06 février 2012

Jésus m'arrache du filet de la mort


Témoignage du pasteur Yves Gravet.


Chers amis,

« Il préserve ceux qui vivent selon la droiture et font ce qui est juste. Il veille sur le cheminement de ceux qui lui sont fidèles. » Pr 2:8

Lors de mon retour de mission au Burkina Faso le 16 septembre, c’est dans un état de forte fièvre que l’assistance d’Air France m’aida à embarquer à Ouagadougou pour débarquer via Paris à Bordeaux-Mérignac. Michelle et notre fils Samuel m’attendaient. De suite, ils m’ont transporté aux urgences du CHU de St-André où je fus pris en charge dans un état comateux. L’orientation des recherches fut tournée vers le paludisme qui s’avéra négatif, tandis que la fièvre persistait jusqu’à 41.7° C. Le médecin de service ne pouvait se prononcer. Les recherches se poursuivirent notamment par ponction lombaire.

Les premiers résultats indiquaient une septicémie aigüe. La nuit, mon corps s’est mis à convulser.

Le lendemain, les investigations mirent en lumière l’origine de cette infection : une bactérie que l’on trouve en Afrique parmi les animaux, les dispensaires, etc.

Durant dix jours, mon corps fut l’objet d’un traitement adapté en conséquence, mais il fut surtout l’objet d’une recherche approfondie pour découvrir par où cette bactérie avait pu franchir des barrières de protection jusqu’à infecter mon sang. Il y avait une brèche – fissure - dans mon corps. Mais où ?

Pendant tout ce temps, face à « la mort » qui rôde, Michelle et moi réalisions que nous nous reposions sur un élément majeur : nous goûtions « la Paix » de Dieu ! Nous avions conscience qu’elle ne venait pas de nous, mais qu’elle était le résultat des promesses de Dieu sur lesquelles nous avions pris soin d’apprendre à nous établir dans notre fusion avec Jésus Glorifié. Nous n’avions aucune incitation à mener « un combat » pour « la guérison », elle était acquise en Jésus ; notre désir était de veiller à nous maintenir assis dans les lieux célestes avec Jésus, « le rocher » de notre salut. C’est de là qu’émanait « La Paix » de Dieu que l’on ne peut expliquer d’une manière humaine, car elle n’est pas le fruit d’une intelligence ni d’une confession positive voire répétitive ; elle est le « Fruit » de Celui avec qui nous apprenons à nous tenir concrètement dans les lieux célestes, là où en définitive nous sommes appelés à siéger avec Jésus dans Sa gloire. De là découle le fruit de Sa Justice.

Or, par la suite, les investigations mirent en évidence ce qui, selon les médecins, ressemblait probablement à un cancer du côlon qui était là tapi dans l’ombre, attendant le moment favorable pour détruire mon corps ; c’est dans l’urgence que la décision fut prise de m’opérer pour ôter de mon corps cet ennemi dévoilé. Ils découvrirent que la bactérie avait trouvé son entrée par la vésicule biliaire qu’ils m’ont ôtée. L’intervention dura plus de 6h30.

Cinq jours après cette intervention, tout allant pour le mieux, j’ai eu la « surprise » d’être autorisé à rentrer chez moi. Michelle et moi attendons avec sérénité la suite des dernières analyses.

Aujourd’hui, je suis dans ce temps de convalescence où je reprends peu à peu ma place dans mon bureau pour venir jusqu’à vous par ce courrier, poursuivant l’œuvre du Seigneur Jésus et l’exercice du ministère pour vous servir.

« Un autre ange vint et se plaça sur l’autel. Il portait un encensoir d’or. On lui remit de nombreux parfums pour les offrir sur l’autel d’or devant le trône avec les prières de tous ceux qui appartiennent à Dieu. Et, de la main de l’ange, la fumée des parfums s’éleva devant Dieu, avec les prières de ceux qui appartiennent à Dieu. » Apocalypse 8 :3,4.

Les prières des uns et des autres nous soutiennent dans ce climat de Paix ; faisons monter des actions de grâces. Nous sommes des bénéficiaires de ce que Jésus a opéré en notre faveur.

J’ai beaucoup pensé à VOUS ! J’ai bien des choses à vous partager… qui vous aideront.

Absent de corps, mais avec vous en esprit, le désir de mon cœur pour vous, c’est que vous connaissiez La Paix de Dieu, cette Paix qui est notre partage quotidien.

Elle ne se trouve pas dans l’agitation ni dans le murmure des réalités de la vie quotidienne.

L’Amour parfait bannit la crainte ! Ce n’est pas pour rien que Jésus nous recommande de veiller sur notre cœur plus que toute autre chose :

« Par-dessus tout, veille soigneusement sur ton cœur, car il est à la source de tout ce qui fait ta vie. » Pr 4:23.

Aussi, lorsque dans notre fusion avec notre Seigneur Jésus-Christ Glorifié nous nous rendons dans le Sanctuaire de Dieu – et non celui des hommes – c’est pour « dialoguer » avec Notre Père et nous « approprier » de notre héritage afin de le mettre en lumière dans notre vie face à ces réalités de la vie quotidienne. Apprenons à restituer sur la terre ce qui est au ciel.

« Veille bien sur tes pas lorsque tu te rends au sanctuaire de Dieu. Il est préférable de s’y rendre pour écouter, plutôt que pour offrir des sacrifices à la manière des insensés qui n’ont même pas conscience de faire le mal. » Ec 5:1 (4:17).

