29 janvier 2012

Est-ce bien toi ? Si tu me vois ?


Pasteur Yves GRAVET
    
 Le texte duquel ma réflexion s’inspire se trouve au sein des Saintes Écritures dans le premier livre des Rois au chapitre 18 des versets 1 à 18.
Nous sommes en Samarie où la population et les animaux sont touchés par la famine qui règne sur le pays. Le roi Achab soumet son intention à son serviteur Abdias d’aller chacun par son chemin en recherche d’un endroit où se trouverait un peu d’herbage pour le besoin de leurs chevaux.
Dans ce même temps, l’Éternel s’adresse à un homme nommé Élie, un habitant de Galaad, lui demandant de se présenter devant Achab, en conséquence de quoi, Il lui assure qu’Il fera tomber  la pluie sur la face du sol.
Élie est un homme par qui l’Éternel manifeste Sa Justice comme nous en avons l’exemple avec la veuve de Sarepta. Ce qui vaut à l’homme Élie d’inspirer une certaine crainte de Dieu chez ceux qui le rencontrent et/ou ont entendu parler de lui à un moment donné ou à un autre.
Dieu est « maître des temps et des circonstances » (Daniel 2:22).
Et voici qu’Élie rencontre Abdias.  Or, ce dernier « le reconnaissant » « tombe » sur son visage. C’est alors qu’il va poser une question plus ou moins surprenante: « Est-ce toi mon Seigneur Élie? »

Il semble qu’ici nous pouvons comprendre qu’Abdias ne s’est pas « prosterné », mais il est bel et bien « tombé » dans la présence de Dieu qui accompagne son serviteur, et n’est pas en mesure de faire la différence entre « la présence de l’Éternel » et « la présence de l’homme Élie ». Il est entre la nature terrestre et la nature céleste à tel point que, lorsqu’Élie lui demande de retourner informer Achab de son intention de le rencontrer, Abdias lui fait part de ses craintes. En effet, manifestement il sait ce que Dieu est capable de faire avec Élie: « Lorsque je t’aurai quitté, l’Esprit de l’Éternel te transportera je ne sais où... ».
Ne lisons pas entre les lignes. C’est dire que l’homme Élie, prophète de l’Éternel en action, pouvait passer « du terrestre au céleste » pour être transporté « esprit, âme et corps » d’un endroit à un autre endroit. 

Nous sommes « zélés » pour « identifier » Satan et ses œuvres destructrices. Beaucoup de chrétiens se sont « usés » dans le mauvais combat de la foi en combattant dans le domaine de la chair et du sang, au lieu de rechercher le Royaume de Dieu et Sa Justice pour y prendre position avec notre Seigneur Jésus qui nous rend capable de marcher sur toutes les puissances sataniques, et rien ne peut nous nuire. 

Rappelons-nous: « Car ainsi parle Le Seigneur, l’Éternel, Le Saint d’Israël: C’est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut (esprit, âme et corps), c’est dans le calme et la confiance que sera votre force (esprit, âme et corps). Mais vous ne l’avez pas voulu! » (Esaïe 30:15).
Ces critères ne sont pas du domaine de la pensée positive qui a ses limites dans le domaine de la chair et du sang; ils ne sont véritables que si nous les puisons concrètement dans la nature céleste de Jésus-Christ Glorifié, dès lors que nous cherchons et apprenons à vivre en communion avec Lui.
Jésus nous dit: « Je vous laisse la paix, Je vous donne Ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point. » (Jean 14:27).
La question que pose Abdias a donc suscité ma curiosité sur la nécessité que nous avons d’apprendre à « identifier » Jésus dans Sa gloire. Mais comment L’identifier si nous ne Le rencontrons pas?
Nous avons besoin, et c’est une nécessité, de rencontrer Jésus-Christ Glorifié afin d’être immergé dans Sa nature céleste.

Il y a là une nette différence avec ce que nous avons connu jusqu’à ce jour en posant l’empreinte de ce que nous croyons, par des actes symboliques qui ne sont que l’ombre des réalités célestes auxquelles nous avons désormais accès.
S’il est vrai que nous marchons par la foi et non par la vue, il n’en demeure pas moins que nous devons être en mesure de « Le re-connaître » tel qu’Il est aujourd’hui.
Or, nous avons accepté « par la foi » l’œuvre rédemptrice de Jésus, nous avons expérimenté Sa présence, la manifestation de Sa Parole, la vision de l’esprit. Mais! avons-nous « re-connu » Jésus tel qu’Il est dans Sa gloire?
Pour ce faire, nous avons un impératif : celui de Le rencontrer…

*****
Un petit rappel si besoin était pour vous qui, pour la première fois, lisez ce genre de réflexion qui vise notre (votre) salut.

