INTRODUCTION
Il est question de deux arbres spéciaux
au Paradis : l’arbre de vie au
milieu du jardin et l’arbre de la connaissance du bien et du mal (Genèse 2 :9).
YHWH Elohim ne permit pas à Adam de
manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal sous peine de mourir
mais lui permit de manger de tous
les arbres donc y compris l’arbre de vie qu’il ne lui avait apparemment pas
interdit (Genèse
2 :16-17).
La suite terrible des événements montre
qu’Adam et Eve mangèrent des fruits de l’arbre interdits à la consommation. Ils
n’avaient sûrement pas encore mangé des fruits de l’arbre de vie puisqu’ils en
furent empêchés par Dieu Lui-même après la chute pour qu’ils n’en mangent
pas vu que cela leur aurait conféré l’immortalité :
« L'Éternel-Dieu dit : Voici l'homme devenu comme l'un de
nous, en ce qu'il connait le bien et le mal. Et maintenant, il pourrait étendre
sa main et cueillir aussi du fruit de l'arbre de vie ; il en mangerait, et
vivrait à jamais. » (Genèse 3 :22).
Adam et Eve étaient devenus
comme Dieu en ce qui concerne la connaissance du bien et du mal uniquement, mais ils n’avaient pas
acquis l’immortalité en ce sens
qu’ils n’avaient pas mangé de l’arbre de vie.
Nous verrons que ces deux arbres sont des « archétypes »
qui permettront de distinguer l’essentiel du superficiel, l’être du savoir.
1.
Les conséquences de la consommation des fruits
de l’arbre de la connaissance du bien et du mal
a)
Rupture d’avec YHWH Elohim
La rupture d’avec YHWH Elohim fut d’abord
la désobéissance certes suite à la
tentation. Désobéir à Dieu c’est entre autres Lui signifier : ce n’est pas
Toi le patron, c’est moi le patron en tous cas pour ma vie et à terme pourquoi
pas pour l’humanité… !
Cela entraîne le fait que je décide à la place de Dieu de ce qui est bien et de ce qui est mal. En réalité
il ne s’agit ni plus ni moins d’une révolte.
Nous connaissons les résultats catastrophiques de l’incapacité des hommes au
niveau des bonnes décisions vu qu’ils savent de moins en moins distinguer ce
qui est vraiment bien de ce qui est vraiment mal ! Le problème touche d’autres
dimensions tout aussi gravissimes.
b)
La problématique existentielle : déchirure en
deux de l’être humain
Nous avons vu qu’au moment où YHWH Elohim
insuffla sa nephech, Son « souffle glorieux identitaire » en Adam,
celui-ci devint d’une « poterie » de terre glaise (Adam signifie tiré de la terre
rouge) en un être métamorphosé, UNI, lumineux, glorieux, un
nephech à l’image de son Créateur !
Après la chute, Adam et Eve eurent peur
de Dieu puisqu’ils eurent honte de leur nudité autrement dit leur corps de feu
et de lumière présenta de plus en plus de zones d’ombre, devint imparfait, se
chargea progressivement de la puissance de mort démoniaque que Dieu ralentit provisoirement
par le sang versé du sacrifice d’animaux dont Il prit la peau pour les « couvrir ».
Le revêtement de lumière fut remplacé par celui de peaux d’animaux morts
autrement dit de chair. C’est ainsi qu’eut lieu la déchirure progressive en
deux de l’être humain : le corps infecté par la chair mortelle d’une part
et l’être intérieur, esprit, âme d’autre part.
On
aboutit par ailleurs à l’état de déchirure dramatique que Paul décrit en ce qui
le concerne, donc même en tant que chrétien, en Romains 7 : 15 : « … ce que je veux je ne le fais pas et
ce que je hais, je le fais ».
Cela vient simplement du fait que le
chrétien « sait, connaît, pense » mais « n’arrive pas à faire
donc n’est pas ».
Le cri de désespoir de Paul nous
interpelle : « Malheureux que
je suis, qui me délivrera de ce corps de mort [= chair] ? » (Romains 7 :24). Cela signifie en clair « Qui me donnera
l’immortalité du corps, le fruit de l’arbre de vie ? » Il donnera les
solutions en Romains 8 notamment aux versets 1, 2,11, 23, 29, 30 mais est
obligé d’en parler selon les cas au futur car soumis à cette tension du déjà (justification – tout est accompli) et du pas encore (rédemption du corps, glorification).