J’ai une bonne nouvelle à vous partager : « Ceux qui ont placé leur confiance en l’Éternel sont comme le mont Sion : il n’est pas ébranlé et demeure à jamais. » Psaume 125 :1.

Laissez-moi vous dire ceci : Combien de personnes ont leur âme ébranlée par la crainte, en apprenant une mauvaise nouvelle, comme par exemple lorsque le diagnostic médical, dont ils sont l’objet, révèle une « mauvaise » nouvelle ?

Ce qui est mauvais, c’est de s’appuyer à priori sur une bonne ou mauvaise nouvelle, au lieu de s’appuyer sur Celui qui est La Source de notre espérance.

Dès lors que votre âme n’est pas affermie véritablement sur Ses promesses, elle ne demeure pas – ne prospère pas – à la Source de « la Paix » de Dieu.

Écoutons ce que l’apôtre Jean écrit dans sa 3ème Épître au verset 2 : « Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme. »

Il n’y a, sur la terre, aucun argument ni aucun lieu de paix véritable pour le riche comme pour le pauvre face à cette réalité terrestre. Le riche peut avoir son âme troublée par la peur avec le risque de perdre ses richesses du jour au lendemain. Le pauvre peut avoir son âme troublée par la peur de ne pas parvenir à connaître des lendemains meilleurs.

Mais ! Il y a dans le ciel une Source intarissable où surabondent des promesses de Paix véritable pour l’âme du riche et du pauvre. C’est en se tenant de jour comme de nuit, dans les bons comme dans les mauvais jours à cette Source – Parole de Dieu - que l’âme se trouve affermie.

Et lorsque le riche et le pauvre viennent à traverser la vallée d’une mauvaise nouvelle, leur âme n’est pas ébranlée : elle repose sur LE ROC !!!

Ainsi, nous poursuivons au quotidien notre ascension dans la gloire de Jésus !

Merci de nous soutenir dans l’action du ministère et de l’œuvre.
Nous mettons ce temps à l’écriture et à l’enregistrement vidéo.
De son côté Michelle répond au téléphone en offrant conseil et exhortation.
Au nom de Jésus, avec tout notre amour, poursuivons ensemble dans l’ascension de Sa Gloire.


Votre frère dans le service
Yves GRAVET

L'Epreuve, les Promesses, la Victoire

Témoignage bouleversant d'Angélique

Jésus est mon bon berger, c’est lui qui me garde !

