19 février 2012

Passer dans les lieux célestes


Fanny témoigne…

« L'expérience en question est assez particulière. Un soir, alors que nous venions de nous engager dans notre église actuelle (2007) il n'y avait pas encore de moquette, ni rideaux etc... comme c'est le cas actuellement.
Nous étions vendredi soir. Durant des temps d'intercession et d'adoration, alors que chacun (du moins ceux qui prenaient ce temps à cœur) mettait son cœur devant le Seigneur, je n'étais pas en reste. C'était des sujets venant des entrailles que je répandais devant le Seigneur. 
La prière devenait de plus en plus fervente, pressante, je me sentais portée par une vague qui me poussait à davantage prier. La chaleur a commencé à envahir mon corps. J'étais dans la première rangée, je me rappelle, il n'y avait pas encore d'estrade.
Je ne pouvais plus m'arrêter, ni même presque plus me contrôler, j'étais envahie du St Esprit, si je puis m'exprimer ainsi.
Ce que j'ai vu, je ne l'ai pas encore revu à ce jour : je « vois » des hommes comme des vieux les uns à la suite des autres ; et plus mon esprit les voit, car mes yeux physiques étaient fermés, plus j'ai conscience de leur état de sainteté, je réalise que ces personnes ne sont pas ordinaires sur leurs têtes, je vois le tissu des Juifs, blanc avec des lignes, et le tissu retombe de chaque côté, comme lorsque les sacrificateurs officient. C'est incroyable ! Je me dis à ce moment là : Seigneur, ce sont les vieillards de l'Apocalypse ?
Mais tout ceci est ininterrompu, les images défilent, et je me retrouve face à Celui dont je suis convaincue qu'il s'agit de Jésus. En effet, j'ai un vêtement si léger, comme un voile, et Sa présence glorieuse est forte. J'ai l'impression que mon cœur va exploser !! Je crie « Jésus » à n'en plus finir, essayant de m'agripper à ce vêtement pur, un voile très fin. Je ne veux pas le laisser partir, je crie « Jésus, mon Jésus », je me souviens que je parle dans ma langue maternelle tellement les mots fusent. Je sens que le Seigneur est là, je veux le toucher, mais en même temps, c'est comme si tous les éléments de mon être étaient remplis de Lui, j'ai le hoquet. Je sens que mon corps est raide et ça bouillonne en moi pourtant je suis à mille lieux de me rendre compte de ce qu'il se passe autour de moi.
C'est lorsque je sens la présence de quelqu'un qui essaye de me tenir ou m'aider, que je reviens peu à peu et ouvre mes yeux. Effectivement, mes pieds étaient empêtrés dans les câbles des micros et instruments de musique situés au mur d'en face (qui est l'estrade aujourd'hui !!). En fait j'avais parcouru depuis ma chaise (1 ère rangée) jusqu'aux instruments alors que pour moi, je n'avais jamais bougé de l'endroit où j'étais. C'est le mur et les câbles qui m'ont arrêtée en fait...
Je n'avais pas conscience d'avoir marché, bougé, au point de me retrouver en pleins câbles. Quant au temps que cela a mis, franchement je n'en sais rien ! J’aurais envie de dire que le temps ne comptait plus, c'était comme un temps en suspension... 

Aujourd'hui encore cette expérience me revient. Jésus est réel.
GLOIRE A DIEU !


Commentaire de Martin BUSCH, auteur de l’Église des Vainqueurs.
« Merci infiniment pour ce témoignage si puissant et si édifiant ! Il serait intéressant de savoir en plus si une tierce personne, peut-être celle qui vous tenait ou essayait de vous aider alors que vous étiez dans les câbles ou éventuellement une autre ou des autres, ont vu ou constaté quelque chose vous concernant à ce moment-là. En tous cas, merci Seigneur pour cette expérience merveilleuse de passage dans les lieux célestes que nous sommes appelés à vivre au quotidien pour entrer dans les dimensions de l'Église des Vainqueurs ! »


Cliquez sur le lien ci-dessous est vous découvrirez... 

Devenir identifiable à Jésus

Yves GRAVET
Avant (photo de gauche), et (photo de droite) huit jours après avoir accepté la nouvelle alliance de Dieu, et avoir reçu Jésus dans sa vie personnelle comme Sauveur de sa vie et de sa famille, et comme Seigneur de sa vie.
Devenir identifiable à Jésus

"La création attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu" (Romains 8:19).

Le monde est dominé par la mort et la corruption. La nature du péché lui a fait perdre l'éclat de la gloire que Dieu lui avait reconnu. Nous assistons au déclin physique et spirituel du monde. Certes. Cela ne doit pas laisser le chrétien aller au pessimisme, il doit aspirer à la mise en œuvre du règne de Dieu sur la terre comme au ciel.

En effet, "nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Car ceux qu'il a connus (identifiés, authentifiés) d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables (identiques, comparables) à l'image de son Fils, afin que son Fils soit le premier-né de beaucoup de frères. Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés (convoqués, baptisés, incorporés); et ceux qu'il a appelés, il les aussi justifiés (couverts, acquittés, réhabilités); et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés (commémorés, magnifiés, divinisés, soulevés, transportés, enflammés).
Que dirons-nous donc à l'égard de ces choses? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?" (Romains 8:28 à 31).
Nous sommes héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ (Romains 8:17).
"Il nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ…" (Éphésiens 2:6).

