29 janvier 2012

Droit de passage


Droit de passage

Pasteur Yves GRAVET

Le policier s’était placé au milieu de la chaussée et faisait passer les piétons qui allaient à l’autre bord. Les bras en croix, il faisait stopper les automobilistes pour donner le droit de passage aux piétons.
Il y a quelques jours, nous revenions, Michèle et moi, de la poste où nous étions allés chercher le courrier du ministère Vie Comblée. Tandis que nous attendions pour traverser la chaussée, j’ai observé quelques instants ce policier dans l’exercice de ses fonctions. Les bras en croix pour faire passer les piétons, il nous accordait le droit de passage. C’était une autorité établie pour notre sécurité, notre protection. Il exposait sa vie pour nous donner le droit de passage en faisant stopper les automobilistes bien pressés pour certains. (Le monde est pressé d’arriver, mais où ?)

La croix
Je n’ai pu m’empêcher de penser à l’œuvre de Jésus-Christ lorsqu’il fut cloué sur la croix pour moi et pour toi. La croix est une idée de Dieu. Une idée qui a du prix aux yeux de ceux qui l’aiment, une œuvre de justice pour tous les hommes. C’est là que toutes les ordonnances ont été accomplies par Jésus pour nous donner le droit de passage et nous introduire dans les pensées du Père. Ce droit de passage ouvert à tous, c’est aussi un droit à la justice de Dieu, un droit de cité dans la Jérusalem Céleste.

Jésus a ouvert la voie unique pour notre salut. Elle nous conduit à un changement complet dans notre vie.
« Question de foi, on l’a ou on ne l’a pas ! » diront beaucoup. Mais ceux qui décident d’utiliser ce droit de passage, de s’appuyer sur sa Parole pour la vivre et porter les bons fruits de Sa justice, diront que c’est une question de confiance (1Pierre 2 : 7). C’est un changement positif et sans mauvaise surprise à l’arrivée.
Nous avons dans la Parole de Dieu bien des exemples de ceux qui ont utilisé ce droit de passage donné par Dieu. Nous allons en survoler quelques uns.

Noé
« Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme ». (Matthieu 24 : 37)
Face au déluge qui allait arriver sur la terre, les contemporains de Noé restèrent indifférents aux idées de Dieu. De nos jours, face aux difficultés croissantes de la fin des temps, bien des hommes persévèrent dans la débauche, s’égarent de plus en plus, réfutent le conseil du Créateur. (Genèse 6 : 8)

A l’inverse, Noé accepta les idées de Dieu : il décida d’utiliser le droit de passage que Dieu lui offrait sous la forme d’une arche pour le sauver, lui et les siens. Il s’est laissé façonner dans les pensées de Dieu pour être en mesure de construire l’arche selon le plan précis du Créateur. Le monde allait s’échouer dans le déluge.
Imaginons un instant qu’aujourd’hui, vous construisiez une entreprise « multinationale » alors que la crise économique se répand dans toutes les nations. Pourquoi pas, c’est possible ! Notre vie ne dépend pas des circonstances, mais de Celui qui nous donne la vie. Les idées de Dieu conduisent au succès, à condition que l’on accepte un changement en soi. C’est ce qu’on appelle la repentance, un changement de direction dans notre façon de voir, d’agir, pour mieux vivre. (Actes 3 : 19et20 ; 2Corinthiens 7 : 10)
L’orgueilleux n’aime pas se repentir. Il craint de se regarder tel qu’il est en réalité face au miroir de la Parole de Dieu. (Jacques 1 : 22à25)
Noé eut l’humilité d’obéir à Dieu. Il vit un nouveau jour arriver pour lui et tous les siens qui avaient accepté de rentrer dans les possibilités de Dieu. Ils ont emprunté le droit de passage que leur avait donné Celui que le prophète Osée appelle le « SAINT FIDELE » (12 : 1). Les autres ont péri dans les conséquences de leur conduite orgueilleuse.

Abraham
« Il y eut une famine dans le pays (Canaan) ; et Abram descendit en Egypte pour y séjourner » (Genèse 12 : 10)
Face à la famine, Abram (qui deviendra Abraham en Genèse 17 : 5) accepta l’idée de Dieu d’aller en Egypte. Son droit de passage était pour lui un changement géographique. Déménager, aller s’installer dans une autre région n’est pas toujours chose facile. Il faut tout laisser et ne plus regarder en arrière. Parfois, il faut se séparer de ceux qu’on aime. La foi en action implique une obéissance sans détour. (Luc 9 : 62).
Agissant dans la foi, Abram rentre dans les idées de Dieu. Il va à la découverte des possibilités que Dieu a préparées pour lui. Dans ce changement, il sera béni, il deviendra riche en troupeaux, en argent et en or, parce qu’il aura utilisé le droit de passage voulu de Dieu (Genèse 13 : 2). Il reçut abondamment en réponse à la foi mise en action (Romains 4 : 20à21).

