16 mars 2016

93 LES DEUX ARBRES


INTRODUCTION


Il est question de deux arbres spéciaux au Paradis : l’arbre de vie au milieu du jardin et l’arbre de la connaissance du bien et du mal (Genèse 2 :9).
YHWH Elohim ne permit pas à Adam de manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal sous peine de mourir mais lui permit de manger de tous les arbres donc y compris l’arbre de vie qu’il ne lui avait apparemment pas interdit (Genèse 2 :16-17).
La suite terrible des événements montre qu’Adam et Eve mangèrent des fruits de l’arbre interdits à la consommation. Ils n’avaient sûrement pas encore mangé des fruits de l’arbre de vie puisqu’ils en furent empêchés par Dieu Lui-même après la chute pour qu’ils n’en mangent pas vu que cela leur aurait conféré l’immortalité :
« L'Éternel-Dieu dit : Voici l'homme devenu comme l'un de nous, en ce qu'il connait le bien et le mal. Et maintenant, il pourrait étendre sa main et cueillir aussi du fruit de l'arbre de vie ; il en mangerait, et vivrait à jamais. » (Genèse 3 :22).
Adam et Eve étaient devenus comme Dieu en ce qui concerne la connaissance du bien et du mal uniquement, mais ils n’avaient pas acquis l’immortalité en ce sens qu’ils n’avaient pas mangé de l’arbre de vie.
Nous verrons que ces deux arbres sont des « archétypes » qui permettront de distinguer l’essentiel du superficiel, l’être du savoir.
           
1.    Les conséquences de la consommation des fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal

a)    Rupture d’avec YHWH Elohim

La rupture d’avec YHWH Elohim fut d’abord la désobéissance certes suite à la tentation. Désobéir à Dieu c’est entre autres Lui signifier : ce n’est pas Toi le patron, c’est moi le patron en tous cas pour ma vie et à terme pourquoi pas pour l’humanité… !
Cela entraîne le fait que je décide à la place de Dieu de ce qui est bien et de ce qui est mal. En réalité il ne s’agit ni plus ni moins d’une révolte. Nous connaissons les résultats catastrophiques de l’incapacité des hommes au niveau des bonnes décisions vu qu’ils savent de moins en moins distinguer ce qui est vraiment bien de ce qui est vraiment mal ! Le problème touche d’autres dimensions tout aussi gravissimes.

b)    La problématique existentielle : déchirure en deux de l’être humain

Nous avons vu qu’au moment où YHWH Elohim insuffla sa nephech, Son « souffle glorieux identitaire » en Adam, celui-ci devint d’une « poterie » de terre glaise (Adam signifie tiré de la terre rouge) en un être métamorphosé, UNI, lumineux, glorieux, un nephech à l’image de son Créateur !
Après la chute, Adam et Eve eurent peur de Dieu puisqu’ils eurent honte de leur nudité autrement dit leur corps de feu et de lumière présenta de plus en plus de zones d’ombre, devint imparfait, se chargea progressivement de la puissance de mort démoniaque que Dieu ralentit provisoirement par le sang versé du sacrifice d’animaux dont Il prit la peau pour les « couvrir ». Le revêtement de lumière fut remplacé par celui de peaux d’animaux morts autrement dit de chair. C’est ainsi qu’eut lieu la déchirure progressive en deux de l’être humain : le corps infecté par la chair mortelle d’une part et l’être intérieur, esprit, âme d’autre part.
 On aboutit par ailleurs à l’état de déchirure dramatique que Paul décrit en ce qui le concerne, donc même en tant que chrétien, en Romains 7 : 15 : « … ce que je veux je ne le fais pas et ce que je hais, je le fais ».
Cela vient simplement du fait que le chrétien « sait, connaît, pense » mais « n’arrive pas à faire donc n’est pas ».
Le cri de désespoir de Paul nous interpelle : « Malheureux que je suis, qui me délivrera de ce corps de mort [= chair] ? » (Romains 7 :24). Cela signifie en clair « Qui me donnera l’immortalité du corps, le fruit de l’arbre de vie ? » Il donnera les solutions en Romains 8 notamment aux versets 1, 2,11, 23, 29, 30 mais est obligé d’en parler selon les cas au futur car soumis à cette tension du déjà (justification – tout est accompli) et du pas encore (rédemption du corps, glorification).
C’est cette déchirure entre l’être intérieur « qui sait » d’une part et d’autre part le corps imbibé de la mort ou de la chair « qui n’est pas », qui n’est pas vraiment « être » et qui mène finalement à la mort.
« Faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais » dit l’adage bien connu.
Cette problématique existentielle de cette déchirure persistante est tout simplement la preuve par neuf que le chrétien n’a pas encore mangé le fruit de l’arbre de vie ! Oups !
C’est à vrai dire compréhensible car l’arbre de vie se trouve très exactement là où le chrétien est appelé à « monter » à savoir au paradis (Apocalypse 2 :7b). Le chemin est totalement ouvert depuis le « tout est accompli » de Jésus, le Chemin, encore faut-il l’emprunter pour y aller… !

