21 avril 2016

94 EAU ET FEU




INTRODUCTION


Il paraît que le corps humain est composé environ de 65% d’eau en moyenne. (Près de 60 % du corps humain d’un homme adulte est constitué d’eau, ce qui correspond à peu près à 42 litres d’eau chez une personne de 70 kg. Chez les femmes, en raison de la proportion plus importante des tissus adipeux, ce taux est de 55 %. À la naissance, ce pourcentage atteint même 78 % chez le bébé ! Source : Futura Santé).
Dès le début de la Genèse RWH (Esprit) Elohim est associé à la Lumière, au Feu et il se trouve qu’Il « planait » au-dessus des eaux, elles, associées au tohubohu dû à la première chute de Lucifer (Genèse 1 :1ss ; cf. écrit « Esprit et Espace-Matière-Temps).
Cette association entre le Saint Esprit et le Feu-Lumière est confirmée par Jean-Baptiste annonçant le baptême, l’immersion, la macération, l’imprégnation du St Esprit et de Feu opérée par Jésus-Christ devant aboutir à la transfiguration du corps : « Moi, je vous immerge dans l'eau, pour vous amener à la repentance ; mais Celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne d’enlever Ses sandales. Lui, Il vous immergera dans le Saint Esprit et le Feu. » (Matthieu 3 :11 ; cf. aussi Marc 1 :8 ; Luc 3 :16).  
Certes, l’eau, les sources d’eaux vives ont aussi une connotation positive de bénédictions dans la Bible par exemple dans l’Evangile de Jean (7 :38) et dans l’Apocalypse (22 :1-2) notamment par rapport à un enseignement dans le contexte d’un pays chaud comme Israël où la sécheresse est une calamité terrible et les sources une bénédiction énorme.
Mais ce n’est pas la perspective de notre propos. Notre perspective ici, est celle exprimée par Jean-Baptiste qui parle de l’immersion dans l’eau (symbole de la mort et de l’ensevelissement) pour la repentance qu’il pratiquait, comparée à celle opérée par Jésus-Christ dans le Saint Esprit et le Feu qui ne sont évidemment plus du tout des symboles mais la réalité céleste et divine dans laquelle nous sommes appelés à être plongés pour vivre transfigurés et glorieux.
La question qui se pose : pourquoi le baptême de Saint Esprit et de Feu ?

1.    L’être humain a été créé pour transformer la création en travaillant

a)    Adam et Eve glorieux devaient travailler pour continuer à transformer la création

Adam et Eve devaient gérer ou régner sur la création. Ils devaient « dominer » les animaux en leur donnant un nom et aussi l’Ennemi-Serpent pour le chasser du Paradis. Ils devaient surtout se multiplier et peupler la terre.
Dans ce contexte glorieux et merveilleux dans le Feu et la Lumière de RWH Elohim, ils devaient travailler à des missions de transformation, de métamorphose, d’identification, de multiplication dans la continuité du travail de restauration et de métamorphose de Dieu suite au tohubohu et ses eaux recouvrant la terre, provoqués par Lucifer et ses démons dans leur révolte et chute.
Adam et Eve devaient « travailler, restaurer, identifier, transformer, se multiplier », mais après la chute le travail qui aurait alors dû se faire dans le bonheur, le succès et l’efficacité, se fit et se fait toujours encore dans la souffrance, la peine et avec des résultats plus que mitigés parce que sans l’état et les moyens initiaux de réussite réels
Souvent on s’imagine qu’Adam et Eve n’avaient rien à faire si ce n’est de se prélasser dans l’oisiveté à la douce musique des anges… ! En fait c’est ce que fit un peu Eve, sensée « aider » Adam dans son « travail », notamment de multiplication, se prélassant non pas à la douce musique des anges mais bien à l’écoute de la voix suave du Séducteur et du Tentateur ! Cela ne fut possible que parce qu’Adam n’a pas « travaillé » d’emblée avec Eve, son « aide » semblable à lui, en vue justement de la multiplication, d’où sa responsabilité première, notons-le ! Il a tout simplement laissé le champ libre au Serpent ! Ne l’oubliez pas, messieurs !!!
Malheureusement il ne « travailla » à la multiplication avec Eve qu’après la chute (Genèse 4 :1). Nous connaissons la suite des événements…
Nous bénéficierons du « repos éternel » au ciel : nous nous « reposerons » comme Dieu (Genèse 2 :2) qui ne Se fatigue pourtant jamais (Esaïe 40 :28) comme ce sera le cas pour nous, tout en travaillant aussi. Ce sera dans l’efficacité et le bonheur parfaits métamorphosés en Feu et Lumière à l’image du Seigneur. C’est cette métamorphose glorieuse issue du baptême du Saint Esprit et de Feu qui nous donnera la puissance et les moyens d’une efficacité optimale. Donc pas d’ennui en perspective dans l’éternité qui ressemble sous divers aspects à la vie sur cette terre « intermédiaire », les inconvénients en moins ! YHWH Elohim a voulu, veut et voudra nous associer par un travail, des missions de transformation et de métamorphose à accomplir pour l’éternité ! Le travail pour transformer, métamorphoser les choses à l’infini est en effet aussi une constante dans le paradis et le ciel !
Les élus (aussi épouse de Christ) seront « serviteurs, prêtres, gérants ou régnants » parfaits dans le ciel (Apocalypse 5 :10 ; 22 :3-5). Ils auront récupéré la position initiale d’Adam et d’Eve toujours avec la mission de travailler, gérer, régner pour transformer, métamorphoser par un service parfait rendu au Seigneur dans l’adoration.
Adam et Eve auraient eu les moyens de réussite réels dans leur travail et l’accomplissement de leur mission de transformation car ils étaient Feu et Lumière à l’image de leur Créateur ! Quels moyens, quelle puissance mais aussi quel bonheur ! Ils étaient censés travailler en tant qu’êtres de Feu et de Lumière à la finalisation de la restauration – métamorphose de Feu et de Lumière de RWH Elohim face au tohubohu provoqué par Lucifer avec les eaux recouvrant la terre. Mais les résultats de leur « travail » en tant qu’êtres humains ayant chuté, ne furent que les eaux du déluge qui survinrent par la suite !!!
Dans cette perspective, comprenons la portée des paroles de Jean-Baptiste citées dans l’introduction quand il compare le baptême d’eau avec celui du Saint-Esprit et de Feu, ce dernier censé nous mener vers la position initiale glorieuse de Feu et de Lumière d’Adam et d’Eve !

