21 juillet 2015

256 QUAND VOUS VOYEZ LA GRACE DE DIEU, IL VOIT VOTRE FOI.

256 QUAND VOUS VOYEZ LA GRACE DE DIEU, IL VOIT VOTRE FOI.



Ephésiens 2 :8

8 Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas
  de vous, c’est le don de Dieu.



Souvent les gens me demandent : « Pasteur Prince, je sais que les promesses de Dieu sont vraies, mais comment est-ce que je peux être sûr que Ses promesses vont se réaliser dans ma vie ? »

Mon ami, si vous voulez que les promesses de Dieu soient sûres dans votre vie, vous ne pouvez pas dépendre de vous-même. Si vous dépendez de vous, de votre obéissance, de votre bonté, de votre service et même de votre foi, vous ne pourrez pas recevoir les promesses de Dieu. Mais quand vous dépendez de la grâce de Dieu, de Sa faveur imméritée envers vous, Ses promesses deviennent sûres dans votre vie.

Cela a été vrai pour la femme à la perte de sang (Matthieu 9 :20-22). Elle n’est pas venue en se disant : « je vais avoir la foi…J’espère que j’ai assez de foi…J’aurai la foi…Je ne vais pas perdre la foi. » Non, elle n’était consciente que de la grâce de Jésus  (de quelle façon Il guérissait toujours les malades), de la puissance qu’Il avait quand Il ressuscitait les morts et du fait qu’Il voulait utiliser cette puissance pour la guérir.

Elle a juste vu Sa grâce abonder en sa faveur, à un point tel qu’elle a dit : « Si seulement je peux toucher son vêtement, je serai guérie. » Et quand elle est arrivée derrière Jésus et a touché le bas de son vêtement, elle a été guérie. Au même moment, Jésus s’est arrêté, il s’est retourné et lui a dit : « Prends courage ma fille, ta foi t’a guérie. »

Quand la femme a vu Sa grâce, Dieu a vu sa foi !  C’est donc par la grâce, au moyen de la foi que la promesse de Dieu est devenue sûre dans sa vie.

Dieu veut que vous voyiez Sa grâce. Et quand vous voyez Sa grâce, Il voit votre foi. Dieu dit : « C’est par grâce que vous êtes sauvés, au moyen de la foi. » Le mot grec pour « sauvés » Sozo, ne signifie pas simplement sauvés de l’enfer, mais aussi guéris, préservés, et que vous avez tout pleinement. Donc c’est par grâce que vous avez tout, que vous êtes gardé en bonne santé, préservé et rendu prospère. C’est par la grâce, au moyen de la foi, que les promesses de Dieu sont assurées dans votre vie.

Mon ami, ne vous inquiétez pas si vous sentez que vous manquez de foi. Commencez à voir la grâce de Dieu dans votre situation, et Il verra votre foi. Et parce qu’Il voit votre foi, vous recevrez l’exaucement dont vous avez besoin !

Pasteur Joseph Prince



La pensée du jour

Quand vous voyez la grâce de Dieu, Il voit votre foi, et vous allez recevoir tout ce dont vous avez besoin.


255 CROIRE, C’EST RECEVOIR

255 CROIRE, C’EST RECEVOIR



Marc 5 :28-29

28 Car elle disait : Si je puis seulement toucher ses vêtements, je serai guérie. 29 Au même instant la perte de sang s’arrêta, et elle sentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal.


Vous avez déjà entendu les gens dans le monde dire : «  Je le croirai seulement quand je le verrai. » C’est en général de cette façon que le monde pense. Mais la façon de faire de Dieu est différente de celle du monde. Le monde dit : « Si je ne peux pas le sentir ou le voir, je ne peux pas croire que le miracle est là. » Dieu dit : « Si vous croyez avant de sentir ou de voir, vous verrez le miracle dont vous avez besoin. »

Croire premièrement avant de voir la preuve de ce pourquoi nous croyons, s’appelle la foi. La foi est comme une étincelle et Jésus est la poudre de la dynamite.

Dans l’histoire de la guérison de la femme à la perte de sang, il y avait beaucoup de gens qui touchaient Jésus (Marc 5 :31), mais rien ne leur est arrivé. Il ne l’on pas touché dans la foi. Mais quand la femme qui avait une perte de sang, depuis 12 ans est venue à Lui et l’a touché dans la foi, Il a senti une force sortir de son corps (Marc 5 :30), et cela a déclenché l’explosion de guérison dans le corps de la femme !

Entendre comme Jésus était bon, gentil et aimant, a allumé sa foi, et elle a cru qu’Il pouvait et voulait la guérir. Elle était si convaincue (alors que le problème dans son corps était encore évident) qu’elle a dit : « Si seulement je peux toucher Son vêtement, je serai guérie. » Est-ce qu’elle a fait l’expérience de sa guérison avant de croire ? Non, elle a d’abord cru en la bonté et la puissance de Jésus, puis elle a agi dans la foi, et seulement après elle a senti la guérison dans son corps.

De la même façon, Dieu veut que vous croyiez en Sa bonté et en Son amour pour vous. Il veut que vous sachiez combien Il désire agir en votre faveur pour vous bénir, et comment, avec Christ, Il va vous donner gratuitement toutes bonnes choses. (Romains 8 :32)

Il veut que vous déclariez par la foi que tout va bien, et que tout ira bien pour vous, et que vous vous attendiez à voir se manifester ce que vous déclarez. Et puis, peu importe depuis combien de temps vous avez le problème, peu importe ce que disent les spécialistes sur la gravité de votre cas, une explosion de guérison et de restauration va avoir lieu, et vous recevrez ce pour quoi vous avez cru !



