Autrefois vous étiez ténèbres, et maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumière !
Car le fruit de la lumière consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité.
Examinez ce qui est agréable au Seigneur ;
et ne prenez point part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt condamnez–les.
Car il est honteux de dire ce qu’ils font en secret ;
mais tout ce qui est condamné est manifesté par la lumière, car tout ce qui est manifesté est lumière.
C’est pour cela qu’il est dit : Réveille–toi, toi qui dors, Relève–toi d’entre les morts, Et Christ t’éclairera.
Prenez donc garde de vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des sages ;
rachetez le temps, car les jours sont mauvais.
C’est pourquoi ne soyez pas inconsidérés, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur.
L'humanité, vivant dans cette dimension de gloire, tout ce qui apparaissait au milieu d'elle, était lumière.
Tout ce qui respirait, était une louange à Dieu le Père, Dieu le Fils, Dieu le Saint-Esprit.
Psaume 150 : 6
Que tout ce qui respire loue l’Eternel ! Louez l’Eternel !
Dieu ouvrait sa main et comblait de biens tout ce qui vivant.
Tu ouvres ta main, Et tu rassasies à souhait tout ce qui a vie.
L'humanité pouvait dominer sereinement les animaux, elle-même étant soumise à Dieu, dans le respect de Sa gloire qui la revêtait.
Nul n'avait besoin de signifier que tel ou tel bien lui appartenait, car tous avaient accès au même héritage divin.
Tous étaient comblés de la vie divine.
Tous étaient rassasiés de la nourriture divine.
Tous gardaient le regard fixé sur l'ordre des choses d'En Haut.
Tous se bénissaient mutuellement dans l'espace-matière-temps empreint de la gloire de Dieu.
La lumière n'était point dominer par l'obscurité.
Jusqu'au jour où ...
Un intrus s'est infiltré comme un feu étranger dans l'esprit du couple formé, béni par Dieu, tant que leur regard était fixé sur Lui.
L'intrus est venu attirer le regard de ce couple, formé pour fonder l'humanité, sur "la friandise !"
Ne vous méprenez pas sur mon propos.
La femme n'a pas été et n'est pas, contrairement aux idées banalisées, "la friandise" de l'homme.
Genèse 2 : 25
L’homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte.
"La friandise" qui a attiré leur regard fut la capacité de connaitre "le bien et le mal !"
Genèse 3 : 1-7
Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l’Eternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a–t–il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ?
La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin.
Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez.
Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point ;
mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.
La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea.
Les yeux de l’un et de l’autre s’ouvrirent, ils connurent qu’ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s’en firent des ceintures.
Alors que le couple vivait leur relation dans la perfection de l'Amour de Dieu, il ne supposait point le mal, vivant dans l'innocence du mal.
La friandise, de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, est venue entacher la perfection qui revêtait ce couple. Chacun eu la capacité de juger ce qui était bien ou mal. Oui, chacun a vu sa nudité, c'est à dire la perte de son éclat glorieux qu'il reflétait auparavant.
Romains 3 : 23 nous relate qu'à partir de là, tous nous sommes devenus imparfaits, privés de la gloire de Dieu, séparés de l'innocence du mal. Ainsi, esprit-âme-corps entachés, la dégénérescence a gagné la création.
L'humanité s'est alors référencée sur ses propres capacités, se forgeant l'esprit sur ses propres croyances, ses faux dieux.
Le déluge est arrivé, remettant l'humanité au coeur de sa propre destinée.
Noé et sa famille ont été la seule référence divine ùise à part pour le salut de cette humanité. Quant au reste, insouciante, arrogante, livrée à la moquerie, imbue d'elle-même, elle fut retranchée, entrainée dans le déluge de grandes eaux.
Yves Gravet
A suivre