c)    Du « Je pense donc je suis » au « Je suis donc je pense »

Le fameux « Je pense donc je suis » (« Je suis » = YHWH) de Descartes, qui en réalité se fait lui-même Dieu par la pensée et la raison, n’est en réalité qu’un « Je pense donc mort ». C’est ce que nous constatons et constaterons dans un monde dont les pensées s’éloignent de plus en plus de Dieu et qui au bout du compte ne « saura » plus que penser pour résoudre les problèmes et continuer à survivre face à la Mort et la destruction inéluctables !
Le texte biblique précise que l’arbre de vie était au milieu du jardin et ses fruits n’étaient pas interdits à la consommation. Mais, comme constaté, Adam et Eve n’en avait pas mangé ! Ils n’avaient pas prêté attention prioritairement au centre du Paradis ! Au lieu d’aller à l’essentiel, l’arbre de vie, ils sont allés au superficiel, l’arbre de la connaissance du bien et du mal.
Ils auraient dû commencer par manger à l’essentiel car l’arbre de Vie, l’arbre central est Jésus-Christ car Il est la Vie. Ils auraient dû manger « physiquement et glorieusement » Yeschouah Elohim pour continuer à être des « Je suis » à l’image de YHWH Elohim. Et c’est ainsi par un repas de « communion » de Feu et de Lumière, en face à face avec le Grand « Je suis » donc en position de « Je suis à Son image », « d’être » que l’on est capable ensuite de penser correctement et seulement à partir de ce moment-là !
C’est un leurre que de dire dans l’espace-matière-temps intermédiaire que ma théologie, mon herméneutique, mon exégèse, mon interprétation, ma parole prophétique, ma pensée, ma connaissance et de qui que ce soit sont parfaites « Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l'Éternel. » (Esaïe 55 :8).
Toutefois aujourd’hui au vu de la révélation prophétique accordée ici-bas de ce début de siècle, donnée par la pensée de Dieu, j’ai, nous avons, le devoir de dire se trouve la pensée parfaite ou plutôt par qui et comment elle peut être générée, bien entendu avec une base biblique sérieuse. Dans notre environnement et notre corps mortel nous sommes et resterons toujours et encore dans le partiel et le partial. L’adage « une pensée saine dans un corps sain » nous indique déjà la voie « d’une pensée sainte dans un corps saint ! »
Ayant pris conscience de cela, l’Esprit de Dieu nous révèle que nous n’avons en fait pas encore mangé de l’Arbre de Vie mais que justifiés, pardonnés en Jésus-Christ nous y sommes très largement invités.
Ainsi manger de l’Arbre de Vie, prendre la Ste Cène de Gloire c’est devenir « Je suis donc je pense ». Le savoir n’est pas l’essence des choses mais c’est l’être. 
Une preuve supplémentaire s’il en est : « comme par hasard », ce que Dieu avait empêché dans le Paradis après la chute, Il le promet en premier lieu à celui ou celle, membre de l’Eglise, qui entend ce que l’Esprit dit aux églises, qui se repent et devient vainqueur par la métamorphose du Saint Esprit : « Au vainqueur, je lui donnerai à manger de l’arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu » (Apocalypse 2 :7b).
Manger de l’arbre de vie, après avoir évidemment et obligatoirement lavé notre robe dans le Sang de l’Agneau, après avoir été métamorphosés par le Saint Esprit, est la condition de possibilité d’entrer dans le plan de Dieu en évoluant alors dans les lieux célestes et à partir du Trône et d’être heureux car le secret du bonheur c’est le « Je suis donc je pense » car je ne suis plus déchiré, écartelé ! (Cf. Apocalypse 22 :14).

