RUBRIQUE DE L’EGLISE DES VAINQUEURS :
RELIGION OU REALITE ?
INTRODUCTION
Passer
de la religion à la réalité c’est soit mettre de côté la religion pour ne
considérer que la réalité, non contestable certes, de ce qu’on peut
percevoir humainement d’une façon ou d’une autre dans l’espace-matière-temps (matérialisme, athéisme,
éventuellement agnosticisme) ou
alors c’est passer de la religion à la réalité céleste ou aux choses d’En-Haut (Colossiens 3 :2) avec notre être entier, esprit, âme et
surtout corps. Pourquoi surtout le corps ? Tout simplement parce
qu’il est la réalité tangible, incontestable, objective de
notre être. Il est en effet une réalité dont tout un chacun peut facilement
vérifier l'existence avec diverses facettes de la perception humaine.
- Pour un
Evangile crédible
Ainsi pour pouvoir maintenir
l'objectivité de la réalité céleste, il est donc prioritairement indispensable
que notre corps tangible, partie indiscutable de la réalité terrestre
constatée, puisse concrètement et effectivement passer de la réalité
terrestre à la réalité céleste pour pouvoir l'objectiver. C'est en effet une
question de crédibilité fondamentale relative à cette réalité
céleste.
Les
fondements de la réalité céleste que sont l'Incarnation, la Résurrection,
l'Ascension et les apparitions certes glorieuses mais néanmoins corporelles
tangibles donc réelles et objectives du Seigneur Jésus-Christ, ont ainsi
crédibilisé l’Évangile, tout au moins pour les Apôtres (cf. Actes 1 :3 etc…).
- Pour
une nécessaire actualisation
Mais au fil des générations nous en
sommes réduits à croire religieusement, sans objectivité
totalement démontrée aux lointains témoignages des Apôtres sans réelles actualisations
fondamentales, globales et fondatrices.
Nous passons donc que nous le voulions ou
non à une foi religieuse relative basée sur les témoignages et une
science historique qui ne peut totalement objectiver les faits relatifs au
Christ. Ainsi nous nous trouvons dans l'ouïe dire, avec des suppositions et/ou
des textes dont il manque cruellement l'actualisation et l'accomplissement
objectifs, francs et massifs. Nous ne pouvons qu'aboutir à la religion et ses
systèmes relatifs et hypothétiques qui se transmettent en général de génération
en génération.
- Quels sont les actualisations et les
accomplissements bibliques pour sortir de la religion ?
La foi biblique
fondamentalement areligieuse est la confiance
concrète en Quelqu'un que nous CONNAISSONS préalablement,
réellement, objectivement, concrètement. Elle n'est pas une croyance
religieuse en des réalités invérifiables et intangibles. Elle pourra de la
sorte être suivie par l’obéissance et l’accomplissement des missions.
Toutes
ces remarques correspondent bien au plan REVELATION-RENCONTRE (1) de Jésus-Christ
Glorifié (Apocalypse
1 :10-20 aussi repentance avec métamorphose, transfiguration,
transformation du corps Apocalypse 3 :18-20) permettant la CONNAISSANCE-AMOUR (2) (Apocalypse 4 :1 ;
5 :10 ; montée au Trône) qui
permet à son tour la FOI BIBLIQUE, c'est à dire la CONFIANCE (3) (Apocalypse 4 :2 à
5 :14) en Lui créée
par l’expérience de la Gloire devant le Trône ! Enfin vient l’ACCOMPLISSEMENT
DES MISSIONS (4) à partir d’En-Haut prévues pour l’Eglise des Vainqueurs (Apocalypse 6 :1-2 ;
12 :11 ; 17 :14 ; 19 :14 ; 20 :4a entre
autres).
Il
n'est pas possible de vraiment connaître qui que ce soit par ouïe dire ou
personne interposée malgré des témoignages sincères voire des plus fiables
possible. La foi-confiance réelle n'est pas transmissible d'une génération sur
l'autre. Il faut une rencontre directe personnelle qui devrait d’abord
être corporelle puis la connaissance-amour pour pouvoir ensuite développer la
foi-confiance et enfin par-là être capable d’obéir et d’accomplir les missions
prévues.
Ainsi
nous sommes loin, mieux, HORS des hypothèses, des théories, des systèmes de
pensée, des lois et rites plus ou moins superstitieux, bref de ce qu'on appelle
communément entre autres la « religion » ou l'infinité des systèmes
religieux, plongés d'ailleurs dans la relativité la plus totale !
On
connaît en effet bien l'adage « toutes les religions se valent » et
c'est bien vrai ! Pourquoi plutôt l'une que l'autre, au final ?
La
religion est « l'opium du peuple » et c'est encore vrai car elle
sert à endormir le peuple en l'éloignant de la perception de toute réalité
souvent désastreuse par une foi désincarnée, superstitieuse, pour pouvoir mieux
le manipuler et l'exploiter.