C’est cette déchirure entre l’être intérieur « qui sait » d’une part et d’autre part le corps imbibé
de la mort ou de la chair « qui n’est
pas », qui n’est pas vraiment « être » et qui mène
finalement à la mort.
« Faites ce que je dis, mais ne
faites pas ce que je fais » dit l’adage bien connu.
Cette
problématique existentielle de cette déchirure persistante est tout simplement
la preuve par neuf que le chrétien n’a pas encore mangé le fruit de l’arbre de
vie ! Oups !
C’est à vrai dire compréhensible car
l’arbre de vie se trouve très exactement là où le chrétien est appelé à
« monter » à savoir au paradis (Apocalypse 2 :7b). Le chemin est totalement ouvert depuis le
« tout est accompli » de Jésus, le Chemin, encore faut-il l’emprunter
pour y aller… !
c)
Du « Je pense donc je suis » au « Je
suis donc je pense »
Le fameux « Je pense donc je
suis » (« Je
suis » = YHWH) de Descartes,
qui en réalité se fait lui-même Dieu par la pensée et la raison, n’est en
réalité qu’un « Je pense donc mort ». C’est ce que nous constatons et
constaterons dans un monde dont les pensées s’éloignent de plus en plus de Dieu
et qui au bout du compte ne « saura » plus que penser pour résoudre
les problèmes et continuer à survivre face à la Mort et la destruction
inéluctables !
Le texte biblique précise que
l’arbre de vie était au milieu du
jardin et ses fruits n’étaient pas interdits à la consommation. Mais, comme
constaté, Adam et Eve n’en avait pas mangé ! Ils n’avaient pas prêté
attention prioritairement au centre
du Paradis ! Au lieu d’aller à l’essentiel, l’arbre de vie, ils sont allés
au superficiel, l’arbre de la connaissance du bien et du mal.
Ils auraient dû commencer par
manger à l’essentiel car l’arbre de Vie,
l’arbre central est Jésus-Christ car
Il est la Vie. Ils auraient dû manger
« physiquement et glorieusement » Yeschouah Elohim pour continuer
à être des « Je suis » à l’image de YHWH Elohim. Et c’est ainsi par
un repas de « communion »
de Feu et de Lumière, en face à face avec le Grand « Je suis » donc
en position de « Je suis à Son image », « d’être » que l’on
est capable ensuite de penser correctement et seulement à partir de ce
moment-là !
C’est un leurre que de dire
dans l’espace-matière-temps intermédiaire que ma théologie, mon herméneutique,
mon exégèse, mon interprétation, ma parole prophétique, ma pensée, ma
connaissance et de qui que ce soit sont parfaites « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies
ne sont pas mes voies, dit l'Éternel. » (Esaïe 55 :8).
Toutefois aujourd’hui au vu
de la révélation prophétique accordée ici-bas de ce début de siècle, donnée par
la pensée de Dieu, j’ai, nous avons, le devoir de dire où se trouve la pensée parfaite ou plutôt par qui et comment
elle peut être générée, bien entendu avec une base biblique sérieuse. Dans
notre environnement et notre corps mortel nous sommes et resterons toujours et
encore dans le partiel et le partial. L’adage « une pensée saine dans un
corps sain » nous indique déjà la voie « d’une pensée sainte dans un
corps saint ! »
Ayant pris conscience de
cela, l’Esprit de Dieu nous révèle que nous n’avons en fait pas encore mangé de
l’Arbre de Vie mais que justifiés, pardonnés en Jésus-Christ nous y sommes très
largement invités.
Ainsi manger de l’Arbre de Vie, prendre la Ste Cène de Gloire
c’est devenir « Je suis donc je pense ». Le savoir n’est
pas l’essence des choses mais c’est l’être.
Une preuve supplémentaire
s’il en est : « comme par hasard », ce que Dieu avait empêché
dans le Paradis après la chute, Il le promet en premier lieu à celui ou celle, membre de l’Eglise, qui
entend ce que l’Esprit dit aux églises, qui se repent et devient vainqueur par
la métamorphose du Saint Esprit : « Au
vainqueur, je lui donnerai à manger de
l’arbre de vie qui est dans le
paradis de Dieu » (Apocalypse 2 :7b).
Manger de l’arbre de vie, après avoir
évidemment et obligatoirement lavé notre robe dans le Sang de l’Agneau, après
avoir été métamorphosés par le Saint Esprit, est la condition de possibilité
d’entrer dans le plan de Dieu en évoluant alors dans les lieux célestes et à
partir du Trône et d’être heureux
car le secret du bonheur c’est le « Je suis donc je pense » car je ne
suis plus déchiré, écartelé ! (Cf. Apocalypse 22 :14).