Adam et Ève sont issus de La gloire de Dieu. Ils vivaient dans un corps dont l’éclat refléter la Gloire de Dieu au sein du paradis.
Lorsque le péché est venu les toucher, ils perdirent cet éclat, spirituel, psychique et corporel de cette gloire, et par la même occasion le dialogue direct avec Dieu; ils furent rejetés hors de ce monde céleste. Ils étaient devenus des captifs du temps, de l’espace et de la matière dans ce monde terrestre. Ils ne pouvaient plus accéder dans le domaine céleste. Ils perdirent de vue la face de Dieu. Il fallait par la suite invoquer l’Éternel et suivre Ses commandements pour obtenir Ses faveurs.

Le temps arriva, conformément aux prophéties, où Jésus, Le Fils de Dieu, fut envoyé pour rétablir la communication entre le Père et nous qui vivons hors du paradis, hors de ce qui est céleste.
À ce titre, Il a eu la mission de satisfaire à La Justice de Dieu à notre place, en passant par la croix pour que la (notre) nature terrestre, charnelle, marquée par la corruptibilité et la mort, soit définitivement jugée, condamnée à mort donc à être crucifiée..
« Ainsi donc, comme une seule faute a entrainé la condamnation de tous les hommes, un seul acte satisfaisant à la justice a obtenu pour tous les hommes l’acquittement qui leur donne la vie. 
Comme, par la désobéissance d’un seul, beaucoup d’hommes sont devenus pécheurs devant Dieu, de même, par l’obéissance d’un seul, beaucoup sont déclarés justes devant Dieu. » (Romains 5:18, 19).
Ainsi, pouvons-nous accéder à nouveau à ce que notre corps porte l’empreinte de la Gloire de Jésus-Christ à laquelle tous ceux qui naissent de la Jérusalem d’en haut (notre mère) ont part (Galates 4:26).

Ayant choisi une poignée de disciples qui allaient Le suivre et devenir « les » témoins oculaires de ce que le Père a accompli par Son Fils en faveur de ceux qui souffrent dans leur « captivité », Jésus les forme par le vécu quotidien.
Il les amène à re-considérer ce qui est du domaine céleste, car c’est de là qu’Ils vont apprendre à restituer ce qui est le fruit de La Justice de Notre Père en faveur de ceux qui sont retenus en captivité dans le domaine de la chair et du sang (maladie, infirmité, cécité, surdité, mutité, pauvreté, mendicité, haine…).

Jésus est dans ce monde sans être de ce monde.
Beaucoup de choses ont été avancées sur ce sujet, re-plaçant plus souvent des personnes « en captivité » dans le domaine de la chair et du sang, alors que Jésus se présente à nous comme Celui qui nous en libère en nous faisant passer dans le domaine céleste.
Nous en avons une illustration avec le peuple hébreu lorsqu’il quitte l’Égypte, domaine de la captivité, pour passer dans le pays de la promesse qui est une préfiguration du domaine céleste. À cet effet, il dût passer la mer rouge, préfiguration du baptême d’eau marquant le passage de la mort à la résurrection, qui aboutira à la relation de gloire manifestée visiblement aux yeux du peuple avec Moïse puisque la peau de son visage rayonnait de la Gloire de Dieu (Exode 34:34 à 35).
Ce n’était là que l’ombre des choses à venir, celles auxquelles nous avons aujourd’hui un libre accès au Nom de Jésus… ce que nous verrons plus loin.

C’est ce que Jésus veut nous aider à saisir lorsqu’Il dit:
« Vous êtes d’en bas, Moi, Je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde; Moi, Je ne suis pas de ce monde. » (Jean 8:23).
Autrement dit, vous êtes du domaine de la chair et du sang, Moi Je suis du domaine céleste pour lequel Je suis envoyé pour vous en ouvrir l’accès, afin que vous y passiez pour vivre en nouveauté de vie, dans une nouvelle vision de votre potentiel, et vous revêtir corporellement de l’éclat céleste.
Ce qu’Il rappelle à nouveau dans Sa prière sacerdotale en faveur de ceux qui Le suivent concrètement au quotidien: « Ils ne sont pas du monde, comme moi Je ne suis pas du monde. » (Jean 17:16).

