160
RUBRIQUE DE L’EGLISE DES VAINQUEURS :
INTRODUCTION
Certains disent « tout est politique » ou « tout est économique » ou « tout est philosophique » ou « tout est religieux » etc.…. On pourrait rajouter pour notre propos, « tout est symbolique ». En fait, bibliquement, « Christ est tout » (Colossiens 3:11).
Qu'est-ce que le « symbole » ? Sumballo en grec signifie littéralement « jeter ensemble » par des gestes et pratiques, des signes, des mots, des mythes, des objets, des aliments, de l'art, des dessins, des images, des sculptures, des fêtes religieuses, de la musique, de l'argent, des architectures, etc... deux ou plusieurs réalités les unes perceptibles par les cinq sens, plus généralement la science, et les autres imperceptibles, spirituelles surnaturelles « toutes autres », tant divines que démoniaques et donc par définition « raisonnablement » incompatibles.
Le but est de ramener par la mise en place du symbole où l'on « jette ensemble » « l'objet de foi religieux, surnaturel ou autre » avec un signe, un geste, un dessin, un objet etc.… pour mettre à la disposition pour ne pas dire « à la botte » de celles et de ceux qui y croient, la force et la puissance surnaturelles espérées. Par cette symbolisation, ils espèrent tirer un bénéfice quelconque de cette réalité « autre » ou « toute autre » par-là considérée comme pouvant avoir de la puissance, du pouvoir parce que mise en corrélation avec un signe, geste, objet, dessin etc.... « adaptés ».
Il se trouve qu'on a fait un « symbole » quasi magique de la Cène en prônant la « consubstantiation » ou la « transsubstantiation ». L’ostie-pain et le vin sont soi-disant « corporifiés, tangibilisés » en un « corps eucharistique » en l’occurrence sacrifié par l'Eglise Romaine à chaque messe. Elle cherche à s'attribuer de la sorte de la puissance, du pouvoir et de la légitimité ecclésiale notamment au niveau de la prêtrise, des ministères de façon exclusive et exclusiviste.
Dans une perspective semblable, l'éphod attribut de la sacrificature juive devint par exemple une superstition et une idole par sa symbolisation à l'époque de Gédéon (Juges 8:27).
Toutes les « sciences » dites occultes comme les religions évoluent toujours plus ou moins dans ce schéma symbolique. En effet l'actualisation et l'efficacité des événements et faits fondateurs des religions et sciences occultes concernées utilisent le symbolisme où l'on veut « ramener » la puissance religieuse invisible, imperceptible à laquelle on croit, à disposition, en faveur et au pire, à la botte du pratiquant qui veut au final en tirer du pouvoir, de la puissance, des bienfaits et des solutions aux problèmes ou encore pour faire du mal à autrui.
Le symbole ne peut donc être ni la réalité, ni la vérité. Le symbole est une sorte d'ersatz, de copie, de fausse réalité, de faux auto-fabriqué. Il est donc une tromperie, pire, une idolâtrie associée à la magie.
Ainsi le symbolisme religieux chrétien a fini par sévir non seulement à l'encontre de Christ et de Son Sacrifice mais aussi à l'encontre du Père et de l'Esprie Sainte et évidemment par là à l’encontre des chrétiens et de l'Eglise.
Depuis la Révélation ou l'Apocalypse, tellement souvent faussement et paradoxalement interprétée de façon symbolique, il faut d'autant plus impérativement sortir par elle du ledit symbolisme. La Révélation de Christ qui est « tout », est en effet la Lumière face aux ténèbres, la Réalité et la Vérité. C'est pourquoi la seule solution efficace au symbolisme sera la manifestation visible, réelle et tangible du Christ Glorifié uni à l'Eglise des Vainqueurs, Son Épouse, montée, trônant à Ses côtés recevant et absorbant réellement en partage avec Lui Son Corps et Son Sang de Feu et de Gloire : c'est là la vraie Ste Cène ! Du symbole mensonger, il faut passer à la réalité vraie, authentique, réelle et par-là actualisée !
L'Eucharistie ou la Ste Cène, comme décrite plus haut, est l'illustration la plus évidente et fréquente du symbolisme fondamental chrétien.
Pourquoi ? Parce qu'on veut pallier à l'usure de la durée, du temps, de l'Histoire par rapport à l'événement passé fondateur du christianisme qu'on risque « d'oublier ».
On a poussé à l'extrême symbolique les « ceci est mon corps, ceci est mon sang » et le « faites ceci en mémoire de moi » qui étaient en réalité une projection prophétique apocalyptique de l'événement fondateur passé de la Croix et de la Résurrection dans la Gloire où tout devient alors réel, effectif et par là actualisé pour l'Eternité.