b)    Noé sauvé des eaux du déluge

La chute a privé Adam et Eve des moyens de réussite fondamentaux et réels dans le travail de transformation de la création. Leur corps était devenu comme le nôtre, marqué par la souffrance, la fatigue due au travail, le vieillissement et la mort, même s’ils vivaient beaucoup plus longtemps ; la terre était maudite ; Lémec le père de Noé l’avait clairement exprimé :
« Lémec, âgé de cent quatre-vingt-deux ans, engendra un fils. Il lui donna le nom de Noé, en disant : Celui-ci nous consolera de nos fatigues et du travail pénible de nos mains, provenant de cette terre que l'Éternel a maudite. » (Genèse 5 :28-29). Lémec remarquant que Noé était attaché au Seigneur, « pressentait » que son fils aurait un rôle salvateur face aux comportements terribles des hommes d’alors entraînant le déluge.
Avant le déluge, Noé travailla donc énormément à la construction de l’arche dans l’obéissance à Dieu. Le déluge, conséquence du comportement désastreux des hommes, remit la terre sous l’eau quasiment dans la même situation de tohubohu qu’au verset 2 de Genèse 1 exceptés l’Arche de Noé et ce qu’elle contenait !
Par la suite, l’Alliance de vie, avec l’arc en ciel, entre YHWH Elohim et Noé, sa famille sauvés des eaux, mit à nouveau en place une sorte de situation intermédiaire signifiée par la lumière du soleil et les gouttelettes d’eau faisant prisme, donnant les belles couleurs de l’arc en ciel. Cette situation intermédiaire qui exclurait dorénavant le déluge, permit tant à Dieu qu’à l’homme de remettre l’ouvrage de métamorphose, de transformation du monde sur le métier : l’histoire de restauration, de transformation et de salut pouvait reprendre vaille que vaille.
Dans cette perspective, comprenons la portée des paroles de Jean-Baptiste citées dans l’introduction quand il compare le baptême d’eau avec celui du Saint-Esprit et de Feu, ce dernier censé nous mener vers la position initiale glorieuse de Feu et de Lumière d’Adam et d’Eve !

c)    Moïse « tiré - sauvé des eaux » Exode 2 :10

Moïse, dans le même ordre d’idées de notre propos, fut effectivement « tiré des eaux ». De surcroît, Moïse signifie en hébreu « tiré – sauvé des eaux ».
En réalité Moïse abandonné par sa mère dans une « mini-arche », un panier de roseaux tressés enduits de bitume et de poix, échappa ainsi tant à l’épée du Pharaon impie voulant tuer tous les garçons hébreux, qu’à la noyade ou encore à d’éventuels crocs de crocodiles croisant dans le secteur.
La fille de Pharaon qui le sauva et l’adopta, lui permit d’accéder aux « lumières » de la meilleure éducation humaine du moment : celle offerte par la cour de la première puissance mondiale de l’époque.
Ces « lumières » de son éducation lui permirent de faire un diagnostic juste de la situation injuste d’esclavage de ses frères hébreux. Mais les moyens employés par Moïse pour essayer d’y pallier furent ridiculement « humains », dérisoires et dangereux, malgré son éducation de haut niveau certes, mais inefficace : Il tua un égyptien qui frappait un hébreu. Il se voulait « discret » mais la scène fut aperçue à son insu. Cela eut trois conséquences à savoir qu’il n’était ni approuvé, ni suivi, ni reconnu par ses frères (Exode 2 :13-14), qu’il était en danger de mort face à Pharaon qui apprit évidemment la chose et qu’il dut fuir au pays de Madian (Exode 2 :15) : bref le contraire de la puissance et de l’efficacité. Ne retrouvons-nous pas là quelques caractéristiques de l’Eglise à la fois persécutrice, meurtrière et à la fois malmenée, persécutée au cours des siècles ?
Selon le plan divin, Moïse devait entreprendre la métamorphose du monde à commencer par la transformation d’un Peuple Hébreu esclave en Peuple libre dans sa terre au service de YHWH Elohim en vue de la restauration dans le cadre de l’histoire du salut.
Mais à Madian, il était très loin d’accomplir ce plan non seulement géographiquement et physiquement mais aussi mentalement et spirituellement. Sa vie de « planqué » en Madian semblait lui convenir à tous points de vue. Son échec l’avait apparemment définitivement « vacciné » contre toute tentative allant dans ce sens.
Il était en quelque sorte dans la situation de l’Eglise, l’ensemble des « baptisés d’eau », des « sauvés des eaux » mais sans moyens, sans puissance (Cf. Apocalypse 3 :8b) pour accomplir le travail de transformation, de métamorphose, de multiplication et de restauration correspondant au plan de salut et de délivrance de YHWH Elohim.
Qu’est-ce qui lui donna les moyens, la puissance du travail de métamorphose et de restauration à accomplir ? Comment fut-il sorti de sa « planque » ?
Par le buisson ardent qui ne se consumait pas pour commencer, puis par la suite, la colonne de Feu et de Fumée, la Nuée et le Feu sur le Sinaï, son visage rayonnant du Feu et de la Lumière de YHWH - RWH Elohim démontrant clairement un début de métamorphose. Le simple fait qu’il fut tiré, sauvé des eaux avec son éducation brillante était certes indispensable au préalable mais totalement insuffisant et inefficace pour finaliser le projet établi par Dieu.
Par la manifestation du Feu, les résultats furent totalement différents : le nouveau Pharaon ne put le mettre à mort quand il retourna en Egypte, il finit par être reconnu et suivi des siens suite aux plaies infligées aux égyptiens, l’armée égyptienne fut engloutie dans les eaux la Mer Rouge, il reçut la Torah et il put introniser Josué artisan de la conquête sans compter tout le reste. Voilà le travail ! Voilà la restauration, la métamorphose, la multiplication et la transformation effectives et efficaces !
Dans cette perspective, comprenons la portée des paroles de Jean-Baptiste citées dans l’introduction quand il compare le baptême d’eau avec celui du Saint-Esprit et de Feu, ce dernier censé nous mener vers la position initiale glorieuse de Feu et de Lumière d’Adam et d’Eve !

