29 janvier 2012

LA FOI, La Clé pour obtenir de Dieu Honneur, Gloire et immortalité



Pasteur Yves GRAVET

« Or, la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas. Pour l’avoir possédée, les anciens ont obtenu un témoignage favorable. … C’est par la foi que Noé divinement avertit des choses qu’on ne voyait pas encore, et saisi d’une crainte respectueuse, construisit une arche pour sauver sa famille ; c’est par elle qu’il condamna le monde, et devint héritier de la Justice qui s’obtient par la foi. » Hébreux 11 :1-2, 7.

Chacun cherche à assurer son avenir…
Chacun cherche son refuge.
Chacun cherche à sauver son mode de vie…
Chacun cherche son coin de paradis.
Chacun veut sauver sa planète terre.
Chacun marche avec ses propres repères…
Mais ! Combien de ces repères sont à l’image de ces lampadaires qui s’éteignent ?

Et voici, les ténèbres viennent peser de plus en plus sur la vie des familles ; les angoisses viennent recouvrir de nombreux cœurs dans l’inquiétude d’un lendemain incertain ; des souffrances lancinantes produisent des gémissements qui s’élèvent çà et là.

Satan, le prince du monde de ténèbres offre ses solutions idéologiques par lesquelles il vient dominer dans l’esprit de ceux qui faiblissent, et c’est ainsi qu’il vole des vies, détruit des structures familiales. Les suicides, les crimes, la corruption, les révoltes gagnent des cœurs çà et là. Les pilleurs font entendre leurs armes pour accomplir leurs méfaits. Tout cela se passe même au milieu de bonnes choses qui, çà et là, se manifestent en vue d’apporter un tant soit peu d’espérance dans un cadre que l’on dit « maintenir  sous surveillance ». Mais en vain. Existe-t-il vraiment un refuge où la paix demeure ?

Et pire encore, jusqu’au sein de notre christianisme des croyants sont pris dans ce filet de l’oiseleur… alors que… oui !… alors que le message de notre Seigneur Jésus nous destine à un mode de vie bien plus glorieux, nous donnant toute chose pour être « des gagnants ! », récompensant « celui qui vaincra… ! » (Voir Apocalypse la lettre aux 7 Églises).

Bref. Au risque de me répéter, notre nature humaine a été rendue perdante par la désobéissance au plan glorieux dans lequel Adam et Ève vivaient dans la perfection de Dieu. Gagnée par l’injustice et la rébellion, notre nature humaine a été séparée dans sa globalité de la perfection de Dieu. Elle a perdu son éclat glorieux, subissant inévitablement le vieillissement et les œuvres de la maladie, et tant d’autres maux.

Le don de l’Amour de Dieu a donc été d’envoyé Jésus, né sans péché, afin de porter cette nature humaine jusqu’à ce qu’elle reçoive, par la crucifixion, le jugement définitif de notre condamnation.
Voici pour l’œuvre de la croix.
Que nous l’acceptions ou que nous ne l’acceptions pas, la croix demeure afin de nous rappeler cette œuvre incontournable de Justice et d’Amour pour notre salut qui implique notre engagement personnel pour être assuré de passer  notre vie éternelle dans la demeure céleste de Notre Père.

L’œuvre de la croix est simple à comprendre.
Pour quelle raison Jésus, Lui qui n’était pas corrompu, donc innocent de tout mal, a-t-Il appris à marcher dans l’obéissance de Dieu Son Père jusqu’à être crucifié sur une croix ?
Injuste, direz-vous ! Et je suis bien d’accord avec vous sur un plan humain.

Ce qu’il faut comprendre dans cette crucifixion : La nature humaine a démontré ce qu’elle était à son comble, tout comme aujourd’hui, n’est-ce pas ! Elle n’a pas changé.
Vous en faudrait-il une preuve supplémentaire ?
Elle est capable d’aimer, et cinq minutes après elle est capable du pire, au point de haïr et d’aller jusqu’à tuer. Les peines de mort exercées çà et là ne changent pas la configuration. La nature humaine est soumise à Satan, le prince de ténèbres.