Et là, seulement là, commence alors Son œuvre de sanctification sur la base de ce qui est « véritablement » vécu en union avec Lui dans Sa gloire, et pas autrement ; c’est en passant par ce processus que nous deviendrons semblables à Lui, revêtant de gloire en gloire Sa nature véritable à laquelle nous avons accès par pure grâce.
Notons au passage ce qui change dans ce que Jésus exprime: « Ils ne sont plus du monde, comme moi je ne suis pas du monde. » Il nous démontre ici qu’Il visualisait les siens avec Lui dans Sa gloire.
En résumé de ce qui vient d’être dit, nous suivons Jésus pour être là où Il nous veut. Pour ce faire, Il nous fait passer hors des lois — temps, espace, matière — dans lesquelles nous sommes assujettis depuis que le péché a touché le corps de gloire dans lequel Adam et Ève vivaient.
Or, il est écrit: « Tel est le terrestre, tels sont les terrestres; tel est le célestetels sont les célestes. Et de même que nous avons porté l’image du terrestre, nous porterons l’image du céleste
Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité.
Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette... »  (1 Corinthiens 15:48, 52 et ss).

« Courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayez les regards fixés sur Jésus, qui suscite la foi et la mène à la perfection; en échange de la joie qui Lui était réservée... ».  (Hébreux 12:1b et 2a).
Jusqu’à ce jour, nous avons marché par la foi en prenant pour appui les diverses promesses que Dieu nous offre et nous avons évolué dans les limites de Ses diverses grâces qui — si elles ne sont pas limitées - se manifestent occasionnellement dans notre vie quotidienne; ce qui est déjà une excellente chose. À Dieu soit notre reconnaissance! Mais! Notre Père a beaucoup plus pour nous. Et c’est en ce sens que le Saint-Esprit vient et ne cesse de nous inciter en vue de nous conduire là où Jésus nous destine - invite - à régner avec Lui dans Sa gloire pour être en capacité de restituer sur la terre les mêmes œuvres qu’Il a opérées, et même de plus grandes (Jean 14:10 à 14).

À cet effet, reportons-nous dans le témoignage de Pierre et Jean. Actes 2:1 à 4. Ils viennent d’être baptisés — immergés - dans le Saint-Esprit, mais et surtout dans « le feu » puisque « des langues semblables à des langues de feu, leur apparurent. »
Et en plus, ceux qui les entendent exprimer des choses « étranges » qui dépassent leur entendement considèrent qu’ils sont dans l’ivresse. Oui! Mais quelle ivresse?
Elle ne prenait pas sa source dans les réserves de vin. Elle prenait sa source dans La gloire de Jésus.
Or, de ce baptême de feu, Pierre et Jean nous donne une démonstration de puissance et de gloire dont nous ferions bien de reconsidérer à sa juste mesure.

Actes 3: 1 à 11. Ils montent vers le temple. Il est environ trois heures de l’après-midi. Il y a là un homme boiteux de naissance qui demande l’aumône à ceux qui entrent dans le temple. Pierre et Jean l’observent et lui, s’attend à recevoir d’eux quelques pièces de monnaies. Mais Pierre lui apporte une réponse d’une autre nature que celle du domaine de la chair et du sang.
Ecoutons ce que dit Pierre: « Je n’ai ni argent, ni or; mais ce que j’ai, je te le donne: au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche. Et le prenant par la main droite, il le fit lever. Au même instant, ses pieds et ses chevilles devinrent fermes; d’un saut il fut debout, et il se mit à marcher. Il entra avec eux dans le temple, marchant, sautant, et louant Dieu. »

Voilà ce qui nous différencie de Pierre et Jean. Baptisés de « feu », ils étaient en mesure de « restituer » en puissance et en gloire les bienfaits célestes sur la terre. Pierre était « en possession » de ce qu’il avait mission de remettre à un nécessiteux, et cela « en dehors » du temple, et non « dans » le temple: « ce que j’ai, je te le donne! »
Ce qui vaut à dire que si nous désirons voir les personnes nous suivre pour entrer dans le temple du Dieu vivant, posons-nous la question si, en dehors de notre temple — église — nous leur avons apporté « la démonstration » de ce que nous possédons « concrètement » au ciel en leur faveur, au point qu’elles nous suivent, sautant et louant Dieu!?
Ce que Pierre a démontré ni par force ni par l’intelligence, mais après avoir été immergé dans le feu céleste (baptême du St-Esprit « et de Feu »  Actes 2:3 — Jésus Glorifié), il était en mesure de servir avec l’empreinte de Sa gloire.
Or, le problème qui se pose à chacun de nous, c’est que marcher par la foi et vivre dans la foi ne nous dispense en rien de la nécessité que nous avons de re-chercher à « identifier » Jésus tel qu’Il est aujourd’hui: Glorifié! « Mon cœur dit de ta part: Cherchez ma face! Je cherche ta face, ô Éternel. » (Psaume 27:8)
C’est en ce sens que nous allons nous référer, dans ce qui suit, à l’apprentissage, non sans difficulté, que les disciples ont eu pour adapter « leur regard » pour « reconnaître » Jésus lorsqu’Il est entré dans cette phase où Il se présenta à eux revêtu de Son corps céleste pour aller recevoir de Notre Père Sa couronne de gloire: Notre Victoire!