Lors de sa résurrection, Jésus est re-venu vers ses disciples qui étaient là réunis dans cette maison fermée. Or, il est entré en passant au travers des murs; Jésus avait donc son corps libéré de la matière, de l'espace et du temps. Il leur a montré ses mains et ses pieds. Les disciples ont pu le voir. Ils l'ont identifié dans son corps céleste. Quant à Thomas, pour s'assurer que c'était bien Jésus qui était là présent au milieu d'eux, il a souhaité s'en assurer en touchant les marques de la crucifixion visibles dans son corps céleste, afin d'identifier l'authenticité de sa présence (Jean 20:24 à 29).
Les deux disciples sur le chemin d'Emmaüs ont identifié l'authenticité de la présence réelle de Jésus; au moment où il rompait le pain devant eux, leurs yeux s'ouvrirent et ils le reconnurent, l'identifièrent. Quand il se présenta à eux, ils furent saisis de frayeur et d'épouvante. Ils croyaient voir un esprit, mais il leur dit: "Pourquoi êtes-vous troublés et pourquoi de pareilles pensées surgissent-elles dans votre cœur? Regardez mes mains et mes pieds: c'est bien moi. Touchez-moi et regardez: un esprit n'a ni chair ni os comme, vous le voyez bien, j'en ai." Luc 24:35 à 43).

L'apôtre Jean a connu Jésus dans un corps comme le notre. Ici, il identifie Jésus dans son corps glorifié, aux pieds duquel il est tombé comme mort, le corps immergé dans Sa nature céleste.
Jésus est "revenu" pour les siens — pour nous — en gloire, afin de nous transmettre Ses dernières instructions. Elles nous profilent un nouveau sens quant au vécu de Son alliance avec Lui. Elles visent à ce que nous devenions semblables à Lui. Ce qui implique que notre corps, ne pouvant pas hériter du Royaume de Dieu, connaisse, comme Jean, une transfiguration - métamorphose. Oui, "tel est le céleste, tels sont aussi les célestes" (1 Corinthiens 15:48).
Jésus nous fait passer des actes symboliques d'une part, aux réalités célestes d'autre part qui impliquent ce baptême de gloire. Là est le chemin étroit qui mène à la vie céleste.

Le fait d'identifier, c'est reconnaître une personne que l'on voit de nos yeux; c'est reconnaître un groupe de personnes.
C'est dans la ville d'Antioche que les disciples ont été identifiés — reconnus comme "chrétiens", c'est-à-dire comme un groupe de personnes identifiables à Christ; c'était ce qu'ils avaient en commun, et non l'origine ethnique, la culture ou la langue. L'Amour de Christ incorruptible renverse toutes les frontières et unit les hommes en les rendant identifiables à Jésus Glorifié. Tel est et doit être l'Église des Vainqueurs — Corps de Christ.
Le monde ne peut reconnaître que nous sommes des partisans de Jésus que si nous sommes revêtus de la même nature que Lui et si nous la mettons au service des uns et des autres en vue de nous édifier mutuellement (Jean 13:34, 35); ce que l'apôtre Paul exprime plus en détail dans 1 Corinthiens 13:1 à 13. Il nous faut être revêtus corporellement de la nature de Jésus-Christ Glorifié jusqu'à devenir semblables à Lui: Être de la même nature: être un esprit, corps métamorphosé pour déloger du deuxième ciel les œuvres de ténèbres qui sévissent!
Nous les chrétiens, tels devons-nous être identifiables face au déclin physique et spirituel de ce monde: Être ce que Jésus a fait de nous, embrasés de Son feu (Actes:11:26).
Ne perdons pas de temps à soigner nos apparences trompeuses comme pour cacher ce qui nous fait honte. Qu'avons-nous à sauver de nos apparences? Notre nature doit et ne peut changer concrètement que si nous sommes immergés en Jésus Glorifié; en Lui est la vie.
Empressons-nous, établissons-nous sur le fondement de Christ Glorifié pour vivre concrètement dans l'héritage du vainqueur.
Béni soit le Seigneur Jésus pour celui/celle qui s'ajoute au nombre des vainqueurs, car c'est ce qu'il déclare dans chacune des lettres adressées aux sept Églises: "Au vainqueur je donnerai …". Mais! "Que celui qui a des oreilles écoute ce que l'Esprit dit aux Églises". (Apocalypse 2 à 3).

Notre victoire est de connaître Jésus dans Sa gloire, et d'être uni à Lui comme l'Épouse (Son Église) s'unit à (Lui) l'Époux. De même que le premier Adam a identifié Ève comme étant sa femme, chair de sa chair, os de ses os, le second Adam, Jésus, identifie Son Église (Épouse) qui est de Sa nature.
Que Sa nature de feu nous embrase esprit, âme et corps, dès lors que nous Lui offrons notre corps en sacrifice sur l'autel (Romains 12:1-3).
Nous sommes sensés siéger avec Christ Glorifié, d'où découle la réalité de ses bénédictions. Il est évident que ce que nous connaissons aujourd'hui de Lui est une connaissance partielle. Nous en sommes à la stature d'un enfant. C'est dans notre union avec Christ Glorifié que ce qui est partiel disparaît, tandis que nous nous intégrons dans ce qui est parfait pour parvenir à la stature de l'adulte. Là est le plan de Dieu pour nous: devenir réellement identifiables à Jésus, stature parfaite du Corps de Christ Glorifié en action à partir du ciel sur la terre (1 Corinthiens 13:10-11).
"C'est lui que nous annonçons, en avertissant et en instruisant toute personne en toute sagesse, afin de présenter à Dieu toute personne devenue adulte en Jésus-Christ. C'est à cela que je travaille en combattant avec sa force qui agit puissamment en moi" (Colossiens 1:28-29).
Oui! Nous avons à faire et à vivre de plus grandes choses que Dieu a préparées d'avance pour que nous les pratiquions au Nom de Jésus. Cependant nous luttons contre notre nature propre, notre incrédulité. Oui, nous devons nous repentir, c'est-à-dire changer notre façon de penser et suivre le Saint-Esprit dans ce qu'il nous révèle du livre de l'Apocalypse; Jésus Glorifié nous offre d'entrer dès maintenant dans notre héritage en se révélant à chacun d'entre nous.