2.
Le Royaume de Juda et le Royaume d’Israël
a)
Hâter l’avènement du jour du Seigneur
« Puisque donc toutes ces choses
doivent se dissoudre, quels hommes il vous faut être dans de saintes conduites
et piétés en attendant et en hâtant (speudontas
participe du verbe speudo : hâter ; cf. speeder)) l'avènement (parousia ; cf. parousie) du jour de Dieu, à cause duquel les cieux enflammés se dissoudront et
les éléments embrasés se fondront ! Mais nous attendons, selon sa
promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera »
(1 Pierre
3 :11-13).
Pierre n’avait pas
encore toute la révélation des différentes étapes décrites dans l’Apocalypse et
il écrit de ce qu’il sait et qui aura lieu en Apocalypse 20 :11b et
21 :1. Mais il nous révèle quelque chose d’incroyable : l’être humain
est en mesure de hâter l’avènement du jour de Dieu. Il emploie le
verbe « speudo », ici verbe transitif qui signifie clairement que le
chrétien, par sa conduite sainte, a le pouvoir de hâter la parousie du jour du
Seigneur ! Certes il est dans l’attente, Dieu reste souverain par rapport
au jour et à l’heure mais en même temps il peut hâter cet avènement !!!
En général on ne tient pas compte du
rôle à jouer du croyant dans le processus des événements finaux. Au nom de la
souveraineté et de la toute-puissance de Dieu, du « tout est grâce » qui
sont absolument fondamentaux et réels quant à la prédication de croix et de
résurrection impliquant la justification, le salut par la foi et non les
œuvres, on oublie le rôle de collaboration active du croyant pour l’avancement
du plan de Dieu dans l’Histoire du salut ! (Cf. Philippiens
3 :12+14 ; Colossiens 1 :24).
C’est pourquoi nous
sommes appelés à prendre d’urgence notre responsabilité d’Epouse glorifiée
auprès de notre Epoux sur le Trône pour hâter la parousie du jour du Seigneur
parce que pour l’instant on n’a rien hâté du tout depuis 2000 longues
années !
Cette compréhension est très importante
car Dieu a toujours voulu que le processus final soit hâté pour mettre fin au
cortège de souffrances et de perdus sur cette terre. Dieu n’est pas
sadique !
b)
La pédagogie historique du Peuple d’Israël
Dans
cet ordre d’idées, si David et surtout Salomon n’avaient pas péché, le
processus royal de l’accueil messianique aurait pu s’accomplir à leur époque.
Le Pays promis était conquis, il était unifié, le Temple était construit, bref
le processus millénariste final aurait pu se mettre en marche. Le Peuple d’Israël
à la suite du Messie était censé faire le travail d’Adam et d’Eve sur terre à
partir du Pays promis que YHWH Elohim aurait glorifié. Le processus
apocalyptique était lancé.
La magnificence et le rayonnement
paradisiaque quasi millénariste du Royaume d’Israël sous Salomon était telle
qu’il aurait suffi de « transformer l’essai ».
Le Messie qui aurait pu apparaître à ce
moment-là, aurait non seulement pu justifier l’humanité mais encore instaurer
d’emblée le Millénium avec Son Epouse dès cette époque (Cf.
Esaïe 11 :1ss). Elle aurait pu être prête avec Israël comme fer de
lance. Mais ce n’est qu’avec des « si » qu’on mettrait Paris en
bouteille... En réalité si David et surtout Salomon avaient été fidèles à
Dieu, ils auraient hâté l’avènement du jour de l’Eternel parce qu’ils auraient
été en capacité d’accueillir le Messie presque 1000 ans avant son arrivée
effective.
Alors que s’est-il passé
suite aux idolâtries de Salomon liées à sa multitude de femmes et de concubines
étrangères et surtout païennes ? Elles entraînèrent Salomon à construire
des sanctuaires païens avec leurs pratiques idolâtres. C’est un peu comme Eve
qui incita Adam à manger le fruit défendu.
Une catastrophe eut lieu : le
schisme d’Israël ayant abouti à l’exil dû à l’Assyrie (-722
Royaume du Nord) puis à celui de Babylone (-586 Juda Benjamin). Le processus messianique était ruiné ! Cet épisode peut correspondre à Adam et d’Eve chassés
du paradis.
Ce
schisme ressemble aussi étrangement à la problématique existentielle de la
déchirure en deux de l’être humain dont nous avons parlé plus haut.