Isaac
« L’Eternel lui apparut et dit : ne descends pas en Egypte, demeure dans le pays que je te dirai » (Genèse 26 : 2).
Isaac, fils d’Abraham utilisa le droit de passage pour demeurer au milieu des Philistins (Genèse 26 : 2et3). Contrairement à son père, il ne reçut pas un ordre de déménagement, mais de persévérer au milieu d’un contexte hostile. Nous ne devons pas considérer la difficulté du contexte, mais obéir en toute chose à LA volonté de Dieu et aller au cœur de celle-ci. Demeurer là où Dieu nous a placés n’est pas toujours chose facile parce que nous avons cette tendance à rechercher un coin de paradis sur terre. Or, le paradis ne dépend pas forcément d’un lieu géographique, mais de ce que nous semons dans notre vie (Galates 6 : 7).
Là, Isaac travailla, il sema et il récolta abondamment. (Genèse 26 : 12). « … Aussi les Philistins devinrent jaloux de lui » (Genèse 26 : 12à14).
Les bénédictions que vous recevez en réponse à votre foi mise en action ne font pas toujours la joie de tous. Parce qu’il fut béni de Dieu dans ses entreprises, en réponse à sa foi et à son obéissance, cela révéla la jalousie qu’il y avait dans le cœur des Philistins. Ils lui cherchèrent des querelles pour l’obliger à partir. Son droit de passage lui fut contesté à plusieurs reprises.
Avec intelligence, sans se décourager, Isaac alla creuser des puits ailleurs, évitant une confrontation plus musclée avec ces rebelles. Et chaque fois la bénédiction de Dieu l’accompagnait. Il savait ce qu’il fallait faire et comment gérer sa foi.
Le paradis était en lui et il le vivait là où il allait (Matthieu 13 : 23).

En conclusion, où que l’on travaille, l’essentiel est d’accueillir les instructions de Dieu en son cœur, d’accepter un changement en soi. Nous pouvons être assurés de la bénédiction de Dieu dans ce que nous entreprenons selon ses directives.
C’est ce que le Seigneur a fait comprendre à son serviteur Josué. (Josué 1). Pour cela, il fallait méditer la Parole et recevoir les idées de Dieu.
Qui peut s’opposer au droit de passage donné par Dieu ?
Ce droit de passage est à celui qui remet sa vie entre les mains du Seigneur et prend plaisir à suivre Ses ordonnances.
Qui peut s’opposer à ce que Dieu nous donne d’entreprendre sur le fondement de Sa parole ?
La foi en action va creuser toujours plus loin, plus profond, et sans se lasser. Elle reçoit au temps convenable sa juste récompense ! Dieu n’est pas injuste pour oublier le travail de ses enfants (Hébreux 6 : 10).

Moïse
« … Fut-il jamais un dieu qui essayât de venir prendre à lui une nation au milieu d’une nation, par des épreuves, des signes, des miracles et des combats… » (Deutéronome 4 : 34).

Face aux difficultés insurmontables, Moïse reçut le droit de passage pour lui et le peuple sous la forme de miracles. Dieu les fit sortir de l’esclavage en faisant pour eux toutes sortes de prodiges au milieu d’une nation corrompue, versée dans l’idolâtrie. Il leur fit trouver grâce aux yeux des Egyptiens.
Les Israélites partirent d’Egypte en possession des vases d’argent, des vases d’or et des vêtements au point de dépouiller les Egyptiens. (Exode 12 : 35et36). Dieu avait miraculeusement pourvu à leur voyage.
La main puissante de Dieu nous donne le droit de passage au milieu de l’adversité, de ceux qui s’opposent aux idées inspirées de Dieu ; de ceux qui veulent faire vivre les autres dans leurs limites humaines, restrictives et parfois punitives. Ce droit de passage est accompagné de la justice de Dieu. Rien ne manque à ceux qui le craignent lorsque c'est LUI qui donne l’ordre de partir pour aller par le chemin qu’Il a préparé d’avance (Psaume 34 : 10 ; Exode 13 : 9et10).

