LE RÉPARATEUR
Vivre la foi en Jésus-Christ, c’est vivre en étant positionné dans Sa Victoire au cœur même de Son œuvre accomplie à La Croix de Golgotha et de Sa Résurrection.
La mort a été vaincue.
L’œuvre de l’Amour de Dieu accomplie en et par Jésus-Christ, a été de (nous) « réparer » ce qui a été détruit dans notre vie, des suites de la chute d’Adam et Ève qui ont été déconnectés de l’Amour de Dieu, par voie de conséquence séparés de Sa Présence.
Dans le cadre de l’œuvre vie Comblée, lorsque nous étions à Vichy, nous avons organisé des séminaires dans une salle de la Maison des Jeunes.
Durant nos premiers rendez-vous, un soir à 20h, à part l’équipe que nous formions, personne dans la salle. Certains fleuretaient avec l’idée de supprimer le rendez-vous.
C’est alors que j’ai reçu de donner « ordre » de commencer à louer et adorer notre Dieu !
Cela dura durant deux heures de temps. Ce temps durant lesquels j’ai personnellement résisté pour ne pas me laisser submerger par des sentiments de désapprobation quant à un tel rendez-vous. Je me devais de rester « positionné » dans la victoire de Jésus.
Après deux heures, un sentiment de satisfaction m’envahissait comme une rémunération de Dieu d’avoir tenu ma position. Je n’étais pas un perdant. J’étais un gagnant pour l’honneur de mon Seigneur Jésus-Christ !
Il est 22h30. C’est alors que les portes de la salle s’ouvrent avec des « Alléluia ! » qui retentissent. Arrive toute une famille, avec 5 enfants, venue par le train depuis la région du Mans. Et la réunion repart dans la louange et l’adoration.
J’imagine un instant cette famille arrivant et trouvant la porte fermée ! Une petite voix intérieure me dit : « Tu voix l’importance de persévérer dans ce que je demande, de résister contre ce que toi tu ne perçois pas, alors que moi, depuis leur départ du Mans, je les accompagne dans ce train pour venir jusqu’ici ! »
C’est alors que le Saint-Esprit m’instruit dans la volonté de Dieu à appeler chacun des membres de cette famille pour exercer l’imposition des mains. Et de me révéler que certains des enfants étaient gravement atteint par une maladie : deux d’entre eux, des jumeaux, étaient hémophiles. Je crois me souvenir qu’ils avaient 15 ou 16 ans.
Logeant dans un hôtel près de la gare de Vichy, ils étaient enflammés par le Saint-Esprit depuis la réunion, et poursuivirent durant la nuit à louer le Seigneur Jésus en priant en langues.
Le lendemain, lorsque nous nous sommes réunis pour rendre notre culte à Dieu, tous toujours aussi enflammés, la présence de Dieu au sein de ce petit nombre (monde) était palpable. Et « les jumeaux » de proclamer leur guérison !
Ce qui se confirmera un peu plus tard une fois rentrés chez eux.
Sur le quai de la gare, durant l’attente de l’entrée du train en gare, ils disaient à qui voulait entendre : « C’est lui le pasteur Yves Gravet qui prêche le message de l’Évangile, la guérison par notre Seigneur Jésus-Christ. »
En finalité ils se mirent à témoigner ouvertement sur le quai de la gare l'oeuvre de la Parole réparatrice dans leur vie. Tous joyeux, ils repartirent jusqu'au Mans.
Un seul mot d’ordre. L’obéissance active la faveur de Dieu sur une famille que nous ne connaissions pas, qui s’est mise en marche pour venir dans la foi jusque là où, de notre côté, nous sommes dans la persévérance, déterminés, fondés sur ce mot d’ordre à servir sous le contrôle du Saint-Esprit.
Que chacun de nous se rende utilisable pour une famille, où qu’elle se trouve, comme Jean-Michel et Danièle se sont rendus utilisables pour une famille comme la nôtre.
Le Saint-Esprit s’est rendu utilisable rien que pour le salut d’un enfant. Tel Jésus qui est né dans une étable ; tel Moïse caché dans une corbeille placée sur l’eau ; tels Paul et Silas en prison, en conséquence de quoi leur Geôlier et sa famille ont accepté le salut en Jésus et furent baptisés.
La destinée d’une famille se trouve certainement sur notre chemin, celle que nous ne voyons pas, mais que Dieu voit et dirige nos pas pour réparer leur vie esprit-âme-corps.
En Jésus,
Son serviteur,
Yves Gravet