Par ailleurs, le royaume
de Juda avec le Temple à Jérusalem correspond à la Salle du Trône et le royaume
d’Israël à l’espace-matière-temps intermédiaire où évolue le corps charnel et
mortel de la majorité des membres du Peuple de Dieu.
Roboam, le roi de Juda, se croyait plus
« intelligent et sage » que son père Salomon en voulant taxer,
opprimer davantage ses sujets. Roboam, par manque de sagesse, n’avait pas la
vision du bien-être « corporel » social de ses sujets (1
Rois 12 :1-15). Le joug imposé au peuple par Salomon avec des
fouets aurait dû être imposé avec des fouets aux lanières bardées de bouts de
métal.
Le schisme eut alors lieu et Jéroboam au
départ choisi par Dieu voulant améliorer le sort du Peuple devint roi des 10
tribus du Nord alors qu’il ne restait à Roboam que les deux tribus du Sud à
savoir Juda et Benjamin.
Mais Jéroboam termina mal et fut l’archétype du mal pour les rois
suivants et de ce qu’il ne fallait pas faire. Pour éviter l’influence du Temple
et de Jérusalem sur ses sujets, il fit un sanctuaire avec des prêtres non légitimes
et deux veaux d’or, bref la totale (1 Rois
12 :25-33). Sa vision des choses était de remplacer YHWH dans Elohim et mettre à la
place la symbolique du veau d’or du désert (Cf. écrit « Le
veau d’or) à savoir l’abondance matérielle, de nourriture et la vigueur corporelle
terrestre dans ses élohims ou ses dieux pour mieux maintenir les sujets du
royaume du nord sous sa coupe
L’épisode spectaculaire
de l’homme de Dieu, un prophète de Bethel en Juda qui parla au nom de YHWH
Elohim contre l’autel où Jéroboam s’apprêtait en plus à jouer au prêtre, est
une tentative de Dieu en vue de la réunification du Peuple et du territoire par
le biais du vrai culte au Temple de Jérusalem qui serait rétabli pour
l’ensemble du Peuple. Jéroboam révolté et intraitable eut la main paralysée au
moment des faits. Il eut malgré tout son « miracle de guérison » de
la part de YHWH Elohim mais ne se repentit pas (Cf. 1 Rois 13). Il
resta dans le superficiel au lieu de retourner à l’essentiel : donc
pas de réunification possible. Il croyait que YHWH Elohim existait,
mais très loin de ses préoccupations quotidiennes notamment le maintien de son
pouvoir politique. Il voulut même donner des cadeaux et à manger à l’homme de
Dieu. Bref, il voulait « l’acheter » pour au final éventuellement se
faire à travers lui une petite caution religieuse et spirituelle devant YHWH
Elohim sans revenir à Lui.
Mais l’homme de Dieu (isch
Elohim) refusa parce que YHWH Elohim lui avait demandé de ne rien accepter.
Toutefois l’épisode terrible suivant où il devint la victime d’un lion après
avoir désobéi en acceptant de la nourriture d’un prophète du Royaume du Nord
probablement jaloux nous donne un message clair.
Le prophète de Bethel ne
devait en aucun cas profiter ni toucher de ce qui était censé, aux yeux de
Jéroboam et de ses sujets, découler du culte des veaux d’or à savoir les fruits
de la terre et les richesses du Royaume du Nord. En d’autres termes, le culte
du Temple à Jérusalem ne pouvait souffrir aucun mélange idolâtre quelconque, surtout
pas celui des veaux d’or. Le projet messianique était à nouveau remis aux
calendes grecques.
Si le Peuple d’Israël
avait accueilli Jésus-Christ comme son Messie, Il aurait pu dans la foulée
installer le Royaume millénariste. Une partie du Peuple l’a accueilli à
commencer par Marie, puis Joseph, puis les disciples et ceux qui le suivirent.
Mais ce ne fut pas le cas notamment des autorités religieuses juives et particulièrement
celle du Temple. Même l’Eglise n’est pas rentrée dans son rôle alors que Son
projet était que les choses se mettent en place très rapidement. N’a-t-Il pas
dit dans ses discours sur la fin des temps : « Amen, je vous le dis que cette génération ci ne passe jusqu’à ce
que tout cela arrive » (Marc 13 :30 et contexte). C’est
pourquoi le programme que nous découvrons dans l’Apocalypse n’a pas pu être mis
en œuvre. Nous retrouvons toujours et encore le même schéma : si le Peuple
de Dieu ne passe pas du superficiel, l’espace-matière-temps (Arbre
de la connaissance du bien et du mal ; Royaume du Nord etc.) à l’essentiel,
la salle du Trône (Arbre de la vie ; Royaume d’Israël
unifié avec le Temple etc…) alors les choses n’avanceront pas.