d)    Elie le prophète du Feu

L’histoire exceptionnelle d’Elie face à Achab, Jézabel et les prophètes de Baal est aussi une histoire d’eau et de Feu. L’événement des sacrifices comparatifs entre celui des prophètes de Baal et celui d’Elie sur le Carmel en présence du Peuple démontra l’inefficacité du culte de Baal pour ne pas dire de Beelzébuth et l’efficacité du Feu de YHWH Elohim accompagnant le prophète Elie :   
« Et le feu de YHWH tomba, et il consuma l'holocauste, le bois, les pierres et la terre, et il absorba l'eau qui était dans le fossé. 39 Quand tout le peuple vit cela, ils tombèrent sur leur visage et dirent : C'est YHWH qui est Elohim ! C'est YHWH qui est Elohim ! » (1 Rois 18 :38-39).
Le travail en vue de la transformation du Peuple et de l’éradication des prophètes de Baal ne devint efficace qu’au moment de la manifestation du Feu de YHWH Elohim. Les quantités énormes d’eau des douze cruches remplies et versées trois fois sur l’holocauste et le bois furent littéralement absorbées par le Feu.
Plus tard Achazia roi d’Israël voulut à son tour se débarrasser d’Elie en voulant le faire arrêter par trois fois par des groupes de 50 soldats. Les deux premiers groupes furent dévorés par le Feu céleste (2 Rois 1). Elie fut protégé une fois de plus.
Plus tard Elie accompagné d’Elisée partagea en deux avec son manteau les eaux du Jourdain qui lui barraient la route d’accès au lieu prévu pour la « montée » au ciel. Les deux hommes purent passer sans encombre.
Arrivés à l’endroit prévu, Elie bénéficia de l’immortalité car il MONTA au ciel dans un tourbillon et un char de Feu (2 Rois 2 :11). Son corps composé à environ 65% d’eau se métamorphosa en Feu et en Lumière pour commencer l’éternité auprès de son Dieu !  
Dans cette perspective, comprenons la portée des paroles de Jean-Baptiste citées dans l’introduction quand il compare le baptême d’eau avec celui du Saint-Esprit et de Feu, ce dernier censé nous mener vers la position initiale glorieuse de Feu et de Lumière d’Adam et d’Eve !


2.    La transfiguration ou métamorphose de Jésus

a)    Métamorphoo (Matthieu 17 :1-13 ; Marc 9 :1-13)

Le verbe grec métamorphoo est en général traduit par le verbe français « transfigurer » ou « transformer » dans les textes bibliques. Il est évidemment à mettre en relation avec les expressions métamorphose, transformation, changement d’une forme en une autre, changement d’une figure en une autre. Méta signifie « autre » ; morphose désigne la « morphologie », la forme extérieure, c’est-à-dire le corps uniquement en ce qui concerne l’être humain.
Nous retrouvons « métamorphoo » en 2 Corinthiens 3 :18 quand Paul parle de notre transfiguration ou métamorphose de gloire en gloire. Il s’agit bien entendu de la transformation de notre corps en Feu et Lumière par le Saint Esprit comme Jésus l’a Lui-même été. Jésus fut décrit éblouissant, blanc comme la lumière, brillant comme le soleil. Nous le retrouvons dans un aspect semblable encore plus glorieux quand Il apparut à Jean (Apocalypse 1 :12ss). De même l’Eglise des Vainqueurs est décrite comme telle en Apocalypse 12 :1.
Nous constatons clairement le projet de Dieu décidé à nous métamorphoser de nos 65% environ d’eau et le reste en 100% de Feu et de Lumière glorieux exactement comme Jésus l’a été lors de Sa transfiguration !
Dans cette perspective, comprenons la portée des paroles de Jean-Baptiste citées dans l’introduction quand il compare le baptême d’eau avec celui du Saint-Esprit et de Feu, ce dernier censé nous mener vers la position initiale glorieuse de Feu et de Lumière d’Adam et d’Eve !