Je suis une jeune femme âgée aujourd’hui de 23 ans. Je suis née au sein d’un foyer chrétien, ainsi mon chemin avec Dieu a débuté dès ma plus tendre enfance. Ma foi était également toujours présente, cependant, d’autres priorités se sont présentées devant moi lors de mon adolescence. J’ai donc mis ma relation avec Dieu un peu de côté.
         Après mes 18 ans et le bac en poche, je suis partie en vacances (pour décompresser !!) et durant ce séjour j’ai commencé à ressentir une grande fatigue, des migraines et une baisse de la sensibilité superficielle de manière occasionnelle. Ce n’est qu’en rentrant chez moi, en Alsace que les choses sérieuses ont débutées.
Ma perte de sensibilité a réapparu ; on a d’abord pensé à un nerf coincé dans le dos. Le médecin m’a donc prescrit des séances de kiné mais les migraines ont recommencé de plus en plus forte jusqu’à être insupportables. Ma mère et moi ont décidé d’aller aux Urgences où j’ai passé un scanner, puis IRM. Le diagnostique fut posé : il s’agissait d’une anomalie cérébrale et j’ai su par la suite que j’étais atteinte d’une tumeur cérébrale appelée un « glioblastome ». Pour les scientifiques, vous savez que c’est la tumeur la plus grave et mortelle. Dans les comptes rendus d’examens ils parlaient « d’une tumeur très agressive » ayant une taille d’un pamplemousse. J’ai tout de suite était opérée dans la semaine, avait récupéré toutes mes capacités sensitives et sortie de l’hôpital 2 semaines après. Les médecins ne comprenaient pas ce rétablissement aussi rapide. Pour ma part, je crois que je n’avais pas compris l’ampleur des choses, ce fut si rapide. J’ai donc repris ma vie là où je l’avais laissé et avais refusé un quelconque traitement mis à part les contrôles trimestriels pour s’assurer d’aucune récidive. J’avais bien sûr remercié Dieu d’avoir parfaitement conduit l’opération et avoir pu ainsi débutée ma 1ère année d’étude supérieure. Cependant, je ne m’étais pas encore pleinement engagée sur le chemin de Dieu, moi, personnellement. 6 mois après l’opération j’ai appris que pas une mais trois tumeurs sont réapparues dont la 1ère qui avait été retirée ! Cette dernière était encore plus grosse que la première fois. J’avais à nouveau perdu ma sensibilité superficielle mais les médecins s’étonnaient de ne pas me voir paralysée ! Décider de retourner à l’hôpital a été très difficile pour moi la 2ème fois car je savais à quoi je m’attendais. C’est à ce moment précis que j’ai réalisé la gravité de la situation. Après une discussion avec ma mère pour me rassurer on a décidé d’aller à l’hôpital MAIS avant, on a prié fin de remettre la situation entre les mains du Seigneur. C’est là également que j’ai remis ma vie à Dieu. Cette étape a été décisive pour moi car maintenant je savais que Dieu ne m’abandonnerai pas et que quoi qui se passe ce sera sa volonté. A partir de ce moment, toutes inquiétudes disparurent et je ressentais en permanence une paix venant vraiment du Seigneur. Les médecins ont donc tentés d’ôter ces tumeurs durant 9h d’intervention. Cette opération a été beaucoup plus lourde et j’ai pris davantage de temps à me rétablir. Par la suite j’ai entamé les protocoles de traitements (radiothérapie-chimiothérapie). Cette période a été très pénible pour moi car d’une part j’ai du arrêter mes études et donc être coupée de mes amis et d’autre part, affronter les effets secondaires tels que la perte des cheveux, les nausées et la fatigue. Surmonter ces épreuves n’a pas été anodin et sans la force et l’amour du Seigneur ainsi que celle de ma famille, je n’aurai pas connu un rétablissement si spectaculaire ! Oui ! Après 2 ans de traitement qui fut réellement porté par l’action du seigneur, les tumeurs enlevées à l’intervention ne sont pas réapparues, ce contrairement au pronostic des médecins. Grâce au Seigneur j’ai pu bénéficier d’une chimiothérapie par comprimés ce qui m’a permis de reprendre mes études après 6 mois d’interruption. Il m’a remplie de sa force pour combattre la maladie et le traitement tout en accomplissant mon travail d’étudiant. J’ai ainsi pu être un témoignage vivant de la gloire du Seigneur auprès de mes camarades de classe mais aussi de mes professeurs. Je n’ai jamais mentionné le nom du Seigneur mais chacun reconnaissait le caractère spectaculaire ou miraculeux de ma situation.
         Pour finir, les médecins ont demandé un examen très particulier qui attesta la disparition totale de traces tumorales dans mon cerveau quelques mois seulement après la fin du traitement : « Gloire à Dieu ».
Depuis cette merveilleuse preuve d’amour, d’être sauvée de la maladie, il m’est impossible de me séparer du Seigneur et je remercie, chaque jour, Dieu de m’avoir permis de vivre cette expérience. Cela peut paraître étonnant mais vivre cette épreuve, savoir que votre vie ne tient qu’à un fil, vous permet de voir ce qui est réellement important et que si même le corps médical a abandonné, Dieu, lui est toujours présent pour ses enfants et se sert de nous pour manifester sa gloire et sa puissance sur cette terre. Je remercie donc Dieu de m’avoir utilisé comme son outil à la gloire de son nom.
         Enfin, depuis un an maintenant j’exerce mon métier de diététicienne après avoir réussi, merci Seigneur, mon diplôme. Et c’est tout simplement qu’il me plaça au côté d’un employeur qui avait un fils de 18 ans atteint de la même tumeur que moi. J’ai ainsi pu témoigner de mon expérience et être, encore aujourd’hui, un soutien et un réconfort pour l’ensemble de sa famille. Cette homme m’a dit à notre première rencontre : « je ne crois pas au miracle mais là je sais que vous n’avez pas été envoyé ici par hasard » et que « vous êtes pour moi le rayon de soleil de ma journée ». C’était une réelle confirmation pour moi d’être un outil pour le Seigneur afin de conduire à lui les personnes meurtries et désemparées. Après de nombreuses discussions ce garçon fit la démarche personnelle d’accepter Dieu dans sa vie et poursuivre son chemin avec le Seigneur qu’il avait déjà commencé avec sa famille. Nous continuons de prier pour lui et chaque jour nous constatons de petites améliorations !
         J’ai voulu vous témoigner de mon expérience afin que vous ne perdiez pas de vue que le Seigneur est là même dans l’adversité et que c’est là qu’il faut s’accrocher à lui car il améliore les petites choses au quotidien malgré la situation. Rendez-lui grâce et soyez victorieux malgré la détresse car l’ennemi à été vaincu par le Seigneur.
         J’en profite également pour remercier infiniment toutes les personnes qui ont prié pour moi et qui m’ont soutenu pendant cette période difficile, que je connais ou que je ne connais pas. Cela fut un soutien important pour moi et ma famille ! MERCI.


Ensemble dans le ministère



Pasteur David TRAORE
 Fada N'gourma
BURKINA FASO



Ensemble dans le ministère

Partageons une réflexion ou certainement un message : ensemble dans le ministère.
La Bible dit que Dieu appelle toutes sortes de personnes à différents ministères. C’est toute une mosaïque que Dieu regroupe pour un travail. Parcourons dans le Nouveau Testament quelques versets des évangiles de Matthieu et de Luc.

Luc 1 : 26 à 35 : Au sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, auprès d’une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Le nom de la vierge était Marie. L’ange entra chez elle et dit : Je te salue, toi à qui une grâce a été faite ; le Seigneur est avec toi. Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation. L’ange lui dit : Ne crains point, Marie ; car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et voici, tu deviendras enceinte et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n’aura point de fin ! Marie dit à l’ange : Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ? L’ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu.

Ce qui arrive à Marie est semblable à une personne qui a une révélation dans sa vie, une personne à qui Dieu fait une grâce particulière car il veut lui confier une mission tout aussi particulière parce que c’est une première sur la terre. Les ministères tous autant qu’ils sont différents et aucun ne fait le travail de l’autre. Ils se ressemblent, mais à des variantes près, ils ne font pas le même travail. Chaque ministère est une entité particulière en lui-même et rien de semblable n’a son égal à 100 %.