Le pasteur Kenneth E. Hagin écrit dans l'un de ses nombreux livres "La nourriture pour la santé", page 255, je le cite:
"Dieu fait quelque chose avec votre esprit. Vous faites quelque chose avec votre corps et votre intelligence. Dieu ne va rien faire de votre corps; il ne peut pas. Dieu ne va rien faire de votre intelligence; il ne peut pas. Vous devez le faire. Or, il vous aidera à faire quelque chose de votre corps et de votre intelligence, mais il ne le fera pas tout seul. Dieu fait quelque chose de votre esprit. Que fait-il? Il le recrée. Il en fait une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées et toutes choses deviennent nouvelles.
Mais c'est à vous de faire quelque chose de votre corps et de votre intelligence. N'oubliez pas Romains 12:1: "Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable." Vous offrez votre corps comme un sacrifice vivant (Romains 12:2). Vous renouvelez votre intelligence par la Parole de Dieu. Dieu veut des corps transfigurés et des intelligences renouvelées. Beaucoup de chrétiens permettent à leurs corps de les dominer. Voilà pourquoi ils sont malades. La maladie et l'infirmité peuvent s'infiltrer quand on ne fait pas ce que l'on devrait faire. …".
(Vous pouvez obtenir ce livre qui est un guide quotidien pour la nourriture spirituelle de l'âme au prix de 20 Euros plus frais de port).

Devenir identifiables à Jésus ce n'est pas se forcer à faire comme Jésus, c'est ETRE comme Jésus EST maintenant, revêtu physiquement de sa nature glorieuse en vue de nettoyer le deuxième ciel et d'éjecter celui qui dévore, détruit la vie de nombreux frères et sœurs, amis, parents, et libérer les captifs pour les faire passer dans le pays promis.

Jean est passé dans le baptême de gloire, il lui fallait être immergé en Jésus-Christ Glorifié pour être en mesure de monter et descendre comme Jésus l'a manifesté à ses disciples et à Thomas; le corps libéré de ce qui conditionne notre vie espace, matière, temps, il était en mesure d'accéder dans la salle du trône, de voyager hors de nos normes, de voir, et de nous transmettre ce qu'il a eu mission de nous écrire comme étant les dernières instructions de notre Seigneur Jésus. Qu'avons-nous fait de cela depuis plus de 2000 ans?
Jésus a prié le Père afin que tous ceux qui croient en Lui soient UN, comme le Père est en Lui, et comme Lui est dans le Père, afin que nous aussi nous soyons un en Eux, pour que le monde croie que le Père l'a envoyé. Il nous a donné la gloire que le Père Lui a donnée, afin que nous soyons un comme le sont le Père et le Fils — le Fils en nous, et le Père dans le Fils, - afin que nous soyons "parfaitement" un, et que le monde connaisse que le Père l'a envoyé et qu'Il nous a aimés comme Il a aimé le Fils. Et d'avoir intercédé: "Père, je veux que là où je suis ceux que tu m'as donnés soient aussi avec moi, afin qu'ils voient ma gloire, la gloire que tu m'as donnée, parce que tu m'as aimé avant la fondation du monde" Jean 17:20 à 26.
Qu'avons-nous fait de cela?

Oui, prenez le courage de repenser le vécu de votre alliance pour vous offrir à Lui, afin que votre union dans sa gloire soit réelle, là où Il siège et continuant d'intercéder pour nous jusqu'à ce que nous soyons parvenus à Sa stature parfaite, celle que Dieu nous destine, pour que le monde nous identifie comme "fils de Dieu". Amen!n

Le chien et le renard

Michelle GRAVET

Le chien et le renard

Il était une fois, un chien qui aimait son maître. Chaque jour, que Dieu faisait, était pour ce chien un jour de garde.

Dès le matin, il recevait une bonne assiettée de lait avec du pain trempé, et en plus, son maître le récompensait pour son service.

Ce chien avait une très belle niche, garnie de paille ; et il était attaché à une longue chaîne coulissante. C’était un chien de garde.

Puis un jour, tôt le matin, avant que le maître du chien ne soit levé, une visite inattendue se présente devant la niche du chien qui se réveillait à peine. Un œil à demie ouvert, le chien regarde et se dit :
- « Déjà, on me dérange avant même que je n’ai eu mon déjeuner, et puis je n’ai même pas le temps de sortir de ma niche pour m’étirer. Bon, je vais voir cet intrus qui s’approche d’un air narquois. »

Eh oui ! C’est « monsieur le renard des bois ».
- « Salut chien ! T’en as pas marre d’être attaché à cette longue chaîne ? »

-          « Non ! » dis le chien.

-          « ça doit être lourd sur ton cou » dis le renard.

-          « Non ! » dis le chien, « je ne la sens même pas, et puis j’aime tellement mon maître, que je ne pourrai plus rester sans le servir. »

-          « Quoi ? Quoi ? » dis le renard, « tu veux servir ton maître toute ta vie ? Mais tu es fou, chien ! »

-          « Non ! » dis le chien, « je suis fidèle ! »

-          « Ah ! ah ! ah ! Fidèle ? tu vis, au bout d’une chaîne, prisonnier ? Pauvre chien ! Fidèle ? »

-          « Ne me dis pas « pauvre chien », car je suis plus riche que toi monsieur le renard, au moins, je sers à quelque chose, ma vie a un but, et puis mon maître prend soin de moi. »

-          « Tu n’as aucun but, chien, tu es attaché. Regarde ! moi je cours, je traverse les bois, les rivières, les champs. Je suis libre, libre, libre… Allez chien ! viens avec moi, laisses ton maître, viens courir, sois libre ! »

-          « Ah, ça tu le dis ! tu es libre ! ? Viens-là et écoutes ce que je vais te dire : Toi, le renard libre, tu dois chaque jour courir pour trouver ta nourriture ; tu dois tuer pour manger ; tu dois voler ; tu dois détruire, détruire. »

-          « Quoi ? Quoi ? » dis le renard, « je dois détruire ? qu’est-ce que tu racontes, espèce de vieux chien ! »

-          « Je te dis que tu détruis ce que l’homme construit ; tu défonces les fondations des poulaillers ; tu ouvres les clapiers ; donc tu voles ! Et puis tout ce que je sais… Pauvre renard ! tu dors dehors l’hiver, moi je suis au chaud ; et l’été tu dois courir pour te désaltérer dans une rivière, moi je ne manque de rien ! Je suis un chien au service de mon maître, et mon maître me récompense. Mon maître a lui-même un maître qu’il sert sans restriction, c’est la raison pour laquelle je suis fidèle à mon maître. Tu sais renard, j’entends souvent mon maître parler avec son ami, le jeune homme. Il lui parle d’un homme nommé Jésus, le Fils de Dieu ! »

Et le chien lui rapporte l’histoire que son maître témoigne au jeune homme.