b)    Moïse et Elie auprès de Jésus lors de la transfiguration - métamorphose

Il se trouve que « comme par hasard », lors de Sa transfiguration, Jésus a été rejoint par Moïse et Elie dans la Nuée dont nous avons parlé dans notre chapitre précédent comme étant des ministères de Feu face aux eaux du tohubohu satanique. De quoi s’entretenaient-ils tous les trois ? Les textes ne nous en disent rien au premier abord.
Toutefois la conversation ultérieure entre Jésus et Ses trois disciples à propos d’Elie aboutissant à Jean-Baptiste démontre que l’Elie qui doit revenir et rétablir toute chose avant que le jour de l’Eternel n’arrive (Cf. Malachie 4 :5) est d’ordre typologique (Cf. Ecrit « L’Eglise des deux témoins » Elie a bénéficié de l’immortalité et elle ne lui sera pas reprise) et apocalyptique c’est-à-dire à proximité du Jour de l’Eternel.
Jean-Baptiste, un type d’Elie, a certes préparé le chemin du Seigneur sur terre mais il y a 2000 ans ! Vu cette longue période, on ne peut sincèrement pas parler de proximité temporelle avec le Jour de l’Eternel, d’où un argument supplémentaire pour l’interprétation typologique permettant de dire qu’il y aura d’autres « Elie[s] » à venir.
Nous savons que Moïse et Elie viendront de façon typologique en Apocalypse 11 :1ss sous la forme de l’Eglise des Deux Témoins - Adorateurs dans le 3ème Temple et là, d’après la chronologie de l’Apocalypse, le Jour de l’Eternel grand et terrible suivra 42 mois plus tard (Apocalypse 13 :5 ; 19 :11ss) ce qui réduit notablement le timing et démontre la proximité temporelle des événements. 
Cette église des « Deux Témoins – types de Moïse et d’Elie » utilisera là encore le Feu contre ses ennemis dirigés par la Bête qui leur fera la guerre et les tuera. Cette dernière montera justement de l’abîme ou de l’abysse qui est justement définie dans le dictionnaire comme un fond océanique situé à plus de 2000 m de profondeur (ici en grec abussos = abysse, sans fond ; cf. aussi Apocalypse 13 :1). Nous connaissons la suite de ce récit qui aboutit à la résurrection sur terre de l’Eglise des Deux Témoins, à sa métamorphose et à sa montée dans la nuée. (Apocalypse 11 :11-12)
Là encore les eaux profondes et le Feu s’opposent clairement !
Quoi qu’il en soit, après ces événements, l’Eglise des Vainqueurs glorieuse sera en mesure d’enclencher de plus en plus sérieusement et puissamment la suite des événements, notamment l’éjection du Dragon des lieux célestes, des dimensions de l’éternité, ce qui représente une perte de puissance très importante de l’Ennemi (Apocalypse 12 :7-11) car cela aura pour effet de le limiter, de « l’enfermer » dans le temps (3 ans et demi de règne de l’Anti-Christ ; Apocalypse 12 :13 à 20 :3). Bref, il s’agit clairement du processus enclenché du « rétablissement de toutes choses » face au Dragon.
La conversation entre Jésus, Moïse et Elie porta-t-elle sur ces événements ? Vu le thème abordé par Jésus et ses trois disciples concernant l’Elie devant rétablir toutes choses avec la proximité du Jour de l’Eternel, cela peut paraître fort probable.
Dans cette perspective, comprenons la portée des paroles de Jean-Baptiste citées dans l’introduction quand il compare le baptême d’eau avec celui du Saint-Esprit et de Feu, ce dernier censé nous mener vers la position initiale glorieuse de Feu et de Lumière d’Adam et d’Eve !

c)    L’Eglise face à la métamorphose - transfiguration.

La proposition de bonne volonté et sympathique de Pierre de monter trois tentes pour « abriter » Jésus, Moïse et Elie illustre de façon prophétique très exactement la manière de concevoir les choses d’une Eglise, ayant refusé le message de Jésus-Christ Glorifié, qui essaye sincèrement de s’adapter au mieux à l’espace-matière-temps.
Pourtant plus tard dans sa seconde épître, Pierre a souligné l’importance de la transfiguration de Jésus comme preuve prophétique de Son identité céleste et de Son avènement : « Ce n'est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues, que nous vous avons fait connaître la puissance et l'avènement de notre Seigneur Jésus Christ, mais c'est comme ayant vu sa majesté de nos propres yeux. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, quand la gloire magnifique lui fit entendre une voix qui disait : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venant du ciel, lorsque nous étions avec lui sur la sainte montagne » (2 Pierre 1 :16-18). Les tentes, à la lecture de ces paroles, deviennent vraiment dérisoires pour ne pas dire ridicules. Certes nous ne nions pas la bonne intention de Pierre, sachant que malgré tout la route de l’enfer est pavée de bonnes intentions…
Déjà à l’époque, Pierre essaye d’encourager les chrétiens qui commençaient à trouver le temps long par rapport à la manifestation du retour et de la gloire de Jésus. D’ailleurs ses deux épîtres vont partiellement dans le même sens : tenez le choc en attendant… L’attente n’arrange pas trop les choses. La preuve : quand Jésus-Christ Glorifié apparut à Jean avec Son message pour les « sept » églises charismatiques seulement quelques années plus tard, les scléroses dues au temps avaient déjà tout bloqué : elles refusèrent ce message.
Aujourd’hui après 2000 années d’attente, nous sommes dans la même configuration. Il ne s’agit plus de s’installer dans l’espace-matière-temps en voulant, sincèrement et plein de bonne volonté certes, construire des « tentes » ou des églises-bâtiments ou autres pour soi-disant « abriter » la manifestation de la gloire de la transfiguration ou de la métamorphose.
Le projet de Dieu est au contraire que nous nous tournions vers le Feu, la Lumière, la Nuée de Dieu pour d’abord monter transfigurés à la Salle du Trône et nous y « abriter ». Ensuite, protégés des affres de la Grande Tribulation, nous serons en réelle capacité de faire correctement, puissamment et efficacement le « travail » !  
     Dans cette perspective, comprenons la portée des paroles de Jean-Baptiste citées dans l’introduction quand il compare le baptême d’eau avec celui du Saint-Esprit et de Feu, ce dernier censé nous mener vers la position initiale glorieuse de Feu et de Lumière d’Adam et d’Eve !