C’est ce qui est en train d’arriver à Marie, une jeune fille, certainement très pieuse, qui reçoit la visite d’un ange lui parlant de la part de Dieu et qui lui dit : Tu vas concevoir un enfant. Marie n’est pas mariée, elle est seulement fiancée. Mais l’ange lui dit qu’elle va vivre quelque chose de la part de Dieu qu’aucune fille vierge fiancée en Israël n’a jamais vécue. Marie a pu se dire qu’elle allait être lapidée car elle est une jeune fille vierge enceinte. C’est l’adultère. Comment expliquer à mon peuple que ce n’est pas un adultère que j’ai commis ? L’ange lui dit alors une parole qui va la réconforter certainement et qui change sa manière d’entendre : Ne crains point. Tu as trouvé grâce aux yeux de Dieu.

Tous autant que nous sommes ici, Dieu nous a appelés à différents ministères. Chacun a une portion de la sagesse, de la connaissance de Dieu et c’est lui seul que Dieu a spécialisé pour pouvoir dispenser cette portion. La Parole de Dieu nous dit qu’il ne faut pas craindre de le faire. C’est parce que nous avons trouvé grâce aux yeux de Dieu, qu’il nous promet à une telle tâche.

Il va se mettre à lui donner un descriptif de ce qui va lui arriver. Le Saint-Esprit viendra sur toi et tu seras enceinte, tu enfanteras un fils et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, le Fils du Très-Haut et sera roi pour l’éternité. C’est le message que l’ange confie à Marie de la part de Dieu. Marie ressemble donc à une personne qui a eu une révélation pour accomplir une tâche nouvelle sur la terre. Avec toute l’assurance que l’ange lui transmet de la part de Dieu, elle dit à la fin du verset 38 : Qu’il me soit fait selon ta parole. Marie va marquer donc son accord pour entrer dans cette vision afin d’aller dans le champ nouveau que Dieu a ouvert au devant d’elle. Au verset 35, l’ange la rassure en lui disant : Le Saint-Esprit viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te couvrira. C’est l’action, le fait surnaturel de Dieu qui va maintenir Marie dans sa position. Elle se maintient dans la confiance. Le fait qu’elle ait marqué son accord pour entrer dans le champ de mission du Seigneur, Dieu lui donne la garantie de la couvrir de son ombre. Ainsi elle est assurée de toutes parts, elle sait que si Dieu la couvre, elle est en dehors de tout ce que la loi peut porter comme préjudice à sa vie. Elle marque son accord et accepte de marcher dans le principe de Dieu. Tout de même, Marie vivait une situation sur le plan humain difficile, car elle était fiancée. Elle aurait pu dire au Seigneur de se trouver une autre personne, car elle avait des engagements, et si elle sortait de la loi que Dieu a lui-même donnée à son peuple, elle porterait d’abord préjudice à son peuple qui la lapiderait. Ce qu’elle ressentait en elle, était plus fort que toutes les conceptions que les hommes pouvaient avoir en son temps, autour d’elle et au milieu du peuple autour duquel elle vivait. Ce qu’elle ressentait en elle était plus fort que ce qui était dans le monde.

Quand Dieu nous confie une vision pour accomplir quelque chose de particulier, (tous nos ministères sont des particularités pour accomplir quelque chose de particulier), il faut que nous apprenions à fermer nos oreilles au bruit qui nous entourent, à fermer nos propres conceptions et raisonnements et à nous ouvrir à la réalité dans laquelle Dieu veut nous entraîner. C’est très important. Il faut accepter de prendre l’engagement de faire corps avec ce qui sera désormais notre vie, mettre de côté ce qui semblent être des préjugés car en réalité, il faut comprendre que tout ce qui peut venir du monde et de l’homme vers nous, a des limites. Ce ne sont que des préjugés qui ne pourront jamais expliquer ce que nous vivons dans l’Esprit de Dieu. Il est plus avantageux pour nous de nous attacher à ces réalités. Marie a entendu de la part de l’ange envoyé par Dieu, qu’elle mettra au monde un fils qui s’appellera Jésus, qui sera grand. Elle a connu des grands hommes sur la terre, des rois, des chefs des armées, mais ce fils sera grand et sera Fils du Très-Haut et roi pour l’éternité ; mais voilà qu’on lui dit que ce sera d’elle que sortira un produit qui ne sera pas égalé sur la terre, qui trouve sa source en haut et qui demeurera éternellement. Cela suffit pour changer Marie dans sa mentalité et son cœur.
Si Dieu nous appelle, et comme il nous a appelés, il est temps que nous nous placions sur la ligne de mire pour que le Seigneur puisse nous tirer comme des flèches. Marie est rentrée dans sa vision. Elle est prête à vivre son miracle.

La deuxième personne que nous allons voir, se trouve dans Matthieu 1 : 19 à 21 : Joseph, son époux, qui était un homme de bien et qui ne voulait pas la diffamer, se proposa de rompre secrètement avec elle. Comme il y pensait, voici, un ange du seigneur lui apparut en songe, et dit : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.

La réaction de Joseph est normale en tant qu’humain. Il est fiancé à une jeune fille qu’il sait vierge et voilà qu’elle commence à connaître une turgescence  à une certaine partie de son corps. Il ne voulait pas déshonorer sa famille et mit en œuvre des moyens humains. Comme il y pensait, l’ange le visita de nuit et lui dit : Ne crains point.

Quand nous nous engageons dans l’œuvre, quand le Seigneur se révèle à nous, il nous donne toujours une parole qui nous conforte dans notre position, une simple parole : Ne crains point. Ton Seigneur marche au devant de toi comme un héros.