Pasteur Joseph Prince

La pensée du jour



Croyez en la bonté de Dieu et en Son amour pour vous, et vous recevrez ce pour quoi vous croyez.


Eézéchiel 37 Ministères - 43 - Vision - Armée - Eglise

  Il y a quelques années, j'ai reçu une vision qui a resurgit subitement dans mon esprit ces jours-ci. Je vous la partage en toute simplicité dans cet article en espérant et priant qu'elle vous interpellera.

   Il y avait une armée, revêtue d'un uniforme actuel qui se trouvait au repos dans une plaine. Tous les soldats étaient assis. Quelques soldats jouaient aux cartes, un autre cuisait des œufs dans son casque et un autre encore, recousait sa chaussette. Aucun d’eux n’avait d’arme. Comme une caméra tourne vers un autre plan, j’ai vu qu’à droite de l’armée, il y avait une petite colline désertique (une sorte de dune) qui masquait aux soldats assis ce qui se passait derrière, il n'y avait pas de sentinelle. Derrière cette colline, se trouvait une armée revêtue de cuirasses de fer, comme au moyen âge, bien armée même si ses armes étaient anciennes. Elle était bien rangée en plusieurs carrés, en ordre de bataille, et à chaque carré se trouvait un cavalier, un chef, portant une bannière différente. Cette armée était prête à attaquer l’armée au repos. Il faut préciser que tous les carrés étaient l’un à côté des autres et tous prêts pour l’attaque en même temps.  


   L’armée au repos représentait l’Eglise d’aujourd’hui. L’armée prête à l’attaque, c’était l’armée des ténèbres qui reste toujours la même et utilise depuis toujours les mêmes moyens pour détruire le peuple de Dieu : la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie (1 Jean 2.16). L’Eglise d’aujourd’hui ne se rendait absolument pas compte du danger et n’était pas armée pour affronter le combat qui allait suivre.


Jacques 4.7 : Résistez au diable et il fuira loin de vous.

   En méditant sur cette vision voici les pensées qui sont venues sur nos cœurs.

   L'Eglise qui forme le peuple de Dieu et son armée n'a pas conscience de l'imminence de l'attaque bien rangée de l'ennemi. Elle se croit en sécurité et est au repos, alors que l'ennemi est à la porte. Il lui manque deux choses très importantes : le bouclier de la foi et l'épée de l'Esprit qui est la Parole de Dieu (Ephésiens 6.16 et 17). Jésus Lui-même va s'interroger sur ce manque de foi en disant : Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? (Luc 18.8). De même, beaucoup d'enfants de Dieu ne connaissent pas ou plus la Parole qui seule nous garantit de résister à cette attaque qui ne sera pas une forme de persécution meurtrière mais qui sera une domination par une forte oppression spirituelle, et spécialement sur la France.

   Les soldats qui jouaient aux cartes étaient un groupe de croyants qui se réunissait mais pour des choses futiles. Qu'est ce qui motive l'Eglise d'aujourd'hui à se réunir ?

   Celui qui cuisinait les œufs dans son casque (image du salut dans Ephésiens) utilisait son salut pour son propre ventre (Philippiens 3.19). Que fait le chrétien de son salut ?

   Celui qui recousait sa chaussette ne savait pas discerner les temps. Ecclésiaste 3, versets 7 et 8 nous dit : Il y a un temps pour déchirer et un temps pour coudre... un temps pour la guerre et un temps pour la paix. L’Eglise d’aujourd’hui sait-elle discerner le temps dans lequel elle est ?



Ezéchiel 3.17 - Fils de l’homme, je t’établis comme sentinelle sur la maison d’Israël. Tu écouteras la parole qui sortira de ma bouche, et tu les avertiras de ma part.

   Pourquoi n'y avait-il pas de sentinelle ou, à l'image d'Ezéchiel, de prophète ? Parce que cette armée n'en ressentait pas le besoin ni la nécessité. Parce qu'elle n'imaginait pas les plans de son ennemi. Pourtant  Dieu établit des sentinelles. Mais qu'en fait l'Eglise ? Les met-elle sur la colline ? Est-elle à leur écoute quand ils crient des avertissements solennels ? Suis-t-elle leurs instructions et les paroles qu'ils reçoivent directement de Dieu ? Malheureusement ces sentinelles sont souvent considérées comme dérangeantes et leur message est souvent tourné en dérision.



Ephésiens 6.17 - prenez aussi... l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu.

   Contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’armée de Satan est bien organisée et disciplinée. Chaque cavalier représente un prince de ce monde de ténèbres avec la bannière de son activité (par exemple la division) et une horde de démons sous ses ordres. Plusieurs prophètes ont reçu la vision d'un gros nuage noir qui venait sur l'Europe et spécialement sur la France.

   Pour résister à cette attaque, l'Eglise n'est pas prête ! Je parle d'une manière générale, je sais que des communautés sont en pointe dans le domaine prophétique, l'intercession et le combat spirituel. Il est peut être encore temps de se préparer mais pour cela il est impératif d'hurler à Dieu pour qu'Il comble, dans sa grâce, les lacunes de son armée.

    Discernons le temps où nous sommes et ne vivons plus pour nous-mêmes !

   Je suis convaincu que le Seigneur prépare un réveil extraordinaire mais je suis tout aussi convaincu que l'ennemi de nos âmes est prêt pour une attaque d'une grande envergure. Ce n'est pas un temps de paix ni de repos. La "liberté" de l'Evangile va bientôt être bridée. Que chacun revienne de tout son cœur à l'auteur de son salut : Jésus-Christ.