3.    Le baptême du Saint Esprit et de Feu

a)    Le baptême du Saint Esprit et de Feu aboutit à la métamorphose du corps dans son accomplissement ultime

Jésus, lors de Sa présence de Ressuscité de 40 jours auprès de Ses disciples, leur a clairement dit qu’ils seraient baptisés dans l’Esprit Saint survenant sur eux dans peu de jours, comparant ce baptême avec le baptême d’eau de Jean-Baptiste (Actes 1 :5-8). En Luc 24 :49 Il dit : « Et voici, j'enverrai sur vous ce que mon Père a promis ; mais vous, restez dans la ville jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la puissance d'en haut ».
Jusqu’ici pas de problème : il s’agit bien du baptême dans le sens du verbe grec baptidzo qui signifie immerger, revêtir, plonger, macérer, imprégner. Ce baptême concerne clairement une expérience où le croyant est revêtu par le Saint Esprit qui vient sans équivoque SUR lui. Il concerne donc le corps qui à terme et au bout du compte ne peut qu’être finalement métamorphosé, transformé plus particulièrement par le Feu et la Lumière du Saint Esprit et qui correspond dans sa signification aux paroles de Jean-Baptiste (Matthieu 3 :11 ; Luc 3 :16) comme nous avons essayé de le démontrer dans les paragraphes précédents. Pourtant les choses n’évoluèrent pas tout de suite de cette manière.

b)    Le souffle prophétique de Jésus

A la fin de l’Evangile de Jean Jésus souffla sur Ses disciples et dit : « Saisissez le Saint Esprit » (labete impératif du verbe lambano : prendre, saisir, attraper, recevoir, obtenir, accueillir. Jean 20 :22). Jésus donne un ordre à Ses disciples qui doivent prendre, saisir, recevoir, accueillir à terme le Saint Esprit. Il y a donc une démarche volontariste d’ouverture et d’attente positive demandée par Jésus à Ses disciples à ce moment-là. L’ont-ils alors reçu ? Absolument pas car il n’y là pas de mention relative à une manifestation charismatique surnaturelle du Saint Esprit, ni de transfiguration. Quand le Saint Esprit est accordé, il se passe toujours quelque chose de visible et de tangible, car il est écrit que Simon le magicien VIT que le Saint Esprit était donné (Actes 8 :18). Par ailleurs le livre des Actes en parle toujours accompagné de manifestations principalement le parler en langues et la prophétie.
En fait Jésus voulait les préparer à l’événement et montrer qu’Il était Lui le « Baptiseur » (cf. Jean 1 :33).
Ils n’ont effectivement reçu, accueilli le Saint Esprit que plus tard à la Pentecôte après l’Ascension. Pierre lors de son discours de Pentecôte à la foule parle aussi de « saisir, recevoir » (lambano) le Saint Esprit (Actes 2 :38 ; cf. aussi Actes 8 :15,17,19 ;10 :47 ;19 :2).