-          « Tu vois petit, ce chien que je nourris, que je caresse, que je soigne, il est à mon service. Et moi, je suis au service de Dieu. Il ne serait pas bon que je maltraite ce chien, car il est fidèle ; mais ce n’est qu’un chien, moi, je suis un homme. Et Dieu m’a donné un cœur qui écoute, pour discerner entre le bien et le mal (1 Rois 3 : 9).

Je me suis livré entièrement à Jésus, toute ma vie lui appartient (Actes 20 : 24). Je sers Dieu, et tu sais, l’adversaire vient parfois se présenter, mais je suis ferme (Ephésiens 6 : 14).
Dieu m’encourage et sa Parole me fortifie. Il est écrit dans sa Parole, en Exode 23 : 20 : « J’envoie un ange devant toi, pour te garder dans le chemin, et pour t’amener au lieu que j’ai préparé.

Pourquoi le Seigneur veut me garder dans le chemin préparé pour moi ? Pour me déclarer les choses cachées que je ne sais pas (Jérémie 33 : 2,3).

Tu vois petit, la possession de la sagesse, vaut mieux que les perles (Job 28 : 18). »

Voilà une histoire qui parle à mon cœur, et qui me rappelle que, dans la Parole de Dieu, Marthe aurait voulu faire beaucoup de choses, alors que Marie était à l’écoute de la parole.

Luc 10 : 41, 42 : « Tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée. »

Nous pouvons être semblable à ce « renard » qui doit toujours courir, voler, détruire… ou alors choisir la bonne part, et pouvoir mettre à profit ce verset en Deutéronome 3 : 22 : « Ne les craignez pas ; car l’Éternel, votre Dieu, combattra lui-même pour vous. »

Et lire aussi dans le Psaume 84 verset 12 : « L’éternel donne la grâce et la gloire, il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité. »

Sa promesse est véritable. Esdras 8 : 31 : « La main de notre Dieu fut sur nous, et nous préserva des attaques de l’ennemi et de toute embûche pendant la route. »

Bien-aimés, lisez cette histoire qui interpelle l’esprit en nous, pour savoir de quel côté l’on se tient. (Josué 24 : 17).

Que Dieu vous bénisse. (Psaume 62 : 17).

Nous sommes une porte de bénédcitions



Pasteur David TRAORE (à gauche)

Nous sommes une porte de Bénédictions
pour notre  postérité.
Précédemment nous avons vu en GENESE 17 : 5 que Dieu a dit à Abram : « On ne t’appellera plus Abram; mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d’une multitude de nations », et en GENESE 17 : 15 « Tu ne donneras plus à Saraï, ta femme, le nom de Saraï; mais son nom sera Sarah. L’intention de Dieu pour quelqu’un qui a cheminé au centre de sa volonté ne pouvait être plus claire. Le consommateur de la foi, en s’adressant à Abraham ne lui disait rien d’autre que : « on ne, t’appellera plus père élevé ; mais ton nom sera père d’une multitude, car je te rends (je te donne d’être, je t’établis comme) père d’une multitude de nations » ; « tu ne donneras plus à Saraï (princesse), ta femme le nom de Saraï ; mais son nom sera Sarah (femme noble, Reine). Nous dirons alors que cheminer dans les directives de Dieu c’est ouvrir une porte de bénédictions, pour ainsi dire, que nous nous constituons nous même comme une porte de bénédictions pour notre postérité. Par conséquent nous devons tout mettre en œuvre pour ne pas leur fermer cette porte. Oui, vous pouvez proclamer que : vous êtes une porte de bénédictions pour votre postérité. Comme telle, Dieu soutient à votre égard que : Je te rendrai fécond à l’infini, je ferai de toi des nations; et des rois sortiront de toi. J’établirai mon alliance entre moi et toi, et tes descendants après toi, selon leurs générations: ce sera une alliance perpétuelle, en vertu de laquelle je serai ton Dieu et celui de ta postérité après toi. Je te donnerai, et à tes descendants après toi, le pays que tu habites comme étranger, tout le pays de Canaan, en possession perpétuelle, et je serai leur Dieu. (Genèse 17 :6 à 8).