Observons ces disciples qui accompagnaient Jésus. Ils L’ont connu dans le domaine de la chair et du sang (terrestre). Or, Jésus est venu manifester ce qui est du domaine céleste; ils ont vu et vécu alors des choses « étranges ».

***

Matthieu 17:1 à 8. Un jour, Jésus prend avec Lui Pierre, Jacques, et Jean son frère. Il les conduit à l’écart. Mais, nous est-il précisé « sur une haute montagne ».
Pourquoi donc  cette précision?
Il aurait été suffisant de dire « Il les conduit à l’écart!? »
Cette précision mérite, il me semble, notre attention. En effet, ce qu’elle m’inspire à un certain degré: Cette « haute montagne » nous représenterait donc ici l’obstacle premier auquel nous sommes confrontés, à savoir: « notre moi » qui est le pire ennemi de la foi; il tire sa force dans ce qu’il peut tirer profit d’une situation.
Or, nous affirmons si souvent, comme pour nous en convaincre, « ce n’est plus « moi » qui vit, mais c’est Christ qui vit en moi. » (Galates 2:20); et de rajouter « Celui qui vit en moi, et plus grand que celui qui vit dans le monde. » (1 Jean 4:4).

Cette confession honorable  « positive » notre bonne intention que nous avons de défendre ce que nous nous représentons de ce que Jésus peut être en nous, certes.
Mais « concrètement », qu’en est-il?
Qui est-Il véritablement en nous et sur nous?
Notre vie propre ne s’élève-t-elle pas comme une montagne  devant le Christ Glorifié ?

L’apôtre Paul n’hésitait pas un instant à s’exprimer sur ce sujet lorsqu’il déclare dans son épître aux Romains chapitre 2 verset 7 comme dans un cri de douleur: « Qui me délivrera de ce corps de mort? »
Et de se référer  rapidement à cette réalité céleste: « Grâces soient rendues à Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ »   (Lui qui m’a délivré de ce corps de mort, c’est-à-dire Il m’a fait passer d’un état à un autre à savoir du terrestre au céleste).
Et pour cause. Il voyait son corps mortel crucifié à la croix, tandis qu’il visait à se revêtir du vêtement de Jésus comme étant Le vêtement de gloire qui lui était offert par pure grâce.
Il pouvait donc écrire: « Et ceux qu’Il a prédestinés, Il les aussi appelés, et ceux qu’Il a appelés, Il les a aussi justifiés, et ceux qu’Il a justifiés, Il les a aussi glorifiés. » (Romains 8:30).

Ainsi, c’est en franchissant « ce moi » que les trois disciples vont expérimenter de leurs « yeux » la gloire de Jésus et l’immortalité. Car une fois avoir franchi cette « haute montagne », Jésus leur donne la  démonstration du passage du domaine de la chair et du sang au domaine céleste: « Il fut transfiguré (corporellement) devant eux: « son visage » resplendissait comme le soleil. »
Il fit la démonstration hors de la matière: « ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. »
Il fit la démonstration de l’immortalité: « Moïse et Élie leur apparurent, s’entretenant avec Lui. »

Moïse, dont le corps n’a jamais été retrouvé, a quitté le monde terrestre alors qu’il était en bonne condition physique. N’y aurait-il pas, par sa présence ici, la preuve qu’il n’est point connu la mort comme ce fut le cas pour Élie qui est là avec lui?

Leur présence réelle et le dialogue qu’ils ont avec Jésus nous offre la démonstration en passant du domaine de la chair et du sang dans le domaine céleste, de l’accession du corps mortel à l’immortalité qui implique inévitablement « sa transformation » puisque la chair et le sang ne peuvent hériter du Royaume de Dieu (1 Corinthiens 15:50).

Ce que l’apôtre Paul reprend dans sa lettre adressée aux Romains: « Il réserve la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent l’honneur, la gloire et l’immortalité. » (Romains 2:7).

Or, les trois disciples sont les témoins oculaires de cette démonstration, au point que Pierre propose à Jésus de dresser trois tentes, en prenant soin de préciser: « une pour Toi, une pour Moïse, et une pour Élie ». Et cela est du domaine céleste! Car voici: « Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre de la nuée ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection: écoutez-Le! »
C’est alors que dans la présence de Dieu, qui ici se trouve être « personnalisée »,  les disciples « tombèrent sur leur face, et furent saisis d’une grande frayeur. » Ils sont passés du domaine de la chair et du sang, dans les réalités du domaine céleste.
Lorsqu’ils tombent, cela ressort du domaine de la chair et du sang car qui peut tenir debout dans la présence réelle de la Gloire de Dieu?