Ne crains point de faire, même si cela amènera des interrogations, un soulèvement quelconque au milieu des hommes ; ne crains point de faire ce que le Seigneur t’a dit de faire. Ce seront les seules choses qui demeurent éternellement. Joseph va être le premier à se marier avec une jeune fille enceinte d’on ne sait qui en Israël. Il faut accepter de rentrer dans ces situations, faire ce que personne n’a jamais accepté de faire jusqu’à aujourd’hui. Des défis nouveaux peuvent être relevés de cette façon. Nous voulons rester dans le classique, le formel, dans tout ce qui s’explique par la logique humaine et on passe à côté de l’essentiel. Je ne dis pas non plus de faire une chose folle pour que Dieu le cautionne, mais faire ce que Dieu nous a inspiré, là où Dieu nous conduit.

L’ange va dire à Joseph de la part de Dieu : Ne crains pas de la prendre et fais d’elle ta femme. Cela nous donne une idée. Il y a des situations dans lesquelles parfois Dieu nous conduit et nous ne pouvons pas bien expliquer ce qui nous arrive, mais c’est justement là que notre obéissance à la voix du Seigneur va aller au-delà de tout ce qui peut nous être expliqué par les hommes. C’est aussi cela l’un des aspects de l’obéissance à la voix de Dieu. Accepter ce qu’on n’aurait pas du accepter, mais comme c’est commandé de Dieu, imprimé par le Saint-Esprit, que nous avons toutes les garanties que c’est Dieu qui nous a parlé, alors à ce moment nous acceptons et nous disons : Seigneur, me voici ! J’avance avec toi. Je ne comprends pas très bien, mais je sais que je comprendrais, parce que tu m’amènes vers la compréhension. Le Seigneur nous engage quelquefois dans des voies dont nous ne comprenons pas grande chose au départ. Le fait que Joseph ait accepté de prendre Marie pour femme a fait qu’il s’est engagé dans la compréhension. A ce moment, Dieu lui donne un descriptif de ce qu’il va gérer désormais.

Au verset 21, l’ange lui dit : elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. Marie et Joseph ont déjà un point commun : le nom de Jésus sans qu’ils ne se concertent. On ne marche pas ensemble si on n’est pas convenus. Notre Dieu est un Dieu d’ordre. S’il nous appelle tous dans un même ministère, il n’y aura pas de confusion possible. S’il y a une confusion, cela vient des hommes. Dans le plan initial de Dieu, tout est bien en ordre.

Quand Joseph va dire à Marie : Tu sais, j’ai eu un songe. On m’a parlé de Jésus et Marie lui dira : A toi aussi. C’est un sujet de réjouissance. Il t’a parlé, il m’a parlé, il nous a parlé. Cela leur donne maintenant le courage d’avancer à deux et avec le Saint-Esprit, ils sont à trois.
L’ange va dire à Joseph que Jésus sera le Sauveur de son peuple. A Marie, c’est le grand, le Fils du Très-Haut qui règnera pour l’éternité et son nom est Jésus. Nous voyons qu’en réalité, quand nous œuvrons tous ensemble, Dieu permet que la révélation que les uns et les autres reçoivent, se complète pour donner un tableau complet de ce qu’ils doivent faire. Cela n’amène en rien un conflit entre les personnes. Ils vont mettre en commun ce qu’ils ont, c’est comme des pièces de puzzle qui vont former une image très nette.

J’ai dit au responsable qui œuvre avec moi au centre chrétien : En réalité, je n’ai rien à vous apprendre, mais j’ai tout à apprendre de vous. Je suis convaincu que si nous mettons nos connaissances en commun et qu’on se les répartisse, chacun repartira avec un plus. Chacun peut soumettre ce qu’il possède à la disposition de l’autre et cela va nous compléter. Cela donne l’image d’un corps réel organisé qui agit en harmonie pour que chaque membre puisse donner le meilleur de soi-même. Cette harmonie existe entre Marie et Joseph et ils vivent une vie de complicité. Marie a été la première à recevoir la révélation, mais toute l’histoire montre que Joseph  qui va y venir par la suite, gérera mieux que Marie la situation. C’est lui qui va prendre Marie lors de sa grossesse, c’est lui qui va emmener l’enfant et sa mère ailleurs, c’est lui qui va s’occuper de tout, mais Marie reste l’origine. Ils vont mettre leur vision en commun.

Aux versets 24 et 25, Joseph s’étant réveillé fit ce que l’ange du Seigneur lui avait ordonné, et il prit sa femme avec lui. Mais il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eût enfanté son fils premier-né, auquel il donna le nom de Jésus. Joseph aussi a posé un acte : il a pris Marie, il s’est engagé : Qu’il me soit fait selon ta parole. Il y a eu intégration entre Marie et Joseph et c’est le premier pilier du ministère, mais chacun joue pleinement son rôle librement. Il n’y a pas eu de conflit entre les deux. Ils ont vécu comme un couple envoyé de Dieu, choisi par Dieu. Joseph et Marie se sont engagés et c’est parti, le ministère a commencé. Chacun donne de son côté. Marie est enceinte du projet de Dieu qui est en train de grandir. Joseph prend les dispositions pour que le projet, quand Marie va enfanter, soit bien habillé, bien à l’abri et il réfléchit aux mécanismes de mise en œuvre du  projet. Marie quant à elle, réfléchit au mécanisme d’entretien du projet et les deux se complètent.

