L'arche que Noé eut à construire selon l'ordre des choses d'En Haut, de par sa forme était humainement ingouvernable; elle était sous le contrôle Divin. Illustration de la mort et de la résurrection en Jésus.
Noé et sa famille sauvés du déluge, l'humanité se met à nouveau en marche. Elle aura pour référence divine les commandements de Dieu donnés à Moïse.
Cependant, les divers sacrifices imposés pour "réparer" l'honneur dû à Dieu notre Créateur, n'ont rien changé au coeur de l'homme terrestre.
Lassé des fourberies du coeur de l'humanité, l'Amour et la Patience de Dieu furent à son comble. Afin d'y mettre un terme, il a envoyé Son Fils unique Jésus dans un corps semblable au notre. Ainsi est né, Jésus, devenant l'Homme de Nazareth, vivant au sein de notre humanité.
Avec Lui, le Royaume de Dieu s'est approché de nous, témoignat Sa Justice, en guérissant les malades, les infirmes, ressuscitant les morts, et tant d'autres miracles et des prodiges qui accompagnaient Sa Parole, invitant le coeur de chacun à se réconcilier avec Dieu.
Jésus, l'homme de Nazareth, a ainsi vécu dans le but de satisfaire pour nous à la Justice de Dieu.
Cependant, les ténèbres ne l'ont point reçu. L'empreinte de la religiosité était incrustée dans le coeur d'un grand nombre.
Le peuple divisé, il y a ceux qui crié "Hosanna !", et il y avait ceux qui crié "Crucifie !", lui jetant la pierre lors qu'il passait au milieu d'eux, alors que Dieu rendait témoignage à l'oeuvre de Son Fils Jésus !
L'occupant, tel que Pilate, ne trouva aucun motif pour condamner Jésus. Toutefois, devant l'insistance des religieux, pour satisfaire "leur friandise" de la connaissance du bien et du mal, un grand nombre au sein du peuple, alié aux religieux, jugèrent préférable, à la proposition de Pilate leur donnant la responsabilité de choisir entre un voleur et un innocent, de libérer un dénommé Barabbas dit le révolutionnaire. Et de condamner Jésus, l'Homme de Nazareth, l'envoyé de Dieu, et de le conduire à La Croix de Golgotha pour qu'il y soit crucifié entre deux malfaiteurs.
Devant un tel comportement, Pilate prendra soin devant le peuple de dire :"je m'en lave les mains !"
Jérémie 4 : 22
Certainement mon peuple est fou, il ne me connaît pas ; Ce sont des enfants insensés, dépourvus d’intelligence ; Ils sont habiles pour faire le mal, Mais ils ne savent pas faire le bien.
Luc 23 : 34-45
Jésus dit : Père, pardonne–leur, car ils ne savent ce qu’ils font. Ils se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort.
Le peuple se tenait là, et regardait. Les magistrats se moquaient de Jésus, disant : Il a sauvé les autres ; qu’il se sauve lui–même, s’il est le Christ, l’élu de Dieu !
Les soldats aussi se moquaient de lui ; s’approchant et lui présentant du vinaigre,
ils disaient : Si tu es le roi des Juifs, sauve–toi toi–même !
Il y avait au–dessus de lui cette inscription : Celui–ci est le roi des Juifs.
L’un des malfaiteurs crucifiés l’injuriait, disant : N’es–tu pas le Christ ? Sauve–toi toi–même, et sauve–nous !
Mais l’autre le reprenait, et disait : Ne crains–tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ?
Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes ; mais celui–ci n’a rien fait de mal.
Et il dit à Jésus : Souviens–toi de moi, quand tu viendras dans ton règne.
Jésus lui répondit : Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.
Il était déjà environ la sixième heure, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure.
Le soleil s’obscurcit, et le voile du temple se déchira par le milieu.
Je vous invite à découvrir ce que Jésus exprime à Dieu Son (Notre) Père lorsqu'il est cloué sur La Croix. C'est ici caché dans le Psaume suivant :
Psaume 22 : 1(2) à 21 (22)
(22–2) Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m’as–tu abandonné, Et t’éloignes–tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes ?
(22–3) Mon Dieu ! je crie le jour, et tu ne réponds pas ; La nuit, et je n’ai point de repos.
(22–4) Pourtant tu es le Saint, Tu sièges au milieu des louanges d’Israël.
(22–5) En toi se confiaient nos pères ; Ils se confiaient, et tu les délivrais.
(22–6) Ils criaient à toi, et ils étaient sauvés ; Ils se confiaient en toi, et ils n’étaient point confus.
(22–7) Et moi, je suis un ver et non un homme, L’opprobre des hommes et le méprisé du peuple.
(22–8) Tous ceux qui me voient se moquent de moi, Ils ouvrent la bouche, secouent la tête:
(22–9) Recommande–toi à l’Eternel ! L’Eternel le sauvera, Il le délivrera, puisqu’il l’aime ! —
(22–10) Oui, tu m’as fait sortir du sein maternel, Tu m’as mis en sûreté sur les mamelles de ma mère ;
(22–11) Dès le sein maternel j’ai été sous ta garde, Dès le ventre de ma mère tu as été mon Dieu.
(22–12) Ne t’éloigne pas de moi quand la détresse est proche, Quand personne ne vient à mon secours !
(22–13) De nombreux taureaux sont autour de moi, Des taureaux de Basan m’environnent.
(22–14) Ils ouvrent contre moi leur gueule, Semblables au lion qui déchire et rugit.
(22–15) Je suis comme de l’eau qui s’écoule, Et tous mes os se séparent ; Mon cœur est comme de la cire, Il se fond dans mes entrailles.
