Chers bien-aimés,
Par la grâce de Dieu, j’ai reçu de notre Seigneur Jésus-Christ de vous décrire certaines de ses œuvres vécues en partenariat avec des bien-aimés qui se sont rendus utilisables en suivant le conseil du Saint-Esprit, sans concertation humaine.
« Pendant qu’ils servaient le Seigneur dans leur ministère et qu’ils jeûnaient, le Saint–Esprit dit : Mettez–moi à part Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés. » Actes 13 : 2
« Le Saint-Esprit dit : Mettez-moi, mettez pour moi à part ceci ou cela, pour l’œuvre que je dois effectuer. »
J’avais été mis à part par le Saint-Esprit pour être le chauffeur du camion avec la remorque du chapiteau d’évangélisation du ministère Vie Abondante.
Dans cette mise à part, nous apprenions à servir et à vivre par la foi. Chaque foyer ne pouvait compter que sur la grâce de Dieu quant aux provisions nécessaires pour assurer les besoins du foyer.
Nous nous occupions des affaires du Royaume de Dieu.
Appelés de Lui et mis à part par le Saint-Esprit pour servir les intérêts de Son Royaume de Justice, conformément à Sa Volonté parfaite, Dieu confirmait notre appel en s’occupant de nos affaires.
Ainsi, vivions-nous et marchions-nous par le moyen de la foi, face à nos défis quotidiens. Les affaires du Royaume de Dieu était notre priorité.
Un jour, rentrant à la maison le midi pour le déjeuner, le couvert n’était pas, comme d’habitude, installé sur la table.
Tandis que je me mets à table, Michelle me présente un verre d’eau en me disant : « Chéri, voilà ton repas de midi ! »
Elle me rassure, en me disant que les enfants avaient eu pour ce midi de quoi manger des crêpes .
Il était convenu entre nous, que su nous étions dans le manque, tout en poursuivant l’ouvrage dans la mission, je me mettrais en quête d’une activité de nuit pour assurer nos besoins.
Cependant, devant ce verre d’eau, je me suis mis à réfléchir pour adopter la bonne attitude quant à la foi qui est agréable à Dieu.
Il était exclu que je me laisse emporter dans des regrets, des incompréhensions, des questionnements sans réponse et improductifs, néfastes à l’œuvre de la foi que Dieu tissait de ses propres mains dans notre vie.
La voix de la sagesse se fit entendre en mon cœur.
Prenant ce verre d’eau entre mes mains, j’ai alors prié :
« Seigneur Jésus, je ne doute pas un instant de ta fidélité. Je sais que la volonté de Dieu n’est pas que nous soyons dans le manque. Et si nous le sommes en cet instant, c’est que tu désires nous apprendre quelque chose. Alors, comme tu nous recommandes de rendre grâces en toutes choses, car c’est à notre égard ta volonté, et qu’elle est parfaite, je te dis ma reconnaissance pour ta fidélité à nous assurer toutes provisions nécessaires pour ma famille. Amen ! »
Et j’ai consommé mon verre d’eau avec assurance et reconnaissance. Heureux de ce Jésus était présentement notre victoire sur la ruse de l’adversité quant à se laisser aller à la révolte. Notre cœur était habité de la Paix de Dieu ! (Hum ! c’est bon )
Une demi-heure plus tard, quelqu’un sonne à la porte de notre appartement situé au rez-de-chaussée. Michelle ouvre. Un frère de notre assemblée venait nous apporter de la part du Seigneur Jésus un cageot de nourriture diversifiée et de première nécessité pour une semaine, et de nous expliquer :
« Mon épouse étant dans son jour de jeûne et prière, elle a été fortement interpellée par le Saint-Esprit lui disant de mettre à part rapidement de quoi satisfaire à vos besoins urgents et venir expressément vous apporter ces présents. »
De nombreuses actions grâces se sont élevées du cœur de la famille vers Dieu notre Père.
Nos bien-aimés, rendus utilisables dans le jeûne et la prière, ont suivi la directive du Saint-Esprit pour l’œuvre que Dieu prenait soin de tisser, pour témoigner la fidélité de son amour au milieu des siens.
En Lui,
Son serviteur,
Yves Gravet