Un troisième groupe de personnes entre en scène bien plus tard dans Luc 2 : 8 à 14 : Il y avait dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. Et voici, un ange du Seigneur leur apparut et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils furent saisis d’une grande frayeur. Mais l’ange leur dit : Ne craignez point ; car je vous annonce une grande nouvelle qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie : c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et soudain il se joignit à l’ange une multitude céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, paix sur la terre et bienveillance envers les hommes.

Les bergers qui gardaient leurs moutons, avaient une certaine qualification : savoir parler aux brebis, savoir conduire les brebis dans les verts pâturages, savoir prendre soin d’un patrimoine qui est très cher, comme toute la création est précieuse aux yeux de Dieu, savoir se battre contre les loups pour protéger leurs brebis, savoir veiller la nuit sur un troupeau. Voici que cette catégorie de personnes va intervenir. Ils étaient certainement en train de parler de la journée quand ils vont vivre aussi leur révélation. Un ange leur apparut et la gloire de Dieu resplendit autour d’eux. Ces bergers étaient des gens simples auxquels Dieu va révéler sa gloire comme à Marie et à Joseph ; ce n’étaient pas des sacrificateurs, pas très connus en ville parce qu’ils passaient  le maximum de leur temps dans les champs. Aux yeux de Dieu, ils n’étaient ni plus ni moins importants que Joseph et Marie. La Bible dit que tout est grâce. Le Seigneur va leur dire que c’est aujourd’hui qu’il est né et qu’il est le Sauveur, le Christ, le Seigneur. Ils ont entendu ce que Joseph et Marie n’ont pas entendu. Marie et Joseph n’ont pas su que c’était le Christ. C’est de ce Christ que la loi parle et ils ne le savaient pas. Ils vont partir avec l’enthousiasme de leur vision. Joseph et Marie n’ont même pas vu le concert des anges, mais les bergers ont eu le privilège d’assister à un concert.

En réalité, en tant que ministère, nous avons besoin d’avoir une vision plus large afin d’intégrer dans le ministère les pierres que Dieu veut utiliser lui-même pour bâtir. Sinon, nous allons apporter du feu étranger dans la maison de Dieu qui risque d’être fatal pour notre ministère. On va se fatiguer, tirer sans que cela ne décolle, pousser sans que cela n’avance et finalement reculer. Il faut être très attentif pour comprendre pourquoi untel est là avec un tel don, pourquoi une telle est là avec une telle prédisposition, pourquoi tel excelle dans tel domaine. Justement, ce sont des pierres que Dieu envoie dans sa maison pour l’édification de son peuple. Les différents dons agissent pour la construction de la maison de Dieu. Voici que des bergers viennent rejoindre une ménagère au foyer, un charpentier du village : c’est vraiment une mosaïque. Ils arrivent avec un langage de berger, mais ils vont s’entendre car ils ont tous part à la même grâce. C’est sur ce point que les chrétiens sont d’accord.

Au verset 15, lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : Allons jusqu’à Bethléem et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître.

Allons : voici un acte qu’ils posent. Ils n’ont pas dit : Allons voir si ce que le Seigneur a dit est vrai, allons vérifier. Ils ont dit : Allons voir : c’est une certitude, un engagement. Ils arrivent avec cette impétuosité due à la révélation qu’ils ont eue et aux choses qu’ils ont entendues, et dans leur entrain, ils pourront entraîner d’autres personnes. Au moment où les gens seront peut être enclins au doute, ils viennent avec leur entrain, leur enthousiasme et leur force redresser leurs faiblesses. Joseph et Marie ne peuvent avoir la prétention de jouer à eux seuls tous les rôles. C’est pour cela que Dieu appelle toutes sortes de personnes à différents ministères. Quand Dieu appelle, il équipe ; quand il équipe, il qualifie.

Une quatrième catégorie de personnes va arriver dans Matthieu 2 : 1 et 2 : Jésus étant né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode, voici, des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem et dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile en orient, et nous sommes venus pour l’adorer.

Des mages, des érudits, grands connaisseurs, qui arrivent et ne sont pas là pour donner une image différente de celle de Marie et Joseph, mais ils viennent avec ce qu’ils ont ressenti en eux-mêmes et le décrivent : ils viennent pour voir le roi des Juifs, l’étoile du matin. Ils avaient leur révélation. Ils viennent pour l’adorer, pour rompre le vase de parfum au-dessus de sa tête, pour apporter des senteurs agréables. Et voici ce petit Jésus minuscule, le roi, le sauveur, le Christ, celui qui vient laver les péchés de son peuple, qui vient pour régner éternellement, qui vient à la plus grande honte des religions super spirituelles qui ont lu dans la loi : il viendra le libérateur. Voici  que celui qu’ils attendaient dormait dans la mangeoire alors qu’il y avait des hôtels. Jésus est petit sur le plan humain, mais pleinement dans la divinité. Étant dans la mangeoire, il n’était pas moins Dieu qu’au jour où il est entré dans la gloire du Père. Il a voulu prendre la forme d’un homme, mais il était Dieu.

