Chers bien-aimés,
Par la grâce de Dieu, j’ai reçu de notre Seigneur Jésus-Christ de vous décrire certaines de ses œuvres vécues en partenariat avec des bien-aimés qui se sont rendus utilisables en suivant le conseil du Saint-Esprit, sans concertation humaine.
Nous avons été et nous sommes toujours utilisables en partenariat avec d’autres membres qui servent dans le ministère du Corps de Christ. Et surtout qui soient utilisables pour servir selon ce que notre Seigneur Jésus-Christ nous demande dans le temps présent.
Un jour j’ai reçu un courrier : « Je reconnais ton ministère, mais je n’aime pas ton esprit d’indépendance ! »
Je pense qu’il eut été préférable d’écrire : « Je n’aime pas ton esprit de dépendance de Jésus-Christ ! »
Assurément, nous avons toujours été mis à part d’un système ecclésiastique quel qu’il soit. Ce qui n’influait en rien pour nous d’être utilisables en un quelconque endroit. Mais nous avons, dès nos premiers pas dans la vie chrétienne, toujours eu une allergie à ce que nous soyons identifiés en fonction de notre appartenance à une dénomination. Alors que le terme « chrétien veut dire comme Christ ! »
Au début de notre vie chrétienne, nous avions tellement soif d’apprendre et de nous construire en Christ, nous avons « imité » le couple pastoral, Jean-Michel et Danièle.
Jean-Michel priait beaucoup en langues et assez fort, chassant les esprits de ténèbres, j’ai saisi l’occasion de lui venir en aide, même si je ne voyais pas encore ces esprits méchants, du moment que lui les voyait, alors je priai beaucoup en langues et assez fort pour leur montrer que nous étions deux à occuper le territoire.
A j’ose dire ainsi : c’était ce temps où nous élevions des prières « bulldozers ! » Les captifs étaient libérés des œuvres de ténèbres. Certes, c’était pour certains un peu « bruyant ! » et ça dérangeait ceux qui « ronronnaient ! » Ce qui a suscité dans leur cœur de la rage au point de faire éjecter nos bien-aimés.
Nous nous retrouvions comme abandonnés au milieu de ces « ronronnements », et d’emblée, on venait chuchoter à mon oreille : « ce n’est pas la peine de faire comme Jean-Michel ! » Dès cet instant, nous savions que nous n’étions pas des « bien-aimés ! ». Cependant, nous étions ancrés dans l’assurance d’être les « bien-aimés » du Seigneur Jésus-Christ ! Et avons attendu patiemment le moment où il nous transporterait là où nous serions utilisables par et dans son amour.
Si c’est cela être un « indépendant ! », nous savons au moins de qui « nous dépendons ! », à savoir Jésus-Christ Ressuscité et Glorifié !
Avec Lui et en Lui, nous ne vivons pas d’expériences, car vivre Son Alliance, c’est comme un couple formé par une alliance entre un homme et une femme, c’est vivre une histoire d’Amour et comme Jésus l’a si bien signifié, je cite Sa Parole :
« La foule était assise autour de lui, et on lui dit : Voici, ta mère et tes frères sont dehors et te demandent.
Et il répondit : Qui est ma mère, et qui sont mes frères ?
Puis, jetant les regards sur ceux qui étaient assis tout autour de lui : Voici, dit–il, ma mère et mes frères.
Car, quiconque fait la volonté de Dieu, celui–là est mon frère, ma sœur, et ma mère. » - Marc 3 : 31-35
Et les pages de son témoignage s’écrivent quotidiennement sur la table de notre cœur depuis près de 45 ans.
Tandis que nous nous rendons utilisables par et dans son amour inconditionnel, avec (feu) le pasteur Claude Sold, et son épouse Joëlle, le Centre Chrétien Parole De La Foi, plus de 200 écoles bibliques ont été ouvertes au moyen de la vidéo ; des projecteurs et écrans ont été fournis dans certains villages sur l’Afrique Francophone.
Avec nos bien-aimés les pasteurs David et Esther Traoré, au Burkina Faso, aux portes du désert, après avoir commencé l’œuvre de Dieu sous une paillotte il y a près de 30 ans, le Temple fut construit et à ce jour il prend de l’expansion pouvant accueillir 1000 personnes ; sur une direction divine, un puits a été creusé à la pioche, car pour faire effectuer un forage par une entreprise chrétienne il fallait être affilié à une dénomination. La volonté de Dieu étant définie, le puits a donc été creusé à la pioche, busé manuellement jusqu’à 13 mètres. En période de sécheresse, il demeure intarissable.
Un dispensaire a été construit dans le quartier, et une maternité, avec un autre puits avec château d’eau alimenté par une pompe électrique avec des panneaux solaires.
En suivant l’ordre du Seigneur, ses provisions ont suivi d’une façon surnaturelle.
Jésus nous montre qu’avec une poignée d’hommes comment ils se sont rendus utilisables dans l’ouvrage de notre Père. Et c’est ce que nous avons appris à vivre dans une totale dépendance de Son ordre. Son amour ne se vante point. Il se vit simplement dans la fidélité avec ceux qui désirent le vivre en faisant usage d’une carte unique de crédit : La carte de la fidélité !
En Jésus-Christ.
Son serviteur,
Yves Gravet
PS : Nous dédions cette rubrique :
A la mémoire de notre bien-aimé « (feu) Jean-Louis Jayet », et de notre bien-aimée Son Épouse Monique Jayet aux cotés de qui nous nous sommes enracinés dans la vie pratique de la foi et de l’amour.
A la mémoire de ceux qui ont été nos parents et grands-parents de cœur, je cite affectueusement « (feu) Pépé et Mémé Jayet » qui nous ont pris sous leurs ailes de foi et d’amour, et avec qui nous avons écrits de belles pages de souvenirs merveilleux qui demeurent des bénédictions éternelles.
A ceux qui, dans leur apprentissage demandèrent à Dieu avec de grandes instances pour avoir un couple à leurs côtés, furent envoyés à 80km dans une ville de plus de 5000 habitants pour frapper à notre porte, afin de nous apporter le salut en Jésus-Christ, je cite Jean-Michel et Danièle Pannier. Sans le savoir, ils ont eu six mois pour nous emmener dans les hauteurs célestes, afin que nous ayons la capacité de décrypter notre appel. Et les six mois qui ont suivi, plus aucune nouvelle, gardant le silence afin de ne pas nous influencer.
Douze mois se sont écoulés entre le moment où Jésus a converti nos cœurs et notre départ pour être utilisables auprès du ministère Vie Abondante et de son équipe de compagnons d’œuvre.
Dix années de formation, de services inoubliables au sein d’une équipe en action.
Dure de quitter une telle œuvre. Dure de voir chacun partir dans son appel au ministère. Je fus le dernier de la bande ! Le décollage n’a pas été simple ! Mais nous étions au nombre des « battants ! » Et nous le sommes toujours à ce jour, ainsi utilisables par et dans l’amour de Dieu.
Merci à chacun de vous Compagnons pour ce que vous avez été et ce que vous êtes encore aujourd’hui, car vous aussi, vos écrits demeurent sur les pages de notre cœur. Une écriture indélébile. A Notre Dieu et Père en Jésus-Christ soit notre reconnaissance !