Chers bien-aimés,
Par la grâce de Dieu, j’ai reçu de notre Seigneur Jésus-Christ de vous décrire certaines de ses œuvres vécues en partenariat avec des bien-aimés qui se sont rendus utilisables en suivant le conseil du Saint-Esprit, sans concertation humaine.
Nous avons été interpelés dès les premiers moments de notre vécu avec Notre Seigneur Jésus-Christ.
Lors des premiers cultes auxquels nous avons participé, nous entendions parler du réveil charismatique avec l’exercice des dons de l’Esprit de Dieu.
Il est arrivé un dimanche, lors d’un des cultes que nous rendions à Notre Dieu, que Michelle a dû monter rejoindre l’épouse du pasteur, Danièle, dans son appartement situé au-dessus du lieu de culte.
Michelle la vit avec sa petite fille dans les bras, ramassant des miettes de pain pour les mettre dans de l’eau sucrée dans un bol afin de nourrir sa petite.
Revenant auprès de moi, alors que nous chantions avec joie, Michelle était consternée.
La petite assemblée était toute joyeuse de dire à notre Seigneur Jésus de très belles choses, tandis qu’au-dessus de sa tête, une maman, la servante de Dieu, avait son frigo vide, réduite à donner des miettes de pain à sa petite fille.
La question nous était posée à Michelle et à moi par notre Grand Pasteur Jésus-Christ : Nous pouvions prendre plaisir à « vivre les dons de l’Esprit », entendre « ce que nous voulions entendre », et « ne pas entendre l’instruction » de l’Esprit-Saint, « croire aimer » et « ne pas vivre l’amour de Dieu ».
Autant dire jouir d’une propre satisfaction d’avoir rendu selon notre logique un bon culte à Dieu, et dans l’insouciance, laisser une maman et sa petite-fille le ventre et le frigo vide.
En définitive, nous avions raté notre rendez-vous avec Dieu, demeurant sourds et aveugles aux instructions du Saint-Esprit.
Certainement que la maman avait fait connaître son besoin à Dieu, et à Dieu seul.
Et très certainement, Dieu désirant exaucer sa requête, cherchait à faire usage des mains et des pieds d’un des membres du Corps de Christ Vivant ?
De ce fait, cherchait-Il à se faire entendre dans le cœur de l’un d’eux ?
Certes. Mais tous trop occupés à Lui démontrer leur joie par des louanges.
Tous insouciants de l’absence de la servante de Dieu auprès de son époux pasteur Jean-Michel.
Aucun n’étant rendu utilisable, incapable de décrypter l’œuvre de l’Esprit-Saint visant à nous apprendre à vivre la Vie Véritable.
Ce jour-là, dès la sortie du culte, Michelle et moi nous nous sommes empressés d’entrer dans une épicerie du quartier acheter des provisions de premières importances pour le couple de serviteurs de Dieu.
Nous avons compris ce jour-là, que venir rendre notre culte à Dieu, c’était nous donner à Lui pour nous rendre utilisables à n’importe quel moment et en quelque lieu que ce soit à l’égard de qui que ce soit.
Dès ce vécu, nos oreilles étaient à l’écoute du Saint-Esprit dans les hauteurs célestes. C’est un peu comme ce marin qui, à son poste dans un sous-marin, a mission de prêter ses oreilles pour écouter les moindres bruits externes dans les profondeurs de l’océan.
Nos oreilles à l’écoute, nous nous sommes donc rendus utilisables par et dans l’amour de Dieu comme compagnons d’œuvre auprès de nos bien-aimés Danièle et Jean-Michel Pannier. Nous avons appris à les assister de nos biens dans l’exercice de leur ministère. Et rien n’a manqué dans notre foyer.
Dieu témoigne sa fidélité quand nous nous rendons utilisables pour servir selon Sa volonté parfaite.
En LUI,
Son serviteur,
Yves Gravet