01 décembre 2015

84 LE LOUP BLANC



INTRODUCTION

L’expression « être connu comme le loup blanc » vient de l’époque où les loups étaient encore beaucoup plus nombreux dans nos contrées et on les craignait à juste titre. Mais quand apparaissait un loup blanc animal très rare, la nouvelle se répandait comme une trainée de poudre d’où cette expression. 
Une personne connue comme un loup blanc est effectivement très connue, fréquente les publics, la société en vue, apparaît dans les médias pour se faire bien voir à tout prix notamment pour rassurer l’opinion. Toutefois elle est aussi quelqu’un dont il faut se méfier, car sous la belle blancheur du pelage semblable à celle de la brebis ou de l’agneau signifiant l’innocence, la pureté, se cache un loup avec de belles et grandes dents, elles aussi blanches, prêt à faire un carnage dans le troupeau (cf. Jean 10 :12 ; Matthieu 10 :16 ; Luc 10 :3 ; Actes 20 :29).   
« Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au-dedans, ce sont des loups ravisseurs » (Matthieu 7 :15).
Il se trouve qu’un personnage de la Bible correspond assez bien à ce genre de personnage. Il s’appelle Laban qui se traduit par blanc à partir de l’hébreu ! (LaBaN = blanc).  

  1. Laban le loup blanc à proximité de sa proie

  • La proximité du sang. 
Laban descend de Térah comme Abraham. Il est surtout le frère de Rebecca, mère de Jacob. Il deviendra le beau-père de Jacob qui se mariera avec ses filles Léa et Rachel. 
  • La proximité de la foi.
Laban croit en Yahvé Elohim et parle de Lui quasiment comme Abraham,
Eliezer ou encore Jacob.
  • La proximité par le service rendu. 
Il laisse partir Rebecca sa sœur pour qu’elle devienne la femme d’Isaac. 
Il accueille Jacob en détresse et en danger de mort dans sa fuite devant Esaü.
Bref sans ces proximités le Peuple d’Israël n’aurait même pas pu se constituer : 
  • Sans Rebecca, sœur de Laban, pas de descendance légitime pour Isaac.
  • Sans Léa et Rachel pas de descendance légitime pour Jacob 
  • Sans accueil préalable de la part de Laban et sans travail donné par lui à Jacob pas de survie du tout !
Et pourtant Laban, personnage indispensable, sans qui rien n’aurait pu se faire, est bien un loup blanc, nous le verrons par la suite ! 

  1. Laban le loup blanc aime l’argent et les richesses

« Rebecca avait un frère, nommé Laban. Et Laban courut dehors vers l'homme (Eliézer), près de la source. Il avait vu l'anneau et les bracelets aux mains de sa sœur, et il avait entendu les paroles de Rebecca, sa sœur, disant : Ainsi m'a parlé l'homme. Il vint donc à cet homme qui se tenait auprès des chameaux, vers la source et il dit : Viens, béni de l'Éternel ! Pourquoi resterais-tu dehors ? J'ai préparé la maison, et une place pour les chameaux. L'homme arriva à la maison. Laban fit décharger les chameaux, et il donna de la paille et du fourrage aux chameaux, et de l'eau pour laver les pieds de l'homme et les pieds des gens qui étaient avec lui. Puis, il lui servit à manger… il (Eliézer) fit aussi de riches présents à son frère (Laban) et à sa mère » (Genèse 24 :29-33+52c).
Laban était en fait un vrai loup blanc. Il se mit tout de suite en avant pour évidemment se faire connaître d’Eliézer qui avait offert l’anneau et les bracelets qu’il avait préalablement vus sur Rebecca sa sœur. Il se rendit vite compte qu’il y avait là quelque chose à « tirer ».
Il courut vers Eliézer. L’accueil fut « royal » pour celui qu’il appelait « béni de Yahvé » ! L’entretien des montures comme le soin porté à tous les arrivants fut de 1ère classe : lavement des pieds et repas avec une bonne dose de religion pour couronner le tout ! Le résultat fut très concluant vu qu’Eliézer lui fit de riches présents. Le but était atteint ! Le business fut très concluant…
Le loup blanc par une attitude mielleuse d’apparence chaleureuse ou encore très « fraternelle » base sa relation avec autrui et notamment avec les « frères et sœurs » sur l’argent et les richesses ! Quand il y a possibilité de recevoir quelque chose en espèces sonnantes et trébuchantes, on soigne la relation donateurs ou partenaires même dans « l’œuvre de Dieu » ! La qualité de la relation dépend des montants reçus ou potentiellement à recevoir !
Le vrai visage de Laban à ce niveau se dévoilera plus tard avec Jacob. 

« Dès que Laban eut entendu parler de Jacob, fils de sa sœur, il courut au-devant de lui, il l'embrassa et le baisa, et il le fit venir dans sa maison. Jacob raconta à Laban toutes ces choses. Et Laban lui dit : Certainement, tu es mon os et ma chair. Jacob demeura un mois chez Laban. » (Genèse 29 :13-14).