Pris au piège !
« Les Egyptiens… les atteignirent alors qu’ils campaient près de la mer » (Exode 14 : 9).
Jouir des bénédictions de Dieu ne doit pas nous faire oublier que l’ennemi reste toujours à notre poursuite. (1Pierre 5 : 8). Entrer dans les idées de Dieu, c’est aussi être partenaire avec Lui face aux obstacles. Il est utile et important de se rappeler de LA PAROLE ordonnée par Dieu. Mais poursuivons avec notre ami Moïse…
Moïse va se trouver devant un obstacle de taille et incontournable. C’est peut-être votre cas ? A nous aussi, cela nous arrive…
Alors nous regardons à Celui qui est SAINT FIDELE ! En route vers le pays de la promesse, Moïse est là avec le peuple, face à la Mer Rouge. Mais ils n’étaient pas seuls : les Egyptiens étaient à leurs trousses ! Ils étaient pris au piège !

Et toi, te sens-tu pris au piège ?
Devant toi tes difficultés et derrière toi les pressions de découragement, d’abandon… ?
Le peuple porte le témoignage de la puissance de Dieu. Et quel témoignage : délivré de l’esclavage ! C’était un changement géographique et puis une route à emprunter… Mais quelle route… ! A peine sont-ils sortis d’Egypte, que la belle aventure semble vouloir se terminer ! Tout va tomber à l’eau… au propre et au figuré ! C’est peut-être le sentiment que tu as ? A nous aussi, cela nous arrive quelquefois…
Sur l’ordre de Dieu, autrement dit sur La Parole ordonnée, Moïse va faire une démarche de foi en acceptant l’idée de Dieu. Une idée simple et unique, mais une idée qui vient de Dieu a toujours un impact. Encore faut-il avoir une conviction intime de la volonté de Dieu, et ensuite obéir à Son ordre.
Tenté de retourner en arrière ?
Dieu dit à Moïse : « TOI, lève ta verge, ETENDS ta main sur la mer, et FENDS-la ; et les enfants d’Israël entreront au milieu de la mer à sec » (Exode 14 : 16).
Obéissant, Moïse agit sur la Parole ordonnée par Dieu.
En réponse à sa foi mise en action, la mer se sépare en deux. Le peuple passe tandis que, derrière eux, les eaux reviennent sur ceux qui les poursuivent. Les Egyptiens espéraient les récupérer pour en faire à nouveau des esclaves, une main d’œuvre à bon marché (Exode 14 : 26 ; 20 : 2).
Dès l’instant où on se met en marche dans le plan de Dieu, le diable opère pour récupérer les chrétiens bouillants de foi et d’amour. Il propose parfois autre chose qui a l’apparence du royaume de Dieu. Aujourd’hui, beaucoup ont la vision du monde entier, c’est une bonne chose. Mais, dans la pratique, dans le travail, il faut être à la place où Dieu veut que l’on soit. Cela ne va pas toujours dans le sens de nos idées, de nos plans. Le changement dans notre vie passe par la soumission à la volonté de Dieu. Il veut le meilleur pour nous, c’est une certitude, mais ce qui importe c’est le plan de Dieu et non pas notre plan. C’est Lui le MAITRE d’œuvre ! (1Corinthiens 12 : 11 et 18).

Diverses réactions,
mais un seul but !
Revenons à la traversée de la Mer Rouge, et faisons une halte en son milieu. Ne craignez pas, nous n’allons pas nous noyer ! Ce droit de passage est donné au peuple sur l’idée de Dieu et voilà la multitude qui s’y engage sous la conduite de Moïse et des autres responsables. Il y a là l’Ange de Dieu qui accompagne le peuple au milieu de cette mer ouverte en deux.
Laissons-nous aller à l’imagination : quel embouteillage dans cette traversée ! C’est le départ en vacances au bord de la mer, week end rouge avec « Bison Futé », « aire de repos », « camping à l’horizon » ! Il faut faire la circulation ! Ce n’est pas le moment de se reposer. Il faut y aller, le pays promis est à l’horizon. Quel instant grandiose, fantastique, mais angoissant à la fois pour cette multitude qui s’engage pour passer à l’autre bord de la mer. Les hommes, les femmes, les enfants, les bagages, ils sont tous là au milieu de cette mer séparée en deux. Des milliers qui se poussent les uns les autres. Les premiers qui arrivent poussent un « ouf » de soulagement, alors que d’autres sont encore dans l’attente d’utiliser ce droit de passage salutaire.

