14 mars 2012

Le Corps de Christ

« Révélation de Jésus-Christ Glorifié ». 



Cette révélation, Dieu l’a confiée à Jésus-Christ pour qu’il montre à ses serviteurs ce qui doit arriver bientôt ; et Jésus-Christ, en envoyant son ange, l’a fait connaître à son serviteur Jean. En tant que témoin, celui-ci a annoncé la Parole de Dieu que Jésus-Christ lui a transmise par son propre témoignage : il a annoncé tout ce qu’il a vu. Heureux celui qui donne lecture des paroles de cette prophétie et ceux qui les entendent, et qui obéissent à ce qui est écrit dans ce livre, car le temps est proche. » (Apocalypse 1 : 1 à 3 Semeur)

Jésus est le témoin digne de foi, le premier-né d’entre les morts et le souverain des rois de la terre.
« Jésus nous aime, il nous a délivrés de nos péchés par son sacrifice, il a fait de nous un peuple de rois, de prêtres au service de Dieu, son Père : à lui donc soient la gloire et le pouvoir pour l’éternité ! Amen. » (Apocalypse 1 : 5 et 6 Semeur)

Dieu nous dévoile ce qui arrivera d’une manière soudaine, et ce qui, en définitive, a déjà commencé dans ces temps que nous sommes.
Est heureux celui qui donne lecture de cette parole prophétique, car c’est là un appel que Dieu lance par Jésus-Christ.
Est heureux celui qui entend et qui obéit à ce qui est dévoilé de la part de Dieu par Jésus-Christ, le premier-né d’entre les morts.

Remarquons tout de suite ce que Jean nous écrit : « Il a fait de nous un peuple de rois », et non « Il va faire de nous un peuple de rois ». Tout comme il est écrit : « Il nous a délivrés » et non « Il va nous délivrer ».

Nous sommes donc dans ce temps présent et nous avons à prendre possession de ce qui a été fait.
Nous avons à prendre position dans ce qui nous a été offert par pure grâce. Ainsi, naître à cette vie nouvelle en Jésus-Christ c’est accéder à la présence vivante de Dieu pour une réelle transformation. Alors, il nous est confié la mission d’être des témoins de son règne, de son pouvoir, sur la terre comme au ciel.

Jésus est le souverain des rois de la terre. Il est assis dans la gloire et avec lui siègent les rois de la terre. (Ephésiens 2 : 6). Or, il a fait de nous un peuple de rois. Un peuple, dont chaque personne née de nouveau peut entendre la Parole du Seigneur, et obéir à ce qui est dévoilé dans son cœur par le Saint-Esprit.
Jésus nous dit : « Je vous dis tout cela pendant que je suis encore avec vous. Mais le Défenseur, le Saint-Esprit que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que je vous ai dit moi-même » (Jean 14 : 25 et 26).

Donc Jésus a fait de nous « un peuple ».
Il a fait de nous une « Eglise » de rois de la terre.
Jésus en est la pierre angulaire, le Souverain par excellence.
C‘est ainsi que le disciple Pierre a la révélation que Jésus est le « Messie, le Fils du Dieu vivant »; Dieu, notre Père céleste, lui dévoile la véritable identité de Jésus, sa nature, sa mission. (Matthieu 16 : 16 à 18). A nous (vous) aussi qui avons cru, il nous révèle l'identité de Jésus dans la plénitude de Sa gloire, le Seigneur des seigneurs.

Et à cela, Jésus lui fait une déclaration importante : « Et moi, je le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre, j’édifierai mon Eglise, contre laquelle la mort elle-même ne pourra rien ». Jésus présente ici son Eglise revêtue de l’immortalité. Ainsi, la mort n’est pas une alliée. Et nous avons la possibilité de ne pas passer par cette première mort. Celui qui est né de Dieu, esprit, âme et corps, le malin ne le touche pas dit Jean.