Là encore Laban a piqué un petit sprint vers le neveu et le fils des très riches Rebecca et Isaac. Mais malheureusement pour lui et contrairement à Eliézer, Jacob n’avait rien avec lui ni sur lui. Certains commentateurs pensent que le fait que Laban prenne Jacob dans ses bras, c’est pour « palper » s’il ne porte pas des bijoux précieux ou un sac remplit d’or sur lui sous le manteau… ! 
Mais là il n’y avait pas de profit à faire, à moins que…. Jacob était jeune beau et fort, peut-être un peu naïf de par sa jeunesse, de par le lien du sang sûrement digne de confiance ! Peut-être que son travail, probablement connu comme assidu chez les « cousins », pourrait tout de même rapporter quelque chose voire beaucoup ?
Après un mois d’essai, Laban voyant probablement que les choses réussissaient à Jacob et qu’il ne s’était pas trompé, voulut le garder et lui demanda même de fixer son propre salaire !!! (Genèse 29 :15). Bref le rêve ! Jacob propose alors de travailler 7 ans pour celle qu’il aimait, Rachel la fille de Laban. C’est ce qui fut conclu. Laban a probablement vu ses troupeaux se multiplier (cf. Genèse 30 : 29-30) durant ces 7 premières années et il réfléchit comment le garder le plus longtemps possible. Alors au moment venu, Il fit le festin du mariage et par ruse, au lieu de lui donner Rachel, il lui donna Léa, l’aînée, les lumières électriques n’existant pas et l’intimité n’étant pas éclairée à la torche, Jacob, peut-être un peu éméché lors de la fête, n’a de ce fait rien remarqué ! A la lumière du matin : désastre, Jacob découvrit le subterfuge, Laban respectant d’après ses dires une coutume locale l’obligeant à d’abord donner l’aînée avant la cadette (Genèse 29 :23-27). Mais pourquoi Laban n’avait-il pas préalablement averti Jacob de cette coutume ? Tout simplement parce que son but était de le garder par ruse encore sept ans et il savait que Jacob travaillerait encore pour lui avec succès durant cette période pour obtenir celle qu’il aimait ! 
Et voilà le but était atteint : Jacob dut encore servir Laban sept années supplémentaires pour Rachel. Lorsque cette dernière accoucha de Joseph, Jacob décida de partir. Il avait probablement décidé au fond de lui-même de faire en sorte que Joseph, fils de sa bien-aimée Rachel, aie l’ascendant sur la famille et joue en quelque sorte le rôle de futur patriarche ou chef de la prochaine génération. Il fallait en effet que Rachel soit la mère du prochain chef de clan ou patriarche et puisse ainsi garder sa prépondérance sur sa sœur Léa ayant donné naissance à l’aîné auquel cette fonction future revenait par le droit d’aînesse. Léa, la mal aimée (Genèse 29 :30), aurait éventuellement bénéficié d’une position prépondérante toujours refusée par Jacob. Celui-ci voulait en quelque sorte « corriger » la tromperie de Laban. 
Il y parvint par la suite mais non sans peines et douleurs ! Mais il s’agit là d’une autre histoire, sachant que la lignée « choisie » passa finalement tout de même par Léa à savoir par Juda et sa descendance jusqu’à Jésus-Christ.
Laban voulut encore garder Jacob, et pour cause ! Il réussit encore à le retenir pour six ans suite à des négociations relatives à l’obtention d’un salaire pour son gendre qui avait au final tout de même bien servi et enrichi la famille d’accueil. Cela se joua au partage du troupeau entre les deux « partenaires » selon la couleur et les marques du pelage des bêtes à naître. Comme Dieu bénissait Jacob, ce dernier vit les bêtes qui lui étaient destinées augmenter plus vite que celles destinées à Laban. Ce dernier changea les termes du contrat plusieurs fois (Genèse 31 :7-12), mais malgré cela, Jacob devint de plus en plus riche et béni du Créateur (Genèse 30 :43 ; 31 :9+15-16).
Laban finit par ne plus tellement montrer son gentil pelage de loup blanc, mais commença à montrer ses crocs (Genèse 31 :2+13). Dieu décida de faire partir Jacob (Genèse 31 :3+13). Et c’est par la suite que nous apprenons comment Laban a maltraité Jacob malgré ses bons et loyaux services : Laban avait changé dix fois son salaire, il fallait qu’il rembourse Laban pour toutes les brebis volées ou tuées, les conditions de travail étaient plus que difficiles : bref le « patron » ne faisait pas de cadeaux (Genèse 31 : 6-12+38-42). Jacob avait aussi compris que Laban l’aurait renvoyé à vide (Genèse 31 :42). Le loup blanc Laban était prêt à dévorer sa proie pour récupérer l’ensemble de sa richesse (Genèse 31 :29). Jacob, pour en réalité sauver sa propre peau, sa famille (Genèse 31 :31) et ses biens, s’enfuit donc de la présence de ce loup blanc qui alors logiquement, le poursuivit avec l’intention de l’exterminer et ensuite récupérer ses richesses et sa famille. Toutefois Dieu apparut en songe à Laban pour qu’il ne fasse pas de mal à Jacob (Genèse 31 :24)
Laban ne fit donc rien à Jacob, mais toujours de mauvaise foi en affirmant contrairement à ses engagements que tous les biens, représentant le salaire convenu, étaient à lui y compris Léa et Rachel et les enfants, chercha encore à culpabiliser Jacob : il l’aurait laissé partir avec un festin et des réjouissances et cette fuite était une tromperie injuste etc… (Genèse 31 :25-29).
Finalement ils finirent par conclure une alliance de séparation territoriale suivie d’un festin. Laban partit en embrassant ses petits-fils et ses filles et même il les bénit ! (Genèse 31 :43-55).
Jacob, l’élu de la lignée de Dieu, pouvait à présent, libéré du loup blanc, continuer le chemin de Yahvé Elohim dont la prochaine embûche plus que sérieuse se profilait sous la forme d’Esaü… !