Par
conséquent pour que l’Évangile soit crédible, il est obligatoire qu'il soit non
seulement basé sur la réalité de l'Incarnation, de la Résurrection, de
l'Ascension et de la Révélation corporelles donc réelles de Jésus-Christ
mais aussi sur ce qui doit en résulter à savoir l'actualisation,
l'accomplissement. Il s’agit bien évidemment des 4 étapes tangibles,
incluant le corps, décrites en début de paragraphe.
C'est ainsi et seulement
ainsi que nous restons dans l'ordre de l'objectif : révélation-rencontre,
connaissance-amour, foi-confiance, obéissance-accomplissement des missions.
Tout
a toujours commencé par la révélation-rencontre objective, concrète, visible,
corporelle dès le Paradis (le
corps fut créé en premier : Genèse 2 :7) en passant entre autres plus tard par
Abraham, David, les prophètes et plus particulièrement les disciples de Jésus.
Ensuite seulement vint la connaissance-amour de YHWH-Jésus et enfin vint la
foi-confiance avec l’accomplissement des missions !
- Quelques
versets mal interprétés
Le cas de Thomas par
exemple, lorsque le Ressuscité lui dit « Heureux ceux qui n'ont pas vu,
mais qui ont cru » (Jean 20 : 28) a
tout faussé parce que le contexte de ce verset fut gommé. Les églises ont
justifié la foi désincarnée religieuse, spiritualiste sur ce passage.
Notons
tout d'abord que le vécu concret et réel de Thomas auprès de Jésus n'était pas
rien mais était bel et bien la révélation-rencontre préalable du
Christ tout au long de Ses trois années de ministère notamment confirmé
par une multitude de miracles ! Il a aussi entendu l'annonce de Sa mort suivie
de Sa résurrection. Il avait préalablement bénéficié de la révélation-rencontre,
c’est à dire vu et vécu réellement avec Christ, concrètement et
objectivement !!! (Jean
14 :4-11).
En réalité, Jésus remet
Thomas en place par rapport à ses mots durs (Jean 20 : 24-25) qui, malgré tout son vécu, ne reconnaît pas l'ordre des
choses à savoir la révélation-rencontre suivie de la connaissance-amour,
elle-même suivie de la foi-confiance avec l’obéissance dans l’accomplissement
des missions.
Qu'avait
dit Thomas ? « Si je ne vois
dans ses mains la marque des clous et si je ne mets mon
doigt dans la marque des clous et si je ne mets ma
main dans son côté, je ne croirai point [en Sa
résurrection]. »
Il
avait totalement effacé sans vergogne la révélation-rencontre et la connaissance-amour
qui avaient pourtant été clairement et préalablement au rendez-vous pour lui, c’est
le moins qu’on puisse dire !
Il ne faisait pas usage de sa raison de la bonne
manière : Il était le « rationaliste de service », c'est à dire
qu'il mettait sa raison à la place de YHWH ELoHiM, ce qui est, outre une
idolâtrie, une démarche philosophicoreligieuse dévoyée. La raison ne peut être
placée au rang de l'absolu supérieur mais au rang du relatif, de l'évolutif et
du limité. Ainsi le passage ne peut qu'être compris dans le sens suivant :
Heureux ceux qui n'ont pas vu avec leur raison poussée dans l'absolu supérieur
comme le fit Thomas mais ceux qui ont cru après avoir reçu comme les femmes et
les apôtres (qui
ont certes aussi douté de la résurrection mais probablement moins radicalement
que Thomas Marc 16 :14) la révélation-rencontre
et la connaissance-amour du Fils de Dieu préalables.
A
l'autre extrême, la foi n'est pas une attitude naïve, style foi du
charbonnier ! Bien au contraire ! La Parole de Jésus à propos des
petits enfants a tout autant été mal interprétée (Matthieu 19 :14 et parallèles). Ces passages servent de base à la
transmission de la foi religieuse par « conditionnement éducatif »
d'une génération à l'autre qu'on le veuille ou non (cf. baptême des
nourrissons). Ce phénomène
se produit au niveau de toutes les religions de ce monde accompagnées de ce
qu'on appelle la culture et la tradition.
Un petit enfant confié à une tierce personne
aura tendance à pleurer loin de sa maman et de son papa qu'il
« connaît ». Il ne sera rassuré et pleinement confiant
qu'auprès de ses parents, en particulier auprès de sa maman qui l'a préalablement
porté 9 mois durant (révélation-rencontre) qu'il connaît et aime de ce
fait. Un petit enfant encore non pollué par les cultures et les traditions, ni
une raison dévoyée, sera davantage réceptif à l'amour parfait de son Créateur.
En tant que toute jeune créature, il se « souvient » sans obstacle
des « mains créatrices » du Créateur. C'est pourquoi les enfants
se sont approchés si spontanément de Jésus qui a d'ailleurs appelé Ses
disciples à être comme eux...
