Chers bien-aimés,
Par la grâce de Dieu, j’ai reçu de notre Seigneur Jésus-Christ de vous décrire certaines de ses œuvres vécues en partenariat avec des bien-aimés qui se sont rendus utilisables en suivant le conseil du Saint-Esprit, sans concertation humaine.
L’œuvre Vie Comblée progressait de près avec le service du ministère auquel nous étions attachés pour servir dans notre appel.
Un millier de magazines étaient imprimés mensuellement par mes soins au moyen d’une imprimerie offset.
Je n’étais pas un imprimeur de formation. Cependant, à la mission Vie Abondante, j’ai beaucoup appris dans la pratique tant en écriture, type de lettres, la présentation, disposition des paragraphes.
C’est en observant mon frère Michel que j’ai appris la préparation et le montage du journal.
Et c’est en observant notre frère Roger faire usage de l’imprimerie offset que j’ai capté visuellement de son savoir-faire, lorsqu’il imprimait des brochures.
Je me suis rendu utilisable pour entreprendre l’impensable sans compétence mais désireux de me découvrir dans les possibilités de Dieu. Jusqu’où pouvait-il aller avec moi ? Laver les vitres du bureau, je savais le faire. Et c’est justement en voulant montrer à « mes sœurs » comment faire, qu’elles m’ont abandonné à « mon savoir-faire ! »
Le petit photocopieur n’était plus adapté pour photocopier autant de brochures.
L’idée d’acquérir une imprimerie offset mûrissait dans mon cœur.
Financièrement, c’était sans espoir à vue humaine. Les rentrées des libéralités n’étaient pas à la mesure pour une telle acquisition. Ma pensée s’arrêtait là !
Sortant un jour de notre appartement, mon regard est attiré sur un camping-car stationné là, face à la résidence ; un couple regardait une carte géographique, certainement pour poursuivre sa route, et surprise, j’identifie au volant de ce camping-car une connaissance. C’était un ancien représentant qui avait vendu l’imprimerie offset à l’œuvre Vie Abondante. Il venait de temps à autre visiter l’œuvre.
L’occasion étant, par curiosité j’engage la conversation en demandant un conseil sur les prix d’une occasion. Eh bien qu’il fût retraité, il avait toujours son réseau lui permettant de garder des contacts. Il m’assure qu’il me tiendrait informé.
Peu de temps après, il me rappelle pour me soumettre une affaire « intéressante » à saisir qui correspondrait à notre besoin, une même machine que celle utilisée à Vie Abondante. Quelle coïncidence !
Après avoir vu l’imprimerie offset vendue par un artisan ayant espéré sauver sa petite entreprise, il était obligé de jeter l’éponge, et désireux de vendre rapidement avant que son matériel ne soit saisi. Le prix fixé était bien en-deçà du prix argus, ainsi qu’une tonne de pots d’encre à un prix symbolique.
Nous nous mettons d’accord pour un délai de quelques jours de réflexion.
Soumettant cette « idée » au Seigneur, en vue de lui donner des « jambes », seul le secours nous vient et nous viendra d’en haut ! Nous demeurons dans la foi ! Dans le respect que seule sa volonté soit faite !
Dans ce même temps, une surprise frappe à notre porte !
Une connaissance, partenaire de l’œuvre Vie Comblée, a reçu du Seigneur de prendre le train pour venir jusqu’à nous.
Ce même jour, le téléphone sonne, c’était notre « représentant » souhaitant avoir notre réponse. Dans notre conversation engagée sur de plus amples renseignements, je lui demande un délai de deux jours.
Notre visiteuse s’enquiert d’emblée par curiosité pour en savoir plus sur ce projet d’imprimerie ; sur quoi nous lui exposons le projet, et la solution telle qu’elle s’est présentée à nous d’une façon « surnaturelle ! » pourrions-nous souligner.
Séance tenante, elle téléphone et demande à son interlocuteur le virement immédiat correspondant pour acquérir cet outil de production pour le magazine Vie Comblée. Le projet avait des « jambes ! »
Et c’est ainsi que je me suis mis à imprimer. Je n’étais qu’un « apprenti ! » Certains disent « mettre les mains dans le cambouis ! » Ici, je mis « mes mains dans l’encre ! »
Mon travail n’était pas parfait. Certes. Cependant, de cette imperfection, j’avais la satisfaction de voir Dieu accomplir des choses parfaites en réponse à notre foi mise en action en donnant des « jambes » à Ses idées. Pouvions mieux faire, mais n’attendions pas pour commencer à faire ! Le salut des âmes n’attend pas. Piller l’enfer pour remplir le ciel était urgent !
Je n’avais jamais effectué un montage vidéo ni même effectué un enregistrement vidéo. Mais en réalité, ce que j’avais appris de l’exercice du ministère de nos bien-aimés Jean-Louis et Monique Jayet, et de certains compagnons d’œuvre, c’est de leur savoir-faire pour en reproduire des fruits.
La porte de la télévision s’est ouverte devant nous sur l’Europe et par relais jusqu’en Israël ; plus tard la porte s’ouvrira pour couvrir plus de quarante pays sur le continent d’Afrique.
Les provisions de l’œuvre étaient assurées au jour le jour d'une manière surnaturelle.
Je me souviens de cet après-midi où j’ai dû me rendre à la poste pour régler une facture conséquente pour l’affranchissement de nos expéditions. Le compte chèques courant n’était pas suffisamment approvisionné pour le règlement.
C’est alors que la voix de Dieu qui m’était devenue intime, me donna cet ordre précis de passer « d’abord » à la boite postale.
Et là, venait d’y être déposé un télégramme parvenu d’un pays d’Afrique m’informant de la réception d’une libéralité, envoyée par une femme veuve, dont le montant était l’exactitude de la facture à régler. Ce fut là, la seule et unique libéralité reçue de cette personne.
Être au service de Notre Seigneur Jésus-Christ, c’est être à SES ordres et se laisser utiliser comme Lui le conçoit, là où Dieu a prévu de faire avec nous ce pour quoi il nous donne la capacité de faire ; Il se charge de manifester Lui-même Son Œuvre conformément à Sa Parole.
« Tout ce que tu trouves à faire, fais-le avec la force que tu as, car il n'y a ni activité, ni réflexion, ni connaissance, ni sagesse dans le séjour des morts, là où tu vas. » - Ecclésiaste 9 :10 S21
En Jésus,
Son serviteur,
Yves Gravet