Jésus, le Fils de Dieu, a été envoyé pour vivre comme un homme dans notre humanité corrompue. Il a été tenté par Satan en toute chose comme nous pouvons l’être. Mais avec cette différence : Il n’a jamais succombé à la tentation au point de commettre le moindre mal.

Aussi, par Sa conduite et Sa Justice inspirées de Son Père, Il a mis en lumière la rébellion existante dans le cœur de ceux qui, soucieux de sauver les apparences de leur piété, s’étaient renfermés dans le légalisme politico-religieux.
Pour autant, « le joug » de la servitude, avec ces œuvres destructrices psychiques et physiques, pesait sur les gens ; ils étaient tenus en captivité.
Conducteurs aveugles qu’ils étaient, ils ont choisi la libération d’un voleur en échange de Jésus, l’homme de Nazareth.
Lui qui était innocent, ils L’ont déclaré « blasphémateur » car Il leur démontrait que leur religiosité ne pouvait pas les sauver ; ils Lui ont donc fait vivre l’application de leur propre justice : la crucifixion sur une croix.
Face à leur jugement, conscients de l’innocence de Jésus, les Romains s’en lavèrent les mains.

Pour autant, aveuglés par cette haine et cette soif d’exercer leur propre justice, ils ne virent pas que  dans cette sentence, c’était leur propre nature – notre nature humaine qui fut portée à la croix par Jésus, L’envoyé de Dieu, pour y subir le châtiment qui lui était réservé.
Il ne pouvait en être autrement.
Notre nature humaine, ayant perdu la gloire de Dieu qui lui était attribuée à l’origine, a reçu Sa sentence, et cela une fois pour toutes.
C’est fait.
Jésus a tout accompli.
Il n’y a rien à rajouter à Son sacrifice.
Il a satisfait à la Justice de Dieu pour nous racheter de la malédiction.
Désormais, si nous voulons avoir avec Lui notre place dans la maison de Notre Père, notre salut se trouve en Jésus Seul.
En dehors de Lui, il n’y a point de salut.

Accepter cette œuvre, c’est commencer par s’arrêter devant cette croix (sur laquelle Jésus n’est plus) et, sous l’influence bienfaisante du Saint-Esprit, laisser notre cœur s’incliner dans la grâce de Dieu, jusqu’à fléchir les genoux.

C’est méditer sur cette œuvre comme étant « LE » témoignage de l’Amour que Dieu notre Créateur et Notre Père a manifesté par Son Fils Jésus afin de nous racheter.
Et de reconnaître que Lui Seul a vaincu concrètement Satan. Lui qui avait la puissance de nous asservir et de nous maintenir dans la mort, a été rendu impuissant (Hébreux 2 :14, 15, Apocalypse 1 :18).

Jésus est Le Premier-né d’entre les morts au nombre desquels nous sommes tant que nous n’avons pas pris la décision de reconnaître et d’accepter Son alliance. Il a été enlevé de notre humanité pour monter au ciel afin d’y recevoir de Dieu le Père, Honneur, Gloire et Immortalité (Romains 2 :7).

À partir de là, ce n'est plus le "moi", c'est-à-dire notre nature charnelle qui vit. Mais, comme l’argile est placée entre les mains du potier qui va la façonner pour en former un vase en lui donnant la forme qu’il lui plaît, nous confions notre vie entre les mains du potier, Jésus-Christ, qui, par le Saint-Esprit, forme alors notre esprit, libère notre âme, et régénère notre corps jusqu’à le revêtir de Sa nature céleste en vue de nous rendre semblables à Son image, car Il nous offre en partage Sa vie glorieuse.
C'est sur la base de Ses promesses que nous sommes appelés à être dirigés par le Saint-Esprit, jusqu’à parvenir à « ETRE » ce que Jésus a fait de chacun d'entre nous. C’est ce que le monde attend.

Difficile ? Non !
Possible ? Oui !
Il suffit d’accepter dans notre cœur que « tout est possible à Dieu », de croire « que rien ne Lui est impossible ». Et de là, en le démontrant par des actes dits « actes de foi », saisir « ce que nous croyons avoir obtenu de Lui par pure grâce », afin d’entrer concrètement dans le vécu de la foi qui nous vient de Sa Parole.
Cette foi est gagnante.
Elle est la clé pour réussir notre mode de vie auquel nous sommes conviés à la table du Roi des rois.