L’alliance  de  Dieu  fait  de  toi  
un  producteur  de choses   Excellentes.
Abraham et Sarah devenus des porteurs d’une alliance qui doit se perpétuer à toute leur descendance selon leurs générations du fait de leur cheminement dans les directives et la révélation que Dieu leur a données. Aussi, le fait marquant est que “quand Dieu établit une alliance avec un homme, la femme n’est pas mise de côté, elle est aussi concernée au même titre que l’homme”. Il est dit d’Abraham en Genèse 17 :6 que : « Je te rendrai fécond à l’infini, je ferai de toi des nations; et des rois sortiront de toi » et de Sarah en Genèse 17 : « Je la bénirai, et je te donnerai d’elle un fils; je la bénirai, et elle deviendra des nations; des rois de peuples sortiront d’elle ». Les deux compagnons d’œuvres ont alors un devoir, celui de garder l’alliance de Dieu et de laisser leurs cœurs accéder par la foi à la lumière de Dieu où toutes les tâches sont clairement définies. Ils deviennent des dispensateurs des mystères du Christ, car l’onction que Dieu fait reposer sur nous fait de nous des porteurs de ses mystères. De ce fait, les choses doivent changer dans notre vie par cette alliance vivante que nous avons avec lui. Proclame donc que : l’alliance de Dieu fait de toi un producteur de choses excellentes. Ce qui a failli entacher cette relation glorieuse entre Abraham et Dieu fut l’audience que le père de la foi accorda à sa chair ; Abraham tomba sur sa face; il rit, et dit en son cœur: Naîtrait-il un fils à un homme de cent ans? Et Sarah, âgée de quatre-vingt-dix ans, enfanterait-elle? (Genèse 17 :17).
Aussi, nous ne devons pas limiter notre Dieu, ni à nos sensations humaines, ni à nos limites objectives. Abraham connaissait Dieu ; par l’obéissance et la soumission il est parvenu à une connaissance plus grande qui a engendré une confiance entre eux, d’où une démarche de foi qui va révolutionner l’héritage, la vie de tous leurs descendants. D’autre part, reconnaître ses limites n’est pas une mauvaise chose en soi, car en d’autres termes, c’est faire une large place à la foi; mais c’est quand on s’y agrippe au point de les imposer à Dieu, qu’on a tout faux. Et Dieu va rectifier Abraham en ces termes avant de s’élever au dessus de lui :    « Certainement Sara, ta femme, t’enfantera un fils; et tu l’appelleras du nom d’Isaac. J’établirai mon alliance avec lui comme une alliance perpétuelle pour sa postérité après lui » (Genèse 17 :19).
            En cheminant dans les directives et la révélation de Dieu, nous cheminons dans sa pleine volonté, ce qui nous rend intuitivement beaucoup plus sensibles quant à sa présence en nous et dans notre environnement. Par intuition, nous sommes attirés par les choses qui sont de sa nature. Et lorsque la nature de Dieu est en toi, comme elle était en Abraham et Sarah nous  devenons co-ouvriers avec lui. Dans cette démarche on devient l’ami de Dieu et il ne te cache plus rien ; alors l’Eternel dit: Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire?… (Genèse 18 : 17). Il t’est même permis de demander certains avantages selon son bon plaisir ; Abraham s’approcha, et dit: Feras-tu aussi périr le juste avec le méchant? Peut-être y a-t-il cinquante justes au milieu de la ville: les feras-tu périr aussi, et ne pardonneras-tu pas à la ville à cause des cinquante justes qui sont au milieu d’elle? Faire mourir le juste avec le méchant, en sorte qu’il en soit du juste comme du méchant, loin de toi cette manière d’agir! Loin de toi! Celui qui juge toute la terre n’exercera-t-il pas la justice? (Genèse 18 : 23 – 25).

Etre  un  intendant  établi  sur  le  Trésor  divin
     Dans cette troisième apparition, Dieu faisait de l’homme un citoyen de son royaume, un membre à part entière de sa maison en lui permettant de participer au débat qui a trait aux œuvres de Dieu. Et le but ultime de la marche dans les directives et la révélation de Dieu est de former en l’homme, ouvrage des mains de Dieu, un gérant, un intendant établi sur le trésor divin. En faisant de nous des sources de bénédictions, notre Père veut alors apporter à profusion sa richesse inestimable d’amour, de droiture et de justice aux habitants de la terre. Quel privilège pour toi et moi d’être de ces personnes ! Sa pensée pour Abraham était que : « Abraham deviendra certainement une nation grande et puissante, et en lui seront bénies toutes les nations de la terre. Car je l’ai choisi, afin qu’il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de l’Eternel, en pratiquant la droiture et la justice, et qu’ainsi l’Eternel accomplisse en faveur d’Abraham les promesses qu’il lui a faites… » (Genèse 18 : 18 – 19). Et à nous qui participons à une alliance beaucoup plus excellente quelle serait sa pensée? Soyez bénis et réconfortés dans votre cheminement avec Dieu. Une chose est certaine, c’est qu’il veut faire de vous une bénédiction pour toutes les familles de la terre. De ce qu’il a conclu avec Abraham en faveur d’Isaac il est dit : « Cet homme (Isaac) devint riche, et il alla s’enrichissant de plus en plus, jusqu’à ce qu’il devint fort riche. Ma prière pour vous est que vous soyez riches de Dieu, que vous alliez en vous enrichissant de plus en plus de Dieu, jusqu’à ce que vous deveniez forts riches de sa nature. Amen !

L'institution Smithsonienne et le Livre Mormon


L'INSTITUTION SMITHSONIENNE
 ET LE LIVRE DE MORMON

Dr Dean Helland

Les missionnaires de L'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours (les Mormons) ont l'habitude d'insinuer que le Livre de Mormon a l'appui du monde scientifique. Quelques-uns ont même dit que les hommes de science ont utilisé le Livre de Mormon comme guide archéologique. Chacun sait que ces affirmations ont suscité une forte réaction de la part des institutions scientifiques. La suivante est la réponse de l'Institution Smithsonienne à ces fausses déclarations que tout le monde doit savoir :

Informations tirées du Musée National de l'Histoire Naturelle
Institution Smithsonienne : Washington, D.C. 20560

Votre récente question concernant la prétendue utilisation du Livre de Mormon comme guide scientifique par l'Institution Smithsonienne a été reçue par le Département d'Anthropologie Smithsonien.

Le Livre de Mormon est un document religieux et non pas un guide scientifique. L'Institution Smithsonienne ne l'a jamais utilisé dans sa recherche archéologique; toute information reçue par vous qui affirme autre chose est incorrecte.

Une information précise sur la position Smithsonienne est contenue dans la "Déclaration sur le Livre de Mormon" ci-joint, qui a été élaborée pour réagir aux nombreuses questions que le Smithsonien reçoit sur ce sujet.