2.    Le Royaume de Juda et le Royaume d’Israël

a)    Hâter l’avènement du jour du Seigneur

« Puisque donc toutes ces choses doivent se dissoudre, quels hommes il vous faut être dans de saintes conduites et piétés en attendant et en hâtant (speudontas participe du verbe speudo : hâter ; cf. speeder)) l'avènement (parousia ; cf. parousie) du jour de Dieu, à cause duquel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront ! Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera » (1 Pierre 3 :11-13).
            Pierre n’avait pas encore toute la révélation des différentes étapes décrites dans l’Apocalypse et il écrit de ce qu’il sait et qui aura lieu en Apocalypse 20 :11b et 21 :1. Mais il nous révèle quelque chose d’incroyable : l’être humain est en mesure de hâter l’avènement du jour de Dieu. Il emploie le verbe « speudo », ici verbe transitif qui signifie clairement que le chrétien, par sa conduite sainte, a le pouvoir de hâter la parousie du jour du Seigneur ! Certes il est dans l’attente, Dieu reste souverain par rapport au jour et à l’heure mais en même temps il peut hâter cet avènement !!!
En général on ne tient pas compte du rôle à jouer du croyant dans le processus des événements finaux. Au nom de la souveraineté et de la toute-puissance de Dieu, du « tout est grâce » qui sont absolument fondamentaux et réels quant à la prédication de croix et de résurrection impliquant la justification, le salut par la foi et non les œuvres, on oublie le rôle de collaboration active du croyant pour l’avancement du plan de Dieu dans l’Histoire du salut ! (Cf. Philippiens 3 :12+14 ; Colossiens 1 :24).
            C’est pourquoi nous sommes appelés à prendre d’urgence notre responsabilité d’Epouse glorifiée auprès de notre Epoux sur le Trône pour hâter la parousie du jour du Seigneur parce que pour l’instant on n’a rien hâté du tout depuis 2000 longues années !
Cette compréhension est très importante car Dieu a toujours voulu que le processus final soit hâté pour mettre fin au cortège de souffrances et de perdus sur cette terre. Dieu n’est pas sadique !

