21 octobre 2021

162 LE POT AUX ROSES

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RUBRIQUE DE L’EGLISE DES VAINQUEURS :

LE POT AUX ROSES


 INTRODUCTION

N'est-ce pas orgueilleux, illusoire de vouloir prétendre suggérer voire affirmer d'avoir découvert le « pot aux roses » en matière d'enseignement chrétien ? 

Il est en effet vrai que dans notre prison intermédiaire espace-matière-temps où nous avons été enfermés par la chute, comment voir clair dans cette pénombre qui semble ne pas vouloir prendre fin au profit d'une agréable, belle et chaude lumière enveloppante, transfiguratrice donc libératrice à laquelle consciemment ou inconsciemment nous aspirons tellement ?

La Lumière brille malgré tout puisqu'il n'est pas question ici de noir absolu infernal mais de pénombre. De plus, elle brille bien davantage pour celles et ceux qui ont accepté et reçu la justification de la Croix et de la Résurrection offerte en Jésus-Christ, la Lumière. 

Nonobstant même pour ceux-ci, seul le passage par la mort du corps infecté par la chair, donc mortel, reste l'unique « moyen » de sortir de cette prison espace-matière-temps, vouée par ailleurs à terme à la disparition (Apocalypse 20:11b).

Quel est le « pot aux roses » sur lequel nous voudrions porter le projecteur ici ? En fait il s'agit infiniment plus que d'un réducteur « pot aux roses » mais d'une Personne qui est Dieu à savoir l'Esprie Sainte, la ROUaCH KoDeSCH, notre Maman céleste (cf. REdV n° 131). Jésus a en effet institué la troisième Alliance dont Elle est au centre. Elle Seule est à même de résoudre dans les faits la terrible dichotomie de cette pénombre intermédiaire espace-matière-temps imposant à priori un dualisme séparateur, diviseur issu principalement de l'hellénisme grec, au-delà du Diable, ayant si fortement influencé les théologies juives (plus particulièrement celles de la diaspora ; cf Alexandrie) et chrétiennes (dès les Pères de l'Eglise ; 2ème siècle) à travers les siècles. 

 La ROUaCH KoDeSCH, au centre de la troisième Alliance toujours basée sur le Sacrifice de Jésus, permet en outre le passage à une réflexion biblique quadridimensionnelle comportant l'indispensable Eglise des Vainqueurs glorifiée et montée avec le passage à la quatrième Alliance. 

      

1. Etat des lieux rapide à propos du dualisme


Le dualisme (cf. dua- = deux) propose d'infinies approches relatives à ce qu'on appelle la réalité, le réel ou encore la vérité comportant d'une part la réalité matérielle, le visible, le temporel et d'autre part la réalité spirituelle, l'au-delà, l'invisible, l'intemporel etc...

Les adages « avoir les pieds sur terre », « je ne crois que ce je vois » démontrent d'une prise en compte exclusivement matérialiste d'une des deux parties considérées par le dualisme à savoir l'espace-matière-temps (cf. athéisme, matérialisme, marxisme etc.…). 

Pourtant, la mort accompagnée de rites religieux, superstitieux, symboliques divers, a aussi conduit l'homme dès les temps préhistoriques à nos jours à rechercher, voire « croire » en un « au-delà » de la mort pour en quelque sorte essayer de la « vaincre », de la « dépasser » et par là trouver une issue pour un « ailleurs » plus ou moins non matériel, « spirituel » etc.… selon les diverses croyances. Il s'agit là de la deuxième partie considérée par le dualisme.

 Les religions en général ont ce même objet. Ainsi nous nous trouvons en présence de l'espace-matière-temps et d'un « au-delà autre, spirituel » le plus souvent appelé dieu, ciel, enfer, monde des esprits, des ancêtres etc.… caractérisant le dualisme.

Quand les religions veulent imposer leurs croyances pour les rendre visibles, évidentes, les ramener de leur « ciel » ici-bas dans l'espace-matière-temps dans le but de former le « tout » soi-disant « paradisiaque », « idéal », nous pouvons assister à l'instauration de dictatures totalitaires plus ou moins oppressives selon les circonstances et les époques (Pharaons d’Égypte, empires babylonien, perse, romain, papisme, islam etc.…).