  1. Le loup blanc et l’Israël actuel

Si la question de la création de l’Etat d’Israël était posée aujourd’hui (2015) à l’ONU, il serait évident que la réponse serait non vu l’antisémitisme croissant dans le monde lié aux intérêts financiers et économiques que représente Ismaël ou plutôt ses descendants pour l’Occident ! L’émotion de l’horreur liée à la Shoah permit ce vote positif en faveur de cette création en 1948.
Il est vrai que la Shoah est à mettre en parallèle avec la situation difficile de Jacob menacé de mort par Esaü. 
Dans les deux époques l’existence du Peuple élu a été mise en cause. Par conséquent comme Laban, les Alliés et particulièrement les Etats Unis, représentèrent une issue et un refuge de survie pour Israël. Mieux, ils permirent par leur vote en faveur de la création de l’Etat d’Israël, l’Aliyah ou le retour au Pays promis des Juifs. Ce fut à nos yeux une véritable intervention miraculeuse comparable au songe où Dieu apparut à Laban pour qu’il ne fasse pas de mal à Jacob au moment où il l’a rattrapé dans sa fuite et son retour au Pays promis. Laban et Jacob firent une alliance et c’est exactement ce qui se passa entre l’Occident et Israël, tout particulièrement avec les Etats-Unis dont le siège du gouvernement s’appelle comme « par hasard » la Maison blanche (cf. Laban = blanc)
Il est vrai qu’au fil des ans l’Europe occidentale et orientale se tourna assez rapidement et clairement contre Israël. Elle poussa franchement à la création d’un Etat Palestinien politiquement et financièrement. La résolution européenne de « sanctionner » les produits agricoles issus des territoires soi-disant occupés n’est qu’un aspect parmi bien d’autres.
Actuellement les Etats-Unis furent et sont encore parmi les seuls alliés des Israéliens notamment lors de votes à l’ONU relatifs à la situation israélo-palestinienne et par des fournitures en armement, en liquidités et autres biens indispensables. Mais il se trouve que, contrairement à ce qui se passait auparavant, les Etats-Unis particulièrement lors de crises fortes israélo-palestiniennes renvoient de plus en plus les deux partis dos à dos, voire culpabilisent Israël alors qu’il ne fait que se défendre face à des attaques aveugles et meurtrières. Les alliances des Etats-Unis et de l’Europe avec l’Arabie Saoudite entre autres, donc avec Ismaël sont de plus en plus étroites à cause du pétrole entre autres, sachant que les « dessous » et les intérêts particuliers de chaque état compliquent largement cette analyse, particulièrement dans la crise terrible due à l’Etat Islamique. 
Quoi qu’il en soit nous reconnaissons ici Laban – Etats-Unis – loup blanc qui ont effectivement permis à Jacob-Israël de survivre, de trouver femmes, donc descendance et en même temps de s’enrichir. C’était un rôle indispensable à la survie d’Israël ! 
Comme pour Laban et Jacob, la proximité du sang, celle de la foi et celle du sens des affaires liées à la présence de nombreux juifs et chrétiens influencent de façon non négligeable les Etats-Unis, nonobstant le loup blanc par rapport à Israël. 
Laban – Etats Unis – loup blanc ont d’ailleurs pu s’enrichir grâce aux Juifs et la bénédiction de Yahvé y étant liée, mais cela ne leur suffit pas et ne leur suffira jamais. Plus on en a, plus on en veut. 
C’est d’ailleurs un peu le rôle qu’ont joué les Juifs disséminés à travers les siècles. Ils se sont enrichis tout en enrichissant leurs « hôtes » qui, toujours à un moment ou à un autre, ont essayé de les dépouiller en changeant les règles pour mieux les exploiter ou, selon les périodes et les peuples, pour carrément essayer de les exterminer en vue de récupérer le magot. 
Aujourd’hui nous assistons à l’ambivalence et l’opportunisme de Laban – Etats Unis – loup blanc qui par tous les moyens avoués ou non essayent de tirer la couverture à eux pour en profiter au maximum quitte à sacrifier ou dévorer tout ou partie du troupeau de brebis Israël sur son pâturage, sa Terre. La création de Daech avec entre autres une amputation supplémentaire de la Terre d’Israël secrètement prévue par l’administration américaine évoquée par Hillary Clinton dans un de ses ouvrages, ne fait que démasquer davantage la véritable identité du loup blanc qui à terme se transformera en « Esaü-Edom » avec toutes les autres nations du monde occidental et oriental. Celles-ci s’allieront par nécessité et Realpolitik à Ismaël très largement installé dans leur territoire. Les autres descendants de Laban s’allièrent d’ailleurs avec les descendants d’Ismaël et d’Esaü contre ceux de Jacob à l’époque biblique des rois jusqu’à l’exil provoqué par Titus en 70.