Saul de Tarse en a fait l’expérience sur le chemin de Damas lorsqu’il fut face à « La Lumière » - Jésus-Christ dans Sa gloire. Il voittombe et entend le Seigneur qui s’adresse à lui. (Actes 9:3 à 9).

De même que l’apôtre Jean, lorsque Jésus se présente à lui dans toute Sa gloire, il entendvoit et tombe comme « mort ». Il est introduit dans les réalités du domaine céleste et sera ensuite transporté jusque dans la salle du Trône. Il reçoit du Seigneur Jésus mission d’écrire pour nous ce qu’il voit et entend. (Apocalypse 1:9 à 18).

Le témoignage de ces réalités vécues par des hommes et des femmes comme vous et moi nous aspirent dans les hauteurs célestes.
Nous sommes invités à vaincre!

***

Prenons dans le texte de l’Évangile de Matthieu au chapitre 14 les versets 22 à 36.
Les disciples sont dans leur barque au milieu de la mer. Et voici que Jésus apparaît, marchant sur la mer. Ils sont troublés. — ne le serions-nous pas? - Ils croient voir un « fantôme » au point de pousser des cris. Ce qui, dans notre langage évangélique, se traduirait par cette expression: « ils croient voir le diable ».

Cependant, dans cette nuit, au milieu de cette mer, la « voix » de Jésus se fait entendre: « Rassurez-vous, c’est Moi; n’ayez pas peur! »

Était-ce suffisant pour que les disciples en soient convaincus? Non.
Cette voix ne leur est pas familière. Elle n’a plus rien de terrestre. Elle a l’empreinte de ce qui est céleste. Et elle se fait entendre distinctement, surpassant le bruit des flots de la mer.

L’un d’eux, Pierre, le plus audacieux de la bande, se lance dans un défi qu’il ne sera pas prêt d’oublier. Mais, est-ce que Pierre aurait oublié que Jésus est d’en haut et lui d’en bas?

Dieu est Maître du temps et des circonstances. La lumière est avec Lui (Daniel 2:21-22). Autrement dit, Jésus, le Fils de Dieu, venu dans une chair comme la notre n’est pas captif du « temps — espace — matière ».
Les disciples ont connu Jésus, l’homme de Nazareth, le faiseur de miracles. Ils L’ont connu dans le domaine de la chair et du sang, mais ne Le connaissent pas — ou peu — dans le domaine céleste. Et voici que le Maître les amène dans cet apprentissage où ils vont expérimenter et découvrir un aspect de ce domaine céleste duquel Il n’a eu de cesse de leur donner des démonstrations en restituant les grâces de Notre Père en faveur des nécessiteux.

Pierre teste la présence réelle de Jésus qui marche sur les eaux. « Seigneur, si c’est Toi, ordonne que j’aille vers Toi sur les eaux. »
Jésus sait de quoi est formé Pierre. Il ne rejette pas sa demande. Il lui répond: « Viens! » Et voici que Pierre, sortant de sa barque, à son tour se met « à marcher sur les eaux en allant à la rencontre de Jésus».
Quel étrange moment pour ce disciple allant hors des lois physiques, et ses amis restés dans leur barque qui, le regard ébahi, observent cette démonstration!
Oui! c’est écrit. Et je crois ce qui est écrit dans la Bible comme étant La Parole de Dieu.
Pierre est en « fusion » avec Jésus. Il est sorti du domaine de la chair et du sang pour s’exercer à vivre concrètement dans « le domaine céleste ». Il est libéré du « temps — espace — matière ».  Jusqu’au moment où il détourne son attention de cette réalité, en se laissant attirer par ce qu’il ressent du domaine de la chair et du sang, et s’y enfonce.
Toutefois, ce peu d’expérience vécue par Pierre sous le regard de ses compagnons fut suffisant pour qu’il en appelle à Jésus qui vînt le sauver; ils montèrent ensemble dans la barque où les disciples se prosternent devant Jésus,  Le reconnaissent et L’adorent : « Tu es véritablement Le Fils de Dieu. »

Notons encore ceci.
Nous comprenons l’intérêt vital de porter notre regard vers Jésus, pour visualiser ce qui est céleste. L’échelle des valeurs est différente que si nous portons notre regard vers le bas, c'est-à-dire vers ce qui est terrestre.