   Les soldats qui jouaient aux cartes étaient liés par l'amitié, l'ambiance et la "fraternité" mais ne connaissaient rien de l'unité que crée l'Esprit. Pourquoi participons-nous au culte ou à toutes autres réunions ? Notre première motivation devrait être l'amour pour Dieu et la recherche de sa face et de sa présence ! Réunissons-nous pour nous humilier et chercher en Lui le secours.

   De plus, l'assurance d'être sauvé ne devrait pas nous suffire, encore moins vivre comme si la vie était un dû et que nous serons éternels sur cette terre. L'immense grâce dont nous sommes l'objet devrait nous pousser vers ceux qui ne connaissent pas encore notre Sauveur pour leur parler de son amour envers les perdus.

   Soyons à l'écoute de la voix prophétique !

   Acceptons que Dieu lève au milieu de son peuple des sentinelles. Tenons-nous prêts à écouter leurs avertissements et à suivre leurs instructions.

   Retrouvons l'usage de la foi et l'exercice de la Parole !

   Revenons à l'étude de la Parole de Dieu qu'est la Bible. C'est de cette Parole que naîtra la foi (Romains 10.17) . Adam et Eve n'ont pas résisté au moment de la tentation car ils ont mis en doute cette Parole. Jésus a été pleinement vainqueur dans le désert face au diable grâce à cette Parole. Lisons-la, méditons-la, mangeons-la, vivons-la !!! Je vous encourage à lire les articles "j'ai faim de la ta Parole" et "Psaume 1" qui vous encourageront à vous "plonger" dans la Parole de notre Seigneur et à l'entendre vous parler car comme l'a dit un serviteur de Dieu "ouvrir la bible, c'est ouvrir la bouche de Dieu".

   Merci de votre lecture, examinez et retenez ce qui est bon (1 Thessaloniciens 5.19 à 21).

   Soyez richement bénis.

   Corinne et Claudy

Ezéchiel 37 Ministères © Avril 2012
Claudy et Corinne d'Ezéchiel 37 Ministères


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Ezéchiel 37 Ministères 42 - 2 Rois 7.3

2 Rois 7.3 - Il y avait à l’entrée de la ville quatre lépreux. Ils se dirent entre eux : Pourquoi rester ici à attendre la mort ?
   
    J'aimerais continuer aujourd'hui à parler de ces quatre lépreux. Ils étaient dans une situation désespérée, sans nourriture, ne pouvant trouver de l'aide ni à l'intérieur de la ville, ni en restant sur place, leur seule petite chance c'était de braver la peur en se rendant au camp de l'ennemi !
   Mon propos de ce matin est celui-ci : Les situations désespérées sont un puissant moteur pour vivre le miracle de Dieu. Non seulement nos quatre "lascars" ont été les premiers à vivre le miracle mais ils ont été les instruments pour que tout le peuple sorte de la famine. Tout cela a été le fruit d'une détermination à voir les choses bouger !
   Mon épouse vous disait récemment que Dieu est un Dieu de mouvement. Paul nous dit : Car en lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être (Actes 17.28). Malheureusement, souvent, il nous faut passer par des situations inconfortables, désagréables, voire désespérées pour que nous décidions de bouger. La confiance est un état et souvent une attente paisible mais la foi est toujours une action ! Hébreux 11 nous montre beaucoup de ces témoins de la foi qui ont agi. Rester statique dans notre relation avec Dieu, c'est finalement attendre la "mort", même si elle vient à petit feu.
   Mes bien aimés, n'attendons pas que les situations se dégradent pour avancer toujours plus loin, toujours plus haut. Et si nous sommes dans une situation désespérée, comme nos quatre amis, c'est le moment de réfléchir, d'évaluer la situation, et de nous bouger même s'il nous faut braver nos peurs. La Bible foisonne d'exemples où les personnes se sont décidées à bouger en disant : J'irai ! C'est le moment de te relever et de reprendre le chemin pour vivre TON miracle, miracle qui s'étendra à beaucoup d'autres. Et si tu es dans la situation du fils prodigue, décide-toi en disant : J'irai vers mon Père !
   Que le Seigneur vous donne de vous lever et de voir sa gloire !
   Bonne réflexion !   
   Ezéchiel 37 Ministères © Avril 2014

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Claudy et Corinne d'Ezéchiel 37 Ministères


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36 Quoi 2-9 sur le Net? N°36

              36 Quoi 2-9 sur le Net?
                                                                        
Gérard et Priscille VESSIERE                 Bulletin N°36

Méditons un peu….


Un jeune et talentueux homme d'affaires passait dans les rues d'un quartier tranquille,                     roulant un peu trop vite à bord de sa nouvelle Jaguar. 



Il surveillait au cas où un enfant surgirait d’entre deux voitures garées et ralentissait lorsqu’il crut apercevoir quelque chose.
Mais en passant, il ne vit aucun enfant.


À la place, une brique fracassa la portière de la Jaguar !         
Il freina et recula la Jaguar jusqu’à l’endroit d’où la brique avait été lancée. Le conducteur enragé sauta hors de la voiture et agrippa le premier enfant qu’il vit et l’adossa contre une voiture stationnée en lui criant:  
« Que diable fais-tu et qui es-tu??  
C’est une voiture neuve et cette brique que tu as lancée va me coûter très cher.                                                            Pourquoi as-tu fait ça? »
Le jeune garçon se confondait en excuses. 
"S'il vous plaît monsieur, je suis désolé mais je ne savais pas quoi faire d'autre.
J'ai lancé la brique parce que personne ne s’arrêtait"

Avec les larmes qui roulaient sur son visage, le jeune pointa un peu à l’arrière d’une voiture stationnée.
 "  C’est mon frère… il est tombé de sa chaise roulante  et je ne peux le relever "  


Le garçon demanda à l’homme d’affaires : 
"Voulez-vous s'il vous plaît m'aider à le remettre dans sa chaise roulante?
Il est blessé et il est trop lourd pour moi" 

Ému, sans mot, le conducteur reteint un sanglot qui lui montait à la gorge.                                                          Il s’empressa de relever l’enfant handicapé et le remit dans sa chaise roulante.                                        Ensuite il prit son mouchoir de lin et épongea les égratignures et coupures du jeune. Après un examen rapide il sut qu’il serait O.K.
Que Dieu vous bénisse… dit l'enfant reconnaissant.