Au départ, chez certaines personnes, la foi reste le simple fait de croire, et qu’à partir de là tout peut leur arriver. Et ils attendent, comme par enchantement, une faveur au bon vouloir de Dieu.

Cela ressemble à un malade qui resterait avec une ordonnance dans la main, attendant les effets positifs d’un remède qu’il possède sur « papier », mais qu’il n’est pas allé chercher à la pharmacie et ne peut donc pas le consommer : il peut attendre longtemps la faveur de ce remède, car rien ne se passera dans son corps. Et il restera soumis à la cause de ses maux.
Comme vous pouvez imaginer que votre compte bancaire est approvisionné, et ne jamais aller vérifier le solde disponible sur votre compte. Soit vous dépensez ce que vous ne possédez pas ; soit vous ne dépensez pas, parce que vous ignorez ce que vous possédez.

Beaucoup de personnes ont fait naufrage par rapport à la foi, parce qu’elles ont agit aveuglément en demeurant dans le domaine de la chair et du sang, ignorant alors ce qu’elles possédaient réellement avec Jésus dans les lieux célestes. Sans calculer le prix de leurs actes, elles sont allées « par leur propre foi » jusqu’à sacrifier aveuglément leur vie et leurs biens.
Satan est un voleur.
Ce genre de foi ne l’importune pas. Elle le sert.

Nous ne naissons pas avec la foi, même si nous naissons dans une famille qui pratique un tant soit peu la religion chrétienne. Nous pouvons marcher avec des croyances et faire partie des aveugles. Or, la foi véritable ne nous fait pas marcher comme des aveugles.

La foi qui vient de Dieu est la clé qu’Il nous donne pour demeurer dans le repos, dit le repos de la foi, et vivre ainsi avec assurance au bénéfice de Sa Justice.

Cette foi vient à nous…
Elle vient à nous…
Elle vient à nous…
Oui ! Elle vient à nous… aussi petite soit-elle.
Cette foi vient de quelque part.
Elle est motivée et approuvée par l’Amour de Dieu.
Elle a Sa source.
Elle est Sa provision.
Elle a Sa propre nature.
Elle a Ses composants.
Elle produit Ses bons fruits.
Elle reçoit comme récompense le témoignage favorable de Jésus.

C’est dans notre union avec Lui qu’elle naît de Lui dans notre cœur.
C’est Lui qui est le Chef et le Consommateur de cette Foi.
C’est dire que Jésus ne consomme pas n’importe quelle foi.
Mais celle qui Lui est agréable vient de Lui, de Sa Parole, de la même nature que Lui.  
Elle est la clé qui porte l’empreinte de Sa nature glorieuse avec laquelle nous avons un libre accès dans le lieu Très-Saint.
Elle est la clé unique qui restitue les bénédictions du ciel sur la terre.
Elle est la clé avec laquelle « nous allons acheter gratuitement » la bénédiction de Dieu.
Cela vous choque ?
Car la bénédiction de Dieu a un prix !
Et ce prix n’est pas du domaine de la chair et du sang.
Il n’est pas le prix d’un sacrifice humain.
Il est celui de la FOI qui vient de ce que l’on entend et de ce que l’on voit dans les lieux célestes, là où Jésus nous a fait asseoir ensemble avec Lui (Éphésiens 2 : 6).
Cette foi est la monnaie unique au monde, à l’effigie du Roi des rois, avec laquelle nous recevons la possession du « tout pleinement en Jésus » pour le restituer judicieusement de Sa part sur la terre comme au ciel.
Il nous donne à cet effet la forme qui Lui plaît pour ÊTRE comme Lui : « LA FOI EN ACTION ! »
Voilà NOTRE mission à laquelle nous sommes tous destinés à vivre glorieusement: ETRE LA FOI EN ACTION !

« Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, même celui qui n’a pas d’argent ! Venez, achetez et mangez, venez achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer ! Pourquoi pesez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas ? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas ? Écoutez-moi donc, et vous mangerez ce qui est bon, et votre âme se délectera de mets succulents. » Ésaïe 55 : 1, 2.

La foi est et reste le moyen unique pour démontrer d’une manière concrète ce que nous croyons posséder réellement et conformément à la volonté de Dieu, mais non à notre propre volonté.