***

Jean 20:1 à 18. Le corps de Jésus a été placé dans le tombeau.
Lorsque Pierre et un autre disciple se rendent au sépulcre, Pierre se baisse et entre. Il ne voit que les bandes à terre, qui avaient servi à envelopper le corps de Jésus, et ce linge plié dans un lieu à part qui avait été utilisé pour couvrir son visage. Cette précision mérite que l’on s’y arrête.

En effet, la disposition du linge plié dans un lieu à part des bandes, nous indique que « l’ordre » des choses est bien établi sur un plan juridique au niveau de « la tête », Jésus qui est Le Chef, et que cet ordre doit s’établir à notre niveau; ce qui implique que nous devons renoncer à notre propre vie. Car la disposition des bandes restées à terre nous montre que le corps « Église » doit se constituer et fusionner avec Jésus dans Sa gloire jusqu’à devenir « une seule chair glorifiée » avec Lui, l’Epoux. (Éphésiens 5:31-32). Il désire faire paraître devant Lui « cette Église glorieuse, sans tâche, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable. » (Éphésiens 5: 27).

Marie de Magdala pleure et se baisse à son tour pour regarder dans ce sépulcre; et elle vit deux anges assis là où le corps de Jésus avait été déposé. Et elle se retrouve face à Jésus, sans savoir que c’était Lui. La conversation s’engage:
« Jésus lui dit: Femme, pourquoi pleures-tu? Qui cherches-tu? Elle, pensant que c’était le jardinier, lui dit: Seigneur, si c’est toi qui l’a emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai. »
Marie cherche « le corps terrestre » de Jésus. Mais ce qu’elle ignore c’est que ce corps crucifié n’est plus: Il est entré dans le processus de métamorphose pour aller recevoir du Père Honneur, Gloire et Immortalité!
C’est alors que Jésus l’appelle par son prénom: « Marie! ». C’est là qu’elle identifie le Maître! Or, Marie, de son corps terrestre, voulut toucher le corps céleste du Ressuscité, le premier Vivant d’entre les morts. Mais Jésus l’en empêcha à cause de ce qu’elle était dans le terrestre. En effet, le corps terrestre ne peut pas toucher — hériter — du céleste, il lui faut passer par une transformation que Jésus était entrain de vivre. « Ne me touche pas; car je ne suis pas encore monté vers mon PèreMais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.» Alléluia!
Jésus ne parle plus de ses disciples, mais de « Ses frères », ceux-là qui Lui sont pleinement associés dans l’accomplissement du dessein de Dieu. 

***

Jean 20: 19 à 23. Peu après ces évènements, un soir les disciples sont rassemblés dans une demeure; les portes sont fermées par crainte de certaines représailles des Juifs.
Nous pouvons imaginer que les discussions devaient être animées entre ceux qui eurent la grâce d’être les premiers témoins oculaires des évènements précités et ceux qui, écoutant le  témoignage des uns et des autres devaient ressentir des frustrations de ne pas avoir été aux premières loges d’un tel évènement. Qu’à cela ne tienne, ils vont avoir leur part.
Car, voici qu’au beau milieu de cette demeure, Jésus apparaît au milieu d’eux. Il les salue: « La paix soit avec vous! »

Par où est-il entré?
Les portes sont verrouillées!?
Libéré de celui qui avait la puissance de la mort après l’avoir rendu impuissant, Jésus est entré dans ce processus de la métamorphose.  Il n’est plus corporellement, psychiquement et spirituellement assujetti aux lois du temps — espace — matière comme nous le sommes.
Or, l’un de ses « frères », Thomas, n’était pas là lors de cette venue.

Jean 20:24 à 31. Huit jours plus tard, tous sont à nouveau réunis dans la maison. Cette fois-ci Thomas est présent. Les portes sont fermées. De nouveau, Jésus vient se tenir au milieu d’eux avec cette même salutation: « Que la paix soit avec vous! » Cette fois-ci Thomas ne veut se laisser duper, il veut toucher le corps ressuscité de Jésus, il veut l’identifier: « Est-ce bien Toi? »
Et Jésus ne voulant pas le laisser aux prises de l’incrédulité, lui fait grâce de l’identifier en lui permettant de toucher, non le corps céleste, mais « les marques »  de ses blessures restées en apparence lorsqu’Il fut crucifié sur la croix de Golgotha. Et Jésus de lui dire: « Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

