25 mars 2023

Dieu opère selon son plan « A ou B »

 Dieu opère selon son plan, qu’il soit « A » où « B », à la mesure de notre foi et de ce qu’Il veut nous enseigner lorsque nous établissons notre connexion avec Lui, dans la chambre haute, par Notre Seigneur Jésus-Christ. 


Nous pouvons prier des heures et nous attendre à un miracle. Certes. C’est très bien. Cependant, ce n’est pas à sens unique, car prier c’est aussi dialoguer avec Dieu en tant que Notre Père. Lui aussi, en tant que Père, désire nous parler pour nous apprendre à découvrir ce que nous ne connaissons pas. nous enseigner de quoi emprunter son plan de secours à mettre en action pour atteindre le but.


«Jésus retourna donc à Cana en Galilée, où il avait changé l'eau en vin. Il y avait à Capernaüm un officier du roi dont le fils était malade. Quand il apprit que Jésus était venu de Judée en Galilée, il alla le trouver et le pria de descendre guérir son fils, car il était sur le point de mourir


Jésus lui dit: «Si vous ne voyez pas des signes et des prodiges, vous ne croirez donc pas?» L'officier du roi lui dit: «Seigneur, descends avant que mon enfant ne meure!» 


«Vas-y, lui dit Jésus, ton fils vit.» 


Cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et s'en alla. 


Il était déjà en train de redescendre lorsque ses serviteurs vinrent à sa rencontre et lui dirent: «Ton enfant vit.» Il leur demanda à quelle heure il était allé mieux et ils lui dirent: «C’est hier, à une heure de l'après-midi, que la fièvre l'a quitté.» Le père reconnut que c'était à cette heure-là que Jésus lui avait dit: «Ton fils vit.» Alors il crut, lui et toute sa famille

‭‭Jean‬ ‭4‬:‭46‬-‭53‬ ‭S21‬‬


Remarquons que suite à cette connexion avec Jésus, il pouvait s’imaginer que Jésus descendrait pour guérir son fils selon le plan « A ».


Pour toute réponse, Jésus lui dit selon le plan « B »: « Vas-y, ton fils vit! »


Autrement dit « mets-toi en action, ton fils vit. »


Cet homme a entendu et accepté la réponse que Jésus lui proposait comme un plan tout autre à mettre en action. Cet homme ne s’est pas interrogé sur le fait que Jésus ne vienne pas au chevet de son fils. Il a cru à sa Parole qu’il lui avait dite. Il a mis le plan de Jésus en action. Il est redescendu et a constaté à l’arrivée la guérison de son fils selon le plan planifié par Jésus. 

C’est ce que nous pouvons nommer le plan « B! » 

Car le plan « A » aurait été que Jésus, le Pasteur, s’empresse de descendre avec cet homme au chevet du fils.


Nous avons vécu ce témoignage en janvier 1977 avec la guérison miracle de Séverine selon le plan « À ». Instantanément elle a retrouvé l’usage de la Parole lorsque le serviteur du Seigneur priant pour elle, a chassé l’esprit d’infirmité.


De même lorsqu’il pria pour moi, chassant au Nom de Jésus-Christ les esprits de ténèbres qui me tenaient en captivité, et l’esprit de tabagisme qui me conduisait à la mort. La puissance de l’Esprit en action m’a délivré, immergeant mon être entier. Mon sang fut purifié de la nicotine dont l’odeur émanait de mon corps. Cette odeur désagréable, pour mon entourage, avait disparu de mon corps. C’est ce qu’on peut nommer le plan « A ».


C’est merveilleux de vivre le témoignage de ce plan. Retenons simplement que nous n’avons pas appris grand chose. Toutefois, ce plan a été le déclencheur pour que nous nous mettions en marche à la suite de Notre Seigneur Jésus-Christ, source de notre salut. Et cette « suite » allait nous enseigner bien des merveilles jusqu’à ce jour sur les richesses de notre héritage auquel nous avons accédé et appris à connaître.


Examinons la traversée du plan « « B » que nous avons eu à connaître.


En 1990, nous rentrions de mission au Gabon. Michelle se retrouve hospitalisée avec un paludisme cérébral. Des complications s’en sont suivies au point qu’elle s’est retrouvée paralysée des jambes, ne pouvant plus se lever ni marcher.


Au bout de deux mois d’hospitalisation, les nombreuses prières incessantes, exprimées par un grand nombre de frères et sœurs dans la foi, se sont élevées en sa faveur. 

Durant cette traversée, notre dépendance des promesses de Dieu s'est accentuée, en particulier dans le domaine des finances, tant pour l’œuvre Vie Comblée que pour notre foyer. Nous étions sans couverture sociale. Ce fut un temps difficile à gérer. 


