le contexte nous
invite donc à une toute autre interprétation.
Ici, en effet, l’Eglise
des Vainqueurs, avec Michaël et ses anges se trouve confrontée
au Dragon à ses démons
dans un combat terrible et sans pareille dans les lieux célestes
et pas sur terre ! Ce combat aboutira à
l’expulsion de ces derniers du ciel (Apocalypse
12 : 8-9).
Le dernier démon
à être définitivement
vaincu à la fin est la Mort (Apocalypse
20 :14), ce
qui implique donc l’horreur et la puissance émanant
de ce démon. Il est le plus capable d’essayer
de prendre la vie à ceux qui l‘affrontent : autrement dit le combat contre la mort touche au plus
profond des « tripes »
comme Jésus l’a
ressenti sur la croix (Matthieu 27 :46). Le néant,
l’abandon, l’inexistence absolue de vie et d’amour,
le vide sont quelques aspects terribles parmi d’autres
de la Mort.
Le combat de l’Eglise
des Vainqueurs consiste ici à précipiter
la Mort hors des lieux célestes, au même
titre que les autres démons. Dans ce combat sans pitié,
malgré la gloire, le Sang de l’Agneau
qui revêt le chrétien
de l’Eglise des Vainqueurs, la Mort attaque directement la « psychè » (terme grec employé
ici en Apocalypse 12 :11), l’âme
du chrétien pour provoquer la peur. Se battre
contre le « vide absolu » lié à un isolement apparent par exemple,
peut s’avérer déstabilisateur
pour la psychè et donc provoquer la peur.
Il faut comprendre que les combats dans
les lieux célestes sont à
prendre très sérieux.
Nous en apprenons un aspect dans l’épître de Jude au verset 9 : « Pourtant, même
l’Archange Michel , alors qu’il
contestait avec le Diable et disputait au sujet du corps de Moïse,
n’osa pas porter contre lui un jugement insultant… »
Alors que signifie « ne pas aimer sa vie jusqu’à
la mort » ?
Cela
veut tout simplement dire ne pas laisser entrer la peur dans l’âme
jusqu’à ce que la Mort soit effectivement éjectée
des lieux célestes.
Pour faire barrage à
la peur, l’amour pour notre « moi », pour notre âme
ou psychè ou peut-être
en d’autres termes la
pulsion de vie humaine ne doit
en aucun cas prévaloir dans ce combat.
Il s’agit
de quelque chose de très difficile puisque si nous n’aimons
pas notre pulsion de vie, nous nous suicidons ou nous nous laissons mourir c’est
à dire que nous donnons la victoire à
la Mort !!! C’est
une dimension qui se passe au plus profond de notre inconscient, partie de
notre psychè, de notre identité.
Il nous faut donc
absolument le Corps et l’Identité,
le logos de notre Seigneur Jésus-Christ.
Pour ce faire nous sommes appelés
à la martyria (transformation, métamorphose,
remplacement, perte d’identité
terrestre) du terrestre pour
devenir des êtres célestes et par là
des témoins (martur)
parfaits du céleste : l’Eglise des Vainqueurs évoluant
dans la Salle du Trône et à
partir d’elle.
Voilà
ce qu’est la Parole du Témoignage
ou le Logos de la Marturia qui permet de ne pas aimer la vie (psychè)
jusqu’à
la Mort, jusqu’à l’attaque contre la Mort, jusqu’à
la victoire sur la Mort !
Dans ce combat, il ne peut être
question de martyrs de chrétiens puisqu’ils
ont vaincu le Diable et ses démons dont la Mort et ont fini
vainqueurs dans cette bataille ! Cette victoire ne peut pas être
dans la tombe et/ou sous l’autel des martyrs (Apocalypse
6 :9-11) mais dans le triomphe « des cieux libérés
de l’Ennemi qui sont dans la joie ».
En effet quelle joie pour les cieux,
car le 2ème ciel sera dégagé
à ce moment-là et pour ceux qui y ont « dressé leur tente » !
Qui sont-ils, ceux qui y ont dressé
leur tente, si ce ne sont les membres de l’Eglise des Vainqueurs campant comme une
armée victorieuse dans les lieux célestes
ou alors si nous reprenons l’image de Paul qui présente
notre corps comme une tente (2 Corinthiens 5 :1-4), une église
dont les membres sont vivants esprit, âme et corps, dans la joie, glorieux,
victorieux dans les cieux libérés !
CONCLUSION
Nous ne pouvons en effet imaginer une église
dans son fonctionnement actuel sur terre gagner la bataille relatée
en Apocalypse 12.
Mais nous sommes reconnaissants et
confiants, car il est écrit :
« Ils l’ont
vaincu ». Donc cela arrivera dans les conditions et les circonstances que nous avons décrites
!
Aujourd’hui
la Porte est ouverte pour faire partie de l’Eglise
initiale des Vainqueurs, aller au ciel sans mourir par la métamorphose
! Entrez-y !
En Jésus,
Martin
BUSCH
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