***

Jean 21: 1 à 14. Simon Pierre décide de partir à la pêche, et voici certains de ses amis — des disciples — se joignent à lui et l’accompagnent.
La pêche n’est pas fructueuse, la nuit tombe. Toujours rien dans le filet au lever du jour.
Et, soudain, sur le bord du rivage, Jésus les interpelle: « Hé, les enfants, avez-vous pris du poisson ?».
Cette fois, la voix du Père se fait entendre lorsqu’Il s’adresse à « ses enfants » et non à « ses frères ». Nuance! Mais « les enfants » ignorent que c’est Jésus qui s’adresse à eux en leur recommandant de jeter le filet à un endroit précis.
Ils Lui obéissent, suivent son conseil. Ils lancent leur filet, et « ils ne purent le remonter, tellement il  y avait de poissons. » 

L’un des disciples identifia le Seigneur Jésus. C’est alors que Simon Pierre s’empressa de se revêtir et se jeta à l’eau. Quant aux autres, ils regagnèrent le rivage. Pas un n’osait lui demander « Qui est-tu? ». Ils savaient que c’était le Seigneur Jésus. Mais cette fois dans son corps céleste. Et Jésus mangea avec eux.

***

Luc 24: 13 à 35. Deux disciples se rendent dans un village nommé Emmaüs. Et ils discutent sur les évènements de la crucifixion de Jésus. Ils n’y comprenaient plus rien.
Où était donc la réalité de toutes les promesses du Libérateur?
Et Jésus vient les accompagner sur leur chemin, écoute leurs propos. Mais les deux disciples n’identifient pas la Personne de Jésus avec qui ils échangent leurs interrogations quant à « Ses » promesses.
Et ils se mettent à Lui raconter les évènements comme beaucoup le font lorsqu’ils « prient », ils développent les détails de leurs problèmes comme si Jésus ne les connaissaient pas.
Et voilà que Jésus, simple compagnon de circonstance à leurs yeux « voilés », va se mettre à les enseigner sur toutes les réalités  de l’Ancien Testament qui ont été accomplies. Mais, pour autant, ils ne prennent pas conscience de la réalité céleste qui se manifeste là au milieu d’eux. Ils sont plongés dans leurs souvenirs gravés dans leur mémoire où ils y trouvent un semblant de consolation, au point qu’ils retiennent ce compagnon de route de qui ils reçoivent  là où ils devraient être des maîtres.
Aussi, pour combler le tout, ils L’invitent à se mettre à table avec eux et partager le repas du soir. Ils n’ont toujours pas conscience de « la réalité céleste » qui se manifeste à leurs yeux, ils sont comme des aveugles. Ils ne s’interrogent même pas sur « ce personnage » avec qui ils entretiennent leur désappointement du moment.

Or, voici que dans un geste le plus simple du moment, il se passe quelque chose: « Jésus prit le pain et, après avoir prononcé la prière de bénédiction, Il le partage et le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent et ils Le reconnurent… mais, déjà, il avait disparu. »

Que de moments passés à étaler « les problèmes » qui sont du domaine de la chair et du sang, au lieu de profiter de la réalité de Sa présence dans le domaine céleste. « Ah! Hommes sans intelligence! Vous êtes bien lents à croire tout ce que les prophètes ont annoncés. » dira Jésus.

Une fois qu’Il eut disparu, les deux disciples prennent alors conscience: « N’avons-nous pas senti comme un feu dans notre cœur pendant qu’Il nous parlait en chemin et qu’il nous expliquait les Ecritures? »
Ils s’empressèrent d’aller retrouver les disciples à qui Ils racontèrent cette rencontre « inattendue ».

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Est-ce bien Toi? Si tu me vois…
Actes 1: 3 à 14. Jésus donna ainsi des preuves nombreuses de Sa résurrection à ses disciples. Il leur « apparut » pendant quarante jours et leur parla du règne de Dieu, et les disciples, réunis autour de Lui, s’entretenaient avec Lui.

Et arriva le moment où ils Le virent s’élever dans les airs et un nuage le cacha à leur vue, jusqu’au moment où deux hommes vêtus de blanc se présentèrent devant eux et leur dirent: « Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous ainsi à regarder le ciel? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, en redescendra « un jour » de la même manière que vous l’avez « vu » monter. »

Or, tout comme Elisée a « vu »  de ses yeux un char de feu tiré par des chevaux de feu venir se placer entre lui et Elie qui fut enlevé au ciel dans un tourbillon de vent, ici tous les disciples réunis ont vu de leurs yeux Jésus monter au ciel dans une nuée.