Ainsi nous ne sommes ni dans
le domaine de la raison divinisée ni dans une foi aveugle toutes deux génératrices
de systèmes philosophicoreligieux.
Nous sommes au contraire
dans quelque chose de fondamentalement supérieur : dans l'être (cf. YHWH « Je
suis »). C'est là
que se trouve l'objectivité et par conséquent la réalité qui aboutira à
la foi-confiance !
- Du
secondaire au primordial
Sans mon corps je ne
« suis pas » ! C’est la raison pour laquelle les corps seront
ressuscités ou « devront être rendus » (Apocalypse 20 :13 :
cf. aussi 20 :4) !
Une foi sans cette réalité existentielle objective, est « désincarnée, spiritualisée,
religieuse » et ne pourra jamais relever de la confiance réelle. C'est
pourquoi il est capital de parler aussi de salut du corps (Romains 8 :23 ;
2 Corinthiens 3 :18),
de métamorphose, de transformation, de transfiguration du corps, d'immortalité
et pas seulement de résurrection du corps après sa mort. Ce dernier aspect, ne
rendant compte que d'une partie de l’Évangile et enseigné dans les églises, a
obligatoirement donné naissance à la religion. Il semblerait d'ailleurs que la
religion, avec des rituels notamment funèbres, fut engendrée par l’expérience
de la mort des hommes préhistoriques.
C’est une des raisons pour
lesquelles il aurait fallu une actualisation de l’Evangile par un accomplissement
de notre immortalité corporelle voulue par Jésus-Christ Glorifié pour
empêcher la religion de s’installer. Comme l’hellénisme le fit, on n’a parlé que
de l’immortalité de l’âme.
Le seul moyen d'en sortir,
c'est de passer de la religion à la réalité céleste aussi avec
le corps par sa glorification promise et voulue par Jésus-Christ Glorifié donc
pour aujourd’hui !
Il est indispensable de
faire le joint direct de cause à effet, en Jésus-Christ et Son
Œuvre ET le salut du corps, entre le Paradis initial et l’Éternité,
entre les promesses d'Alliance, des prophètes et leurs accomplissements
effectifs pour passer réellement dans la réalité de l’être la plus objective et
fondamentale, à savoir la primordiale réalité céleste de laquelle tout « est ».
En effet, ce qui se trouve entre
les deux, le temps, l’Histoire ne peut qu'être intermédiaire, une
parenthèse donc secondaire et non fondamental. Une des conséquences
de la chute est le passage dans cette situation intermédiaire mortelle très
difficile parce qu'on « est assis entre deux chaises » et on finit
par « y laisser sa peau », parterre.
Les êtres humains et plus
particulièrement Israël et les églises ont inversé l'ordre des priorités en
faisant passer le secondaire avant le primordial. Ainsi, pour durer dans
l'intermédiaire, ils furent logiquement obligés par « réalisme », de
passer au secondaire et à l’intermédiaire c’est à dire à la religion avec ses lois
et ses systèmes ainsi qu’à la spiritualisation.
Jésus, avant tout une
personne entière donc aussi avec un corps, le grand Médiateur entre YHWH
ELoHiM et les hommes (1
Timothée 2 :5) est pourtant
venu par Sa médiation parfaite (souffrance non seulement psychique et spirituelle mais
aussi corporelle durant Sa passion)
supprimer cette situation intermédiaire, secondaire et religieuse en ouvrant d’emblée
l'accès à la réalité céleste primordiale et fondamentale de l’être.
Conclusion
La réalité immédiate intermédiaire
de l'espace-matière-temps ne peut certes être niée ou ignorée puisque nous
sommes en plein dedans mais elle doit être remise à sa vraie place, celle qui
est secondaire. Pour ce faire, notre corps, partie intégrante de la réalité secondaire
et intermédiaire espace-matière-temps, doit en être sauvé, c’est à dire
transformé, métamorphosé (immortalité) et pas supprimé par la mort selon de
nombreuses promesses.
C’est le seul et
unique chemin pour sortir de la religion et passer à la réalité.
Comment ? Le sacrifice
de la croix nous sauve juridiquement et c’est le seul moyen d’être justifié
devant le Tribunal divin. Mais c’est notre nouvelle naissance En-Haut de l’Esprie
Sainte notre Mère céleste tout aussi importante que notre Père céleste
et notre Epoux céleste qui réalise, finalise notre salut. Certes Elle
ressuscitera les corps morts (cf. Romains 8 :11) mais Elle voudrait le faire dès maintenant puisque l’immortalité
nous est d’ores et déjà juridiquement acquise en Jésus-Christ (2 Timothée 1 :10) pour la formation de l’Eglise des
Vainqueurs.
L’Eglise des Vainqueurs sera
ainsi le si nécessaire accomplissement et la si nécessaire actualisation de l’Evangile.
En Jésus, Martin BUSCH