Trop ému pour dire quoi que ce soit, l'homme regarda simplement le petit pousser la chaise de son frère sur le trottoir  jusqu’au bout de la rue.
Il retourna lentement à sa Jaguar. Les dommages étaient très apparents, mais le conducteur ne fit jamais réparer la portière abîmée. Il la garda afin de se souvenir de ce message :

Ne passez pas dans la vie à si grande vitesse que quelqu’un doive vous lancer une brique                              afin d’avoir votre attention.   
Dieu murmure à nos âmes et parle à travers nos cœurs.
Quelquefois, il nous arrive de ne pas avoir le temps d’écouter.  Il doit nous lancer une brique.                                                  C’est notre choix d’écouter ou non. 

Dieu ne t’a pas promis de journée sans douleur, de rires sans regrets,                                                              de soleil sans la pluie, mais Il t’a promis du courage pour la journée, du réconfort pour les larmes  et de la lumière pour la route. 


Bonne journée !!!


Que Dieu vous bénisse

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35 Quoi 2-9 sur le Net? N°35

35 Quoi 2-9 sur le Net?

              
                                                                        
                                                                     Gérard et Priscille VESSIERE                                 Bulletin N°35

Méditons un peu….


Le vieil instrument était très abîmé, poussiéreux, et le commissaire-priseur se dit qu'il ne méritait pas qu'on le mît aux enchères. Pourtant, avec un sourire, il présenta le violon à son auditoire
« À combien peut-on estimer ceci ? lança-t-il. Qui veut bien commencer ? » 
Un dollar, un dollar… Deux dollars par ici, deux dollars… 
Qui dit mieux ? Trois dollars…
Trois dollars une fois, deux fois… Allons-y pour trois dollars !

Mais voici que, du fond de la salle, un vieil homme aux cheveux gris s’avance...Il se saisit de l’archer et du violon. Il en essuie la poussière et il retend les cordes. 
Puis il se met à jouer une douce mélodie, de ces mélodies qui vous bercent l’esprit et dont vous ne pouvez vous défaire. La musique fait place au silence. 
Alors, calmement, presque à voix basse, le commissaire reprend les enchères : « Et maintenant, que dirons-nous ? ...
La musique fait place au silence. 

 Mille dollars ! Qui dit mieux ? Deux mille, deux mille dollars... Par ici trois mille...
Trois mille une fois, trois mille deux fois, Adjugé, vendu ! »
Les applaudissements crépitèrent, mais certains ne purent retenir leur étonnement : « Que s’est-il passé ?
Je ne comprends pas ce qui a pu changer la valeur du violon. »
Alors quelqu’un s’écria : « C’est le toucher du Maître ! »

Nombreux sont ceux qui, dans leur âme, sont désaccordés, défigurés par le péché et les faiblesses, et qui, tel ce violon, ne valent pas grand-chose aux yeux des autres dans les enchères de la vie.
Mais le Maître s’avance, et la foule ignorante ne comprend pas la valeur d’une âme, ni le changement opéré par le toucher du Maître.
Oh Maître ! Moi aussi, je suis désaccordée : Touche-moi de Ta main. Et à présent transforme-moi. Dépose dans mon cœur une mélodie, une chanson pour Toi !

Un jour, Le Dr. Hubert Davidson rendit visite à la célèbre poétesse Myra Brooks Welch, que l’on connaît surtout pour son chef-d’œuvre,  « Le Toucher du Maître ». 
Alors qu’il prenait congé d’elle, Myra lui adressa ces derniers mots en caressant le bras de son fauteuil roulant: 
« Et je remercie Dieu pour ça ! »

Imaginez donc ! Être reconnaissant pour un fauteuil roulant ! 
Mais, à vrai dire, ce n’est qu’après son handicap qu’elle connut le succès. Au lieu d’être aigrie par ce handicap, elle choisit de s’en servir pour devenir meilleure, et le don merveilleux qu’elle avait pour la poésie lui ouvrit de toutes nouvelles perspectives. 

Une vie n’a pas besoin d’en imposer pour avoir de la beauté. Une fleur minuscule n’est pas moins belle qu’un arbre majestueux, une petite perle qu’un gros diamant.

Une vie peut apparaître sans grande valeur aux yeux du monde, et pourtant être admirable.

Une vie réussie est celle qui remplit sa mission ici-bas, en devenant ce que Dieu a voulu qu’elle soit, et en accomplissant la tâche pour laquelle Il l’a créée.

Si vous n’avez pas de talents hors du commun, gardez-vous de penser que votre vie n’a pas de valeur. Vous avez tant à apporter aux autres !

Une vie, aussi insignifiante soit-elle, est magnifique aux yeux de Dieu, si elle remplit bien sa mission.