De même le messianisme caractérisé par une ère de bonheur quasi absolu dans le Pays promis, après une victoire définitive sur les ennemis, est lui aussi symbolisé. Le symbole sera personnifié par des faux messies-rois-dictateurs-empereurs-« bienfaiteurs » victorieux ayant réussi à imposer une idéologie et leurpuissance sur de larges territoires.
On aura essayé en vain d'instaurer des espèces de royaumes messianiques, des empires avec des moyens humains à caractère symbolique où le rêve impérial universel est « jeté ensemble » avec une sorte de paradis terrestre ou d'ordre mondial décrit comme parfait par la propagande abondamment illustrée par des symboles (statues, effigies, images, monuments, cultes de la personnalité etc…à caractères symboliques cf. Nabuchodonosor, Darius, Alexandre le Grand, empereurs romains, pape, Saint Empire romain germanique, le Roi Soleil, Napoléon, Empire britannique, Hitler, Staline, Chine etc...).
La pérennisation historique religieuse notamment chrétienne s'est tournée vers le symbolisme mensonger alors que Jésus-Christ Glorifié, d'ores et déjà REVELE en 92, tenait tellement à y mettre fin de par Sa volonté de glorifier et de faire monter l'Eglise auprès de Lui pour la manifester elle aussi en vue du passage à la Révélation c'est à dire à la vérité et la réalité ! C'est ainsi et seulement ainsi que se réalise pleinement « qu'en Lui tout a été créé, les êtres visibles comme les invisibles...tout est créé par Lui, pour Lui, il est, lui par devant tout, tout est maintenu EN lui... Christ est tout et en tous... » (Colossiens 1:16ss ; 3:11).
Le symbole n'est, comme dit, ni la réalité, ni la vérité, mais un acte religieux magique et trompeur. On veut « jeter ensemble » de notre propre chef et autoritéce qui est incompatible en l'état : c'est pourquoi seule la métamorphose qui est une transformation, transfiguration, « résurrection » de la création déchue à commencer par le Corps crucifié de Christ et le nôtre, peut faire passer du mensonge symbolique à la vérité et réalité apocalyptiques ou révélées dans la Gloire céleste !!!
Ainsi Christ ressuscité et glorifié est la Vérité et la Réalité restaurées étant à la fois vrai Homme glorifié et vrai Dieu assis sur le Trône.
C'est pourquoi l'interventionnisme humain religieux pour « jeter ensemble » quelque chose qui ne peut « être », n'est ni réel ni vrai. En effet l'homme veut faussement ramener le céleste, l'originel au terrestre alors que Christ est justement venu pour ramener le terrestre au céleste, à l'originel en le purifiant par Son Sang.
L'homme se met au final en quelque sorte à la place de YHWH en voulant ramener le céleste vers le terrestre ! Parce que Christ S'est incarné, est venu du céleste vers le terrestre, on pense qu'il faut faire pareil en continuant à Le réincarner par la Cène ou en Le symbolisant alors qu'Il S'est incarné pour justement nous faire passer du terrestre au céleste ! (Ephésiens 4:8ss)
L’Église aurait dû et doit donc passer à la suite du Ressuscité de toute tentation symbolique à la Réalité divine céleste. Celle-ci ne peut se réaliser que dans la Révélation de Gloire dans laquelle Il veut nous inclure EN Lui et par là nous restaurer à Son image esprie, âme et corps métamorphosés, glorifiés, montés et donc originels comme Adam et Eve au paradis avant la chute !
« Il les reçut de leurs mains, jeta l'or dans un moule et fit un veau en fonte. Et ils dirent : Israël ! Voici ton ELoHiM qui t'a fait sortir du pays d'Égypte. Lorsqu'Aaron vit cela, il bâtit un autel devant lui et il s'écria : demain, il y aura fête en l'honneur de YHWH » (Exode 32:4-5)
Moïse avait apparemment disparu de la circulation dans le massif du Sinaï. Malgré les manifestations de gloire et de puissance au Sinaï et déjà avant durant la sortie miraculeuse d’Égypte permise par YHWH ELoHiM qui étaient tout sauf du symbolisme, Israël passa au terrible symbolisme idolâtre sans vergogne.
Le veau d'or était le symbole où « leur » ELoHiM était « jeté ensemble » avec la statue d'or image de la richesse, de la meilleure viande, des gras pâturages, de l'abondance du Pays promis. Le bovin a besoin de beaucoup d'eau et d'une bonne terre produisant de l'herbe grasse et abondante d'où le symbole significatif de la statue. Ils n'ont pas fait un mouton ou une chèvre plutôt adaptés à la frugalité et pénurie du désert qui se contentent de beaucoup moins et pour cause... ! Cette statue du veau d'or fut une atroce réduction du Père à un symbole représenté par une idole soi-disant abondamment nourricière d'une forme et d'un aspect significatifs et surtout visibles, donc accessibles et à leur disposition.