A l'opposé, quand la réalité autre, spirituelle est considérée comme inatteignable, irréalisable, infranchissable à l’exception par la mort alors soi-disant « libératrice » du « mauvais corps matériel » (soma) d'ailleurs confondu avec la « chair » (sarx), nous aboutissons à l'exclusion de fait de la rédemption et l'immortalité du corps. Uniquement cette fuite, certes « réaliste », par la mort à partir de l'espace-matière-temps permettrait d'accéder à la dimension « toute autre » de plénitude (cf. protestantisme et ses dérivés évangéliques). 

Ainsi cette « foi » devient dans ce cas un domaine relevant uniquement de la sphère privée, personnelle, presque confidentielle et ouvre la voie à terme au laïcisme pouvant devenir persécuteur quand la morale sociétale générale se met trop en porte à faux notamment par la Loi avec celle de la Bible (avortement, homosexualité, mariages gays, euthanasie, adultère, divorce, concubinage, injustices sociales et autres etc.…). 

Ce laïcisme n'est surtout pas à confondre avec la laïcité, caractérisée par la liberté démocratique traditionnelle occidentale en grande partie d'inspiration judéo-chrétienne. Elle relève d'un compromis, disons « le moins pire », mais de loin pas le meilleur comparé au projet biblique global et final à partir d'En-Haut de YHWH ELoHiM. Nous restons là dans le nécessaire compromis dualiste entre l'idéalisme plus ou moins religieux, philosophique et le réalisme politique, économique, social dont l'adage dit « nécessité fait loi » ou encore « la fin justifie les moyens ».

En effet le dualisme, dans les deux cas énoncés, engendrera une démarche, une réflexion et une action toujours à partir des catégories de l'espace-matière-temps, plus particulièrement à partir de l'incontournable mort étant incrustée de façon indélébile dans la réalité ainsi considérée. Pensons à l'adage : « La mort fait partie de la vie, c'est ainsi ! »

Le dualisme est donc le contraire de l'UN-EHAD divin de VIE caractérisé par la Création, puis la Révélation depuis la chute. L'UN-EHAD divin biblique est toujours un mouvement d'En-Haut vers en-bas pour unifier le « Tout ». Cette unification implique obligatoirement la vie excluant la mort puisque par définition elle a sa source et sa pérennité dans l’Éternité divine céleste.

Autrement dit, lors de la Création (Genèse 1:1) puis de la Métamorphose-Transfiguration-Transformation du tohu-bohu par la ROUaCH KoDeSCH, la Parole et la Lumière (Genèse 1:3ss), ce qui fut encore créé (être humain) ou restauré, était « bon » et n'était pas opposé au céleste divin. Il n'y avait plus de séparation entre le « matériel » alors glorieux et le « céleste spirituel » tout aussi glorieux alors parfaitement UNIS.

La Révélation ou Apocalypse est le processus de rétablissement à partir d'En-Haut de cette unité d'avant le tohu-bohu dû à la chute de Lucifer et de ses anges et d'avant la chute des hommes, ceci dans les faits. Cela nous introduit par conséquent dans la vraie réalité et la vraie vérité, le « Tout UN » divin biblique.

Le dualisme, dans une fausse apparence raisonnable, affirme le contraire à savoir la séparation, la division entre les deux.

La religion et notamment le christianisme même « réveillé » maintiennent malheureusement à divers niveaux, notamment en ce qui concerne le salut, ce dualisme non biblique parce qu'il s'agit d'une réflexion « raisonnable » mais pas de foi menée prioritairement à partir de la réalité espace-matière-temps mortifère et non pas de la Révélation. 

Jésus-Christ UN, à la fois vrai homme et vrai Dieu, la Révélation par excellence, est l'antidote radical fondamental au dualisme. Il n'y a en effet pas deux Jésus-Christ, celui qui serait Dieu d'une part et celui qui serait Homme d'autre part. Mais Il est le Seul, l'Unique Jésus-Christ, l'UN, l'inséparable, l'indivisible parce que parfait comme la Création initiale et la Révélation (Apocalypse 1 :1) ! Sa justification nous ouvre la porte à la Révélation, comme dit, processus de rétablissement et de restauration de l'UN opposé au dualisme. Il a assumé Son œuvre de souffrance salvatrice non seulement au niveau de Son âme et esprie mais aussi au niveau de Son corps. De même Il est ressuscité le troisième jour notamment avec Son corps !