b)    La pédagogie historique du Peuple d’Israël

            Dans cet ordre d’idées, si David et surtout Salomon n’avaient pas péché, le processus royal de l’accueil messianique aurait pu s’accomplir à leur époque. Le Pays promis était conquis, il était unifié, le Temple était construit, bref le processus millénariste final aurait pu se mettre en marche. Le Peuple d’Israël à la suite du Messie était censé faire le travail d’Adam et d’Eve sur terre à partir du Pays promis que YHWH Elohim aurait glorifié. Le processus apocalyptique était lancé.
La magnificence et le rayonnement paradisiaque quasi millénariste du Royaume d’Israël sous Salomon était telle qu’il aurait suffi de « transformer l’essai ».
Le Messie qui aurait pu apparaître à ce moment-là, aurait non seulement pu justifier l’humanité mais encore instaurer d’emblée le Millénium avec Son Epouse dès cette époque (Cf. Esaïe 11 :1ss). Elle aurait pu être prête avec Israël comme fer de lance. Mais ce n’est qu’avec des « si » qu’on mettrait Paris en bouteille... En réalité si David et surtout Salomon avaient été fidèles à Dieu, ils auraient hâté l’avènement du jour de l’Eternel parce qu’ils auraient été en capacité d’accueillir le Messie presque 1000 ans avant son arrivée effective.
            Alors que s’est-il passé suite aux idolâtries de Salomon liées à sa multitude de femmes et de concubines étrangères et surtout païennes ? Elles entraînèrent Salomon à construire des sanctuaires païens avec leurs pratiques idolâtres. C’est un peu comme Eve qui incita Adam à manger le fruit défendu.
Une catastrophe eut lieu : le schisme d’Israël ayant abouti à l’exil dû à l’Assyrie (-722 Royaume du Nord) puis à celui de Babylone (-586 Juda Benjamin). Le processus messianique était ruiné ! Cet épisode peut correspondre à Adam et d’Eve chassés du paradis.
Ce schisme ressemble aussi étrangement à la problématique existentielle de la déchirure en deux de l’être humain dont nous avons parlé plus haut.
            Par ailleurs, le royaume de Juda avec le Temple à Jérusalem correspond à la Salle du Trône et le royaume d’Israël à l’espace-matière-temps intermédiaire où évolue le corps charnel et mortel de la majorité des membres du Peuple de Dieu.
             Roboam, le roi de Juda, se croyait plus « intelligent et sage » que son père Salomon en voulant taxer, opprimer davantage ses sujets. Roboam, par manque de sagesse, n’avait pas la vision du bien-être « corporel » social de ses sujets (1 Rois 12 :1-15). Le joug imposé au peuple par Salomon avec des fouets aurait dû être imposé avec des fouets aux lanières bardées de bouts de métal.
Le schisme eut alors lieu et Jéroboam au départ choisi par Dieu voulant améliorer le sort du Peuple devint roi des 10 tribus du Nord alors qu’il ne restait à Roboam que les deux tribus du Sud à savoir Juda et Benjamin.
Mais Jéroboam termina mal et fut l’archétype du mal pour les rois suivants et de ce qu’il ne fallait pas faire. Pour éviter l’influence du Temple et de Jérusalem sur ses sujets, il fit un sanctuaire avec des prêtres non légitimes et deux veaux d’or, bref la totale (1 Rois 12 :25-33). Sa vision des choses était de remplacer YHWH dans Elohim et mettre à la place la symbolique du veau d’or du désert (Cf. écrit « Le veau d’or) à savoir l’abondance matérielle, de nourriture et la vigueur corporelle terrestre dans ses élohims ou ses dieux pour mieux maintenir les sujets du royaume du nord sous sa coupe
            L’épisode spectaculaire de l’homme de Dieu, un prophète de Bethel en Juda qui parla au nom de YHWH Elohim contre l’autel où Jéroboam s’apprêtait en plus à jouer au prêtre, est une tentative de Dieu en vue de la réunification du Peuple et du territoire par le biais du vrai culte au Temple de Jérusalem qui serait rétabli pour l’ensemble du Peuple. Jéroboam révolté et intraitable eut la main paralysée au moment des faits. Il eut malgré tout son « miracle de guérison » de la part de YHWH Elohim mais ne se repentit pas (Cf. 1 Rois 13). Il resta dans le superficiel au lieu de retourner à l’essentiel : donc pas de réunification possible. Il croyait que YHWH Elohim existait, mais très loin de ses préoccupations quotidiennes notamment le maintien de son pouvoir politique. Il voulut même donner des cadeaux et à manger à l’homme de Dieu. Bref, il voulait « l’acheter » pour au final éventuellement se faire à travers lui une petite caution religieuse et spirituelle devant YHWH Elohim sans revenir à Lui.
Mais l’homme de Dieu (isch Elohim) refusa parce que YHWH Elohim lui avait demandé de ne rien accepter. Toutefois l’épisode terrible suivant où il devint la victime d’un lion après avoir désobéi en acceptant de la nourriture d’un prophète du Royaume du Nord probablement jaloux nous donne un message clair.
            Le prophète de Bethel ne devait en aucun cas profiter ni toucher de ce qui était censé, aux yeux de Jéroboam et de ses sujets, découler du culte des veaux d’or à savoir les fruits de la terre et les richesses du Royaume du Nord. En d’autres termes, le culte du Temple à Jérusalem ne pouvait souffrir aucun mélange idolâtre quelconque, surtout pas celui des veaux d’or. Le projet messianique était à nouveau remis aux calendes grecques.
            Si le Peuple d’Israël avait accueilli Jésus-Christ comme son Messie, Il aurait pu dans la foulée installer le Royaume millénariste. Une partie du Peuple l’a accueilli à commencer par Marie, puis Joseph, puis les disciples et ceux qui le suivirent. Mais ce ne fut pas le cas notamment des autorités religieuses juives et particulièrement celle du Temple. Même l’Eglise n’est pas rentrée dans son rôle alors que Son projet était que les choses se mettent en place très rapidement. N’a-t-Il pas dit dans ses discours sur la fin des temps : « Amen, je vous le dis que cette génération ci ne passe jusqu’à ce que tout cela arrive » (Marc 13 :30 et contexte). C’est pourquoi le programme que nous découvrons dans l’Apocalypse n’a pas pu être mis en œuvre. Nous retrouvons toujours et encore le même schéma : si le Peuple de Dieu ne passe pas du superficiel, l’espace-matière-temps (Arbre de la connaissance du bien et du mal ; Royaume du Nord etc.) à l’essentiel, la salle du Trône (Arbre de la vie ; Royaume d’Israël unifié avec le Temple etc…) alors les choses n’avanceront pas.
            Toutefois le retour des Juifs dans leur Eretz (terre), la possibilité de reconstruction du Temple, dans la perspective de la pédagogie historique du Peuple d’Israël ainsi que dans la perspective de l’élection et des promesses à réaliser le concernant, nous remettent en selle en vue du passage du superficiel à l’essentiel qui consiste à hâter l’avènement du jour du Seigneur en vue de l’instauration du Royaume sur terre.
      