De mon côté, j’étais chaque soir à visionner et à écouter des chants de louanges. C’était là un bon plan divin à maintenir pour tenir debout durant cette période de deux mois. A noter que dans ce même temps c’est notre fils qui était également hospitalisé pour le paludisme. Notre fille aînée était restée à Libreville. J’étais seul avec notre cadette. L’administration hospitalière me rendait compte régulièrement du montant progressif de la facturation chiffrée et engagée. Ma réponse était assurée et sans équivoque, mais folie pour elle: « Ne vous inquiétez pas. Vous serez réglée. »


Tandis que je me démenais auprès des organismes sociaux pour obtenir l’ouverture d’une couverture sociale, Dieu nous fit grâce de rencontrer la bonne personne qui fut éprise d’une empathie pour nous. Elle a pu trouver la solution légale pour que notre couverture sociale indépendante soit prise en compte en totalité, dès le premier jour d’hospitalisation. 


Ce plan « B » s’est déroulé dans la foi, pas après pas, dont les actes de foi étaient liés à la sagesse de Dieu. D’où la grâce dans ce type de plan, que Dieu utilise selon notre besoin, de se laisser enseigner pour découvrir « son » moyen de sortir de l’épreuve.


En toute épreuve, Dieu nous donne le moyen d’en sortir. Soit la plan « A » ou soit le plan « B ». 


C’est ainsi, qu’en venant visiter Michelle, je la trouve un jour assise sur le bord de son lit. Surpris de sa position, je lui pose cette question: « Qu’est-ce que tu attends? » 

Elle me rétorque: « J’attends l’ordre! »

« Mais quel ordre? » lui ai-je demandé.

Elle attendait l’ordre d’En Haut où, dans son esprit, elle était disposée à passer à l’action. 

Et soudain, lui tenant les mains, elle me dit: « C’est maintenant! » 

D’un bon, elle s’est tenue debout, ses jambes tremblantes, et s’est remise à marcher en faisant quelques pas dans sa chambre. 

Jour après jour, pas après pas, elle est allée de plus en plus loin, à la surprise du corps médical.


Plus tard, entretenant avec persévérance cette connexion à la grâce de Dieu, c’était un vendredi en fin de journée, le professeur passant visiter ses patients, Michelle de lui dire avec assurance: « Docteur, demain je sors de cet hôpital! » Et le professeur, d’un air moqueur, lui répond en se tournant vers son assistante: « Elle est folle cette femme! »


Le lendemain, Dieu opère le plan « B » et Michelle, inspirée par ce plan, se met en action. 

Le samedi matin, à la première heure du jour, elle reçoit en son cœur l’ordre divin: « C’est ce matin que tu sors! » 


Or, il n’y a pas de sortie administrative durant le week-end.


Qu’à cela ne tienne, aussitôt elle s’empressa de faire sa toilette et de s’habiller, prête à sortir, au regard ébahi d’une autre patiente qui occupait la même chambre! Et elle se recoucha dans ses couvertures comme pour ne pas révéler sa démarche.


Quelques instants plus tard, de l’agitation se manifeste dans le couloir, et une infirmière s’empresse d’entrer dans la chambre de Michelle en lui donnant cet ordre: « Vite, vite, Madame Gravet, préparez-vous, vous sortez maintenant, nous avons un besoin urgent de votre lit pour une patiente! »


Il était 8 heures lorsque Michelle me demanda de venir en urgence la rechercher, nous habitions à 50 mètres de l’hôpital.


Lorsque Dieu Notre Père opère dans notre vie, il opère en connexion avec nous. 


Se connecter, c’est entendre de Lui, même « un seul mot! » 

Il nous donne le moyen, le plan pour en sortir pas après pas, un jour après l’autre. 

Ce qui implique, de notre part, de poser des actes en conséquence pour aller vers la sortie de l’épreuve.


C’est au moyen de la foi, c’est-à-dire sans interférence, avec une entière confiance, pleinement établie en Lui par Jésus-Christ, que l’on décide de se positionner dans l’action. 

C’est ainsi que Michelle s’est positionnée, afin de vivre par la foi en partenariat avec Dieu « le miracle » qu’Il a opéré selon son plan. 


La Foi qui vient de la Parole de Dieu, lorsqu’elle est présente dans la vie d’une personne, elle se voit, elle se ressent; ce n’est pas du vent. 


Cette Foi est porteuse de la vie d’En Haut. Il n’est nul besoin de vouloir convaincre que l’on croit. La Foi qui vient de Dieu, même d’un simple mot de Sa Parole, se rend visible dans notre comportement et par nos actes. 


Par exemple:

«Jésus monta dans une barque, traversa le lac et se rendit dans sa ville. Des personnes lui amenèrent un paralysé couché sur une civière. Voyant leur foi, (leur comportement) Jésus dit au paralysé: «Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés.» 