 Le salut concerne par conséquent obligatoirement certes l'esprie et l'âme du croyant mais aussi son corps aussi créé initialement « bon » par Dieu, ceci pour maintenant tout au moins « bientôt » et non pas pour les calendes grecques dualistes ayant engendré 2000 ans d'attente à ce jour !!! En d'autres termes, cette attente en lien avec un dualisme temporel énorme, n'est pas dans la volonté du Père vu la répétition biblique de l'adverbe de proximité temporelle « bientôt » (taxus : bientôt, vite, rapide, aussitôt, promptement, sous peu ; Romains 16:20 ; Apocalypse 1:1 ; 3:11 ; 22:6-7+12+20) relatif à la venue glorieuse de Jésus aux yeux de tous. 

 

2. Le dualisme implique une fausse conception de l'identité et du rôle de l'Esprie Sainte.


De même que Jésus-Christ est l'antidote au dualisme, il est nécessaire d'étendre ledit antidote à tout l'enseignement chrétien à commencer par YHWH ELoHiM Lui-même au niveau des deux autres personnes de la Trinité. 

Ainsi le Père a Lui aussi un corps et n'est pas seulement pneuma (esprie) et psychè (âme). Il est le Père de Jésus-Christ. Le Père a « corporellement » fécondé de toute éternité l'Esprie Sainte, Mère Céleste du Fils (Jésus-Christ Dieu) et Marie, mère terrestre du Fils (Jésus-Christ Homme). Il a de ce fait obligatoirement un corps de Père et n'est pas simplement une psychè et une pneuma.

Qu'en est-il de l'Esprie Sainte ? Il se trouve qu'Abraham, quand il a rencontré YHWH ADoNaÏ en Genèse 18:1ss, a rencontré trois êtres « humains », donc il était aussi en face de trois corps qui ont d'ailleurs mangé ! Ainsi la ROUaCH KoDeSCH (Esprie Sainte) a aussi un corps et comme ROUaCH est au féminin, un des trois corps ne pouvait être qu'un corps de femme !!! (cf. RedV 131).

De plus, au titre de l'égalité divine des trois Personnes de la Trinité, l'Esprie Sainte sans corps ne serait plus l'égale du Père et du Fils, vu qu'Elle n'en serait pas dotée et ne serait que Pneuma (Esprie) et Psychè (Âme ; cf. Éphésiens 4:30). En plus cette égalité ne pourrait pas davantage être soutenue si Elle n'avait pas Sa spécificité identitaire féminine de Mère au même titre que le Père en tant que Père et le Fils en tant que Fils. Ne réduisons en aucun cas la Gloire et l'Honneur qui reviennent à l'Esprie Sainte notamment au titre de cette égalité !!! 

Éphésiens 2 : 18 nous dit : « car par lui (Jésus ; justification) nous avons l'accès les uns et les autres dans l'unique (ici eni en grec, EHAD en hébreu, UN, appellation typiquement biblique pour désigner Dieu) Esprie (accomplissement d’engendrement maternel) auprès du Père ». 

En général on ne sait pas ce que signifie réellement « en, dans l'Esprie » mais quand on comprend la féminité corporelle maternelle céleste de la Pneuma Sainte et la Nouvelle Naissance En-Haut (Jean 3:3ss) du sein de notre Maman céleste, alors tout devient évidemment plus clair ! 

L'immersion ou « baptême » ou encore l'intégration DANS le corps de l'Esprie Sainte et le Feu prend alors une signification beaucoup plus tangible et réelle. 

Ce baptême EN Elle permet non seulement le vécu éthique chrétien (Galates 5:22 ; fruits de l'Esprie), les merveilleux dons charismatiques spirituels (1 Corinthiens 12) et les ministères (Romains 12 ; Ephésiens 4:11) mais aussi l'accomplissement ultime, à savoir la métamorphose du corps en vue de la stature parfaite ( esprie, âme et corps ; trad. litt. : « à la mesure de la taille de la plénitude » ; Éphésiens 4:13) de Christ en corrélation avec la montée, l'accès au Père dès maintenant et sans mourir ! (Cf. 2 Timothée 1:10 ; Apocalypse 2:7b).