c)    La situation de l’Eglise avant l’Apocalypse 

Le Feu du Saint Esprit à la Pentecôte (Actes 2 :1ss) ne s’est posé que sur la tête des disciples à la Pentecôte. Ils furent seulement remplis du Saint Esprit avec le signe du parler en langues mais apparemment ils ne furent pas immergés, revêtus, plongés, macérés ou mieux métamorphosés, transfigurés : ils devinrent donc une merveilleuse église charismatique, l’église primitive mais seulement dotée des prémices de l’Esprit (Romains 8 :23). Ces prémices de l’Esprit comportaient le « remplissage » intérieur, le Vent, le Feu sur la tête, le parler en langues qui est un don spirituel vecteur d’édification personnelle (1 Corinthiens 14 :4a) et ouvrit donc la voie pour les autres dons spirituels dont particulièrement ceux de prophétie et de guérison, la piété et la vie chrétienne en général mais dans l’espace-matière-temps.
En Actes 4 :31 eut lieu ce qu’on appelle communément une seconde Pentecôte avec un tremblement de terre mais là encore ils ne furent que « remplis » du Saint Esprit avec comme conséquence la prophétie. En Actes 8 : 17-18 le Saint Esprit fut « reçu et donné » par l’imposition des mains dont les effets visibles furent constatés par Simon le magicien. En Actes 10 :44-47 le Saint Esprit « descendit, fut répandu sur » les croyants et fut « reçu » par eux mais il n’y eut que la conséquence du parler en langues et de la louange. En Actes 11 :15 l’Esprit Saint « tomba sur » l’assistance comme en Actes 2 :1ss c’est-à-dire avec les mêmes manifestations visibles et tangibles. En Actes 19 :6 l’Esprit Saint « vint sur » les croyants et ils ne parlaient qu’en langues et prophétisaient. Ici le don spirituel de prophétie s’est d’emblée ajouté au don spirituel du parler en langues : nous ne sommes que dans les dimensions de l’Eglise charismatique avec la manifestation des dons spirituels (1 Corinthiens 12 et 14) sans la métamorphose du corps qui est clairement évoqué en 1 Corinthiens 13 : 8-12 décrivant le futur « face à face » d’amour, de vue et de connaissance parfaites et justement la fin du « charismatique prophétique » devenu logiquement caduque puisqu’on est « en direct » avec Dieu.
Dans l’Eglise charismatique d’avant l’Apocalypse, le Saint Esprit habite « en – dans » les croyants (1 Corinthiens 6 :19 ; 2 Timothée 1 :14). Ainsi le Saint Esprit habite l’esprit du chrétien d’où Il émane vers l’âme et le corps pour des guérisons, « l’onction » au niveau des manifestations des dons spirituels qui sont absolument merveilleux et qui nous feraient indiscutablement beaucoup de bien ! Loin de nous d’en déprécier la valeur inestimable, bien au contraire !!!
Hébreux 2 : 3-4 illustre parfaitement la situation charismatique de l’Eglise avant l’Apocalypse : « …comment négligerions-nous un si grand salut qui commença à être annoncé par le Seigneur puis fut confirmé pour nous par ceux qui l’avaient entendu et fut appuyé par Dieu par des signes, aussi des prodiges et toutes sortes de miracles ainsi que par les dons du Saint Esprit répartis selon Sa volonté ? » (Cf. aussi Marc 16 :16-20 ; Romains 15 :19 ; Galates 3 :5).
On peut se poser la question pourquoi cela ne se manifesta-t-il que relativement peu par la suite au fil des siècles, notamment aujourd’hui, bien qu’au sein des églises charismatiques des choses extraordinaires et merveilleuses se passent à nouveau ?
Tout simplement parce que d’une part les chrétiens de l’église primitive était à leur époque pleinement dans le plan de révélation voulu par Dieu et d’autre part qu’après un certain temps, déjà à l’époque des épîtres mais encore plus particulièrement après la révélation du message de Jésus-Christ Glorifié, les chrétiens l’ayant refusé, n’étaient et ne sont toujours pas dans le plan voulu par Dieu. Le retour à la « situation rêvée de tous » de l’église primitive si puissante, n’est pas suffisant. Il devrait cette fois-ci obligatoirement nous donner sans équivoque les moyens de la montée. Si ce n’était pas le cas, il ne reste que les conséquences terribles d’une « fin de réveil » à savoir la sclérose et diverses formes de traditionalismes avec ses symbolismes en guise d’Ersatz religieux comme l’histoire de l’église nous l’a amplement prouvé dès le 2ème siècle puis à de très nombreuses reprises !
En réalité, Jésus a parlé du baptême du Saint Esprit et de Feu survenant sur les disciples (Actes 1 :4+8 ; 11 :16) ayant comme conséquence un témoignage chrétien mondial ! Ce ne fut durant 2000 ans jamais totalement le cas, d’où un problème ! 
 Ce baptême de Saint Esprit et de Feu, de par l’effet de l’immersion, de la macération, de l’imprégnation, ne devrait-il pas en réalité aboutir au bout du compte à la véritable métamorphose de notre corps et permettre ainsi la montée à la Salle du Trône pour rendre possible une évangélisation glorieuse efficace atteignant toutes les nations, toutes les tribus, tous les peuples et langues, c’est-à-dire réellement « jusqu’aux extrémités de la terre » comme Jésus ressuscité l’a clairement dit ? (Actes 1 :8c ; Apocalypse 7 :1ss cf. v.9).
Nous constatons avec évidence que la mission de l’évangélisation mondiale donnée par Jésus ressuscité n’est pas réalisable avec le baptême du Saint Esprit tel qu’il s’est manifesté dans les Actes ayant donné naissance à l’église primitive charismatique bien entendu si merveilleuse et si puissante à laquelle bien des chrétiens aspirent sincèrement. Seul un baptême d’imprégnation et de macération dans le Feu mettant en place l’Eglise des Vainqueurs métamorphosée, montée dans la Salle du Trône et revenant glorieuse et métamorphosée sur terre (Apocalypse 6 :2), permet de relever ce défi dont la réalisation effective n’est indiscutablement décrite qu’en Apocalypse 7 : 9. C’est la preuve par neuf que seule l’Eglise des Vainqueurs totalement baptisée, macérée dans le Saint Esprit et le Feu accomplira ce que le Ressuscité avait dit à Ses disciples avant Son ascension.
Dans cette perspective, comprenons la portée des paroles de Jean-Baptiste citées dans l’introduction quand il compare le baptême d’eau avec celui du Saint-Esprit et de Feu, ce dernier censé nous mener vers la position initiale glorieuse de Feu et de Lumière d’Adam et d’Eve !