Alors, quelques spécialistes de la loi se dirent en eux-mêmes: «Cet homme blasphème.» Mais Jésus connaissait leurs pensées; il dit: «Pourquoi avez-vous de mauvaises pensées en vous-mêmes? En effet, qu'est-ce qui est le plus facile à dire: ‘Tes péchés te sont pardonnés’, ou: ‘Lève-toi et marche’? Afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés, lève-toi – dit-il alors au paralysé –, prends ta civière et retourne chez toi.» L’homme se leva et rentra chez lui. Quand la foule vit cela, elle fut émerveillée et célébra la gloire de Dieu, qui a donné un tel pouvoir aux hommes.»

‭‭Matthieu‬ ‭9‬:‭1‬-‭8‬ ‭S21‬‬


Jésus a vu la Foi de ces personnes amenant ce paralysé à ses pieds. Elles ont décidé de se positionner en nouveauté de vie, pour saisir la grâce de Dieu en faveur de leur ami.


Cependant, Jésus n’ignorait pas ce que les spécialistes de la loi pensaient en se maintenant confortablement dans leur vieux mode de penser pour juger sa façon d’opérer. Ils jugeaient irrecevable son action, ne voyant dans ce paralytique que sa nature pécheresse et la condamnation.


Décider de se positionner en Jésus-Christ, c’est décider de quitter notre vieux mode de penser dans lequel on est installé, pour se positionner dans  le nouveau mode de penser selon la grâce de Dieu, et d’apprendre son savoir-vivre en soumettant notre esprit à sa volonté. 

Désormais, chacun doit fixer son regard sur Jésus, le chef et le consommateur de notre foi.


Alors que ses amis se sont mis en action pour leur ami, Jésus donne un ordre nouveau au paralytique: « Lève-toi! Prends ta civière! Retourne chez toi! »


A cet ordre nouveau, il appartenait à ce paralytique, pour bénéficier de cette connexion avec Jésus, de poser 3 actes à mettre en action ce plan de sortie: 

« 1 Se lever - 2 Prendre sa civière - 3 Rentrer chez lui.. »


La solution que Dieu nous offre, pour sortir de l’épreuve, à ses caractéristiques divines qui ne sont ni dans nos pensées ni dans notre imagination. 

Ce qui vient d’En Haut, n’est pas de ce monde. Ainsi se révèle le plan d’action pour vivre le miracle qui découle du ciel.


Jésus démontre, par l’ordre nouveau que Dieu Notre Père a établi par amour pour notre salut, le plan d’action, qu’il soit « A où B », en vue de nous libérer.


Dans l’épreuve que j’ai eu à traverser récemment, je me suis tenu dans le plan « A », m’attendant à une action divine conformément aux promesses de Dieu. Jusqu’au moment où j’ai dû subir une intervention chirurgicale. C’est dans la sérénité que j’ai vécu cette intervention. Ce n’était pas le plan « A ».


Toutefois, je n’étais pas prêt à vivre ce qui allait suivre avec la torture corporelle qui s’est déclenchée avec la cruralgie aiguë. Dans l’incapacité de me déplacer, c’est pas après pas que je me suis dépassé. Cela n’a été possible qu’en me tenant « dans la Parole de Dieu! » C’est elle qui m’a porté au-dessus des douleurs. C’est avec elle que j’ai accédé dans la chambre haute où j’ai reçu inspiration sur inspiration d’écrire de l’abondance du coeur ce que j’ai reçu d’écrire et de partager ce qui sera bientôt le sujet d’un livre intitulé « PRENEZ POSSESSION DE VOTRE HÉRITAGE! »


Si le plan « A » auquel je me suis attendu légitimement n’a pas fonctionné, en revanche, en décidant de rester posionné dans la Foi, j’ai commencé pas après pas de mettre en action le plan « B » pour emprunter avec assurance et détermination le chemin que Dieu avait tracé pour me faire sortir de cette épreuve. 


J’en suis sorti, mais avec des richesses de la chambre haute. 

Je sais aujourd’hui d’où je suis sorti, certes, de l’épreuve, mais surtout de la chambre haute grâce au plan « B » que j’ai accepté de relever. C’est de cela que je garde le souvenir merveilleux de ce que j’ai appris et connu.


Aujourd’hui je peux le dire: 

« JE SAIS CE QUE JE SAIS! 

JE NE L’AI PAS APPRIS DES HOMMES! 

JE L’AI APPRIS ET CONNU DE NOTRE PÈRE DANS MON ATTACHEMENT À JÉSUS-CHRIST! 

A LUI TOUTE MA RECONNAISSANCE! »


AMEN!


Inspiré du contenu du credo de notre foi.

Le titre « PLAN « A » ou plan « B » est inspiré d’une idée partagée par ma mère spirituelle Monique Jayet. 


Pasteur Yves Gravet

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