Voilà le but ultime qui, d'après le vécu précurseur de l'Apôtre Jean et les vives exhortations-invitations aux églises de la part de Jésus-Christ Glorifié dans les premiers chapitres de l'Apocalypse, aurait depuis lors déjà largement dû être atteint !!! 

L'église charismatique en est restée aux fruits de l'Esprie, aux dons spirituels et aux ministères sans passer au salut définitif complet comprenant aussi la métamorphose du corps où l'on récupère le revêtement de Feu et de Lumière célestes originels (Genèse 1:3) avec la montée à la Salle du Trône (cf. aussi Romains 8:23) clairement proposé par l'Apocalypse ! Cette montée corporelle fait partie intégrante du salut vu la fin du dualisme, de la séparation provoqués par le péché dorénavant vraiment effacé par le Sang de Jésus ! 

L'accès au Père et au Fils sur le Trône se fait dans le corps féminin « imprégné » de Feu et de Lumière célestes de la Pneuma Sainte, rendu possible par la justice préalable de l'expiation de la croix !!! Voilà le « pot aux roses » qui nous a si longtemps été « voilé » suite au terrible refus des églises de l'Apocalypse des exhortations de Jésus-Christ Glorifié.

2 Corinthiens 3 :18 nous dit : « … en cette même image, nous sommes métamorphosés (changement de morphologie ou corps, transfigurés) de gloire en gloire (la gloire du Trône comprise ; Apocalypse 3:21) par (kataper : par, comme, à l'identique de ; de la même « nature » que) la Pneuma (Esprie), Kurios (Seigneur). » 

Ainsi l'Esprie Sainte de par son Identité, Sa nature et Son rôle de Mère est et donne la solution effective au dualisme traditionnel qui n'est pas biblique mais bien « hellénique » ! Il s'agit d'un Engendrement, d'une Naissance VECUS dans la réalité UNE donnant l'Existence pleine et entière avant de relever du domaine des idées, des pensées ou des concepts par opposition au domaine « matérialiste ».


3. La « géométrie » biblique


« ...vous puissiez vous approprier (katalambano : se saisir, saisir quelque chose afin d'en faire son propre bien, s'approprier, prendre pour soi, sauter sur, prendre possession de, détecter, attraper, comprendre, percevoir, apprendre) avec tous les saints quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur... » (Éphésiens 3:18) 

L'Esprie Sainte permet l'appropriation de la géométrie biblique quadridimensionnelle, qui nous le verrons, nous fait passer au-delà de tout ce que nous « demandons ou pensons », c'est à dire au-delà de nos paroles et pensées humaines terrestres toujours frelatées comparées à « l'unité de la foi, la connaissance du Fils de Dieu, l'état d'homme fait, la mesure de la stature parfaite de Christ » uniquement possibles après avoir été transfigurés, montés, emmenés En-Haut, nés à nouveau, libérés de notre captivité, esprie, âme et corps (Cf. Éphésiens 3 et 4). D'ailleurs, si cela était arrivé et donc possible ici-bas, cela se saurait ! 

La géométrie biblique rendue possible par l'Esprie Sainte est quadridimensionnelle. La théologie chrétienne, notamment protestante, évangélique traditionnelle et même charismatique reste souvent bidimensionnelle (Père et Fils ; aussi une forme de dualisme théologique), ne sachant toutefois pas vraiment quoi faire de « l'Esprit Saint » surtout au niveau de l'enseignement et de la prédication (cf. K. Barth, théologien protestant-évangélique reconnu) et pour cause... ! 

Les catholiques romains ont remplacé l'Esprie Sainte et Sa féminité avec la mariologie idolâtre, malgré les Paroles dissuasives à ce sujet très fortes de Jésus à Marie Sa mère terrestre aux noces de Cana (Jean 2:4 ; cf. aussi Luc 8:21). On pourrait de même penser qu'ils ont remplacé Marie, peut-être inconsciemment l'Eglise glorieuse des Vainqueurs, Épouse, Femme de Christ avec les bâtiments églises et cathédrales consacrées à « Notre Dame de... ». Le célibat des prêtres et la conception des ministères avec toutes leurs conséquences néfastes, pourraient être considérés comme une consécration d'ordre « marital » à l'Eglise, à l'identique de Jésus Epoux de l'Eglise l’Épouse etc... Cette sacralisation signifie une conception dominatrice voire idolâtre de la prêtrise encore une fois avec toutes ses conséquences frelatées néfastes !