  1. Le loup blanc et l’Eglise des Vainqueurs

Dans notre écrit précédent « Les Patriarches » nous avons démontré que Rebecca représentait l’Eglise initiale des Vainqueurs qui « montera », l’Epouse que Christ fécondera sur le Trône et qui deviendra donc la femme glorieuse en travail décrite en Apocalypse 12 :1 accouchant de l’enfant mâle. Puis nous avons démontré que Jacob - Israël était l’enfant mâle, la nouvelle génération « enlevée » de cette Eglise des Vainqueurs capable dans un premier temps avec les anges de vaincre et de déloger le Dragon des lieux célestes. Rebecca et Jacob - Israël représentent par conséquent une entité : l’Eglise des Vainqueurs dans sa globalité au Pays promis, sachant que le Pays promis de ladite Eglise est la Salle du Trône et le ciel en général.
 L’Israël actuel, seulement partiellement installé dans son Pays promis, est à mettre en parallèle avec l’Eglise initiale des Vainqueurs, Rebecca, qui ne tardera donc pas de ce fait à se mettre en place dans la Salle du Trône, sachant que les lieux célestes ne sont pas comme la Terre d’Israël totalement dégagés de l’Ennemi.
Les lieux célestes (Pays promis), en effet, sont aussi encore partiellement occupés par le Dragon et ses acolytes. La preuve : l’Ennemi peut encore jouer au procureur devant le Trône de Dieu (cf. Mont du Temple occupé par Ismaël) pour accuser les frères et il ne sera éjecté des lieux célestes ou Pays promis par l’archange Michel, ses anges et la nouvelle génération de l’Eglise des Vainqueurs, Jacob, qu’en Apocalypse 12, à savoir dans le futur. 
De même, parallèlement, il arrivera comme promis dans les Ecritures par Yahvé Elohim Lui-même à maintes reprises, qu’Israël récupèrera l’intégralité du territoire promis à commencer à Abraham, puis Isaac et Jacob.

Qui est le loup blanc ? Si nous reprenons les caractéristiques du loup blanc à savoir les proximités familiales, du Sang grâce à celui versé du Seigneur, de la foi en Yahvé Elohim, Père, Fils et Saint Esprit, de la Bible Parole de Dieu et du « berceau ecclésial » de départ indispensable au niveau des sœur et filles de Laban, ainsi que de l’accueil pour la survie, nous retrouvons l’Eglise charismatique du début de l’ère chrétienne et aussi celle de notre époque qui a resurgit par la grâce de Dieu après presque deux millénaires d’histoire chaotique.
L’Eglise charismatique des débuts comme celle d’aujourd’hui n’est pas passée de la connaissance partielle à la totale, de l’enfant à l’adulte, de la vision partielle comme à travers un voile au face à face direct de la Salle du Trône. En effet elle n’a pas encore compris « Rebecca » ou la montée avec la formation de l’Eglise initiale des Vainqueurs absolument indispensable pour que puisse avoir lieu la naissance de « Jacob – Israël » nouvelle génération de l’Eglise des Vainqueurs enlevée.
De ce fait elle confond de la façon la plus logique montée et enlèvement, prêche et exige la perfection demandée dans la Parole de Dieu alors qu’elle n’y arrive jamais, prêche le salut total et la grâce totale en Jésus-Christ alors qu’elle ne prêche pas le salut du corps c’est-à-dire l’immortalité et la métamorphose du corps qui fait aussi partie de la globalité de l’être humain, prêche uniquement la glorification de l’âme et de l’esprit pour maintenant et ne prêche pas la glorification du corps pour maintenant, prêche à la fois les épreuves soit disant nécessaires notamment la maladie, le vieillissement et la mort et à la fois son contraire à savoir la délivrance de ces horreurs, notamment les guérisons par le Dieu des miracles qui libère et change les circonstances, d’un Bon Berger qui garde parfaitement Ses brebis et son contraire à savoir des loups qui les blessent et les tuent, d’une évangélisation mondiale possible malgré le fait que le pourcentage de chrétiens authentiques reste atrocement faible bien que les possibilités médiatiques soient énormes, alors que la réussite de l’évangélisation mondiale n’aura lieu qu’après l’action de l’Eglise initiale des Vainqueurs montée, partie en vainqueur et pour vaincre… nous pourrions prolonger cette liste à vrai dire de caractère vraiment schizophrénique ! 
L’Eglise Charismatique correspond structurellement et fondamentalement à l’Eglise de Laodicée. Jésus-Christ Glorifié la qualifie de pauvre, aveugle et nue. Elle croit qu’elle est riche et qu’elle n’a besoin de rien.
La solution pour cette église prônée par Jésus-Christ Glorifié est justement le revêtement de gloire pour la montée devant aboutir au Trône ! La solution, c’est par la montée, de sortir de l’espace-matière-temps, de la réalité ici-bas pour passer réellement corps, âme et esprit à la réalité d’En-Haut et par là pour être transformés effectivement et entièrement. 
Nous serons ainsi rendus capables d’entrer dans la perfection nécessaire et indispensable pour :
  • Penser juste, avoir le bon enseignement, la bonne connaissance selon Dieu (doctrine)
  • Nous comporter réellement comme le désire le Seigneur (morale, éthique),
  • Accomplir puissamment avec succès et efficacité le travail dans la révélation parfaite et les miracles demandés par Lui (puissance).
Quand le message de la métamorphose du corps, de la montée et de la constitution de l’Eglise des Vainqueurs sera davantage connu et de surcroît vécu par le Saint Esprit, l’Eglise Charismatique emploiera exactement les mêmes méthodes que Laban, le loup blanc, exceptés celles et ceux qui entendront ce que l’Esprit dit aux églises, qui se repentiront, accepteront et vivront clairement le message de Jésus-Christ Glorifié. N’oublions jamais que l’église charismatique du début de notre ère ayant refusé le message de Jésus-Christ Glorifié, est devenue l’église catholique romaine, ce qui est loin d’être une référence avec le recul de l’histoire !!! Elle fut et resta quelque part un gros loup blanc qui a non seulement montré ses dents mais croqué bien des agneaux et des brebis !
 Mélanges d’enseignements, confusion des genres, théologie schizophrénique, culpabilisation, reproches, manque de liberté face à l’argent puisque nerf de la guerre indispensable pour l’œuvre de Dieu qui doit vivre dans l’espace-matière-temps, surexploitation des « brebis » qui se saignent au profit de certains qui « s’engraissent » sur leur dos, arguments fondés sur les proximités « de sang, de chair et d’os » en Christ, services rendus par l’accueil et le soutien pour la survie toutefois sous des conditions très dures, fondements communs de la foi dans le même Dieu, la même Bible pour argumenter contre la montée ou en noyant le poisson, prises de pouvoir et oppressions « spirituelles » au nom du « ministère » forment un ensemble qui représente le frein à main empêchant le départ 
Pourtant il fallait que Jacob parte de chez Laban, le loup blanc, pour rester dans le plan de Dieu et passe obligatoirement au « face à face » avec Yahvé Elohim le Saint Esprit pour être rendu capable de vaincre Esaü !!!
Le loup blanc est rassurant de par son pelage blanc semblable à celui des brebis et aussi longtemps qu’il ne montre pas ses dents. Sous condition de contrôle et de domination par l’exploitation devant l’enrichir, pour notre propos l’œuvre de Dieu selon les lois et le cadre de l’espace-matière-temps, le loup blanc « protège », permet la survie tant alimentaire qu’au niveau de la descendance. Mais dès qu’il sent qu’il y a des « fugitifs » en puissance, il essaye de mettre des barrières d’abord d’apparence sympathique voire d’ordre hautement spirituel, puis montre les dents et si cela ne s’avère pas efficace, se mettra à leur poursuite pour les éliminer pour l’exemple afin d’éviter l’hémorragie ! Le loup blanc aurait été largement capable de renvoyer Jacob à vide malgré son travail acharné de 20 longues années et ce dernier se serait retrouvé comme à son arrivée sans rien mais probablement un peu plus « fatigué » voire démotivé…
Il faut toutefois bien noter que Dieu S’est révélé à Laban par un songe et qu’il bénit ses filles et ses « fils » ou petits-fils au moment de la séparation d’avec Jacob et de sa famille. Laban est un bon charismatique qui a permis la descendance pour Isaac avec Rebecca, sauvé la vie de Jacob et encore permis la descendance de ce dernier avec Léa et Rachel. De plus cela se termina par une alliance certes de séparation territoriale et de non-agression réciproque entre lui et Jacob mais alliance tout de même où Laban demande même que Yahvé veille sur Jacob et lui-même (Genèse 31 :49) ! Laban est l’Eglise qui restera sur terre parce qu’elle l’a voulu ainsi, subira la Grande Tribulation et le cas échéant plus tard le règne de l’Anti-Christ, histoire, vu les événements terribles à venir, de lui limer les dents et finalement le transformer en brebis condition sine qua non pour passer dans l’éternité glorieuse après le jugement dernier.
Rebecca et Jacob sont l’Eglise des Vainqueurs respectivement montée puis enlevée, rendue capable avec et par l’Epoux, le Roi des rois, d’achever le projet de Dieu dans l’Histoire à partir du Trône.