                                                                      
Que Dieu vous bénisse

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10 juillet 2015

75 MOÏSE ET MERIBA

RUBRIQUE DE L’EGLISE DES VAINQUEURS :

75

MOÏSE ET MERIBA



INTRODUCTION


            On est en droit de se poser la question pourquoi Moïse au premier chef mais aussi Myriam et Aaron n’ont pas pu passer le Jourdain pour l’installation au Pays promis. On dira que Myriam et Aaron ont parlé contre Moïse (Nombres 12 :1ss). Mais ils se sont repentis et ont joué un rôle non négligeable dans l’accomplissement du plan de Dieu. Moïse ensuite, le ministère par lequel Yahvé a délivré les Hébreux de l’Egypte, le passage miraculeux de la Mer Rouge, le don de la Torah au Sinaï etc…serait-il privé de ce pourquoi il a vécu : non seulement amener mais aussi installer le Peuple Hébreu en Canaan, la terre promise à Abraham, Isaac et Jacob (Deutéronome 30 :20) et à lui !!! C’est tout simplement quasiment inimaginable d’autant plus qu’il était considéré comme étant le plus grand ministère de l’Ancien Testament (Deutéronome 34 :10-12 ; 2 Corinthiens 3 :7-13) !!!
            On dira que le Seigneur a donné l’explication en Nombres 20 : 12 où Moïse et Aaron n’ont pas obéi exactement à l’ordre de l’Eternel pour faire jaillir l’eau du rocher de Meriba. La facture semble particulièrement salée… ! Notre propos sera d’essayer de donner une explication car si nous faisons un parallèle entre le passage dans la terre promise du Peuple d’Israël et le passage dans la Salle du Trône de chrétiens pour la formation de l’Eglise des Vainqueurs (cf. Rubrique « La Conquête »), alors il y a tout lieu de penser que la découverte du fond du problème pourrait tout particulièrement nous intéresser !          
           
1.    Meriba - Massa Rephidim sur la route du Sinaï : Exode 17 et Meriba Kadès Barnea : Nombres 20

            Rephidim lieu du premier miracle d’eau jaillissant du rocher d’Horeb se trouve quasiment au Mont Sinaï. Kadès Barnea, lieu du second miracle d’eau jaillissant du rocher, se situe plus au nord sur l’actuelle frontière Israélo-Egyptienne.
Il est important de considérer qu’il y a deux passages bibliques, deux endroits, deux événements dont le premier se passe peu avant le don des dix commandements au Mont Sinaï à Rephidim et le second se passe environ 38 années plus tard à Kadès Barnéa près de la route directe d’Egypte à Canaan après la mort de Myriam (Nombres 20 :1) et peu avant la mort d’Aaron (Nombres 20 :22-29) puis plus tard celle de Moïse (Deutéronome 32 :49-51 ; 34 :1-5) qui aura préalablement passé la direction du Peuple à Josué. Ce dernier après 40 années de pérégrinations dans le désert du Peuple Hébreu, le fera enfin entrer dans le Pays promis.
Ainsi environ 38 années séparent les deux moments qui pourtant se ressemblent beaucoup, à tel point que certains commentateurs pensent qu’il s’agit d’un seul et même événement vu entre autres le nom de « Meriba » donné aux deux endroits où l’eau avait jaillit. Mériba signifie contestation, querelle parce que le Peuple avait manifesté deux fois son mécontentement et sa révolte vis-à-vis de Moïse et de Dieu à cause du manque d’eau, ce qui est plutôt normal dans le désert de Tsin.
            Lors du premier miracle à Rephidim en Exode 17, Dieu demande à Moïse de frapper le rocher d’Horeb : Moïse obéit en frappant le rocher et l’eau coula. Il est aussi précisé par Dieu qu’Il se tiendrait devant Moïse sur le rocher ! Bref, tout se passa bien en ce qui concerne Moïse, resté fidèle et obéissant à Dieu dans lors de ces circonstances difficiles. Le Peuple, malgré sa révolte, pu boire donc continuer à vivre. Le lieu du miracle fut non seulement nommé Mériba c’est à dire Querelle ou Contestation mais aussi Massa c’est à dire Epreuve ou Tentation.
            Lors du second miracle à Kadès Barnea en Nombres 20, nous remarquons en guise de nouveauté que le SACRIFICATEUR Aaron est associé à l’opération et il est précisé que « La GLOIRE de Yahvé leur apparut ». Puis Dieu demande à Moïse de prendre le bâton, de convoquer le Peuple et avec Aaron de PARLER au rocher : Moïse n’obéit pas totalement. Certes, il fit tout ce que Dieu avait demandé sauf au lieu de parler au rocher, probablement excédé, désobéit  car il « parla » ou plutôt « engueula » le Peuple contestataire et frappa deux fois le rocher au lieu de lui parler. Malgré apparamment cette petite désobéissance presque « nuance », cela a tout de même fonctionné : l’eau a coulé et même abondamment : le Peuple et le bétail purent boire. Extraordinaire pourrait-on dire ! Le miracle eut lieu quand même, Dieu S’est manifesté : aurait-Il approuvé ?
Peut-être que Moïse s’est-il dit : « Pourquoi ne pas faire comme la première fois où cela a marché ? » Mais malheureusement pour lui, Dieu ne lui avait pas demandé de faire comme la première fois même si ça a marché... !

Avec Dieu ce qui fut bon dans certains domaines dans le passé ne l’est plus aujourd’hui et ce qui l’est aujourd’hui, ne le sera plus demain !