d)    Les cas de Paul et de Jean

L’Apôtre Paul en Romains 8 :23, écrit clairement que la rédemption du corps était encore en attente. Paul et ses lecteurs sûrement des charismatiques, du moins en ce qui concerne Paul (Actes 19 :11-12 ; Romains 15 :19), n’en étaient qu’au niveau des prémices de l’Esprit : « …nous aussi, nous possédons les prémices de l’Esprit, nous gémissons intérieurement, attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. » (Romains 8 :23).
Les gémissements intérieurs de Paul se sont particulièrement extériorisés en 2 Corinthiens 11 : 23-33 parce que son corps principalement, fut mis à rude épreuve : « Sont-ils ministres de Christ ? Je parle en homme qui extravague. Je le suis plus encore : par les travaux, bien plus ; par les coups, bien plus ; par les emprisonnements, bien plus. Souvent en danger de mort, cinq fois j'ai reçu des Juifs quarante coups moins un, trois fois j'ai été battu de verges, une fois j'ai été lapidé, trois fois j'ai fait naufrage, j'ai passé un jour et une nuit dans l'abîme. Fréquemment en voyage, j'ai été en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril de la part de ceux de ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans les villes, en péril dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi les faux frères. J'ai été dans le travail et dans la peine, exposé à de nombreuses veilles, à la faim et à la soif, à des jeûnes multipliés, au froid et à la nudité. Et, sans parler d'autres choses, je suis assiégé chaque jour par les soucis que me donnent toutes les Églises. Qui est faible, que je ne sois faible ? Qui vient à tomber, que je ne brûle ? S'il faut se glorifier, c'est de ma faiblesse que je me glorifierai ! Dieu, qui est le Père du Seigneur Jésus, et qui est béni éternellement, sait que je ne mens point !... A Damas, le gouverneur du roi Arétas faisait garder la ville des Damascéniens, pour se saisir de moi ; mais on me descendit par une fenêtre, dans une corbeille, le long de la muraille, et j'échappai de leurs mains. » (Segond 1910 ; cf. aussi Romains 7 :14-25).
Au chapitre 12, il parle de sa montée au 3ème ciel quatorze années en arrière. Pourquoi n’a-t-il pas continué sur un rythme d’allers-retours ciel-terre avec la métamorphose du corps qu’il avait obligatoirement expérimentée s’il était monté avec son corps ? Apparemment, il y avait un problème d’orgueil (2 Corinthiens 12 :7ss) qui malheureusement s’est malgré tout confirmé quand il n’a pas obéi aux prophéties voulant l’empêcher d’aller à Jérusalem (Actes 20 :22 ; surtout 21 :4 ; 21 :10-14 ; cf. 22 :18) où il retourna à la tradition et finit par être arrêté (Actes 21 :26-27). Jouer inutilement au kamikaze prêt à mourir en héros, entrava clairement son ministère et le mena à la mort du martyre, ce qui n’était pas dans la volonté initiale de Dieu pour lui.
Souvent on veut « spiritualiser l’écharde » de Paul ou le fait qu’un démon puisse le frapper (2 Corinthiens 12 :7). Mais en réalité c’était très physique et corporel, c’est le moins qu’on puisse dire à la lecture de 2 Corinthiens 11 : 23-33. Comment est-ce possible qu’un ange de Satan ait accès au « grand apôtre Paul » ? C’est tout de même incroyable et inconcevable ! Un démon, empêchant l’orgueil de Paul par ses coups, aurait-il tout à coup un rôle positif allant dans la volonté de Dieu ? C’est un raisonnement qui paraît vraiment aller à l’encontre de ce que la Bible nous enseigne.
Paul aurait évidemment voulu rester dans l’état de métamorphose, continuer à faire des allers-retours 3ème ciel – terre et ne pas se faire frapper par un démon ! Il aurait voulu passer de la situation charismatique à la situation de gloire au 3ème ciel, du salut de l’esprit-âme aussi au salut du corps, des prémices de l’Esprit à la rédemption du corps, d’un baptême de l’Esprit qui remplit et accorde les dons spirituels à la vision totale, au face à face, à la connaissance parfaite rendus possible par un baptême – macération total du Saint Esprit et de Feu.
C’est pourquoi il a gémi, il a prié trois fois en vain. La tentation de l’orgueil aurait été apparemment trop forte (2 Corinthiens 12 :7c). Ce n’est pas pour rien que Jésus parle de repentance aux églises de l’Apocalypse en vue de la métamorphose et de la montée. L’humilité réelle dans la repentance, l’amour, la foi et le jeûne « discret » est la voie « royale » pour la métamorphose et la montée !
Dans cette perspective, comprenons la portée des paroles de Jean-Baptiste citées dans l’introduction quand il compare le baptême d’eau avec celui du Saint-Esprit et de Feu, ce dernier censé nous mener vers la position initiale glorieuse de Feu et de Lumière d’Adam et d’Eve !

