19 février 2012

Le chien et le renard

Michelle GRAVET

Le chien et le renard

Il était une fois, un chien qui aimait son maître. Chaque jour, que Dieu faisait, était pour ce chien un jour de garde.

Dès le matin, il recevait une bonne assiettée de lait avec du pain trempé, et en plus, son maître le récompensait pour son service.

Ce chien avait une très belle niche, garnie de paille ; et il était attaché à une longue chaîne coulissante. C’était un chien de garde.

Puis un jour, tôt le matin, avant que le maître du chien ne soit levé, une visite inattendue se présente devant la niche du chien qui se réveillait à peine. Un œil à demie ouvert, le chien regarde et se dit :
- « Déjà, on me dérange avant même que je n’ai eu mon déjeuner, et puis je n’ai même pas le temps de sortir de ma niche pour m’étirer. Bon, je vais voir cet intrus qui s’approche d’un air narquois. »

Eh oui ! C’est « monsieur le renard des bois ».
- « Salut chien ! T’en as pas marre d’être attaché à cette longue chaîne ? »

-          « Non ! » dis le chien.

-          « ça doit être lourd sur ton cou » dis le renard.

-          « Non ! » dis le chien, « je ne la sens même pas, et puis j’aime tellement mon maître, que je ne pourrai plus rester sans le servir. »

-          « Quoi ? Quoi ? » dis le renard, « tu veux servir ton maître toute ta vie ? Mais tu es fou, chien ! »

-          « Non ! » dis le chien, « je suis fidèle ! »

-          « Ah ! ah ! ah ! Fidèle ? tu vis, au bout d’une chaîne, prisonnier ? Pauvre chien ! Fidèle ? »

-          « Ne me dis pas « pauvre chien », car je suis plus riche que toi monsieur le renard, au moins, je sers à quelque chose, ma vie a un but, et puis mon maître prend soin de moi. »

-          « Tu n’as aucun but, chien, tu es attaché. Regarde ! moi je cours, je traverse les bois, les rivières, les champs. Je suis libre, libre, libre… Allez chien ! viens avec moi, laisses ton maître, viens courir, sois libre ! »

-          « Ah, ça tu le dis ! tu es libre ! ? Viens-là et écoutes ce que je vais te dire : Toi, le renard libre, tu dois chaque jour courir pour trouver ta nourriture ; tu dois tuer pour manger ; tu dois voler ; tu dois détruire, détruire. »

-          « Quoi ? Quoi ? » dis le renard, « je dois détruire ? qu’est-ce que tu racontes, espèce de vieux chien ! »

-          « Je te dis que tu détruis ce que l’homme construit ; tu défonces les fondations des poulaillers ; tu ouvres les clapiers ; donc tu voles ! Et puis tout ce que je sais… Pauvre renard ! tu dors dehors l’hiver, moi je suis au chaud ; et l’été tu dois courir pour te désaltérer dans une rivière, moi je ne manque de rien ! Je suis un chien au service de mon maître, et mon maître me récompense. Mon maître a lui-même un maître qu’il sert sans restriction, c’est la raison pour laquelle je suis fidèle à mon maître. Tu sais renard, j’entends souvent mon maître parler avec son ami, le jeune homme. Il lui parle d’un homme nommé Jésus, le Fils de Dieu ! »

Et le chien lui rapporte l’histoire que son maître témoigne au jeune homme.

-          « Tu vois petit, ce chien que je nourris, que je caresse, que je soigne, il est à mon service. Et moi, je suis au service de Dieu. Il ne serait pas bon que je maltraite ce chien, car il est fidèle ; mais ce n’est qu’un chien, moi, je suis un homme. Et Dieu m’a donné un cœur qui écoute, pour discerner entre le bien et le mal (1 Rois 3 : 9).

Je me suis livré entièrement à Jésus, toute ma vie lui appartient (Actes 20 : 24). Je sers Dieu, et tu sais, l’adversaire vient parfois se présenter, mais je suis ferme (Ephésiens 6 : 14).
Dieu m’encourage et sa Parole me fortifie. Il est écrit dans sa Parole, en Exode 23 : 20 : « J’envoie un ange devant toi, pour te garder dans le chemin, et pour t’amener au lieu que j’ai préparé.

Pourquoi le Seigneur veut me garder dans le chemin préparé pour moi ? Pour me déclarer les choses cachées que je ne sais pas (Jérémie 33 : 2,3).

Tu vois petit, la possession de la sagesse, vaut mieux que les perles (Job 28 : 18). »

Voilà une histoire qui parle à mon cœur, et qui me rappelle que, dans la Parole de Dieu, Marthe aurait voulu faire beaucoup de choses, alors que Marie était à l’écoute de la parole.

Luc 10 : 41, 42 : « Tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée. »

Nous pouvons être semblable à ce « renard » qui doit toujours courir, voler, détruire… ou alors choisir la bonne part, et pouvoir mettre à profit ce verset en Deutéronome 3 : 22 : « Ne les craignez pas ; car l’Éternel, votre Dieu, combattra lui-même pour vous. »

Et lire aussi dans le Psaume 84 verset 12 : « L’éternel donne la grâce et la gloire, il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité. »

Sa promesse est véritable. Esdras 8 : 31 : « La main de notre Dieu fut sur nous, et nous préserva des attaques de l’ennemi et de toute embûche pendant la route. »

Bien-aimés, lisez cette histoire qui interpelle l’esprit en nous, pour savoir de quel côté l’on se tient. (Josué 24 : 17).

Que Dieu vous bénisse. (Psaume 62 : 17).

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