            Le verdict fut sans appel : « Alors l'Éternel dit à Moïse et à Aaron: Parce que vous n'avez pas cru en moi, pour me sanctifier aux yeux des enfants d'Israël, vous ne ferez point entrer cette assemblée dans le pays que je lui donne.» (Nombres 20 :12). 
« Ce même jour, l'Éternel parla à Moïse, et dit: Monte sur cette montagne d'Abarim, sur le mont Nebo, au pays de Moab, vis-à-vis de Jéricho; et regarde le pays de Canaan que je donne en propriété aux enfants d'Israël. Tu mourras sur la montagne où tu vas monter, et tu seras recueilli auprès de ton peuple, comme Aaron, ton frère, est mort sur la montagne de Hor et a été recueilli auprès de son peuple, parce que vous avez péché contre moi au milieu des enfants d'Israël, près des eaux de Meriba, à Kadès, dans le désert de Tsin, et que vous ne m'avez point sanctifié au milieu des enfants d'Israël. Tu verras le pays devant toi; mais tu n'entreras point dans le pays que je donne aux enfants d'Israël.» (Deutéronome 32 :48-52). 
           

2.    Jésus-Christ le Rocher

« Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous passé au travers de la mer, qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu'ils ont tous mangé le même aliment spirituel et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. Mais la plupart d'entre eux ne furent point agréables à Dieu, puisqu'ils périrent dans le désert. (1 Corinthiens 10 :1-4). »

En fait le rocher dans les deux cas à Rephidim et à Kadès Barnéa était Christ.
Lors du premier miracle Dieu - Christ se tenait devant Moïse sur le rocher, Il reçut en quelque sorte les coups de bâton de Moïse. Cela nous rappelle étrangement Matthieu 27 : 29-30 :
« Ils tressèrent une couronne d'épines, qu'ils posèrent sur sa tête, et ils lui mirent un roseau dans la main droite; puis, s'agenouillant devant lui, ils le raillaient, en disant: Salut, roi des Juifs ! Et ils crachaient contre lui, prenaient le roseau, et frappaient sur sa tête. »
Moïse dans le premier événement était avec le Peuple dans le désert et devait être dans le désert à ce moment-là. Le Peuple avec Moïse devait passer « Massa » l’épreuve, la tentation dans le désert. Jésus devait aussi passer par là quand Il était sur terre dans la nature et forme humaine qu’Il avait prises pour souffrir pour nous. En effet le désert correspond aux périodes des Evangiles et des Epîtres.
Le désert est le lieu où le Peuple de Dieu se trouve dans l’espace-matière-temps, exposé au péché, aux coups, aux guerres, aux révoltes et à la mort. Les ennemis rôdent partout, les embuscades peuvent avoir lieu à tout moment, l’anéantissement du Peuple est constamment à la porte. La vie du Peuple est de type nomade et n’a pas de lieu où reposer sa tête. C’est très exactement ce que nous connaissons et ce que connut Jésus.
« Jésus lui répondit: Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids; mais le Fils de l'homme n'a pas où reposer sa tête ». (Matthieu 8 :20)


3.    Passer de la génération Moïse à la génération Josué

Le Peuple Hébreu est tenu en survie à bout de bras donc dépendant de Dieu par les miracles, par la manne, les cailles et aussi entre autres l’eau miraculeuse évoquée ici dans nos récits par exemple. Le Peuple est comme un enfant, un adolescent dépendant de ses parents. Il doit apprendre à réussir ses examens, un métier pour qu’il puisse sortir de sa dépendance et prendre ses responsabilités. C’est une période de fragilité extrême où tout peut basculer à tout instant parce qu’exposé à l’Ennemi dans ce désert hostile. Il est « nomade » car il ne sait pas encore où il s’installera, se fixera.
   Moïse a bien assumé cette période durant les presque 40 ans après l’échec de la première tentative d’entrée au Pays promis et de conquête.
De même les Apôtres et notamment Paul ont tout aussi bien assumé la mise en place de l’Eglise du début qui devait commencer par évoluer dans le « désert » à savoir l’espace-matière-temps.
Mais quand il s’est agi de passer au Pays promis pour Moïse et le Peuple hébreu au bout des 40 ans et plus tard pour l’Eglise aux environs de l’année 92 à la Salle du Trône sous l’impulsion de Jésus-Christ glorifié : il y eut un problème !
Paul par exemple alla à Jérusalem alors que des chrétiens lui avait dit de ne pas y aller (Actes 21 :4 +8-14). Il y alla tout de même et accomplit sous le pression et le conseil de chrétiens judaïsants voulant ménager la chèvre et le choux, le rite juif relatif au vœu au Temple et revint par là en arrière, et c’est justement là qu’il se fit arrêter (Actes 21 :20-39) pour finir à Rome décapité comme nous l’apprendra l’histoire. Il a fait comme Moïse à Kadès Barnéa, c’est-à-dire qu’il est revenu en arrière.
Alors qu’il a posé clairement dans ses écrits les fondements de la transfiguration et du salut du corps par et dans la gloire, il manqua le but et resta prisonnier en fait de son « retour en arrière » à Jérusalem. Imaginez un seul instant Paul vivant la même chose que Jean !
Comme Moïse, Paul était le plus efficace dans l’œuvre de Dieu sur terre notamment en ce qui concerne la libération de l’Eglise de la Loi et du légalisme au profit de la foi et de la grâce ! Comme Moïse, il était un ministère charismatique de puissance miraculeuse de premier ordre. Il aurait dû enclencher sur la gloire dans son vécu, gloire qu’il l’a lui-même si bien décrite et exposée ! (Romains 8 :29 ; 2 Corinthiens 3 :12-18 entre autres).

