LA TUEUSE
Je suis allé rejoindre nos bien-aimés les pasteurs David et Esther au Burkina Faso à 250 km de Ouagadougou. Ensemble, nous allons au sein de l’assemblée chrétienne et ceux qui viennent pour la première fois au Centre Chrétien Parole Vivante, dispenser les diverses grâces de notre Dieu révélé en Jésus-Christ.
Nous vivons ensemble notre partenariat divin dans cet ouvrage de Dieu depuis 1990, sans aucune ombre, soumis à l’Esprit de Dieu, heureux de vivre et de construire notre belle histoire à partir d’en haut.
Cette histoire est celle où le côté humain est mis au second plan. Le côté divin que nous suivons à toute notre attention. Nous sommes choisis pour être des bâtisseurs selon la volonté parfaite de Dieu !
Dans La mission présente, qui dura deux semaines, Michelle était restée à Royan.
L’ouvrage s’est bien déroulé. Et les entretiens avec les compagnons d’œuvre avaient été judicieux pour évoluer dans la vision et selon la directive de l’Esprit.
Nous sommes le dimanche soir. Lundi à 7h du matin, David m’accompagnera en car pour remonter, durant 4 heures, par la voie terrestre jusqu’à la capitale.
Nous allons nous coucher, tout va bien.
Je commençai à m’endormir, et soudain une violente douleur se déclenche au niveau de mon estomac. Un problème de digestion, ai-je pensé ? Bien que mon repas du soir ait été léger, la fièvre s’élevait et me donnait des sensations de paludisme.
Sans déranger David et Esther qui se reposaient, je pris une poche d’eau minérale bien glacé pour me la poser sur la nuque. Cependant, incapable de rester allonger, la douleur amplifiait et m’empêchait de respirer normalement. Et c’est donc assis sur le bord de mon lit que j’ai passé ma nuit en me remettant à la grâce de Dieu.
Au petit matin, vers 6h, David se préparant pour le départ, je lui ai expliqué ma situation. Esther, infirmière d’État, m’examina et me mit sous perfusion, avec un remède pour faire baisser la fièvre.
J’étais incapable de consommer un verre d’eau ou de manger. J’étais épuisé, toujours cette sensation de paludisme avec des hauts et des bas en fièvre.
Toute l’équipe des Compagnons d’œuvre était en prière pour moi.
Toutefois, ne voulant pas inquiéter Michelle plus qu’il ne fallait, sans lui cacher que je ne me sentais pas bien, je pris la résolution de repartir avec David le mercredi par le bus de 13h.
David veillait sur moi tout au long du voyage qui dura 4h. Je n’avais qu’un désir c’était de dormir. Lorsque nous sommes arrivés à la capitale, nous avons fait une halte chez nos amis Marcel et Marceline. Je pris une douche. Et nous nous sommes rendus à l’aéroport pour reprendre le vol de nuit vers Paris.
A l’aéroport, il y avait une grande file d’attente pour l’enregistrement. Je dis à David mon incapacité à attendre debout dans cette file. Il me souffle à l’oreille l’idée de demander l’assistance d’Air France à laquelle je n’avais pas penser.
C’est alors qu’arrive vers moi « un envoyé de Dieu », employé de la Compagnie d’Air France, qui m’interpelle : « Monsieur, veuillez me suivre… » et m’emmène directement au comptoir d’enregistrement.
D’emblée, j’explique mon état de santé. Sans discussion, cet « envoyé » va aller chercher une chaise roulante. Et en quelques minutes je suis mis en attente dans la salle d’embarquement. La climatisation me redonna une sensation de vigueur.
Embarqué en priorité, une fois à ma place, je me suis endormi et cela jusqu’à Paris. A l’arrivée, l’assistance d’Air France présente avait reçu instruction pour prendre le relais et m’accompagner en salle d’embarquement pour Bordeaux pour le vol de 10h.
Selon la sensation du paludisme, j’étais dans un moment où tout allait pour le mieux. Ce n’était qu’une sombre sensation. Une fois embarqué, à nouveau je me suis endormi profondément, très profondément même. L’atterrissage à Bordeaux-Mérignac ayant été un peu plus brutale que d’habitude, cela provoqua mon réveil ; c’est alors que je me suis rendu compte que mon sommeil n’était pas le bon sommeil, car j’avais uriné dans mon pantalon.
L’assistance d’Air France me débarqua en chaise roulante jusqu’à la voiture de mon fils Samuel venu avec Michelle me rechercher. Ils m’ont emmené directement au centre hospitalier, où dès mon arrivée, je me suis évanoui sur ma chaise roulante.
Pris en charge rapidement, j’ai subi de multiples examens, ponction lombaire, et autres recherches.
Ce n’était pas du paludisme. Mais une septicémie aigüe. Quelle en était la cause ? Une bactérie avait franchi la barrière immunitaire, mais par où ?
Le personnel médical dira à Michelle : « Nous allons tout faire pour ramener votre mari ! »
Durant ma première nuit j’ai convulsé. Le lendemain j’étais placé en chambre stérile durant une semaine.
Dans l’un des différents examens, ils vont découvrir une probabilité d’un cancer du côlon avec des polypes dont un ulcéreux qui serait la cause du probable cancer.
La veille de l’opération, le chirurgien demanda que l’on me fasse passer une IRM. C’est là que le MIRACLE de Dieu se révèle !
Lors d’une culture, le nom de la bactérie a été identifié qui signifie dans le milieu médical « la tueuse ! »
Le voyage mortel de cette bactérie nommée « la tueuse ! », va du domaine pulmonaire et finit sa course dans ce qui est nommé « la piscine », c’est-à-dire « la vessie ». Et là, elle la fait exploser et la mort s’en suit.
Dans mon cas, la vive douleur ressentie cette nuit de dimanche à lundi, c’est l’œuvre de la « tueuse ! » qui s’est réfugiée dans la vésicule biliaire et la fait exploser. Ce qui entraina la septicémie aigüe.
De cette nuit jusqu’à jeudi en matinée dès ma prise en charge au centre hospitalier, ma vie était entre les mains de mon Sauveur Jésus-Christ.
Quant au côlon, quelques centimètres en moins, mais rien de cancéreux.
Se rendre utilisable pour servir par et dans l'amour de Dieu, c'est confier pleinement sa vie à notre Seigneur Jésus-Christ. C'est Lui qui a posé la signature de Sa Victoire "sur la tueuse" en mettant un arrêt à son objectif initialement prévu. Et par la même occasion à ce qui était caché dans le côlon.
« L’Éternel gardera ton départ et ton arrivée dès maintenant et pour toujours. » - Psaumes 121 :8 S21
En Jésus,
Son serviteur,
Yves Gravet