Un seul but :
passer à l’autre bord !
- Plus vite les amis ! Les Egyptiens sont à nos trousses et nous ne voulons pas périr entre leurs mains sanguinaires.
- Et si la mer se refermait ?
- Les amis, cessez d’être négatifs !
- Vite, vite, allez-y devant, avancez…
- Attention aux enfants, ne vous disputez pas… !
- Doucement les enfants !
- Ah, cesse de paniquer, le frère. Sois dans la foi…
- Facile à dire, l’ancien, mais je voudrais bien t’y voir…
- Mais, mon frère, ne te fâche pas. Vois, j’y suis là, à ta place. Nous y sommes là, ensemble dans la même assemblée au milieu de cette mer.
- Ne regarde pas à ces vagues qui sont là sur les côtés comme si elles te menaçaient.
- Regarde en avant. Vois là-bas, sur l’autre bord, Moïse qui n’arrête pas de nous faire des signes pour que nous avancions.
- Allons, ne discutons pas ! ce n’est pas le moment de ralentir, d’avoir peur. Nous y sommes au milieu de cette mer, mais ne désespérons pas.
- C’est gagné, mes amis, c’est gagné !
- Eh, regardez, c’est formidable, les enfants !
- Allons-y, du nerf, ne regardez pas en arrière, c’est une belle histoire pour nos enfants de demain…
- La mer se referme sur nos ennemis.
- Nous sommes sauvés ! Bravo Moïse ! Qui aurait cru que c’était possible ?
- Gloire à Dieu qui est SAINT FIDELE !

Les conseils des uns et des autres ne manquent pas. Les réactions affluent autour de toi. Mais au milieu de tout ce petit monde, tu es seul pour atteindre le but. C’est TA FOI qui doit travailler, car Il en sera fait selon ce que TOI tu crois. En qui places-tu ta foi ? (Psaume 118 : 7à9)

La parole reçue :
le droit de passage !
Dieu dit à Moïse : « TOI, lève ta verge… » (Exode 14 : 16). Face à l’obstacle incontournable de la mer Rouge, le droit de passage pour Moïse a été la Parole de Dieu.
Là, devant cette mer, était-ce vraiment possible de la voir se séparer ?
Etait-ce un droit de passage à la vie ou un droit de passage à la mort collective ?
Réduits à l’extrême, les Israélites étaient poursuivis par la mort, comme tu peux l’être toi-même par la disette, l’insécurité, le chômage. Es-tu menacé par la faillite de ton entreprise, de ton foyer, et j’en passe… ?
Dans l’épreuve, Moïse se plaçait entièrement sous la dépendance d’une parole qu’il avait reçue du Seigneur. Mes amis, ce n’était plus l’homme –Moïse qui vivait-, mais dans sa communion avec Dieu, c’était La Parole en action et La puissance qui l’accompagnaient.
« TOI, Moïse,     (« TOI », ……………. Mets ton prénom ici), lève ta verge, c’est à dire le bâton du châtiment, ce qui représente la résurrection de Christ. Etends ta main sur la situation et fends-la ».
« Comme si d’un coup de main, nous pouvions séparer les eaux ! Soyons des gens réalistes … ! »
Aujourd’hui, les gens du monde traitent ce genre d’affaires d’une autre manière. Ils changent d’hommes et de système. Mais allez leur dire que c’est leur cœur qui doit changer, qu’ils doivent se revêtir des idées de Dieu… D’autres diraient que c’est possible grâce à leurs idées : « Nous allons faire un barrage, toute une installation avec l’aide des techniques de pointe ». La foi humaine fait aussi des progrès ! Mais elle n’est qu’une foi humaine qui a des conséquences parfois dangereuses. Lorsqu’un barrage cède, … attention les dégâts. Au contraire, lorsque c’est Dieu qui donne le droit de passage sur le fondement de sa parole, tout devient possible. Il faut accepter SES idées, croire en Lui et Lui démontrer notre foi, cette FOI qui vient de Sa Parole. Au risque de faire des choses inconsidérées, la foi est bien souvent une folie aux yeux du monde. Avec le Seigneur, tout est possible à celui qui croit ! (Marc 9 : 23 ; Luc 18 : 27)

