«David s’aperçut que ses serviteurs parlaient tout bas entre eux et comprit que l'enfant était mort. Il leur demanda: «L'enfant est-il mort?» Ils répondirent: «Il est mort.» Alors David se releva. Il se lava, se parfuma et changea d’habits. Puis il se rendit dans la maison de l'Eternel et s’y prosterna. De retour chez lui, il demanda qu'on lui serve à manger et il mangea. Ses serviteurs lui dirent: «Que signifie ta façon d’agir? Tant que l'enfant était vivant, tu jeûnais et tu pleurais. Maintenant qu’il est mort, tu te relèves et tu manges!» Il répondit: «Lorsque l'enfant était encore vivant, je jeûnais et je pleurais, car je me disais: ‘Qui sait? Peut-être l'Eternel me fera-t-il grâce et peut-être l'enfant restera-t-il en vie.’ Maintenant qu'il est mort, pourquoi jeûner? Puis-je le faire revenir? C’est moi qui irai le retrouver, mais lui ne reviendra pas vers moi.» David consola sa femme Bath-Shéba, et il alla vers elle et coucha avec elle. Elle mit au monde un fils qu'elle appela Salomon et que l'Eternel aima. Il le confia au prophète Nathan et celui-ci l’appela Jedidja à cause de l'Eternel.»
2 Samuel 12:19-25 S21
«Alors arriva l’Ethiopien. Il dit: «Que le roi mon seigneur apprenne la bonne nouvelle! Aujourd'hui l'Eternel t'a rendu justice en te délivrant de tous ceux qui s’attaquaient à toi.» Le roi demanda à l’Ethiopien: «Le jeune Absalom va-t-il bien?» L’Ethiopien répondit: «Qu'ils soient comme ce jeune homme, les ennemis de mon seigneur le roi et tous ceux qui se dressent contre toi pour te faire du mal!»»
2 Samuel 18:31-32 S21
«Lorsqu'ils vidèrent leurs sacs, ils constatèrent que le paquet d'argent de chacun était dans son sac. Ils virent, eux et leur père, leurs paquets d'argent et ils eurent peur. Leur père Jacob leur dit: «Vous me privez de mes enfants! Joseph n'est plus là, Siméon n'est plus là et vous prendriez Benjamin! C'est sur moi que tout cela retombe.» Ruben dit à son père: «Si je ne te ramène pas Benjamin, tu pourras faire mourir mes deux fils. Confie-le-moi et je te le ramènerai.» Jacob dit: «Mon fils ne descendra pas avec vous, car son frère est mort et il ne reste que lui. S'il lui arrivait un malheur pendant le voyage que vous allez faire, vous feriez descendre avec douleur mes cheveux blancs dans le séjour des morts.»»
Genèse 42:35-38 S21
«A l’époque des juges, il y eut une famine dans le pays. Un homme de Bethléhem de Juda partit avec sa femme et ses deux fils s’installer dans le pays de Moab. Le nom de cet homme était Elimélec, celui de sa femme Naomi, et ses deux fils s'appelaient Machlon et Kiljon; ils étaient éphratiens, de Bethléhem en Juda. Arrivés au pays de Moab, ils s'y établirent. Elimélec, le mari de Naomi, mourut et elle resta avec ses deux fils. Ils prirent des femmes moabites – l'une s’appelait Orpa et l'autre Ruth – et ils habitèrent là environ 10 ans. Machlon et Kiljon moururent aussi tous les deux et Naomi resta privée de ses deux fils et de son mari. Alors elle se leva, elle et ses belles-filles, afin de quitter le pays de Moab. En effet, elle y avait appris que l'Eternel était intervenu en faveur de son peuple et lui avait donné du pain. Elle partit de l'endroit où elle habitait, accompagnée de ses deux belles-filles, et elle se mit en route pour retourner dans le pays de Juda. Naomi dit à ses deux belles-filles: «Allez-y, retournez chacune dans la famille de votre mère! Que l'Eternel agisse avec bonté envers vous, comme vous l'avez fait envers ceux qui sont morts et envers moi! Que l'Eternel fasse trouver à chacune du repos dans la maison d'un mari!» Puis elle les embrassa. Elles se mirent à pleurer tout haut et lui dirent: «Non, nous irons avec toi vers ton peuple.» Naomi dit: «Retournez chez vous, mes filles! Pourquoi viendriez-vous avec moi? Suis-je encore en état d'avoir des fils qui puissent devenir vos maris? Retournez chez vous, mes filles, allez-y! Je suis trop vieille pour me remarier. Et même si je disais: ‘J'ai de l'espérance’, même si cette nuit j'étais avec un homme et que je mette au monde des fils, attendriez-vous pour cela qu'ils aient grandi, refuseriez-vous pour cela de vous marier? Non, mes filles, car à cause de vous je suis dans une grande amertume parce que l'Eternel est intervenu contre moi.» Elles se remirent à pleurer tout haut. Orpa embrassa sa belle-mère, mais Ruth lui resta attachée. Naomi dit à Ruth: «Tu vois, ta belle-sœur est retournée vers son peuple et vers ses dieux; retourne chez toi comme elle!» Ruth répondit: «Ne me pousse pas à te laisser, à repartir loin de toi! Où tu iras j'irai, où tu habiteras j'habiterai; ton peuple sera mon peuple et ton Dieu sera mon Dieu; où tu mourras je mourrai et j'y serai enterrée. Que l'Eternel me traite avec la plus grande sévérité si autre chose que la mort me sépare de toi!» La voyant décidée à l’accompagner, Naomi cessa d'insister auprès d'elle. Elles firent ensemble le voyage jusqu'à leur arrivée à Bethléhem. Lorsqu'elles entrèrent dans Bethléhem, toute la ville fut dans l’agitation à cause d'elles. Les femmes disaient: «Est-ce bien Naomi?» Elle leur dit: «Ne m'appelez pas Naomi, appelez-moi Mara, car le Tout-Puissant m'a remplie d'amertume. J'étais dans l'abondance à mon départ et l'Eternel me ramène les mains vides. Pourquoi m'appelleriez-vous Naomi, après que l'Eternel s'est prononcé contre moi, après que le Tout-Puissant a provoqué mon malheur?»»
Ruth 1:1-21 S21