Par cette promesse, Jésus intègre la première pierre à son édifice, à sa construction destinée à s’élever en union avec lui dans sa gloire ; cet édifice forme « un peuple de rois » où Dieu habite par l’Esprit (Ephésiens 2 : 19 à 22), un peuple contre qui la mort elle-même ne peut rien. (Devrait-il pratiquement en être ainsi dans notre union avec Jésus-Christ). Or, beaucoup de malades, de douleurs sont dans les membres au sein des assemblées qui se réunissent « au nom de Jésus », beaucoup de pauvreté, de démunis, d’échecs… et la crainte, la fatalité s’empare de beaucoup de cœurs. C’est ici une évaluation du temps présent, n’ayant en aucune manière pour objectif de porter un jugement contre qui que ce soit. Cette évaluation n’a d’intérêt que si nous voulons bien reconsidérer nos voies, face à ses réalités persistantes qui dévaluent l’œuvre du corps de Christ. A la lecture de ce que le Père nous dévoile, faisons l’évaluation de notre union avec Jésus-Christ ; de notre position en lui pour servir du ciel sur la terre.
Ce qui vient du ciel est glorieux !
Persévérons donc maintenant et nous verrons de nos yeux la gloire de Jésus, avec qui nous siégeons par le moyen de la foi. La foi est, et restera une action qui se renouvelle chaque jour. Il a fait de nous « un peuple ! un corps missionnaire ! une épouse qui engendre la vie de l’Esprit ! »
En est-il vraiment ainsi ?
Si nous connaissons les épreuves, nous savons que nous puisons notre force dans notre union avec Christ ; c’est avec lui que chacun règne en vainqueur !

Le vainqueur fait le don de soi par une vie pratique au service de Dieu.
Le corps de Christ est destiné à être ce corps glorieux sur la terre.
Ce corps est formé par ce peuple que Jésus édifie de gloire en gloire.
C’est ce corps réveillé, délié de tous ses préjugés, de ses à-prioris.
Ce corps est vainqueur ! Christ en est le chef ! et l’unique chef !
Cependant, nous ne voyons pas encore, en ce qui concerne le monde francophone, ce corps réveillé. Il y a, certes, des sursauts de vie, mais en évaluant les choses, il faut se rendre à l’évidence que la vie de l’Esprit se manifeste peu au sein de ce peuple appelé à servir avec gloire en Jésus.

Le Saint-Esprit agit de manière à former ce corps pour l'amener à la lumière, pour le faire réfléchir sur la terre. Le monde attend la révélation des fils de Dieu dans la gloire.

J’ai été fortement interpellé par l’Esprit du Seigneur Jésus. J’ai vu un corps sclérosé. La vie de l’Esprit était sectionnée dans les membres du corps francophone, et des membres étaient dans la souffrance ; des ministères qui portent de la bonne semence sont tenus éloignés. Or, leur mission a pour but de déverrouiller des portes, car, comme Pierre, ils sont porteurs de clefs destinées à libérer des membres pour l’activité du corps de Christ dans toute la plénitude de la gloire.

Et j’ai continué de prier, et surtout de prêter mon oreille comme un disciple éveillé aux instructions du Seigneur. C’est alors que le Saint-Esprit m’a dirigé vers ce témoignage de Lazare, un témoignage important qui anticipe sur ce que Jésus allait vivre (Jean 11 : 1 à 57 : 12 : 1 à 11).

Dans le témoignage de Lazare, nous avons l’illustration d’un corps dans lequel il n’y a plus de vie sur terre. La tristesse gagne les cœurs de ceux qui croient en la résurrection, mais visiblement déçus par un sentiment d'échec. Ah ! Si Jésus avait été là plus tôt, cela ne serait pas arrivé !

Le désespoir est présent. Ah ! si … … et chacun reste "assis !"
On fait appel aux services différents, aux grands, qui pourraient réanimer ce corps sur la terre des hommes. Certes, il y a des sursauts de vie, ou ce qui semble être la vie du corps ; mais comme Marthe (Jean 11 : 21) a pu le dire : « Seigneur, si tu avais été ici,…. ».

La foi est mélangée à des reproches, à des critiques, à des inquiétudes, à la fatalité. Ainsi, la vie de l’Esprit s’éteint, au point que les bénédictions deviennent aléatoires dans le corps de Christ.

La mort ne fait que museler ceux qui sont appelés de Dieu. Le temps n'est plus à prier que le Seigneur nous réveille. Car cela veut dire que nous sommes conscients d'être endormis. Le temps est aux volontaires qui décident d'entrer dans la plénitude la gloire de Christ, comme Josué et Caleb sont entrés dans la vie promise par Dieu et se sont imposés face aux géants d'Anak.

Comparons :
Jésus est arrivé au chevet de Lazare, son ami. Il s'est imposé face à la mort, notre pire ennemi. Il cria d’une voix forte : « Lazare, sors de là ! » (Jean 11 : 43).
Lazare entendit au plus profond de son être cet appel divin. Et il – Lazare est sorti alors qu’il était lié de bandelettes !!! De quelle manière est-il sortit ? Alors que son corps était en putréfaction. Lazare était libéré de l’espace, matière, temps. Si son corps de chair tombait en pourriture puisque ne pouvant pas hériter du royaume de Dieu, Lazare n’était plus sous les lois de l’espace, matière, temps. Dieu en avait le plein contrôle. Lazare n’était plus sous la domination de la mort.
Qu'est-ce qu'un mort ? Une personne qui n'est plus en mesure de se défendre, qui ne réagit plus au bien ou mal qu'on peut dire d'elle.
Lazare était l'ami de Jésus. Es-tu l'ami de Jésus ?
Si tu réagis au bien ou au mal que l'on peut dire de toi, tu es encore vivant, tu te défends contre ce qui est bien ou mal que tu entends à ton sujet. Et bien souvent tu n'oses pas t'engager par crainte de ce que les autres vont penser ou dire de toi. Ce qui revient à dire que tu es muselé !