Le Smithsonien considère comme illégale l'utilisation non autorisée de son nom pour disséminer une fausse information. Donc, nous vous serions recon naissants de bien vouloir nous communiquer les noms de tout individu qui exploite à mauvais escient le nom des Smithsoniens et de faire parvenir toute correspondance à l'adresse ci-dessous :

Public Information Officer--Department of Anthropology National Museum of Natural History--Smithsonian Institution Washington, D C 20560- -USA

Déclaration sur le Livre de Mormon

1/ L'lnstitution Smithsonienne n'a jamais utilisé le Livre de Mormon comme guide scientifique. Les archéologues Smithsoniens ne voient aucun rapport direct entre l'archéologie du Nouveau Monde et le sujet que traite ce livre.

2/ Le type physique des Amérindiens est fondamentalement mongoloïde et plus intimement lié à ceux des populations de l'Asie de l'Est, du Centre et du Nord-Est. La preuve archéologique indique que les ancêtres des Indiens actuels sont venus au Nouveau Monde en séries continues de petites migrations qui avaient commencé il y a environ 25 000 à 30 000 ans par un pont reconnu avoir existé dans la région du Bering Strait au cours de l'âge glacier.

3/ L'évidence actuelle indique que les premières personnes arrivées de l'Est en Amérique étaient les Norvégiens qui ont brièvement visité la partie du Nord-Est de l'Amérique du Nord environ 1 000 ans après J-C et qui depuis se sont installés au Groenland. Il n'y a pas d'évidence qui montre qu'ils sont arrivés au Mexique ou en Amérique Centrale.

4/ L'une des lignes principales de la preuve que soutient la croyance scientifique, c'est que les contacts avec les civilisations du Nouveau Monde, si jamais contacts il y a eu, étaient très insignifiants pour l'évolution de la Civilisation Amérindienne, et de ce fait, aucune des plantes comestibles principales ni d'animaux domestiques n'étaient introduites dans le Vieux Monde (à l'exception du chien) dans les époques précolombiennes. Les Amérindiens n'avaient pas de maïs, ni d'orge, de millet, d'avoine, de riz, de bétail, de porcs, de poules, d'ânes, de chevaux, ni de chameaux avant 1 492. (II Y avait en Amérique des chameaux, des chevaux, ainsi que le bison, le mammouth, et le mastodonte, mais tous ces animaux ont disparu aux environs de l'an 10 000 av. J-C lors des premières grandes chasses qui se sont étendues aux Amériques.)

5/ Le fer, l'acier, le verre, et la soie n'étaient pas utilisés dans le Nouveau Monde avant 1 492 (sauf pour une utilisation occasionnelle du fer météorique non fondu). Le cuivre indigène était travaillé dans diverses localités dans les époques précolombiennes, mais la vraie métallurgie était limitée au Sud du Mexique et dans la région des Andes où son apparition dans les dernières périodes préhistoriques a englobé l'or, l'argent, le cuivre et ses alliages, mais pas le fer.

6/ Il est possible que l'étendu des aspects culturels à travers l'Océan Pacifique à la Meso-Amérique et à la côte du Nord-Ouest de l'Amérique du Sud ait commencé plusieurs siècles avant l'ère chrétienne. Cependant, de tels contacts entre les hémisphères semblent avoir été les résultats des voyages accidentels qui ont eu leur origine dans l'Est et le Sud de l'Asie. Ce n'est en aucun cas sûr que même de tels contacts aient eu lieu; il n'y a certainement pas eu de contacts avec les anciens Égyptiens, les Hébreux ou autres peuples de l'Asie de l'Ouest ou du Proche-Orient.

7/ Aucun Égyptologue de réputation ou autre spécialiste en Archéologie du Vieux Monde, et aucun expert de la préhistoire du Nouveau Monde n'a décou vert ni confirmé un rapport entre les restes archéologiques du Mexique et les restes en Egypte.

8/ les rapports des découvertes de l'Égypte ancienne, de l'Hébreu et autres écrits du Vieux Monde dans le Nouveau Monde dans les contextes précolombiens ont souvent été publiés dans les journaux, magazines et livres à sensation. Aucune de ces revendications n'a pu résister à l'examen par les intellectuels. Aucune des inscriptions, qui utilisent les formes d'écriture du Vieux Monde, ont été démontrée avoir apparu dans la région des Amériques avant 1 492 sauf pour quelques' pierres sur lesquelles figurait l'écriture des Norvégiens (composée de poèmes nommés "rune"); ces pierres ont été trouvées dans le Groenland.

Commentaire par Dean Helland : Le Livre de Mormon contredit presque toutes les preuves scientifiques qui figurent dans cette Déclaration émise par l'Institution Smithsonniene.

A vec vous, le Docteur Dean HELLAND prie maintenant :

"Merci notre Père pour le discernement que tu nous a donné, nous savons que le Livre de Mormon n'est pas la vérité et qu'il est inspiré par le diable car le diable est le père des mensonges, et tout menteur aura sa part dans l'étang de feu."

La couverture spirituelle


Pasteur Claude SOLD (à gauche)

Message à destination des ministres de l’Evangile !


Réponses à quelques questions :

Suite à un échange de courriers avec le Pasteur Guillaume Boby, l’idée m’est venue de faire une réponse qui tirera au clair des questions que d’autres se posent aussi.

Voici quelques termes utilisés dans les milieux chrétiens. Nous allons les définir et voir quelle est leur réalité spirituelle.

            1)  Qu’est-ce qu’un père spirituel ?

On entend des gens dire : « Untel » est mon père spirituel. D’autres disent : « Je suis ton père spirituel, j’ai donc autorité sur toi », ce qui sous-entend : je peux imposer à d'autres ce qu'ils doivent faire.

            Que dit la Bible, la Parole de Dieu ?

Matthieu 23:9 : « N’appelez personne sur la terre votre père ; car une seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. »

Beaucoup d’erreurs sont le résultat d’une fausse interprétation de la Bible, surtout quand on mêle l’Ancien Testament à des coutumes locales et des traditions.