En effet le soi-disant invisible devint le soi-disant visible parce que ramené au terrestre par le symbole, alors que le processus aurait dû être inverse à savoir que le terrestre aurait dû être élevé au céleste comme le suggéraient d'ailleurs déjà les événements du Sinaï et le désir du Père !
Le symbole mettait le Père à la botte et à la disposition des Hébreux. Par là le Pays promis fut réduit dans sa conception à un simple espace terrestre matériel où le Saint des Saints « transfigurateur » (cf. visage de Moïse rendu brillant au Sinaï et dans le Saint des Saints du Tabernacle) ne pouvait plus avoir sa place.
Aaron confirma malheureusement ce symbolisme en construisant l'autel devant la statue qu'il appela outrageusement YHWH et changea le culte et les célébrations à l'origine instaurés par Moïse en une orgie perverse et adultérine, une sorte de messti ou de kermesse !!!
Par cette statue sont « jetées ensemble » la forme matérielle significative et l'espérance matérialiste idolâtre et corrompue sans le Dieu réel et véritable.
« Après s'être consulté, le roi fit deux veaux d'or et il dit au peuple : Assez longtemps vous êtes montés à Jérusalem ; Israël ! voici ton Dieu, qui t'a fait sortir du pays d'Égypte » (1 Rois 12:28).
Jéroboam, roi du Royaume du Nord, confirmera bien plus tard le fait que le pays promis pourrait très bien se passer de YHWH, du Saint des Saints du Temple à Jérusalem et être remplacé par deux veaux d'or qui auraient fait sortir Israël du Pays d’Égypte ! Quel symbolisme idolâtre outrageux à l'égard du Père céleste !!!
Mais transposé au niveau chrétien se pose la question de notre conception du Père céleste et de la « Terre promise céleste » à laquelle il faut accéder par la montée au Pays où se trouve le Trône !
Le seul moyen de passer au Pays promis fut l'Arche de l'Alliance et non pas le veau d'or (Josué 3:8ss). Le passage à sec du Jourdain du Peuple non pas « symbolisait » mais permettait réellement l'accès de l'autre côté sans mort, sans noyade. C'est bien la preuve que cette Arche n'était pas un symbole mais bien la réalité de la présence glorieuse divine de YHWH, réelle, agissante, (Jourdain à sec préservant de la mort) validant l'Alliance dans les faits, la réalité, « en vérité » et non pas « symboliquement » !
Ainsi nier la nécessité de la métamorphose du corps et de la montée au Pays promis céleste sans mourir, pleinement contenu et prévu dans la Nouvelle Alliance,implique automatiquement le symbolisme !!! En quoi consiste-t-il ?
Nous l'avons vu, le symbolisme est lié au désert et à la mort et à une conception idolâtre du Père qui n'est plus considéré comme Souverain, Créateur Tout Puissant dans la Réalité et la Vérité. Cette conception est largement intervenue après l'événement du veau d'or, symbolisme idolâtre, s'il en est, nous l'avons vu. Elle est aussi intervenue à diverses reprises lors des « murmures » et diverses révoltes des Hébreux contre Moïse et YHWH ELoHiM le Père qui n'auraient plus vraiment la situation en main, plus d’autorité.
Le symbolisme aboutirait à la conception d'un Père réduit à l'impuissance dans tous les sens du terme et voudrait L’atteindre dans Son identité paternelle et Son rôle fondamentaux. Dans Son incapacité, Il abandonnerait le Peuple au désert au vu des villes fortifiées de Canaan, sans compter le Jourdain à passer et qui avait énormément d'eau à l'époque. Le recours au symbolisme était en fait une démonstration d'incrédulité.
Ainsi seule la FOI, la CONFIANCE en YHWH de Josué et de Caleb permettait avec l'Arche de l'Alliance (qui n'est pas un symbole mais un contrat entre deux partis existant réellement) de passer dans le Pays et à sa conquête.
La Foi et la Confiance impliquent la présence et l'action réelles et effectives de YHWH, notre Père qui a fait Alliance avec nous en Jésus-Christ pour le passage dans le Pays promis céleste et la conquête du 2ème ciel et de la terre.