CONCLUSION

Nous avons tous en tant que chrétien même charismatique, un peu du « loup blanc - Laban » aussi longtemps que nous sommes dans l’espace-matière-temps de caractère intermédiaire. C’est totalement inévitable, encore faut-il le reconnaître. Le but de cet écrit n’est pas de blesser qui que ce soit mais d’encourager à devenir « Eglise des Vainqueurs – Rebecca – Jacob ». 
Rébecca décida de partir avec Eliézer pour monter au Pays promis et aller se marier avec Isaac, type de l’Epoux au ciel. 
Jacob, sur l’injonction de Dieu décida aussi de partir. Mais sans l’intervention miraculeuse de Dieu, il était « mort » avec toute sa famille autant face à Laban que face à Esaü. Après s’être « bagarré » avec Dieu toute une nuit, il a été enlevé miraculeusement loin du danger de mort c’est-à-dire loin de la gueule du Dragon.
Sa « victoire » sur Yahvé Elohim le Saint Esprit dans sa lutte de coaching face à face lui permit automatiquement et par là même d’être plus fort que le Dragon et ses acolytes.
Pour nous, la décision de partir, de déménager de notre pays d’origine, de notre environnement, de nos racines notamment dites ecclésiales, doctrinales et spirituelles est très difficile à prendre car elle nous engage, nous plonge totalement dans une nouvelle réalité et finalement dans l’inconnu même s’il s’agit de rejoindre réellement notre Epoux sur le Trône sans mourir et d’entrer dans les combats réellement décisifs et efficaces.
Pourtant il s’agit du désir de Dieu Lui-même qui nous encourage à fuir le loup blanc, sauver notre peau, celle de notre famille et nos biens en étant préservé de toutes les épreuves et tribulations à venir pour aller nous jeter dès à présent dans les bras divins dans l’environnement éternel de gloire !   