Jésus
Aujourd’hui, ce n’est plus à Moïse, mais à Jésus que nous regardons. Jésus nous fait signe d’avancer et de ne pas craindre. Il a préparé le droit de passage pour que nous entrions dans Sa Gloire Céleste. Ses idées sont uniques et toujours d’actualité. Même de nos jours, nombreux sont les témoignages qui parlent des exploits que Dieu fait en réponse à la foi mise en action. La foi saisit les idées données par Dieu pour nous conduire à un changement dans notre vie, à une métamorphose. Elle n’est pas une provocation, mais une « mise à l’épreuve » (Malachie 3 : 10). Elle met à l’épreuve la Parole de Dieu, tout comme Moïse l’a fait. Lorsque Dieu dit : « mettez-moi à l’épreuve », ce n’est pas qu’Il nous demande de le provoquer. (Qui sommes-nous pour provoquer le Dieu Tout-Puissant ?) C’est qu’Il nous invite à accepter ses idées, sa façon de faire pour réussir notre vie.

Les disciples
Nous ne comprenons pas tout du premier coup. Dieu veut nous étonner pendant la marche. Il est le Dieu des exploits qui se manifestent avec ceux qui ne craignent pas d’affronter l’ombre de la vallée de la mort.

Voyons l’exemple des disciples de Jésus. Ils ne comprenaient pas la stratégie dans laquelle Jésus s’engageait. Lorsqu’Il leur parlait de sa mort et de sa résurrection, cela n’allait pas dans le sens de leurs propres idées. Quel était son projet ? Ils avaient pensé à un autre plan espérant que Jésus serait devenu un chef d’état. (Luc 24 : 13à17). Un moment, ils ont cru qu’ils allaient mourir avec Lui lorsque Jésus est retourné dans un contexte hostile (Jean 11 : 16).

Le droit de passage des Israélites était obstrué par les eaux de la Mer Rouge. De même, la voie dans laquelle les disciples étaient invités à s’engager était voilée à leurs yeux. Cependant, malgré notre incompréhension, le dessein d’amour de Dieu s’accomplit toujours : conduire le peuple au pays de la promesse et donner le moyen de salut au monde entier (1Corinthiens 2 : 6à10).
Abandonné ? Incompris ?
Jésus a dû suivre le passage que Son Père avait préparé pour notre salut. Dans ce passage, Jésus a connu le sentiment d’être abandonné. A la croix, il a dit : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27 : 46 ; Marc 15 : 34). Mais Lui, Il était sur la croix. Il lui était impossible de se dérober au plan divin pour le salut de l’humanité. Crucifié et mis au tombeau, Jésus est revenu à la vie par la puissance de Dieu. Sur le chemin d’Emmaüs, deux de ses disciples ont aussi connu ce profond sentiment d’être abandonnés. Est-ce ton cas ? Cela nous arrive aussi… pas de panique, il faut avancer !

Mes amis, le droit de passage nous fait parfois passer par la vallée de l’ombre de la mort où l’on se sent seul, abandonné et incompris. C’est là qu’un changement s’opère en nous. Celui qui ne connaît pas la mort, ne connaît pas non plus la vie de Jésus en lui. Ce n’est pas à nous de rechercher cette mort : « L’obéissance vaut mieux que les sacrifices » (1Samuel 15 : 22). Cependant, lorsque nous demandons au Seigneur de nous conduire dans Ses œuvres, il nous emmène souvent dans la vallée où nous avons le sentiment d’être seul au monde, dans ce qui semble pour nous un désert (Osée 2 : 16 ; Psaume 23 : 4). Vivre avec Christ implique un dépouillement de soi qui laisse bien souvent une odeur de mort (Ephésiens 4 : 21à24). Tes amis t’abandonnent, ils ne te comprennent pas. Tout comme les disciples ont abandonné Jésus, ils ne veulent pas t’accompagner dans la vallée de l’ombre de la mort. Lorsque vous avez ce sentiment, j’ose vous dire : « Mon ami, n’aie pas peur, la vie est là devant toi, car Jésus a dit : « Je ne te délaisserai point, je ne t’abandonnerai point » (Hébreux 13 : 5). Il n’y a plus que Jésus et toi. Laisse-toi revêtir des idées neuves de Dieu. Voici, j’ai promis de verser mon Esprit sur ta vie ». Gloire à Dieu ! (Joël 2 : 28et29). La réponse de Dieu est en toi : Christ en toi, l’espérance de la gloire ! (Colossiens 1 : 27). Tu fais équipe avec Lui. Tu as Sa Parole sur laquelle tu peux t’appuyer. Il s’appelle SAINT FIDELE.