Cela n'a rien de symbolique où il faudrait « jeter ensemble » la Réalité divine paternelle du Créateur avec celle des conditions terrestres où le céleste serait ramené au terrestre. Les pratiques et rituels religieux, idolâtres et magiques symboliques voudraient nous Le mettre à notre disposition, à notre botte pour que cela fonctionne !
Cela n'a d'ailleurs pas fonctionné parce que nous sommes là aux antipodes de la relation authentique d'amour et d'échanges directs En-Haut voulue de notre Papa avec Ses enfants dans la Gloire, en Sa présence réelle, visible, de face à facesur le Trône !
L'Esprie Sainte, par l'ignorance de Sa véritable identité féminine et maternelleimplique la limitation tragique de la nature de Son rôle et de Son action, La réduit d'emblée à une action dite « symbolique », c’est-à-dire inexistante, vague, imperceptible, faisant souvent double emploi avec Christ. Elle devient d'une certaine manière une sorte « d'appendice » de la Trinité dont on ne sait pas trop quoi faire... !
Au lieu de la puissance, de la force de frappe armée (Zacharie 4:6) à côté de son identité féminine qui La caractérisent, demandant considération, crainte et respect, Elle devient une sorte d'accessoire religieux affublée du simple ajout de la petite portion de phrase « par le Saint Esprit » à la fin de paragraphes, de discours ou de sermons juste histoire de ne pas trop L'oublier... !!!
Quand nous recevons l'Esprie Sainte nous sommes d'abord toujours convaincus de justice, de péché et de jugement impliquant la repentance. On ne se la joue pas avec Elle ! Ensuite nous sommes immergés, intégrés en Elle et Son Feu, Sa Lumière, quand nous montons, naissons de nouveau En-Haut de Son sein maternel. Par là nous sommes métamorphosés, transfigurés, sauvés esprie, âme et corps ayant réellement accès à la Salle du Trône.
Nous sommes alors parfaitement rendus capables d'accomplir nos missions à partir d'En-Haut sous Sa claire et directe direction et Son parfait coaching. Autrement dit, de par l'application de la justification offerte par Christ, Elle nous amène concrètement du terrestre au céleste, d'en-bas vers En-Haut, ce qui est, nous l'avons vu, l'antidote au symbolisme de par la métamorphose dans la tangibilité céleste.
Quand l'Esprie Sainte est-Elle spécifiquement « jetée ensemble » ou « symbolisée » avec une réalité terrestre ?
Tout simplement quand nous voulons La ramener du céleste au terrestre et plus précisément à notre petite personne ici-bas.
Nous voulons certes La recevoir mais sans que nous croyions et acceptions de La suivre En-Haut à commencer dans la repentance, le retour à Dieu et Son environnement céleste avec un cœur sincère. Nous voulons La « garder » ou la mettre à notre botte, à notre disposition sur terre ! Elle est « jetée ensemble » avec nous, nos projets personnels, notre ministère et plus généralement la dénomination ecclésiale ou œuvre dont nous faisons partie pour former un symbole.
Nous passons à la religion, aux rites, voire à un outil que nous manipulons pour faire le buzz et de l'argent avec le « spirituel ».
Cela correspond entre autres au cas de Simon le magicien (Actes 8 : 8-24) qui offrait de l'argent pour mettre l'Esprie Sainte à sa disposition, à sa botte en vue d'utiliser Son « pouvoir » et faire de la magie, de l'argent, le spectacle auprès des gens. Il s'était pourtant préalablement fait baptiser d'eau par Philippe censé démontrer sa repentance et son acceptation de sa foi en Jésus-Christ... ! Face à ce marché outrageux, les paroles de l'Apôtre Pierre furent radicales à son égard mais Simon ne se repentit pas !!!
L'histoire du roi Saül, ayant pourtant reçu l'onction royale et la visitation puissante de l'Esprie Sainte qui changea même son cœur au milieu des prophètes (1 Samuel 10:1ss ; 19 : 24), semble plus que significative !
Ses désobéissances qui commencèrent en 1 Samuel 13 démontrèrent entre autres qu'il biaisait avec Samuel et la ROUaCH KoDeSCH et voulait faire d'Elle un symbole avec lui. Il devenait par-là lui-même une sorte d'idole puisqu'il s'était fait représenter sous forme de statue (1 Samuel 15:12) !
L'esprie de Saül fut tourmentée par une mauvaise esprie (1 Samuel 16:14ss) ce qui signifiait que l'onction royale de la ROUaCH KoDeSCH s'était retirée, que YHWH l'avait rejeté. Il voulait faire de cette onction un outil, un accessoire à sa disposition et à sa botte pour n'en faire qu'à sa tête tout en voulant faire semblant de servir Dieu. Ainsi que son esprie fut livrée à un démon.