Voici Jésus couché, Marie qui a conçu le projet, Joseph qui a développé le projet, les bergers et les mages qui sont là pour soutenir. Un seul objectif, un seul but : Jésus. Le seul service qu’ils devaient rendre, le seul roi qu’ils devaient servir : Jésus, pour voir en lui le Sauveur, l’aboutissement de leurs ministères. Aucun conflit ne s’est instauré entre eux. Personne n’a voulu tirer la couverture de son côté ni donner une forme d’éthique, mais chacun est allé dans la lancée dans laquelle Dieu l’a conduit. Le fait que chacun ait suivi ce que Dieu  lui a dit de faire, a permis à chacun d’évoluer dans un ordre précis, mais tous sont parvenus au même point : Jésus. Les chemins humains, les conceptions humaines étaient dérangés, parce qu’ils ont entendu que celui qui était né était roi. Ils n’avaient pas compris que ce n’était pas un roi du genre humain. Jésus était roi selon l’ordre de Dieu. De pareilles conceptions amènent très souvent des conflits. On voit que sa place est menacée. Or, quand tu viens avec la qualification que Dieu t’a donnée, tu accomplis pleinement, correctement et avec puissance ce que le Seigneur t’a donné de faire.

Quand j’exhortais les frères et sœurs à Fada, je leur disais de regarder le frère qui est dehors, qui accueille les gens, qui prend pour eux leurs vélos, leur souhaite la bienvenue, et les invite à entrer dans le temple. D’autres personnes attendent à la porte pour inviter à s’asseoir. Je suis sûr que je ne pourrais pas faire cela, car ce n’est pas ma qualification. Mais ce que moi je fais, n’est pas plus grand que ce qu’ils font. La chaleur qu’ils donnent aux gens leur donne envie d’entrer pour m’écouter. Ce sont eux qui font le travail.

C’est dans cette harmonie que le Seigneur veut que les ministères puissent évoluer. Aujourd’hui, beaucoup de ministères sont fragilisés tout simplement car l’objectif sur lequel ils devaient aller, à savoir Jésus seul est dévié. On se met dans des inquiétudes qui ne sont pas fondées, car on veut remplacer le Saint-Esprit dans ses œuvres. On agit par la chair, on se fatigue, on se lasse, on est abattu. Or, pour peu qu’on prenne du temps devant le Seigneur, pour se soumettre à sa volonté, entendre et essayer de voir comment il veut que la chose soit organisée, le Seigneur va nous mettre sur  ses voies : comme les bergers, les mages, Joseph, Marie et ensemble vous allez constituer une colonne très forte, d’honneur dans la maison de Dieu. On n’a pas besoin d’être un grand nombre. Ils ont dérangé par leur témoignage. Pour peu que chaque pièce soit à sa place, le moteur tourne parce que l’ordre est établi. Dieu prend plaisir à de telles choses.

Prions le Seigneur pour nous-mêmes, pour tous nos amis, pour que le Seigneur réveille, rétablisse un certain ordre au milieu de nous afin que notre objectif Jésus soit pleinement atteint. ■

Le Conseil de Dieu N°3

 
Pasteur Claude SOLD


Le Conseil de Dieu N°3


Dans le livre des proverbes, nous lisons :
« L'huile et les parfums réjouissent le coeur, et les conseils affectueux d'un ami sont doux. » Proverbes 27: 9.

Nous sommes des personnes éclairées : le Seigneur Jésus est venu, il est la lumière du monde, et celui qui le suit ne marchera pas dans les ténèbres. Pourtant, nous le voyons, les ténèbres sont tout autour de nous. La Bible nous donne des avertissements encore et encore. Mais certains se lassent et finissent par s'assoupir malgré leur détermination du début. Dans le jardin de Gethsémané, le Seigneur a averti ses disciples : « Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation ; l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible. » (Matthieu 26 : 41).

1) C'est le moment d'être prêt. C'est le propre de la jeunesse d'être enthousiaste, pressé, hâtif, et de se croire prêt à affronter le monde.
Mais sommes-nous vraiment prêts pour ce qui arrive ? Souvent, ce n'est pas l'élève mais le maître qui voit si celui-ci est vraiment prêt. Mais sera-t-il assez patient et persévérant pour achever sa formation ?

D'abord vient l'appel. Certains entendent l'appel et se précipitent. A l'exemple de Moïse, ils veulent sauver le monde à leur façon. Après l'appel vient non pas l'envoi, mais la préparation, la formation. Et c'est à ce stade que les échecs sont nombreux. Certains font des formations bibliques, et c'est bien. Mais si elles ne restent qu'à un niveau intellectuel, le bénéfice en sera maigre. L'enseignement doit être mis à l'épreuve de la vie, et permettre la formation du caractère selon Dieu, pour que l'on devienne semblable à Jésus. La question est simple : que ferait Jésus à ma place ?

Ne négligez pas d'écouter l'exhortation du Seigneur !

Jésus ne veut pas que nous soyons pris au dépourvu. Il prend soin de nous parler et de nous préparer avec cette promesse : « Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter. » (1 Corinthiens 10:13) Une autre traduction possible est « aucune épreuve ». N'êtes-vous pas reconnaissants pour la bonté de Dieu qui nous prépare, pour que nous puissions nous en sortir ?
2 Pierre 3:1-4 :« Voici déjà, bien-aimés, la seconde lettre que je vous écris. Dans l'une et dans l'autre je cherche à éveiller par des avertissements votre saine intelligence, afin que vous vous souveniez des choses annoncées d'avance par les saints prophètes, et du commandement du Seigneur et Sauveur, enseigné par vos apôtres, sachant avant tout que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, marchant selon leurs propres convoitises, et disant : Où est la promesse de son avènement ? »

Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l'avez vu allant au ciel. Actes 1 :10.