Ainsi pour « connaître l'Amour de Christ qui surpasse toute connaissance afin que nous soyons remplis de toute la Plénitude (plèroma ; cf. plérôme) de Dieu » (cf. Éphésiens 3:19-20), il faut considérer et nous « approprier » de :

La largeur (platos : largeur, latitude, surface massive illimitée) peut rendre compte de l'Amour et de la Plénitude du Père qui s'étendent en largeur, en étendue, en couverture « de poids » au-delà de toute limitation, sans failles, trous ou défauts. Rien n'échappe à Son Amour et Plénitude de Père qui nous offre notre identité pleine et entière, notre équilibre psychique, spirituel et physique, la beauté et l'harmonie de notre « maison », ville, pays ou environnement (Paradis, Ciel, Salle du Trône), le bien-être et la sécurité paternels. Il est à l'origine du « Tout » (création, fécondation, paternité) qui ne peut être qu'au-delà de toute limite et limitation, Epoux (Amour) de l'Esprie Sainte, Père du Fils de toute éternité et notre Père.

La longueur (mèkos : longueur, grandeur) peut rendre compte de l'Amour et de la Plénitude du Fils qui s'étendent en longueur, grandeur, dignité illimitées, dotées de la grâce qui n'est pas trop « courte » ou suffisamment « longue » pour nous sauver (Esaïe 50:2 ; 59:1). Il est justement allé s'abaisser jusqu'aux tréfonds de notre misère humaine, venir nous chercher et mourir à notre place. Il est par conséquent digne (grandeur ; Apocalypse 5:4ss) d'être sur le Trône, digne du Règne éternel (longueur), digne d'avoir l'Épouse à Ses côtés (Vainqueur aux côtés de Eglise des Vainqueurs) qu'Il a rachetée par Son Sang (Sacrifice de la Croix, Résurrection), digne de devenir Père à Son tour de la nouvelle génération de l'Eglise des Vainqueurs enlevée (Esaïe 9:6 ; Apocalypse 12:1ss). Quelle grandeur et aussi « longueur d’être » !

La profondeur (batos : profondeur d'intelligence, pleine eau) peut rendre compte de l'Amour et de la Plénitude de notre Maman, l'Esprie Sainte, qui s'étendent en profondeur (1 Corinthiens 2:10 « qui sonde tout ») en pleine eau (Esaïe 11:9 ; Habakuk 2:14 ; Jean 4:14 ; Apocalypse 21:6 ; Actes 2:17). Elle est dotée sans limitation de connaissance, d'intelligence et de puissance (Actes 1:8) métamorphosante (2 Corinthiens 3:18), donc aussi de corporéité maternelle (liquide amniotique divin, pleine eau Jean 3:5ss). Notre Maman céleste nous offre comme notre Père céleste notre identité, le bien-être et la sécurité, l'entrée dans notre maison, notre ville, notre environnement, notre pays de Gloire et de SHaLOM ! De par notre Nouvelle Naissance d'Elle, nous sommes engendrés En-Haut pour recevoir au-delà de l’adoption, la filiation donc l'héritage des fils et des filles de Dieu !

La hauteur (upsos : en haut, hauteur élévation, taille, rang, position élevée) peut rendre compte de l'Amour et de la Plénitude de l'Eglise des Vainqueurs, sauvée esprie âme et corps qui sera engendrée En-Haut, dans les Hauteurs par l'Esprie Sainte (Jean 3:5ss). Elle sera élevée En-Haut sur le Trône avec son Epoux dont elle pourra enfin vraiment connaître l’Amour, elle passera par Amour et par Grâce au rang, à la taille, au plérôme de Christ sur le Trône.

Quelle belle géométrie quadridimensionnelle !!! Comme dit, seule la découverte et le vécu du « pot aux roses », l'identité et le rôle véritables de l'Esprie Sainte, la troisième Alliance nous ouvre la voie à notre glorification, à l'Eglise des Vainqueurs ou 8ème Eglise, élément prévu pour la quatrième Alliance. L'Ennemi n'a cessé et ne cesse de nous cacher ledit « pot aux roses », car il sait que cela représente pour lui le commencement de la fin (Apocalypse 12 :7ss ; 20:1-3+10). 