L’Apôtre Jean fut comme Paul et les autres apôtres un charismatique de pointe très engagé, qui vécut la Pentecôte d’Actes 2 et d’autres effusions de l’Esprit. Il s’engagea jusqu’à se retrouver persécuté de par son exil à Patmos, à l’époque une île déserte, condamné à y mourir de faim.
Jean qui fut rempli du Saint Esprit et exerça son ministère depuis bien longtemps, « devint en Esprit, naquit en Esprit » (Apocalypse 1 :10 ; 4 :2 ; egenomen en pneumati verbe ginomai : devenir, être, naître en Esprit). Il fut ainsi rendu capable de voir Jésus Glorifié (Apocalypse 1 :10ss) puis rendu capable de monter à la Salle du Trône (Apocalypse 4 :2). Etre rempli ou recevoir le Saint Esprit ne signifie pas être pleinement immergé, macéré, imprégné par le Saint Esprit et le Feu ou métamorphosé. Par contre devenir en Esprit, naître en Esprit, naître En-Haut, être transfiguré est l’aboutissement total de ce baptême total voulu initialement par Jésus.
Son corps fut obligatoirement métamorphosé pour la montée (Apocalypse 4 :1c) car la chair et le sang ne peuvent hériter du Royaume des cieux ni la corruption de l’incorruptibilité (1 Corinthiens 15 :50). D’ailleurs quand il se retrouva devant Jésus-Christ Glorifié, il tomba comme mort. La « chair restante » ne tint pas le coup. Jésus le releva probablement, en posant sa main droite sur lui (Apocalypse 1 :17). Ce fut le baptême de gloire ou encore la métamorphose du corps de l’Apôtre Jean en Feu et en Lumière divins. Il fut en état de prendre note des lettres aux églises et de monter à la Salle du Trône pour y écrire la suite des événements !

e)    Contradiction ?

Comment se fait-il qu’il y ait une apparente contradiction ? Jésus parle d’une part d’un baptême complet et de gloire permettant l’évangélisation mondiale et d’autre part en Actes 2 :1ss, il n’y a que le remplissage intérieur et la flamme de Feu sur la tête, ce qui ne fut pas rien bien au contraire vu les merveilleuses conséquences qui en découlèrent mais sans aboutir à la réussite de l’évangélisation mondiale et au maintien de ce réveil dans la durée !
En fait la Pentecôte n’était qu’une première étape dans le processus d’immersion. Il s’agissait de prémices non négligeables certes, vu les fruits exceptionnels et extraordinaires qui nous font terriblement envie, mais prémices quand même, sinon Paul ne se serait pas permis de parler de « prémices » en Romains 8 :23. Il s’agissait d’une première « gloire » qui aurait dû être quasi immédiatement suivie d’une seconde gloire plus puissante et d’une troisième gloire encore plus puissante et ainsi de suite jusqu’à la métamorphose ou rédemption du corps suivie de la montée. C’est pourquoi Paul s’est encore une fois permis d’écrire à juste titre que le Saint Esprit nous métamorphose, transforme, transfigure de gloire en gloire (2 Corinthiens 3 :18). Cela aurait dû continuer ainsi de gloire en gloire et probablement de façon beaucoup plus récurrente, avec de plus en plus de puissance jusqu’à une immersion – macération telle, que le corps puisse aussi être sauvé et effectivement métamorphosé. C’était en tous cas la conception initiale de Jésus et donc pour cause l’attente de Paul et au final l’expérience de Jean.
Le ton très ferme, puissant et non discutable de Jésus Glorifié se présentant par Ses attributs de gloire et d’autorité en introduction à chaque lettre adressée aux différentes églises (Apocalypse 2 :1+8+12+18 ;3 :1+7+14) démontre entre autres l’importance qu’Il attacha et attache toujours à la constitution de l’Eglise des Vainqueurs ! 
En général dans l’enseignement du mouvement pentecôtisto-charismatique, le parler en langues est le signe tangible démontrant que le baptême total du Saint Esprit et de Feu a eu lieu. Mais force est de constater que ce n’est pas tout à fait le cas. C’est pourquoi Jésus-Christ Glorifié est revenu vers Jean pour préciser ce qu’est un véritable baptême du Saint Esprit et de Feu avec sa merveilleuse conséquence de métamorphose, notamment pour l’Eglise de Laodicée qui « représente » justement l’église pentecôtisto-charismatique fermement appelée à entrer dans les dimensions qui la mèneront jusqu’à être assise sur le Trône avec Jésus en tant qu’Epouse ! (Apocalypse 3 :18-22). Il a institué le baptême de Feu et de Gloire durant lequel l’Apôtre Jean est d’ailleurs réellement tombé comme mort en remplacement du baptême d’eau (Apocalypse 1 :17-18 ; cf. écrit « Nouveau mode de mise en pratique et de vécu de l’Alliance Biblique ? »).
Dans cette perspective, comprenons la portée des paroles de Jean-Baptiste citées dans l’introduction quand il compare le baptême d’eau avec celui du Saint-Esprit et de Feu, ce dernier censé nous mener vers la position initiale glorieuse de Feu et de Lumière d’Adam et d’Eve !


Conclusion

Le passage de l’Eglise Charismatique à l’Eglise des Vainqueurs, de l’eau au Saint Esprit et au Feu était prévu dès le départ par le Ressuscité. C’est pourquoi Il a procédé Lui-même à un rappel à l’ordre notoire au début de l’Apocalypse ! Les exemples de l’Ancien Testament comme ceux du Nouveau Testament que nous avons étudiés devraient nous encourager à passer de l’eau au Feu divin, de l’Eglise charismatique à l’Eglise des Vainqueurs. C’est la seule solution pour la réussite de l’évangélisation mondiale et pour notre protection face à la Grande Tribulation qui est de toute évidence devant la porte de notre génération. Sachons réexaminer l’hiérarchie de nos priorités.
  Dans cette perspective, comprenons la portée des paroles de Jean-Baptiste citées dans l’introduction quand il compare le baptême d’eau avec celui du Saint-Esprit et de Feu, ce dernier censé nous mener vers la position initiale glorieuse de Feu et de Lumière d’Adam et d’Eve !

                                  

En Lui, Martin BUSCH

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