Sois bouillant !
Face au plan de Dieu qui ne correspondait pas à leurs propres idées, les disciples se sont laissés gagner par le refroidissement (Matthieu 24 : 12et13).
Dans les Jeux Olympiques d’hiver de 1994 en Norvège, certains sportifs de haut niveau ne sont pas parvenus à renouveler leurs exploits parce qu’ils ont été atteints par le froid. Ils ne s’étaient pas préparés à un tel changement de température. Leurs membres ne répondaient plus comme ils le souhaitaient. Malgré leur bonne volonté, certains d’entre eux, sur qui l’espoir était placé, ont abandonné la course. Voilà bien une illustration des membres du Corps de Christ qui se refroidissent parce qu’ils ne se préparent pas à des changements qui leur permettraient de vaincre.
Le droit de passage implique un changement dans notre vie qui s’exerce dans la foi et l’amour. Si le cœur se refroidit, l’énergie est amoindrie, la foi devient faible, les exploits ne sont pas renouvelés.
Les récompenses sont pour ceux qui changent afin de vaincre et d’arriver au but. Nous sommes dans une course où nous sommes appelés à vaincre. Mais vaincre quoi, qui ? Le diable ? cela va de soi… Pour vaincre, il faut accepter le bon changement, les idées que Dieu nous inspire par sa Parole ; elles sont saines. Ce que nous avons à vaincre, c’est le refroidissement qui veut atteindre notre cœur. Combien se sont refroidis ? Hum… veillons et prions… et surtout exerçons-nous à la foi et à la charité pour ne pas être de ceux qui se refroidissent dans l’ouvrage, dans la traversée. « Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour. Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres » (Apocalypse 2 : 4et5).

Droit à la justice
Dans certains pays en guerre, certains des convois humanitaires ne passent pas. Toutefois, ceux qui sont emmenés par des chrétiens passent et arrivent à l’autre bord. Les anges font la circulation au milieu des bruits de guerre, des bombes. Les secours passent et arrivent sur le fondement de la Parole de Dieu.
Je me souviens, j’ai lu dans un magazine l’article d’un économiste de renommée internationale dont le nom n’a pas été cité. Il avait l’idée de refaire la carte du monde pour résoudre la crise économique de l’occident et de l’orient. Pour cela, il proposait de rayer purement et simplement le continent africain dans son ensemble. Et d’ajouter à cette proposition purement « diabolique », le droit de passage à l’Islam dans toute l’Europe.
Je ne peux que penser à nos amis en Afrique où des hommes et des femmes travaillent avec l’espoir de résoudre une situation économique : le temps nous dira… J’ose dire qu’il y a pour eux un droit de passage auquel les économistes n’ont certainement pas pensé, puisque beaucoup ignorent le plan divin. (Voir la Bible).

Avec Joseph, Dieu avait préparé un droit de passage pour faire face à la famine qui allait arriver en Egypte (Genèse 41 : 53à57). Joseph avait toutes les raisons d’en tenir rigueur à ces frères qui étaient jaloux de lui et avaient voulu le faire passer pour mort. Après toutes ses épreuves, Joseph comprit que c’était Dieu qui l’avait fait passer là où il est passé pour être établi ministre, titre honorifique donné aux princes et aux grands seigneurs en Orient (Genèse 45 : 6à8). Conduit au milieu d’une nation versée dans l’idolâtrie, Joseph a connu le succès dans ses fonctions auprès de Pharaon, succès qu’aucun dieu d’Egypte n’a pu empêcher. Dieu a donné à Joseph le droit à Sa justice. Son ministère fut une bénédiction pour beaucoup de pays (Genèse 41 : 55à57).

Qui peut s’opposer au plan de salut de Dieu au sein de toute nation, comme pour les nations francophones, et d’ailleurs tout comme pour toi ? Comme ailleurs, face aux crises, ce ne sont pas des confrontations musclées ou armées qui changeront positivement les choses. Si cette épreuve implique pour eux un changement dans leur mode de vie, nous pouvons croire qu’elle est appelée à aboutir au succès. Dieu a dessein de conduire des hommes et des femmes qui sauront utiliser le droit de passage, et jouir du droit de Sa justice. Les idées de Dieu prennent place sur terre comme au ciel (Matthieu 6 : 10).
Israël, le peuple choisi de Dieu, ne revient-il pas dans son pays ?
N’a-t’il pas commencé d’ensemencer des champs qui étaient désertiques ?
N’a-t’il pas commencé de récolter selon ses semailles ?
Ne fait-il pas face à tous les prédateurs qui veulent toujours l’exterminer ?
Qui lui donne le droit de passage pour que tous, sans exception, rentrent au pays ?
Et qui s’y opposera ? De même, Dieu donne le droit de passage à Son peuple, il donne le droit à sa Justice.