3.    Le soleil et la lune

a)    Source de lumière et reflet de lumière

Nous savons que dans le naturel, le soleil est source de lumière, une énorme boule de feu qui brille sur la terre le jour et permet la vie.
La lune ne reflète que la lumière du soleil et brille la nuit.

L’essence, la source, la fondation, l’origine est comme le soleil avec à la clé le jour, la lumière, la chaleur, le bien et la vie.
L’apparence de la fausse source de lumière, le faux-semblant, la tromperie, le paraître est comme la lune avec à la clé la nuit, les ténèbres, le froid, le mal et la mort.
Nous nous trouvons malheureusement dans ce cycle lunaire pour ne pas dire très « lunatique » de ce monde. La nuit n’est pas toujours totalement noire, selon les périodes, elle est plus ou moins noire, mais voilà ce qu’est notre environnement « intermédiaire » espace-matière-temps dans lequel nous sommes coincés parce qu’on a mangé des fruits de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. L’oppression, les contraintes, les obligations sont notre partage. Actuellement l’Eglise croit que si elle allume des ampoules électriques, des projecteurs pour faire fuir ici et là l’obscurité, elle fait son travail. Elle ne fait que du « Ersazt », du remplacement, du bricolage pour pallier au pire ou encore pour du pire essayer de choisir le moindre.
Cela fait 2000 ans que Jésus-Christ Glorifié veut arrêter ce cycle lunaire et lunatique de ce monde pour le faire entrer dans l’éternité solaire. Pour ce faire il ne faut plus allumer des ampoules et des projecteurs mais ETRE réellement revêtu de soleil, ETRE de vraies sources de chaleur et de lumière telles le soleil qui peuvent ensuite sans problème éclairer l’ensemble de la boule terrestre pour ne pas dire davantage, l’univers !

b)    Le signe

« Un grand signe apparut dans le ciel : une femme, vêtue de soleil, la lune sous les pieds et sur la tête une couronne de douze étoiles. » (Apocalypse 12 :1).
Eglise des Vainqueurs montée, glorieuse au grand complet : te voici !
Le problème existentiel de la déchirure de l’être humain que nous avons exposé au paragraphe précédent ne peut se résoudre QUE de cette façon.
La lune avec tout ce qu’elle représente est vaincue, elle est sous les pieds de celles et de ceux qui sont soleils ! Notons que ce texte fut écrit environ un demi-millénaire avant l’apparition de la religion dont un des symboles majeurs est la lune !
Cette victoire sur la lune ne peut se faire QUE dans les « conditions solaires » de ce verset de l’Apocalypse : notons-le ! Alors, vu l’évolution des événements actuels, on est autorisé à dire que cela pourrait ne plus durer trop longtemps ! Du moins espérons-le !
L’Eglise des Vainqueurs est un des signes majeurs précurseurs de l’instauration du Royaume sur terre de Jésus-Christ, le Roi des rois. Nous n’en ferons pas l’économie. Non seulement nous sommes invités à aller à la source de la Lumière mais nous sommes invités à devenir sources de la Lumière, des soleils avec la lune sous nos pieds ! Cela se passe au ciel, au paradis, à l’Arbre de Vie !

Conclusion

Manger prioritairement de l’Arbre de Vie, passer du superficiel à l’essentiel, comprendre et vivre le « Je suis donc je pense », accepter que le savoir n’est pas l’essence des choses mais que c’est l’être, passer de la lune au soleil, aller réellement vers Celui qui nous a sauvés et justifiés dans la Gloire pour que le processus apocalyptique, de révélation se mette en place, voilà qui est de notre responsabilité pour hâter l’avènement du jour du Seigneur. 
                                  

En Lui, Martin BUSCH

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