La pensée de l’Esprit est qu’il n’y ait pas d’oppression, de chrétiens qui soient dominés, mais qu’ils soient réellement affranchis, avec Dieu comme père et le Christ-Jésus comme directeur.
Ceci étant dit, comme nous honorons notre père et notre mère dans le naturel (Eph 6:2), nous sommes appelés à honorer celui ou celle qui nous a menés à Christ. Sauf si ces parents naturels ou spirituels veulent prendre la place de Dieu. Lui seul a le droit de diriger notre vie ; et même là, il le fait avec notre libre consentement et en accord avec notre volonté. Cela explique le passage où le Seigneur dit qu'il faut parfois quitter son père, sa mère, ou sa famille à cause du royaume de Dieu.
Je connais certaines traditions, mais je conseille d’éviter d’utiliser le terme « père » pour désigner quelqu’un dans le corps de Christ. Ma position est aussi qu’il ne faudrait pas utiliser le mot « Abbé », qui est directement dérivé du mot « Abba » que le Seigneur Jésus utilisait pour invoquer son Père céleste. L'apôtre Paul dit que l’Esprit nous pousse à crier à Dieu : « Abba, Père ! », ce qui signifie « cher papa ! » (Rom 8:15 et Gal 4:6).

Pourtant, c'est une réalité spirituelle que Dieu veut que nous grandissions et que nous ne restions pas des enfants. Nous voyons cet enseignement dans 1 Jean 2:12-14. Les pères sont une catégorie de personnes qui ont acquis une maturité spirituelle et une connaissance de Dieu. Le terme « père » indique aussi le fait qu’elles portent du fruit. Mais cela ne leur confère pas pour autant un statut d’infaillibilité, ou une position dominante sur le peuple, ni une autorité pour établir des dogmes qui seraient contraires à la saine doctrine de la Parole de Dieu. (Elles seraient alors des papes, ou pères de l’Eglise, avec ce que l’histoire nous a appris).

            2)  Père spirituel ou Maître ?

Dans ce même passage de Matthieu 23 déjà vu plus haut, au verset 8, il est dit : « Ne vous faites pas appeler Rabbi (ce qui signifie Maître) ; car un seul est votre Maître, et vous êtes tous frères. »

Quelqu’un pourrait objecter : Oui, mais dans 1 Cor 4:14-17, Paul dit qu’il est le père des Corinthiens !

            Que dit la Bible, la Parole de Dieu ?

La Bible nous apprend ce que nous savons par expérience : nous avons une relation particulière avec ceux qui nous ont donné la vie (nos parents). De même, ceux qui nous ont conduits à Christ ont une place spéciale dans nos c?urs. Mais voici le contexte : dans ses voyages missionnaires, l’apôtre Paul évangélisait, gagnait des personnes à Christ, et établissait des églises locales. Puis il poursuivait son chemin, et recommençait ce même travail. Ensuite, il recevait des nouvelles de ces églises, ou des lettres avec des questions, et il y répondait par ce que nous avons appelé des épîtres.
Dans le cas des Corinthiens, il y avait des divisions, car plusieurs « maîtres » voulaient abuser des Corinthiens et remettre en question le ministère d’apôtre de Paul. C’est alors que Paul écrivit : « Je suis votre père », je vous ai engendrés, ne vous égarez pas avec tous ces « maîtres ». Combien cette situation est encore d’actualité aujourd’hui : un serviteur de Dieu travaille pour l’Evangile, défriche un champ nouveau, est occupé à diverses taches dans son ministère ; puis d’autres viennent, détournent les gens, récoltent les fruits et causent des divisions.

Mais il y a aussi besoin de « maîtres » dans le sens de Hébreux 5:11-14, c'est-à-dire de gens qui, à cause de la bonne nourriture spirituelle qu’ils ont reçue, ont grandi, ne se laissent pas emporter à tout vent de doctrines (Eph 4:14), mais exercent le discernement, et sont capables de transmettre ce qu’ils ont appris (2 Tim 2:2). Pourtant, là encore, je déconseille d’appeler quelqu'un « maître », à cause de l’avertissement du Seigneur Jésus.

            3)  Qu’est-ce qu’un conseiller spirituel ou un pasteur ?

Le terme de pasteur n’est employé que 3 fois dans le Nouveau Testament. Par contre, sa fonction et son ministère sont essentiels pour la croissance du peuple de Dieu. Je viens de réaliser une série d’enseignements, intitulée « les soins pastoraux ». Ce serait trop long de détailler ici la fonction pastorale. Sachez, cependant, que dans le Nouveau Testament, les mots pasteur (ou berger), ancien, ou évêque représentent une même chose.

            Que dit la Bible, la Parole de Dieu ?

La personne qui exerce le ministère de pasteur va faire ce que ferait un père de famille ou un berger qui aurait la charge d’un troupeau, c'est-à-dire nourrir, prendre soin, conduire dans des voies sûres, protéger des prédateurs et des dangers, exhorter, consoler. Il fera ces choses en ayant Jésus pour modèle, qui est le bon berger (Jean 10:10) prêt à donner sa vie pour ses brebis, et qui est venu non pour être servi mais pour servir (Marc 10:42-45). Et il appliquera 1 Pierre 5:1-6 pour qu'il y ait l’harmonie dans l’église.

Tout chrétien doit avoir un pasteur : pas seulement quelqu’un qui porte ce titre, mais qui exerce cette fonction dans sa vie, étant capable d’aider, de conseiller, mais aussi de reprendre si nécessaire. C’est la personne que vous voulez appeler à l’heure de la difficulté.

4)  Qu’est-ce qu’un leader spirituel ou conducteur spirituel ?

Le mot « leader » est tout simplement un terme anglais qui désigne quelqu’un qui est dans un poste de responsabilité. Cela fait bien et moderne d’utiliser ce mot, mais il n’a rien de nouveau. Les termes « père, maître, ou pasteur » contiennent la notion de leader. Le mot « conducteur » est sa traduction française, et nous le trouvons dans Hébreux 13:7 « Souvenez-vous de vos conducteurs ». Il nous est dit d'observer leur vie, pour imiter le bien et s’éloigner du mal. (S’ils chutent, que ce soit un avertissement). Il ne doit pas y avoir d’obéissance aveugle à un conducteur.
Nous voyons aussi, dans Romains 2, un avertissement concernant ceux qui ne mettent pas la Parole en pratique, mais qui veulent être les conducteurs des aveugles, les docteurs des insensés, les maîtres des ignorants, et qui ne s’enseignent pas eux-mêmes (Rom 2:19-21).