En Lui, 

         Martin BUSCH

1 Quelle place pour les dix commandements dans votre vie ?


Beaucoup de personnes parlent des dix commandements sans toutefois les connaître. La société évolue, et selon certains, les lois aussi doivent évoluer. La loi devrait donc s’adapter à la société qui bouge.

Posons-nous la question : Y a-t-il des lois immuables ? 

Certaines lois physiques ne bougent pas, comme la loi de la gravité. De même, il y a des lois importantes pour l’ensemble de l’humanité qui ne bougent pas en fonction de la société, de la mode, ou selon l’humeur des gens. 
La Bible nous dit, dans 2 Timothée 3.16 : Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre.
Dans chaque partie de l’Ecriture, nous pouvons trouver quelque chose pour notre édification ou enseignement. Dans le contexte des 10 commandements, notre étude n'est pas faite pour nous plonger dans le légalisme. 
2 Corinthiens 3.6 nous dit : Le Seigneur nous a rendus capables d’être ministres d’une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’Esprit ; car la lettre tue, mais l’Esprit vivifie. Nous avons en tant que chrétiens des ressources extraordinaires, et c’est le Seigneur par l'Esprit qui nous rend capables d’être serviteurs dans un nouveau cadre, une nouvelle alliance. 

Comment les 10 commandements ont-ils été donnés ? 

Dans notre société, c’est souvent très long jusqu’à ce qu’une loi puisse sortir. Mais les 10 commandements ont été donnés très simplement par Dieu lui-même, directement et en une seule fois. Le peuple d’Israël sortait de 400 ans d’esclavage dans le pays d'Egypte, et pendant le voyage vers le pays promis, Dieu donne un rendez-vous à Moïse, leur leader, et lui donne les lois gravées sur des tables de pierre : les 10 commandements. Les 10 commandements n’étaient pas une réflexion humaine. Plus tard, des prescriptions se sont rajoutées pour régler le quotidien de la vie des gens et leurs relations les uns avec les autres. 
Parmi les 5 premiers livres de la Bible, il y a celui de l’Exode, la sortie d’Egypte, et au chapitre 20, nous trouvons les 10 commandements tels qu’ils ont été donnés à Moïse. Mais le livre du Deutéronome reprend certains aspects des 10 commandements. Au chapitre 4, versets 1 à 2, nous lisons : Maintenant Israël, écoute les lois et les ordonnances que je vous enseigne. Mettez-les en pratique, afin que vous viviez et que vous entriez en possession du pays que vous donne l’Eternel, le Dieu de vos pères. Vous n’ajouterez rien à ce que je vous ai prescrit, et vous n’en retrancherez rien ; mais vous observerez les commandements de l’Eternel, votre Dieu, tels que je vous les ai prescrits. Nous avions vu plus haut, dans la deuxième épître aux Corinthiens, que la lettre tue, mais les commandements étaient destinés à donner la vie, des commandements bons pour tout le monde. Si le simple commandement : "tu ne tueras point" était appliqué, cela faciliterait grandement notre vie à tous. Il ne s’agit donc pas de se demander si nous devons observer ce commandement, car si nous lui désobéissons, c’est la loi de la jungle, le Far West, ou la loi du plus fort. Ce sont des lois qui conduisent le peuple à vivre ensemble. 
Aux versets 5 et 6, il est dit : Je vous ai enseigné des lois et des ordonnances, comme l’Eternel, mon Dieu, me l’a commandé, afin que vous les mettiez en pratique dans le pays dont vous allez prendre possession. Vous les observerez et vous les mettrez en pratique ; car ce sera là votre sagesse et votre intelligence aux yeux des peuples qui entendront parler de toutes ces lois et qui diront : cette grande nation est un peuple absolument sage et intelligent.
La plupart des peuples ont développé peu à peu des traditions, ordonnances, règles qu’ils ont adaptées selon le bon vouloir des dirigeants. Ce qui est démontré dans ce texte, c’est que les autres peuples, en voyant Israël, devaient voir un peuple différent, particulier.
Aux versets 7 et 8, il est dit : Quelle est, en effet, la grande nation qui ait des dieux aussi proches que l’Eternel, notre Dieu, l’est de nous toutes les fois que nous l’invoquons ? Et quelle est la grande nation qui ait des lois et des ordonnances justes, comme toute cette loi que je vous présente aujourd’hui ? Dans beaucoup de religions, les dieux sont mystérieux, lointains. Mais nous, nous avons un Dieu proche de son peuple et nous pouvons profiter de sa sagesse.

Avons-nous encore besoin des dix commandements dans notre vie du 21è siècle ?

Nous allons voir 3 points qui vont nous aider à comprendre l'impact positif de la connaissance des 10 commandements pour chaque être humain.

1er point : La loi n’a pas été abolie. 

Saint Augustin aurait dit : « Aime Dieu et fais ce que tu veux. » Nous avons besoin d’étapes intermédiaires pour arriver à cette perfection. L’apôtre Paul a dit dans 1 Corinthiens 6:12 : Tout m'est permis, mais tout n’est pas utile.
Quel est le message que j'envoie aux autres par ma façon de vivre, ou en minimisant la Parole de Dieu par des déclarations qui peuvent être mal comprises ou mal interprêtées ?
Dans Matthieu 5.17 à 20, Jésus dit : Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les observera et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux. Car je vous le dis, si votre justice ne dépasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux.
Il nous est dit qu’il ne faut pas supprimer l’un de ces plus petits commandements, car ils sont utiles pour nous, puisque nous vivons le royaume des cieux dès à présent. Nous pouvons vivre les réalités célestes dans la mesure où nous sommes capables de comprendre les choses que Dieu a établies.