Or, quand peux-tu dire : "ce n'est plus moi qui vit, c'est Christ qui vit en moi ?"
Lorsque tu es mort en Christ et avec Christ à la croix.
Et le mort, comme Lazare, sortit du tombeau, le corps lié, se tenant là, devant la foule ébahie par l'évènement.
Lié par quoi ? Par les rituels des hommes symbolisés par ses bandelettes qui entouraient son corps..
Mais Jésus a la puissance et l'autorité pour faire avec un corps mort ce qu'il a le pouvoir de faire pour démontrer qu'il a le contrôle de toute chose.
Et c'est ainsi que les cellules mortes du corps de Lazare ont repris vie. Le sang, qui est la vie, a de nouveau irrigué ce corps qui était là, inerte, dans ce sépulcre.

Oui ! Notre vie est cachée entre les mains du Seigneur Jésus.
Le temps est là où, pour beaucoup d'entre nous, nous entendons au plus profond de notre être cet appel du Seigneur Jésus; il désire nous délier de ce qui devenu dans bien des domaines des rituels, pour nous amener dans la plénitude de sa gloire.

Pouvons-nous et voulons-nous entendre cet appel du Seigneur Jésus : « Mon peuple, sors de là ! »
Sors de tes parades religieuses !
Sors de tes apparences de piété !
Sors de tes croyances stériles !
Sors de tes mensonges !
Sors du fatalisme !
Et nous pouvons poursuivre avec ce que Jésus ordonne, une fois que son ami Lazare s’est levé et est sorti de son tombeau : « Déliez-le et laissez-le aller…. » dit Jésus.
Lazare était l’ami de Jésus. Or, Jésus nous dit : « Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande !» (Jean 15 : 14)

A nous d’agir : de délier et de laisser aller les volontaires qui vivent par l’Esprit de Dieu.

Jésus n’a t'il pas déclaré, en intégrant le disciple Pierre à son Eglise – corps vivant pour Dieu le Père, que la mort ne pourrait rien contre elle ? !
En ramenant son ami Lazare à la vie, et en le laissant aller, Jésus anticipe sur ce qui allait se passer, afin d’achever l’œuvre du Père sur la terre.

C’est la démonstration d'une Eglise – corps de Christ - vivante, volontaires, libre d’accéder à la salle du trône et d’aller sur la terre remplir sa mission.

Ainsi, le Seigneur nous révèle-t’il, avec Lazare, la réalité céleste de ce peuple qui, sous ses ordres, marche et vit dans la plénitude de sa gloire.

C’est à cette Eglise que nous sommes appelés et destinés à intégrer pour former un peuple où « la glorieuse richesse que renferme le secret de son plan pour les non-Juifs. Et voici ce secret : le Christ est en vous, lui en qui se concentre l’espérance de la gloire à venir » (Colossiens 1 : 26 et 27)

Ma prière pour vous qui visitez le blog Vie Comblée est que vous soyez encouragés, et vous aussi frères et sœurs partenaires de notre ministère, de l’œuvre Vie Comblée à laquelle vous acceptez de prendre part sous la directive du Saint-Esprit.
De même, «  pour que nous soyons unis réellement par l’amour – nature de Jésus glorifié -,  que tous nous accédions à la salle du trône pour nous tenir ensemble, en toute richesse, à la certitude que donne la compréhension du secret de Dieu, à la pleine connaissance de ce secret, c’est à dire du Christ Glorifié. En lui se trouvent cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance. » (Colossiens 2 : 2 à 4)

Votre engagement de foi avec Christ dans la gloire n’a pas pour but de vous amoindrir, mais de valoriser votre vie en Christ.

Votre engagement de foi avec Christ n’est pas de faire entrer Dieu dans vos projets, mais de laisser les projets de Dieu percer votre cœur et vous envahir. De là découle le don de Christ en vous que donne la vie avec abondance.

Que votre libéralité, pour son œuvre Vie Comblée au service du monde francophone, soit l’expression de son Amour, de son projet qui perce votre cœur, pour donner la vie à une multitude.. 
Votre frère 
Yves GRAVET
Pasteur Missionnaire

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