            5)  Qu’est-ce qu’une couverture spirituelle ?

Comme je l’ai déjà dit, la volonté de Dieu est que nous soyons tous frères et s?urs en Jésus-Christ, et qu’il n’y ait pas dans le corps de Christ une personne qui domine sur une autre.

            Que dit la Bible, la Parole de Dieu ?

Reprenons le passage d’Ephésiens 4:11 dans lequel les cinq ministères de la Parole sont listés. Il ne faut pas voir dans l’ordre d’énumération des ministères : apôtre, prophète, évangéliste, pasteur et docteur, une sorte de hiérarchie militaire ou de système pyramidal, où certains ministères seraient plus importants ou pourraient commander d’autres. En réalité, chacun reçoit son autorité du Seigneur Jésus lui-même, selon la mission et le champ dans lequel il est appelé à servir. C’est ainsi que nous avons autorité dans notre propre champ ; et nous respectons l’autorité d’un autre serviteur de Dieu, sans « envahir » son champ à lui.
Dans le cadre de cette harmonie des ministères, nous bénéficions de ce que l’on peut appeler une « couverture spirituelle » : dans la mesure où nous honorons les autres serviteurs de Dieu, où nous nous encourageons mutuellement, où nous nous soutenons et prions les uns pour les autres, nous sommes «protégés » par la communion fraternelle.

En utilisant le mot « protection », je me rends compte qu’étant bien intentionnée au départ, cette pratique peut parfois sortir de la volonté de Dieu. Elle ressemble aux pratiques de la mafia où le « parrain » offre sa protection en échange de la soumission et des services rendus. Il est évident que, dans ce cas, nous nous retrouvons dans un système humain, charnel, éloigné de la pensée divine.

C’était le reproche de Dieu à son peuple, dans Esaïe 30:1-3. Rechercher la protection de l’Egypte, c’était retourner à l’esclavage. (Le féodalisme est une autre illustration de cette abomination, qui a conduit en Europe, dans les heures sombres du moyen-âge, au développement d’un système d’asservissement de l’homme par l’homme).

Où voyons-nous, dans la Bible, l’idée de couverture spirituelle ?

Soyons clair : au sens où l’entendent certains, nulle part dans la Bible, nous ne voyons un modèle hiérarchique au sein duquel certains offriraient une protection à d’autres et exigeraient en échange honneurs, obéissance, argent, ou que sais-je !

Mais sachant qu’il y a beaucoup de confusion dans le corps de Christ, je comprends que certains veulent rechercher l’approbation et la reconnaissance d’autres ministères. L’apôtre Paul nous explique, dans Galates 2:2, qu’il a exposé aux apôtres de Jérusalem l’Evangile qu'il prêchait, afin qu’il y ait une reconnaissance mutuelle de l’appel de chacun, et qu'il n'ait pas couru en vain.
Il est donc bon d’agir, dans certains endroits, avec la recommandation ou l’approbation d’autres serviteurs de Dieu. Mais dans certaines situations, il ne faut pas consulter la chair et le sang (rechercher des appuis charnels et humains), mais obéir à la vision céleste.

Un des problèmes dans le corps de Christ actuellement, c'est le nombre important de soi-disant serviteurs de Dieu qui se donnent toutes sortes de titres. Mais ce que nous désirons voir avant tout, ce sont ceux qui ont réellement un appel divin et qui portent du fruit pour la gloire de Dieu.

Quelques questions finales :

1)  Est-ce que, dans un pays donné, tout serviteur de Dieu devrait obligatoirement avoir une couverture spirituelle sur place ?
NON.

2)  Suffit-il d'avoir une couverture spirituelle à l'internationale ?
Dieu a une vision mondiale (Il a tant aimé le monde cf. Jean 3:16) , mais la communion de ministères doit se vivre à plusieurs niveaux : local, régional, national et international, autant que possible.

3)  Peut-on avoir plusieurs couvertures spirituelles ?
D’après mes réponses, il n’y a pas réellement de couverture spirituelle, mais plutôt une association de ministères qui se respectent et se soutiennent dans ce sens. Nous pouvons vivre la communion avec autant de ministères que possible. Mais, en réalité, les limites de notre champ d’action, de la vision reçue, et de nos capacités humaines, nous feront travailler avec un nombre relativement réduit.

Résumé et illustration par un exemple concret  :

Le Seigneur nous a donné (Claude et Joëlle Sold) de diriger le Centre Chrétien « La Parole de la Foi » en France (Alsace). Nos amis, Yves et Michèle Gravet, sont les fondateurs de l’?uvre « Vie Comblée », avec son département TV Viecom en France (Charente-Maritime). David et Esther Traoré dirigent l’?uvre du Centre Chrétien « Parole de Vie » au Burkina Faso (Fada), Guillaume et Anne-Marie Boby sont à la tête de l’?uvre de « La Compassion » en Côte-d’Ivoire (Abidjan), Yourlou Mampila est directeur du Centre de Formation Biblique en RD Congo (Kinshasa), Fabien et Sophie Weigel ont leur ministère « Fleuve de Vie » avec l’Institut Timothée en France (Guadeloupe), et beaucoup sont en train de se rajouter…..

Ce qui fait notre particularité, c’est qu’il ne s’agit pas d’une dénomination. Personne ne dirige les autres, mais nous reconnaissons mutuellement l’appel des uns et des autres, et nous nous complétons dans ce que chacun a reçu du Seigneur. Nous recevons conseil, prière, et soutien, selon que nous en faisons la demande, et chacun poursuit son propre appel selon la direction de l’Esprit. Rom 8:14 : « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. »

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