Parole Inspirée
Le temps arrive où Dieu rassemble les nations (Joël 3 : 2). Et Dieu va s’adresser à vous qui avez pris son argent et son or, et tout ce qu’il y avait de plus beau et de plus précieux pour l’emporter dans vos temples où vous vous donnez à toutes sortes d’abominations (Joël 3 : 5).
Le droit de passage nous donne le droit à sa Justice. Nous avons accès aux idées, aux richesses du Tout-Puissant. L’or et l’argent Lui appartiennent. Chacun devra Lui dire, le temps venu, ce qu’il a fait ou n’a pas osé faire. Si le méchant est fertile, le juste est appelé à l’être dans l’ouvrage du SAINT FIDELE : JESUS-CHRIST ! (Psaume 37 : 35à40).

Le profit que tirent les plus riches ne profitera pas. Vous qui avilissez le pauvre, le déshonorez en lui retirant le pain de sa bouche, en lui enlevant les richesses de son sol pour vous enrichir, vous vous donnez la mort. Vous vous lamenterez sur votre sort final. Ce sont de telles iniquités qui mettent une séparation entre vous et Dieu. Sa justice donne un droit de passage à la veuve et à l’orphelin, à celui qui est opprimé sans cause. Vous venez avec vos paroles flatteuses, et vous enrôlez des faibles pour les rendre plus faibles et les asservir à votre cupidité, votre avidité. Mais voici ce que dit le Seigneur dans Sa Parole : « Comme j’ai précipité dans la mer le cheval et le cavalier, je vous précipiterai vous aussi avec vos chars, vos bateaux, vos techniques modernes, tout ce sur quoi vous fondez votre espérance. C’est pourquoi, riches, soyez dans le deuil car vos richesses sont atteintes par la teigne et la rouille. Je vous recommande de ne pas être orgueilleux et de ne pas mettre votre espérance dans des richesses incertaines, mais de la mettre sur le fondement de ma Parole, et je vous donnerai en abondance toutes choses pour que vous en jouissiez. Je vous recommande d’avoir de la générosité, de la libéralité, de faire le bien et d’être riches en bonnes œuvres pour vous amasser un fondement solide et saisir la vie véritable. La croix demeure l’unique droit de passage pour vivre dans mes projets, mes plans, mes buts, alors que la mort vous poursuit. (Jacques 5 : 3 ; 1Timothée 6 : 17à19).
A vous qui êtes fatigués, ne vous laissez pas aller à des luttes inutiles, à des querelles, à des passions qui combattent dans vos membres. Ne convoitez pas, ne soyez pas meurtriers et envieux, ne vous laissez pas aller à l’adultère par l’amour du monde qui est inimitié contre Dieu. Celui qui veut être l’ami du monde se rend ennemi de Dieu. Ne rendez point le mal pour le mal. Dieu résiste aux orgueilleux et Il fait grâce aux humbles. Bien plus, soumettez-vous à ma Parole. Je vous donne le droit de passage au milieu de ce monde corrompu.

Approchez-vous de Dieu et Il s’approchera de vous. Ne parlez point mal les uns des autres. Ne vous glorifiez pas dans vos pensées orgueilleuses. Mais ayez une bonne conduite en montrant les œuvres que j’ai préparées pour vous. Ayez une bonne conduite avec la douceur de la sagesse. Je vous donne le droit de passage.
Travaillez à votre salut. Creusez comme Isaac de nouveaux puits, de nouveaux projets, fuyez toute forme de confrontation inutile, et puisez pour vous et vos enfants. Mon Esprit agit en vous. Je vous ai tant aimés que je vous ai donné mon Fils unique (Jean 3 : 16). L’honneur est pour vous qui croyez de passer et de saisir mes projets que j’ai formés pour vous, des projets de paix et non de malheur afin de vous donner un avenir et de l’espérance (Jérémie 29 : 11).