Connaissez-vous les 10 commandements ?
Petit test : Essayez sans lire la suite de réciter les commandements, dans l'ordre ou dans le désordre !

La réponse à notre test est dans la Bible, dans Deutéronome 5 :
1) Je suis l’Eternel ton Dieu, tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d’images taillées ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre et dans les eaux plus basses que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles et tu ne les serviras point, car moi, l’Eternel ton Dieu, je suis un Dieu jaloux qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements.
2) Tu ne prendras point le nom de l’Eternel ton Dieu en vain.
3) Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier.
4) Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Eternel ton Dieu te donne.
5) Tu ne tueras point.
6) Tu ne commettras point d’adultère.
7) Tu ne déroberas point.
8) Tu ne porteras point de faux témoignages contre ton prochain.
9) Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain.
10) Tu ne convoiteras pas ce qui fait partie de toute la vie de ton prochain.
Beaucoup de commandements ont une promesse. Si nous observons ces choses, notre vie s’en trouvera améliorée. La malédiction est sur 3 ou 4 générations, mais la bénédiction est sur 1000 générations. Le péché abonde, mais la grâce de Dieu surabonde. La bénédiction de Dieu l’emporte largement sur la malédiction.

2ème point : Ce sont des lois bonnes, mais inapplicables !

Pour la société, nous voyons le défi que cela représente de faire appliquer les lois, car il faudrait des moyens énormes au niveau policier, judiciaire, pour pouvoir les mettre en application. Mais, surtout, elles sont inapplicables à cause de notre nature humaine.
Paul dit dans Romains 7:12 : La loi est donc sainte et le commandement est saint, juste et bon. et v14 : Nous savons en effet, que la loi est spirituelle, mais moi, je suis charnel, vendu au péché. 
Ephésiens 2:1 et 2 décrit notre situation telle qu’elle était : Vous étiez morts par vos offenses et vos péchés dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion.
Tous les êtres humains sont héritiers du diable, de sa nature de rébellion : nous sommes devenus comme lui. C'est l'histoire de la chute d'Adam et Eve, et avec eux, de tout le genre humain. Mais maintenant, pour nous qui croyons, nous avons été adoptés par Dieu. Nous sommes ainsi devenus ses enfants et avons reçu la nouvelle nature de Dieu. La loi ne pouvait pas être appliquée par l’être humain tel qu'il est. C’est pourquoi tous les efforts de l'homme sont la plupart du temps voués à l’échec. Par exemple, à une table de négociation, l’esprit qui agit dans les fils de la rébellion veut que l’un l’emporte sur l’autre, et on ne peut donc pas trouver raisonnablement un moyen pour apaiser le conflit. Il est difficile de résoudre les problèmes économiques, sociaux, diplomatiques, même avec des lois excellentes. 
Voyons un exemple dans la vie de Jésus sur la manière dont il a rendu attentif un homme, dans Marc 10:17 à 22, sur la connaissance des commandements : Comme Jésus se mettait en chemin, un homme accourut, et, se jetant à genoux devant lui (cet homme avait soif de Dieu, des choses spirituelles) : Bon maître, lui demanda-t-il, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? Jésus lui dit (selon la loi) : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Il n’y a de bon que Dieu seul. Tu connais les commandements : Tu ne commettras point d’adultère ; tu ne tueras point ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; tu ne feras de tort à personne ; honore ton père et ta mère. Il lui répondit : Maître, j’ai observé toutes ces choses dès ma jeunesse. Jésus l’ayant regardé, l’aima et lui dit : Il te manque une chose ; va et vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens et suis-moi. Mais affligé de cette parole, cet homme s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.
Jésus a vu qu’il manquait quelque chose à la compréhension de cet homme, mais il n’a pas cité le premier commandement qui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton être, de toute ta force et de toute ta pensée. Souvent, les gens veulent bien observer les commandements de Dieu qui leur conviennent et les arrangent le plus, et oublient certaines choses principales.
Le jeune homme accourt, se jette aux pieds de Jésus et a soif de Dieu, il reçoit la réponse de Dieu, mais ne l’accepte pas et part tout triste.
Dans Luc 10.25 à 28, nous avons une illustration similaire. Un homme de la loi se leva et dit à Jésus pour l’éprouver : Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? Jésus lui dit : Qu’est-il écrit dans la loi ? Qu’y lis-tu ? Il répondit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même (c’est le résumé parfait de la loi). Tu as bien répondu, lui dit Jésus ; fais cela et tu vivras.
Il ne l’a probablement pas fait, car il était venu pour éprouver Jésus, et dans le verset 29, il est marqué qu’il voulait se justifier.
Ce qui est important pour nous, c’est de lire la Parole de Dieu, de la parler et de la mettre en pratique. Avons-nous 10/10 dans l'application des dix commandements ? Certains pensent, selon notre système d’évaluation, que si nous avons 5 sur 10, nous avons la moyenne, et donc nous avons réussi. Mais avec la Parole de Dieu, cela ne marche pas de cette façon.
Dans Jacques 2:8 à 10, il nous est dit : Si vous accomplissez la loi royale, selon l’Ecriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien. Mais si vous faites du favoritisme, vous commettez un péché, vous êtes condamnés par la loi comme des transgresseurs. Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous. C’est un peu extrême, mais il faut se rappeler ce que Jésus a dit : Si votre justice ne dépasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume de Dieu. La justice qui doit être la nôtre est différente par sa nature, car elle ne dépend pas de nous et de notre observation des commandements, mais de la justice de Dieu qui est plus élevée. 
Donc la loi est sainte, juste et bonne pour nous 

3ème point : Pourquoi la loi ? 