Aussi, ré-examinons ce que l’apôtre Pierre écrit dans sa 2ème Epître chapitre 1 des versets 3 à 21.
Nous avons tout pleinement pour vivre dans l’attachement au Seigneur Jésus Glorifié et l’identifier dans Sa gloire auprès de Dieu Notre Père.
Par Sa puissance, Il nous appelle par la manifestation de Sa propre gloire et l’intervention de Sa force, afin que nous bénéficions des dons les plus précieux et les plus grands pour exercer Sa Justice sur la terre comme au ciel. Il nous fait participer à Sa nature divine de telle sorte que nous nous revêtions de tous Ses ingrédients célestes pour parvenir à la stature parfaite de Christ.
Or, c’est Dieu qui nous appelle à cette réalité. Aussi, parce que nous sommes le choix de Dieu, devons-nous redoubler de persévérance, de constance pour éprouver la force de cet appel: « car si vous agissez ainsi,  vous ne tomberez jamais. Ainsi vous seront grandes ouvertes les portes du Royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. »

Et l’apôtre Pierre prend soin de souligner qu’ils ne se sont pas appuyés sur des histoires inventées, mais sur des réalités célestes, car ils ont vu de leurs propres yeux notre Seigneur Jésus-Christ dans toute Sa puissance et Sa grandeur, tandis que Dieu le Père Lui donnait Honneur et Gloire, se faisant entendre dans sa gloire immense en disant: « Voici mon Fils bien-aimé, qui fait toute ma joie. » 

Or, cette voix Pierre et ceux qui étaient avec lui sur la montagne avec Jésus ils l’ont entendue eux-mêmes. Et il nous recommande de prêter attention aux paroles prophétiques contenues dans la Bible, en l’occurrence à ce que l’apôtre Jean a reçu de mettre par écrit lorsque Jésus est re-venu dans toute Sa gloire pour « les siens ».

Jean a identifié Jésus dans toute Sa gloire, il fut immergé — baptisé — dans Sa nature de feu.
C’est ce que l’apôtre Paul explique dans sa lettre aux Galates:
« Maintenant, par la foi en Jésus-Christ vous êtes tous fils de Dieu. Car vous tous qui avez été « baptisés - immergés » pour le Christ, vous avez « revêtus » Christ (Glorifié). » Galates 3:26, 27.
Dans cette immersion céleste, Jésus qui est cette lampe qui brille comme dans un lieu obscure, un jour nouveau est apparu dans la vie de Jean; il a eu mission d’écrire pour nous tout ce qu’il a vu et entendu de ce jour nouveau qui se lève comme l’étoile du matin pour illuminer nos cœurs.

La volonté de Dieu a été de nous restituer dans Son Fils Jésus-Christ l’éclat de Sa gloire. Ce qui implique que nous passions d’un état à un autre  par le baptême de gloire; nous sortons ici de ce qui a été jusqu’à maintenant des actes manifestés symboliquement.

Or, dans ce baptême de gloire que Jean a vécu, nous sortons du symbolisme. Il a vécu les prémices du retour en gloire de Jésus pour les siens. Jean est tombé comme mort. Pour être ensuite relevé par Jésus Glorifié. Il est passé de la mort à la résurrection. Il a eu ce plaisir de « voir » notre Seigneur Jésus dans Son éclat de gloire et d’être transporté jusque dans la salle du Trône. Car c’est bien là qu’Il nous donne rendez-vous depuis plus de 2000 ans.

L’apôtre Paul écrit aux romains:
« Car si nous avons été unis à Lui par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable à la sienne. Comprenons donc que l’homme que nous étions autrefois a été crucifié avec le Christ afin que le péché dans ce qui fait sa force soit réduit à l’impuissance et que nous ne servions plus le péché comme des esclaves. Car celui qui est mort a été déclaré juste: il n’a plus à répondre du péché. 
 Or, puisque nous sommes morts avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec Lui (dans Sa gloire). Car nous savons que le Christ ressuscité des morts ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur Lui. Il est mort et c’est pour le péché qu’Il est mort une fois pour toutes. Mais à présent, Il est vivant et Il vit pour Dieu.  Ainsi, vous aussi, considérez-vous comme morts pour le péché, et comme « vivants » pour Dieu dans « l’union » avec Jésus-Christ (Glorifié). Que le péché n’exerce donc plus sa domination sur votre corps mortel pour vous soumettre à ses désirs. Ne mettez pas vos membres à la disposition du péché comme des armes au service du mal. Mais puisque vous étiez morts et que vous êtes maintenant vivants (avec Christ Glorifié), offrez-vous vous-mêmes à Dieu et mettez vos membres à sa disposition comme des armes au service du bien (pour exercer la Justice de Dieu sur la  terre comme au ciel)» (Romains 6: 5 à 13).

Ainsi, apprenons à vivre en vrais citoyens du Royaume de Dieu.
Laissons le soin au Saint-Esprit de diriger notre vie dans cette nouvelle dispensation pour régner avec Christ Glorifié. 

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