La troisième Alliance correspond au Sinaï, au Lieu Saint du Temple (Chandelier) où l'on passe et entre respectivement au Pays promis et au Saint des Saints, bref, l'objet de la quatrième Alliance.


4. La quatrième Alliance de Gloire


Jésus-Christ parce que Glorifié et Révélé (Apocalypse 1:1) a aussi institué la quatrième Alliance de Gloire (Apocalypse 1:17-18 : baptême de gloire ; 3:20c : Ste Cène de Gloire) après avoir annoncé et institué la troisième Alliance de l'Esprie Sainte (Actes des Apôtres, et Épîtres ; Jean 7:37-39 ; 14:26 ; 15:26 ; 16:7-13 ; Matthieu 3:11 ; Actes 1:2+5+8 ; 2:1-4+33 ; 17-21 ; Romains 8:23).  

La troisième Alliance afférente à la ROUaCH KoDeSCH se situe après celle du Père (Ancien Testament) et celle du Fils (Évangiles). Nous savons que les trois Personnes, YHWH ELoHiM, apparaissent dans tous les textes bibliques, mais nous savons aussi qu'il y a des « spécificités » de dispensations successives en corrélation parfaite avec des Alliances correspondant aux trois Personnes de la Trinité.

En fait cette quatrième Alliance de Gloire, toujours basée rétrospectivement et jusque dans l’Éternité, comme les autres sur la Croix et la Résurrection (Genèse 3:15 ; Esaïe 53 ; Jean 3:16 ; Actes 2:22-36 ; 2 Corinthiens 5:15 ; Hébreux 13:20 ; Apocalypse 1:5 ; 19:13 ; 21:22-23), comporte entre autres le baptême et la Cène de Gloire établissant la formation glorieuse de l'Eglise originelle des Vainqueurs de la première montée comme dit toujours sur la base de la justification par la croix (Apocalypse 1:5b-6 ; 5:10). 

Elle comporte aussi celle de la Plénitude de la Révélation UNE à savoir de YHWH ELoHiM dans Sa globalité trinitaire, le Père (Apocalypse 1:4b), l'Esprie Sainte (Apocalypse 1:4c), Jésus-Christ (Apocalypse 1:5). Dans la foulée l'Eglise des Vainqueurs située En-Haut (Apocalypse 1:6) nous est immédiatement présentée au titre et comme fruit de cette globalité trinitaire impliquant le salut total esprie âme et corps et le début de l'accomplissement de la Révélation. 

Cela signifie que le dualisme terriblement réducteur évoqué plus haut ne peut plus avoir droit de cité. La Révélation où nous introduit la ROUaCH KoDeSCH nous place dans l'Unité (non pas l'uniformité) de l'accomplissement apocalyptique ultime et global. Il n'y a plus de barrière ni d'obstacle au déclenchement du processus de rétablissement final ! 

Cette quatrième Alliance est globale, récapitulative, englobe l'ensemble du « Tout », relève donc du Plérôme, de l'indispensable Gloire et fonde le processus de restauration finale de la Révélation ou Apocalypse. Seule cette globalité simultanée révélée UNE Père, Esprie Sainte, Fils et Eglise des Vainqueurs montée et glorifiée décrite au début de l'Apocalypse (Apocalypse 1:4-8), est à même de venir à bout dans les faits et à terme des forces ennemies. C'est en tous cas ce que nous démontre ce dernier livre biblique, prophétique s'il en est ! 


Conclusion


Comprendre l'identité féminine de l'Esprie Sainte, notre Maman bien-aimée et L’expérimenter grâce à Son rôle majeur de Mère divine, entrer pleinement dans Sa troisième Alliance, nous ouvre clairement la possibilité de la vraie Nouvelle Naissance pour accéder à la quatrième Alliance de Gloire révélant YHWH ELoHiM au niveau des trois Personnes ENSEMBLE. Elle nous installe alors comme épouse aux côtés de Jésus-Christ Glorifié notre Epoux sur le Trône. Voilà le « pot aux roses » qui nous fut si longtemps caché !    

    

En Lui, Martin BUSCH


1 commentaire:

  1. Merci pour cet enseignement ! Énorme, Magnifique, qui compléte et approfondi vos autres écrits que je lis et relis avec beaucoup d'intérêt.

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