La loi nous oblige à capituler, et nous montre que la nature humaine ne peut pas atteindre Dieu, ni la perfection. Une citation en latin, fort connue dans les milieux juridiques, dit :  « dura lex sed lex », c'est à dire "la loi est dure, mais c’est la loi", que cela nous plaise ou pas. Ce que nous venons de lire dans l’épître de Jacques doit choquer la mentalité de beaucoup. Une petite peccadille nous fait couler, car nous avons mis notre espoir dans notre propre justice. C’était la grande erreur de Job. Le livre de Job est souvent mal interprété. Il a mis son espoir dans sa propre justice et s’est appuyé sur son intégrité, et a chuté pour cela. Puis il a vécu une transformation intérieure et extérieure, et à la fin du livre, au chapitre 42.5,  Job dit : « J’avais une certaine conception des choses, mais maintenant mes yeux se sont ouverts et ont vu ». 

Si vous lisez la Bible, vous sentez-vous condamné ? Vous devriez, car la Bible mettra en avant des exigences, même des exigences d’amour (voir 1 Corinthiens 13). Elle pourra vous condamner, car la loi est faite pour cela.
Dans Romains 7:15, il est dit : Car je ne sais pas ce que je fais : je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais. Par moments, nous sommes tiraillés et nous n’arrivons pas. Par exemple, si vous êtes dans un déni de maladie et que vous ne suivez pas de traitement, vous ne serez pas guéri non plus. Il faut un diagnostic. La Parole de Dieu, et la loi en particulier, servent à établir un diagnostic.
Dans Romains 3:23, il est dit : Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. Pour faire prendre conscience à une personne qu’elle est éloignée de Dieu à cause du péché, elle est "obligée" de passer par l'étape de reconnaître son état, avant de suivre le plan de salut de Dieu. 
Pour nous qui voulons changer des choses dans notre vie, nous avons aussi la Parole de Dieu qui nous montre le chemin. 
Romains 7.22 nous dit : Je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur. Cela montre qu’il y a une transformation. Celui qui n’a aucune relation avec Dieu ne prend même pas plaisir à la loi de Dieu, mais celui qui connaît Dieu se rend compte d’une dualité entre les choses qu’on aimerait faire et celles qui dominent sur nous. L’apôtre Paul s'écrie dans Romains 7:24 et 25 : Misérable que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort ?.... Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur !... Ainsi donc, moi-même, je suis par l’entendement (la compréhension) esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché. 
Mais, c’est là qu’il y a la révélation de la libération par l’Esprit. A peine avez-vous compris que vous êtes condamné, que vous avez la solution que Dieu vous offre en Jésus. Nous lisons dans Romains 8.1 à 7 : Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. En effet, la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car, chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi soit accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’Esprit. Ceux, en effet, qui vivent selon la chair s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’Esprit s’affectionnent aux choses de l’Esprit. Et l'affection de la chair, c'est la mort, tandis que l'affection de l'Esprit, c’est la vie et la paix ; car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. 
1Timothée 1:8 nous dit que nous devons faire de la loi un usage légitime, et ne pas condamner les autres à tort et à travers. Il faut la prendre pour la lire, pour se comparer soi-même à la situation telle que la Bible la décrit, et comprendre ce que nous pouvons en retirer de bon. 

La conclusion se trouve dans l’épître aux Galates qui parle du combat contre le légalisme. 

Au chapitre 3:11 et 13, Paul explique : que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident, puisqu'il est dit que le juste vivra par la foi... Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous.
Le contexte de ces enseignements bibliques partagés avec vous, c’est notre civilisation judéo-chrétienne, ou plutôt post-judéo-chrétienne. Si on lui enlève les influences judéo-chrétiennes, notre civilisation s’écroulera (ce qui est en train de se passer sous nos yeux), car elle était basée sur ce qui a été donné par Dieu. Ce n’est donc pas un enseignement vieillot, inutile : c'est pleinement d’actualité. Notre monde met les lois de Dieu de côté, et les remplacent par d'autres qui correspondent mieux à notre société et aux désirs de quelques minorités qui exercent leurs influences et pressions. 
Si le diagnostic est faux, les réponses apportées seront fausses également, et personne ne sera aidé de cette façon. Nous avons besoin d’un retour à la Parole de Dieu et à sa loi pour comprendre ce qui se passe aujourd’hui dans notre monde. En tant que chrétiens, faisons notre check-up, confessons ce qui ne va pas, demandons la grâce de Dieu ; ainsi nous ne serons plus sous la condamnation, mais libres en Jésus-Christ, en nous rappelant qu’il y a des commandements, mais accompagnés d'une promesse. Amen. 

Pasteur Claude SOLD

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