Tandis que les projets des méchants seront anéantis, que leurs ordres à relever les défis en avilissant le faible seront sans effet, car Dieu est Celui qui marche sur le fondement de Sa Parole (Esaïe 8 : 10à14). Ne marchez pas sur la voie de ce peuple au cou raide, aveugle, sans intelligence, cherchant et ne trouvant pas. Ne craignez pas ce qu’il craint et ne soyez pas effrayés. Mais sanctifiez Christ en votre cœur : Il est votre sanctuaire ! Vous sortirez et vous trouverez les provisions utiles. Au milieu de l’adversité, travaillez, semez et récoltez comme Isaac l’a fait. Néhémie a reconsidéré les ruines de la ville, Je lui ai donné le droit de passage au milieu de la nuit. Devant les ruines de Jérusalem, Je lui ai donné la sagesse, l’audace, les hommes et les familles pour reconstruire selon mon plan. Devant ses prédateurs, Je lui ai donné le discernement.
Face au découragement, il a puisé la vigilance, la persévérance, la force et le courage. C’est ce que Je fais pour vous qui suivez mes ordonnances.
Purifiez vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres de tout votre cœur. Vous avez été, pour vous qui passez à la croix, régénérés par la Parole vivante et permanente de Dieu. Edifiez-vous pour former une maison spirituelle : christ est la pierre angulaire ! Je vous ai donné ma lumière. Voilà mon droit de passage afin que vous ne soyez plus comme ceux qui errent, l’âme assoiffée et qui se désaltèrent avec ce qui ne se désaltère pas (1Pierre 1 : 22-24).
Vous avez entendu parler la patience de Job et vous avez vu la fin que le Seigneur lui accorda, car le seigneur est plein de miséricorde et de compassion (Jacques  5 : 11). Allez chercher ceux qui se sont égarés afin de sauver leur âme de la mort (Jacques 5 : 19et20).

« Le fruit du juste est un arbre de vie, et le sage s’empare des âmes. Ainsi, la justice conduit à la vie, mais celui qui poursuit le mal trouve la mort. Ceux qui ont le cœur pervers sont en abomination à l’Eternel, mais ceux dont la voie est intègre lui sont agréables. Certes, le méchant ne restera pas impuni, mais la postérité des justes sera sauvée. Le désir des justes, c’est seulement le bien ; l’attente des méchants, c’est la fureur. Celui qui recherche le bien s’attire de la faveur, mais celui qui poursuit le mal en est atteint. Celui qui se confie dans ses richesses tombera, mais les justes verdiront comme le feuillage. Celui qui cultive son champ est rassasié de pain, mais celui qui poursuit des choses vaines est dépourvu de sens.

L’inquiétude dans le cœur de l’homme l’abat, mais une bonne parole le réjouit. Le juste montre à son ami la bonne voie, mais la voie des méchants les égare. Le paresseux ne rôtit pas son gibier, mais le précieux trésor d’un homme, c’est l’activité » (Proverbes 11 : 30, 19à21, 23, 27à28 ; 12 : 11, 25à27).

« Au temps de Noé, Dieu a fait passer un vent sur la terre et les eaux s’apaisèrent (Genèse 8 : 1). Ainsi, le souffle de l’Esprit-Saint passe sur toute chair qui emprunte mon droit de passage, celui de la croix où mon Fils unique a pris la place de chacun d’entre vous, payant le prix de votre justice et de votre grâce. Il vient pour apaiser toute agitation dans vos pensées. Je vous donne la force de votre jeunesse jusqu’au moment où vos corps mortels retourneront à la poussière. Je vous accueille comme un père accueille son fils, comme une mère accueille sa fille. Je viens pour essuyer toute larme et je verse sur vous une huile de joie pour votre éternité. Veillez et priez, afin que vous soyez éclairés au sein des ténèbres. Avancez sans craindre pour demain. Mon jour arrive comme un voleur qui surgit dans la nuit. Mon jour arrive et celui qui m’appartient me reconnaîtra. Celui qui aura préparé son huile dans sa lampe sera éclairé et verra mon retour. Je viens rechercher mon peuple. Sanctifiez Christ dans votre cœur. Il a payé votre dette. Il est votre droit de passage afin que vous viviez dans ma Sainte présence » (1Thessaloniciens 5 ; 2Pierre 1 : 12à21)

« Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur » (1Corinthiens 15 : 58).
« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’Esprit » (Romains 8 : 1)
Il nous fait signe d’avancer et de presser le pas. Notre cœur ne brûle-t-il pas au dedans de nous ? C’est peut-être le moment pour toi d’accepter le plan du Seigneur et de te laisser revêtir de ses idées. Il t’a donné le droit de passage… pour entrer dans Sa Gloire.
Votre frère dans le ministère
Yves GRAVET

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