2) Qui est votre coach ? De qui recevez-vous vos conseils ?
Selon les habitudes des hommes et selon les possibilités, on consulte un médecin pour un problème de santé, son banquier pour un problème financier, un avocat pour un problème juridique, etc....
Nous trouvons normale cette façon de faire. Mais est-ce bien juste de ne pas consulter d'abord l'Éternel, notre créateur ?
Dans 2 Chroniques 16 :12-13, nous lisons : « La trente-neuvième année de son règne, Asa eut les pieds malades au point d'éprouver de grandes souffrances ; même pendant sa maladie, il ne chercha pas l'Éternel, mais il consulta les médecins. Asa se coucha avec ses pères, et il mourut la quarante et unième année de son règne. »
Ce passage ne dit nullement aux chrétiens de pas avoir recours à la médecine. Mais il nous montre l'exemple d'un homme qui, dans un moment de révolte, recherchait la guérison tout en se détournant de Dieu.
Pour nous, au contraire, les promesses de la parole de Dieu sont là : « Confiez-vous en l'Éternel, votre Dieu, et vous serez affermis; confiez-vous en ses prophètes, et vous réussirez. » (2 Chroniques 2:20)

Le Seigneur Jésus vous appelle : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. » Matthieu 11 : 28-30.

Conseil numéro 3 : Recevez Conseil numéro 3 : Recevez avec douceur les paroles de Dieu

3) Les conseils affectueux d'un ami sont doux.
Jésus veut réellement devenir votre meilleur ami. Un ami, c'est quelqu'un qui sait tout de vous et qui vous aime malgré tout. « Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie ! » (Jean 5 :39-40).
L'apôtre Paul avait la même attitude pour les églises qu'il avait fondées et dont il aimait chaque membre. Il cherchait à les reprendre avec amour : « Quelques-uns se sont enflés d'orgueil, comme si je ne devais pas aller chez vous. Mais j'irai bientôt chez vous, si c'est la volonté du Seigneur, et je connaîtrai, non les paroles, mais la puissance de ceux qui se sont enflés. Car le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles, mais en puissance. Que voulez-vous ? Que j'aille chez vous avec un bâton, ou avec amour et dans un esprit de douceur ? » (1 Corinthiens 4 :18-21).

Déclarons à haute voix :
Jésus est mon ami. Je reçois ses conseils pour toutes les affaires de la vie !
Il sait diriger ma vie mieux que n'importe qui d'autre !

Maintenant, prenez une Bible, écoutez une prédication, lisez un bon livre, et attendez-vous à recevoir une pensée de la part de Dieu. Une seule de ses paroles peut changer votre vie pour toujours.



Le Mormonisme contre la naissance virginale de Jésus-Christ


LE MORMONISME CONTRE
LA NAISSANCE VIRGINALE DE JÉSUS-CHRIST

Dr Dean Helland

L'Église a toujours cru en la conception de Jésus-Christ par l'intervention surnaturelle du Saint-Esprit avec la vierge Marie. C'est à dire, qu'elle n'avait pas connu d'homme, et qu'elle est également restée vierge après le miracle de la conception de Jésus comme elle l'était avant cette expérience. La Sainte Bible dit clairement que "c'est par la puissance du Saint-Esprit qu'elle attend un enfant" (Matthieu 1 :20).

Selon le Mormonisme, la Bible se trompe.1 Selon les Mormons, notre Père Céleste est un homme élevé avec un corps en chair et os2 et que c'est lui, et non pas le Saint-Esprit, qui a fécondé la Sainte Vierge par son intervention directe et de nature sexuelle.3 C'est-à-dire, le Mormonisme ne respecte pas les enseigne ments clairs de la Sainte Bible, et affirme cependant être une religion chrétienne.

L'Église Mormone a un clergé laïque, c'est-à-dire, qu'on n'est pas obligé de connaître la Bible où d'avoir fait des études ecclésiastiques pour être ordonné prêtre, ce qui veut dire que de nos jours, les défenseurs intellectuels de la foi Mormone ne sont pas de vrais clergés, mais des personnes éduquées dans des domaines autres que la théologie.4 C'est peut-être pour cela qu'un "théologien" Mormon a osé insinuer que la doctrine orthodoxe de l'incarnation de Dieu en Jésus-Christ par le Saint-Esprit, était tout simplement l'opinion de "plusieurs églises Pentecôtistes.5

La Bible nous avertit°: "Car vous supportez fort bien que quelqu'un vienne vous annoncer un Jésus différent de celui que nous vous avons annoncé, vous êtes également prêts à accepter un esprit et un message différent de l'Esprit et de l'Évangile que vous avez reçu de nous. . ."

"Ces gens-là ne sont que de faux apôtres, ils mentent au sujet de leur activité et se déguisent en apôtres du Christ Il n'y a là rien d'étonnant, car Satan lui-même est capable de se déguiser en ange de lumière. Il n'est donc pas étrange que ses serviteurs aussi se déguisent en serviteurs de ce qui est juste. Mais ils auront la fin qui leur revient, selon ce qu'ils auront fait" (2 Corinthiens 11:4,13-15)

1) Brigham Young, Journal of Discourses, tome 1, p. 51.
2) Bruce R. McConkie, Mormon Doctrine, 1966, p. 250.
3) Joseph Fielding Smith, Jr., Doctrines of Salvation, 1959, tome 1, p. 18.
4) Foundation for Ancient Research and Mormon Studies, Review of Books on the Book of Mormon, tome 5, 1993, p. 389-390.
5) Louis Midgley, "Playing with Half a Oecker: The Countercult Religious Tradition Confronts the Book of Mormon", Review of Books on the Book of Mormon, tome 5, p.122.

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