(22–16) Ma force se dessèche comme l’argile, Et ma langue s’attache à mon palais ; Tu me réduis à la poussière de la mort.
(22–17) Car des chiens m’environnent, Une bande de scélérats rôdent autour de moi, Ils ont percé mes mains et mes pieds.
(22–18) Je pourrais compter tous mes os. Eux, ils observent, ils me regardent ;
(22–19) Ils se partagent mes vêtements, Ils tirent au sort ma tunique.
(22–20) Et toi, Eternel, ne t’éloigne pas ! Toi qui es ma force, viens en hâte à mon secours !
(22–21) Protège mon âme contre le glaive, Ma vie contre le pouvoir des chiens !
(22–22) Sauve–moi de la gueule du lion, Délivre–moi des cornes du buffle !
Jésus, l'Homme de Nazareth, vivant dans un corps semblable au mien, au tien, avec tout ce que cela comporte, puisqu'ayant été tenté comme nous en toutes choses, à la différence qu'il n'a jamais succombé, le voici menant ce corps, ayant perdu l'éclat de la gloire de Dieu, pour y être crucifié à La Croix. Le châtiment qui nous done la paix est tombé sur Lui.
Ceux-là qui ont favorisé sa crucifixion, ont crucifié leur (notre) propre nature séparée de la perfection de l'Amour de Dieu.
Jésus, l'Homme de Nazareth, innocent de tout mal, a été abandonné de Dieu, mit au compte des malfaiteurs. Ce que Dieu le Père voyait en Lui, ce n'était pus Son Fils, mais l'Homme de Nzareth portant notre nature à La Croix pour y recevoir le châtiment qui nous était réservé ; c'est sur Lui qu'il est tombé, une fois pour toutes.
La repentance ne peut être vérité effective que si nous comprenons concrètement l'oeuvre de La Croix.
Cette oeuvre ne doit ni se banaliser ni se diluer dans des messages où Jésus deviendrait similaire à un féticheur bienfaiteur.
Psaumes 51 : 3 à (51–3) 19 (51-21)
(51-3) O Dieu ! aie pitié de moi dans ta bonté ; Selon ta grande miséricorde, efface mes transgressions ;
(51–4) Lave–moi complètement de mon iniquité, Et purifie–moi de mon péché.
(51–5) Car je reconnais mes transgressions, Et mon péché est constamment devant moi.
(51–6) J’ai péché contre toi seul, Et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, En sorte que tu seras juste dans ta sentence, Sans reproche dans ton jugement.
(51–7) Voici, je suis né dans l’iniquité, Et ma mère m’a conçu dans le péché.
(51–8) Mais tu veux que la vérité soit au fond du cœur : Fais donc pénétrer la sagesse au dedans de moi !
(51–9) Purifie–moi avec l’hysope, et je serai pur ; Lave–moi, et je serai plus blanc que la neige.
(51–10) Annonce–moi l’allégresse et la joie, Et les os que tu as brisés se réjouiront.
(51–11) Détourne ton regard de mes péchés, Efface toutes mes iniquités.
(51–12) O Dieu ! crée en moi un cœur pur, Renouvelle en moi un esprit bien disposé.
(51–13) Ne me rejette pas loin de ta face, Ne me retire pas ton esprit saint.
(51–14) Rends–moi la joie de ton salut, Et qu’un esprit de bonne volonté me soutienne !
(51–15) J’enseignerai tes voies à ceux qui les transgressent, Et les pécheurs reviendront à toi.
(51–16) O Dieu, Dieu de mon salut ! délivre–moi du sang versé, Et ma langue célébrera ta miséricorde.
(51–17) Seigneur ! ouvre mes lèvres, Et ma bouche publiera ta louange.
(51–18) Si tu eusses voulu des sacrifices, je t’en aurais offert ; Mais tu ne prends point plaisir aux holocaustes.
(51–19) Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé : O Dieu ! tu ne dédaignes pas un cœur brisé et contrit.
(51–20) Répands par ta grâce tes bienfaits sur Sion, Bâtis les murs de Jérusalem !
(51–21) Alors tu agréeras des sacrifices de justice, Des holocaustes et des victimes tout entières ; Alors on offrira des taureaux sur ton autel.
Cependant, devons-nous comprendre que Jésus, l'homme de Nazareth, avec qui et en qui nous avons été crucifiés, son corps a été placé dans le tombeau et que nous aussi nous avons été mis au tombeau avec Lui. Et là, l'oeuvre de Dieu manifestée en Jésus Son Fils a triomphé de la mort.
Éphésiens 2 : 1-21
Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés,
dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion.
Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair, accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres…
Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés,
nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ (c’est par grâce que vous êtes sauvés) ;
il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus–Christ,
afin de montrer dans les siècles à venir l’infinie richesse de sa grâce par sa bonté envers nous en Jésus–Christ.
Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.
Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie.
Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus–Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions.
C’est pourquoi, vous autrefois païens dans la chair, appelés incirconcis par ceux qu’on appelle circoncis et qui le sont en la chair par la main de l’homme, (2–12) souvenez–vous
que vous étiez en ce temps–là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde.
Mais maintenant, en Jésus–Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ.
Car il est notre paix, lui qui des deux n’en a fait qu’un, et qui a renversé le mur de séparation,
(2–14) l’inimitié, (2–15) ayant anéanti par sa chair la loi des ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en lui–même avec les deux un seul homme nouveau, en établissant la paix,
et de les réconcilier, l’un et l’autre en un seul corps, avec Dieu par la croix, en détruisant par elle l’inimitié.
Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près ;
car par lui nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit.
Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu.
Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus–Christ lui–même étant la pierre angulaire.
En lui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur.
En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit.
Yves Gravet
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