C’est très exactement là l’explication relative à l’attitude de Moïse à Kadès Barnéa. Le Seigneur avait clairement prévu qu’il mènerait le Peuple dans le Pays (Exode 3 :7). Moïse n’attendait que ça !
Il a brillamment libéré et de façon extraordinaire le Peuple Hébreu de l’esclavage sous Pharaon. Il a tenu le choc face aux murmures et aux révoltes du Peuple pendant toutes les années de pérégrinations dans le désert.
La première fois à Rephidim quand l’eau a coulé, c’était l’eau qui nous fait penser au Saint Esprit qui donne les dons et les ministères charismatiques suite aux souffrances de Christ qui S’était laissé frapper. Moïse était parfaitement dans les « clous » ou encore « dans le coup » à ce moment-là. Christ était le Rocher souffrant, devant recevoir coups et clous !
Moïse était le parfait ministère charismatique du moment avec son visage brillant de gloire qui en quelque sorte bénéficiait du miraculeux du Saint Esprit suite à l’Agneau Pascal (autel du sacrifice, croix, résurrection), le passage de la Mer Rouge (cuve d’airain, baptême d’eau) et le Sinaï (Lieu Saint avec le chandelier, baptême du St Esprit et de Feu) !
Mais la deuxième fois à Kadès Barnéa, Dieu avait prévu le passage dans le Pays promis dans un futur proche.
Sa gloire s’était manifestée, la royauté par Moïse, le bâton à la main et la sacrificature par la présence d’Aaron montraient qu’Il voulait faire de Son Peuple des Sacrificateurs et des Rois (cf. Apocalypse 5 :10)  installés dans la Terre promise, la gloire, c’est-à-dire le Saint des Saints.
Il voulait que la manne, les cailles, l’eau miraculeuse s’arrêtent et que le Peuple puisse commencer à TRAVAILLER, cultiver la terre, prendre ses responsabilités, entrer dans les conquêtes et les missions qu’Il avait prévues pour lui mais dans un environnement protégé parce que glorieux, le Pays où coulent le lait et le miel à savoir la Salle du Trône en ce qui concerne l’Eglise !!!
Le rocher ne pouvait plus recevoir des coups de bâtons, le rocher ne pouvait plus être « cloué sur une croix », le rocher avait souffert une fois pour toutes, c’était terminé, accompli, achevé ! Il fallait selon le plan de Dieu passer à autre chose !
Le rocher était devenu à ce moment-là Jésus-Christ glorifié qui veut former Son Eglise des Vainqueurs ! 
De même, Moïse et le Peuple étaient arrivés au terme du périple désertique de presque 40 ans : il fallait passer le Jourdain pour aller dans le Pays promis, pour prendre possession et étendre la manifestation de la gloire de Dieu sur terre à partir du Pays promis ! 
On ne frappe plus Jésus-Christ glorifié mais dans la gloire on PARLE avec Lui, on « soupe » avec Lui, on s’assied sur le Trône avec Lui, on prend possession des espaces célestes et terrestres occupés par l’Ennemi pour régner avec Lui, on est sacrificateur pour L’adorer, Le servir et on vit avec Lui comme Son épouse glorifiée !
Ne pas entrer dans cette gloire, dans le Pays promis signifie tout simplement devoir mourir : c’était vrai pour Moïse, Myriam et Aaron ainsi que pour la génération rebelle du Peuple Hébreu, exceptés Josué et Caleb qui étaient dans la volonté et le plan du Seigneur par rapport à la gloire du Pays promis. C’était et c’est toujours encore vrai pour l’Eglise qui tergiversait et tergiverse toujours encore devant le Jourdain, devant la Révélation de Jésus-Christ Glorifié qui veut la Conquête !
Il est toutefois intéressant de noter que le Seigneur accorda une grâce particulière à Moïse : « Moïse monta des plaines de Moab sur le mont Nebo, au sommet du Pisga, vis-à-vis de Jéricho. Et l'Éternel lui fit voir tout le pays: Galaad jusqu'à Dan, tout Nephthali, le pays d'Éphraïm et de Manassé, tout le pays de Juda jusqu'à la mer occidentale, le midi, les environs du Jourdain, la vallée de Jéricho, la ville des palmiers, jusqu'à Tsoar. L'Éternel lui dit: C'est là le pays que j'ai juré de donner à Abraham, à Isaac et à Jacob, en disant: Je le donnerai à ta postérité. Je te l'ai fait voir de tes yeux; mais tu n'y entreras point.
   Moïse, serviteur de l'Éternel, mourut là, dans le pays de Moab, selon l'ordre de l'Éternel. Et l'Éternel l'enterra dans la vallée, au pays de Moab, vis-à-vis de Beth Peor. Personne n'a connu son sépulcre jusqu'à ce jour. Moïse était âgé de cent vingt ans lorsqu'il mourut; sa vue n'était point affaiblie, et sa vigueur n'était point passée. Les enfants d'Israël pleurèrent Moïse pendant trente jours, dans les plaines de Moab; et ces jours de pleurs et de deuil sur Moïse arrivèrent à leur terme.
   Josué, fils de Nun, était rempli de l'esprit de sagesse, car Moïse avait posé ses mains sur lui. Les enfants d'Israël lui obéirent, et se conformèrent aux ordres que l'Éternel avait donnés à Moïse. Il n'a plus paru en Israël de prophète semblable à Moïse, que l'Éternel connaissait face à face. Nul ne peut lui être comparé pour tous les signes et les miracles que Dieu l'envoya faire au pays d'Égypte contre Pharaon, contre ses serviteurs et contre tout son pays, et pour tous les prodiges de terreur que Moïse accomplit à main forte sous les yeux de tout Israël. » (Deutéronome 34 :1-9).