Toutefois le retour des
Juifs dans leur Eretz (terre), la possibilité de reconstruction
du Temple, dans la perspective de la pédagogie historique du Peuple d’Israël
ainsi que dans la perspective de l’élection et des promesses à réaliser le
concernant, nous remettent en selle en vue du passage du superficiel à
l’essentiel qui consiste à hâter l’avènement du jour du Seigneur en vue de l’instauration
du Royaume sur terre.
3.
Le soleil et la lune
a)
Source de lumière et reflet de lumière
Nous savons que dans le naturel, le
soleil est source de lumière, une
énorme boule de feu qui brille sur la terre le jour et permet la vie.
La lune ne reflète que la lumière du soleil et brille la nuit.
L’essence, la source, la fondation,
l’origine est comme le soleil avec à la clé le jour, la lumière, la chaleur, le
bien et la vie.
L’apparence de la fausse source de
lumière, le faux-semblant, la tromperie, le paraître est comme la lune avec à
la clé la nuit, les ténèbres, le froid, le mal et la mort.
Nous nous trouvons malheureusement dans
ce cycle lunaire pour ne pas dire très « lunatique » de ce monde. La
nuit n’est pas toujours totalement noire, selon les périodes, elle est plus ou
moins noire, mais voilà ce qu’est notre environnement
« intermédiaire » espace-matière-temps dans lequel nous sommes
coincés parce qu’on a mangé des fruits de l’arbre de la connaissance du bien et
du mal. L’oppression, les contraintes, les obligations sont notre partage.
Actuellement l’Eglise croit que si elle allume des ampoules électriques, des
projecteurs pour faire fuir ici et là l’obscurité, elle fait son travail. Elle
ne fait que du « Ersazt », du remplacement, du bricolage pour pallier
au pire ou encore pour du pire essayer de choisir le moindre.
Cela fait 2000 ans que Jésus-Christ
Glorifié veut arrêter ce cycle lunaire et lunatique de ce monde pour le faire
entrer dans l’éternité solaire. Pour ce faire il ne faut plus allumer des
ampoules et des projecteurs mais ETRE
réellement revêtu de soleil, ETRE
de vraies sources de chaleur et de lumière telles le soleil qui peuvent ensuite
sans problème éclairer l’ensemble de la boule terrestre pour ne pas dire
davantage, l’univers !
b)
Le signe
« Un
grand signe apparut dans le
ciel : une femme, vêtue de
soleil, la lune sous les pieds et sur la tête une couronne de douze
étoiles. » (Apocalypse
12 :1).
Eglise des Vainqueurs montée, glorieuse
au grand complet : te voici !
Le problème existentiel de la déchirure
de l’être humain que nous avons exposé au paragraphe précédent ne peut se
résoudre QUE de cette façon.
La lune avec tout ce qu’elle représente
est vaincue, elle est sous les pieds de celles et de ceux qui sont
soleils ! Notons que ce texte fut écrit environ un demi-millénaire avant
l’apparition de la religion dont un des symboles majeurs est la lune !
Cette victoire sur la lune ne peut se
faire QUE dans les « conditions solaires » de ce verset de
l’Apocalypse : notons-le ! Alors, vu l’évolution des événements
actuels, on est autorisé à dire que cela pourrait ne plus durer trop
longtemps ! Du moins espérons-le !
L’Eglise des Vainqueurs est un des signes majeurs précurseurs de l’instauration du Royaume sur terre de Jésus-Christ,
le Roi des rois. Nous n’en ferons pas l’économie. Non seulement nous sommes
invités à aller à la source de la Lumière mais nous sommes invités à devenir
sources de la Lumière, des soleils avec la lune sous nos pieds ! Cela se
passe au ciel, au paradis, à l’Arbre de Vie !
Conclusion
Manger prioritairement de l’Arbre de Vie,
passer du superficiel à l’essentiel, comprendre et vivre le « Je suis donc je pense », accepter que le savoir
n’est pas l’essence des choses mais que c’est l’être, passer de la lune au
soleil, aller réellement vers Celui qui nous a sauvés et justifiés dans la
Gloire pour que le processus apocalyptique, de révélation se mette en place,
voilà qui est de notre responsabilité pour hâter l’avènement du jour du
Seigneur.
En Lui, Martin BUSCH