Il n'avait plus un cœur sincèrement uni à Dieu mais partagé. Il a fini dans la panique, le spiritisme, la voyance et par une mort violente (1 Samuel 28 et 31) en passant par la non reconnaissance de l'onction royale accordée au fidèle futur roi David qu'il persécutait injustement.
Bref le « charismatique-prophétique » Saül a voulu utiliser l'onction reçue comme il l'entendait, lui, et par là en abuser !
La symbolisation des ministères, de l'onction en se cantonnant à la « fonction » même « reconnue » par les structures ecclésiales aboutit toujours à des catastrophes suite à des abus, des manipulations, notamment de « politique religieuse » et de mélanges sournois !
Le mélange, le faire semblant, l'apparence, l'hypocrisie caractérisent le symbole voulant « jeter ensemble » l'Esprie Sainte mise au niveau de l'être humain déchu, ce qui n'est pas acceptable, ni même possible !
L'Apôtre Paul fut, d'après ses dires, « lié » par l'esprie (son propre esprie) pour aller à Jérusalem (Actes 20:22). Il avait pourtant été averti par les frères et sœurs poussés par l'Esprie de Dieu de différentes villes des problèmes qui l'attendaient (Actes 20:23) et l'ordre clair de ne pas y aller (Actes 21:4). Le prophète Agabus était on ne peut plus clair quant aux conséquences de sa montée à Jérusalem (Actes 21:11).
Si nous reprenons tous ces passages bibliques soit l'Esprie Sainte se contredit, soit Paul a confondu sa propre esprie qui, étonnamment le « liait », avec l'Esprie Sainte qui ne « lie » jamais !!!
Nous connaissons les conséquences de cette confusion (Actes 21:20ss) : Paul est revenu ainsi presque logiquement en arrière à la pratique d'une tradition juive au Temple par rapport à un vœu chargé de symbolisme religieux pour démontrer qu'il était resté un bon religieux juif sur le conseil de chrétiens judaïsants de Jérusalem !!! Il a pratiqué ce qu'il condamnait dans ses lettres.
Cela eut l'effet contraire, entraîna son arrestation et, après un long périple, son martyre à Rome alors que le plan de l'Esprie Sainte fut de lui faire vivre la « montée » comme Jean ! Certaines annonces et enseignements prophétiques dansses lettres que nous avons largement commentés dans les REdV précédentes en sont la démonstration évidente.
Nous pourrions nous dire, vu que nous ne « pesons » pas lourd face au ministère exceptionnel, extraordinaire et merveilleux de Paul, que cet objectif est inatteignable ! En plus, tout est tellement « subtil ».
Combien de fois n'avons-nous pas confondu notre esprie avec l'Esprie Sainte ! Nous confondons si souvent les impulsions de notre esprie toujours « religieuses », « orthodoxes », soi-disant bibliques, avec celles de l'Esprie Sainte et nous devenons « symbole » avec notre propre esprie « jetée ensemble » avec notre âme et notre corps. Les retours en arrière dans la tradition religieuse, voirecarrément le péché quelquefois « gros comme une maison » sont des voyants rouges à ne pas ignorer.
Mais c'est sans compter sur la Grâce et la Révélation maternelles de la ROUaCH KoDeSCH YHWH dont nous désirons bénéficier humblement. En effet il est impossible de devenir « symbole » avec l'Esprie Sainte qui veut justement toujours nous en sortir par le moyen de la transfiguration ou de la métamorphose au final.
Le salut total esprie, âme et corps opéré par notre Maman divine l'Esprie Sainte de par la Nouvelle Naissance est la seule solution au symbole religieux fût-il même d'apparence « très spirituelle » !
Pourquoi ? Parce que notre corps, notre âme et par là notre esprie sont extrêmement conditionnés et influencés, souvent à notre insu, par la Création déchue, l’espace-matière-temps, d'où le symbolisme quasi inévitable. C'est pourquoi il nous faut « naître de nouveau » au ciel de notre divine Maman céleste dans un environnement tout autre, le Pays promis céleste pour justement être délivrés du symbolisme. Tendons vers ce but, seule solution véritable à ce problème récurrent !
Conclusion
Colossiens 3:1-2 nous exhorte à chercher et affectionner les choses d'En-Haut où Christ est assis à la droite de Dieu. C’est clair et net !
Qui cherche sincèrement avec amour et passion trouve, car la solution au symbolisme et toutes ses conséquences néfastes est de réellement et effectivement vouloir rejoindre Christ sur le Trône en tant que Son Épouse pour enfin entrer pleinement dans Son plan et Son projet !
En Jésus, Martin BUSCH