Au même titre que des ministères comme Paul qui « monta au 3ème ciel » ( 2 Corinthiens 12 :1ss) peut-être même avec son corps, mais sans y rester sur une base régulière, de nombreux ministères et chrétiens charismatiques de notre temps sont montés esprit et âme au ciel ou tout au moins ont eu des visions notamment du Seigneur Jésus-Christ.
Ainsi Moïse, qui connaissait déjà Yahvé face à face, put, avant de mourir, voir de ses yeux le Pays promis à partir du Mont Nebo. Il ne put y entrer mais tout au moins le voir.
C’est le cas de la génération actuelle de certains chrétiens réveillés. Cette génération-ci est appelée à devenir la « génération Josué » qui est aussi celle de l’Eglise des Vainqueurs. Cette génération devra entrer esprit, âme et corps métamorphosé dans le « Pays promis » ou Salle du Trône sous peine de mourir comme Moïse si d’aventure elle ne le faisait pas.     
On  pourra parler de la désobéissance et de la punition (Psaume 106 :32-33) qui doivent être évitées mais au-delà, Moïse avait « le nez dans le guidon » et en même temps ne voyait pas la fin de l’épreuve, la fin de « Massah », la fin de la vie dans le désert alors que le Seigneur avait pourtant parlé de 40 ans qui étaient arrivés à leur terme.
Moïse était à bout, excédé, et qui ne peut le comprendre ? Aaron et Myriam et toute sa génération avaient disparu. La Mort avait fait son œuvre de destruction voire de déstabilisation. C’est là que l’Ennemi put aveugler le grand homme qui revint à une recette du passé qui réussissait et qui marchait  de surcroît !
L’eau a coulé miraculeusement ! Les coups de bâtons ont porté leurs fruits à Kadès Barnéa ! La vie pouvait ainsi continuer comme avant avec ses hauts et ses bas, ses miracles, les dimensions charismatiques habituelles et actuelles, mais dans le désert ! 


4.    Sanctifier le Seigneur

Le Seigneur veut le meilleur pour Ses enfants : pouvons-nous imaginer un seul instant que la situation espace-matière-temps actuelle, celle du désert avec ses souffrances et le chemin inéluctable vers le vieillissement et la mort en passant par la maladie puisse avoir à faire avec qui est le Seigneur d’Amour ?
Dieu a pointé le manque de foi de Moïse et d’Aaron. Le verbe HèMOUNaH en hébreu signifie non seulement croire mais faire confiance, être fidèle, opiniâtre, stable.
Ils en ont manqué par rapport au fait de sanctifier Dieu aux yeux des enfants d’Israël. Sanctifier, sainteté a la racine hébraïque KoDeSH.
« Mais Yahvé dit à Moïse et à Aaron : « Puisque vous n’avez pas assez cru en moi pour me sanctifier aux yeux des enfants d’Israël, aussi ne conduirez-vous point ce peuple dans le pays que je leur ai donné. » (Nombres 20 :12)
Il était donc prévu que Dieu avait initialement l’intention de permettre à Moïse et à Aaron de conduire le Peuple dans sa terre. La gravité du péché de Moïse et d’Aaron réside avant tout dans le fait qu’ils ont donné une mauvaise idée, image, notion de Dieu et de qui Il est. C’est cela ne pas « sanctifier » le Seigneur.
La sainteté est à mettre en relation avec la mise à part. Il s’agit d’une dimension spéciale qui est à part, d’une unicité totale, de Yahvé qui est UN, donc Amour et par là Tout Puissant. Elle touche directement à l’identité de Yahvé, Celui qui est, le Tout Puissant qui veut le meilleur pour les Siens !
En Esaïe 6 :3 les séraphins crient : « Saint (KaDoSH), saint, saint est Yahvé Tzebaoth (des Armées): toute la terre est remplie de sa gloire (KaVoD) »
Voilà ce qui est dit et crié devant et autour du Trône de Dieu !
En fait la sainteté, la gloire et la terre y sont intrinsèquement liées par la PAROLE parfaite proclamée devant le Trône ! Il est le Yahvé des armées, c’est-à-dire Celui qui veut conquérir ce que l’Ennemi occupe indûment !
Moïse et Aaron auraient dû glorifier Dieu, le mettre en valeur, dire, crier qui Il est, le Glorieux, le Tout Puissant, Yahvé des Armées qui veut sortir le Peuple du désert là où l’on manque d’eau pour le mener dans le Pays d’abondance où coulent le lait et miel ! Ils auraient dû sanctifier Yahvé par leurs cris et proclamations aux yeux du Peuple pour qu’il puisse voir et reconnaître Sa Gloire !!! Ils auraient dû joindre leurs voix sur terre à celles des séraphins au ciel !
Après les 40 longues années de pérégrinations dans le désert c’était le moment de passer dans le Pays promis dans la gloire.
Aujourd’hui après environ 2000 ans de pérégrinations de l’Eglise dans le désert de l’espace-matière-temps c’est le moment de passer dans la Salle du Trône !!!
Moïse et Aaron ont touché à l’identité de Yahvé comme nous l’avons décrit et  démontré. Le verdict était sans appel.
L’Eglise si elle continue à ne pas croire qui est Yahvé réellement, si elle continue à toucher à Son identité, notamment à celle de Jésus Glorifié qu’elle veut toujours et encore clouer sur la croix, continuera à mourir dans le désert-espace-matière-temps !
Le miraculeux charismatique doit obligatoirement mener « En Haut » esprit, âme et corps ! Sinon c’est la Mort !



Conclusion

            Le choix est simple : Moïse ou Josué, Paul ou Jean, le désert ou le Pays promis, l’espace-matière-temps ou la Salle du Trône, les coups de bâtons ou la Parole sainte, engueuler le Peuple ou sanctifier Dieu, Massa ou Eretz, Meriba ou Hèmounah, Jésus encore « cloué sur la croix » ou Jésus Glorifié…
            Saint, saint, saint est Yahvé des Armées : toute la terre est remplie de sa gloire ! Je le crie et je le proclame aux yeux de tous ! Amen !


En Jésus,

         Martin BUSCH

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