La foi vivante ne peut donc rester à l’état de bonnes intentions chrétiennes, ni être cloisonnée dans une spiritualité imaginaire qui équivaut à une foi flottante à tout vent de doctrine.
Elle n’est pas « une monnaie morte ».
Car, en fusionnant par le Saint-Esprit avec Jésus dans Sa gloire, nous pouvons entendre de Dieu le Père, voir de nos yeux dans les lieux célestes.
Et, revêtus du vêtement de gloire de Son Fils premier-né, Lui qui nous appelle « frères » (Hébreux 2 :10 à 18), nous sommes les membres de Son corps, donc sensés être de la même nature que Lui.
Nous avons mission de restituer Ses moindres bienfaits, à commencer au sein de ceux qui Lui appartiennent, non par force ni par l’intelligence, mais au moyen de la Foi qui nous vient de Lui.
Elle est la clé qu’Il nous donne pour servir en conséquence et en toute circonstance de quoi rendre glorieux notre mode vie.
Son Amour motive l’action de cette foi qui met en lumière le témoignage de notre ferme assurance de posséder ce que nous entendons de Lui ou de ce que nous voyons de Lui dans la maison de Notre Père.

Maintenant, c’est un fait, chacun choisit de vivre ce qu'il croit, bon ou mauvais.
Il y a ceux qui payent, même très cher, pour connaître leur avenir, savoir ce qu'il faut croire...
Combien de ces citernes crevassées s’affichent sur les pages des quotidiens et proposent leurs « boissons pétillantes de mensonges ».
Attention au contenu : Poison pour une mort spirituelle certaine voire physique, même si elle est lente ! Un poison sans limite qui répand ses effets néfastes jusqu’au sein de la famille.
Lire Actes 16 : 25 à 34.
« 25  Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient.
26  Tout à coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés ; au même instant, toutes les portes s’ouvrirent, et les liens de tous les prisonniers furent rompus.
27  Le geôlier se réveilla, et, lorsqu’il vit les portes de la prison ouvertes, il tira son épée et allait se tuer, pensant que les prisonniers s’étaient enfuis.
28  Mais Paul cria d’une voix forte : Ne te fais point de mal, nous sommes tous ici.
29  Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra précipitamment, et se jeta tout tremblant aux pieds de Paul et de Silas ;
30  il les fit sortir, et dit: Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ?
31  Paul et Silas répondirent : Crois au Seigneur Jésus, et tu seras sauvé, toi et ta famille.
32  Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, ainsi qu’à tous ceux qui étaient dans sa maison.
33  Il les prit avec lui, à cette heure même de la nuit, il lava leurs plaies, et aussitôt il fut baptisé, lui et tous les siens.
34  Les ayant conduits dans son logement, il leur servit à manger, et il se réjouit avec toute sa famille de ce qu’il avait cru en Dieu. »

Ce geôlier a compris où était Sa source de salut pour lui et sa famille. Il a reconnu l’œuvre de Jésus. Il a accepté Son œuvre salvatrice. Il a fléchi devant Lui. Il s’est alors engagé avec Lui pour exercer la Foi qu’il venait de recevoir de Lui.  Il a écouté et reçu Ses instructions et ainsi connu un autre mode de vie au moyen de cette foi gagnante.

Il n'y a qu'une Seule source qui nous assure la Vie, c'est Jésus-Christ Glorifié !
Il n’y en a pas d’autres.
Il est Le Fils de Dieu qui nous rassemble dans la maison de Notre Père pour servir les intérêts de Son Royaume et vivre dans le repos au bénéfice de Sa Gloire.

Nous sommes devenus cohéritiers, associés à Son héritage par pure grâce.
Il nous assure fidèlement notre présent, ainsi que nos lendemains.
Nous avons de Lui la clé pour saisir et faire vivre ce tout pleinement que nous avons obtenu de Lui.
C’est de cette manière que nous apprenons à connaître la valeur de Ses promesses ; c’est d’elles que nous tirons Son mode de vie gagnant qui glorifie notre présent et notre avenir.

Ainsi, aimer Dieu Notre Père, c'est activer la clé de la foi sur ce que nous entendons de La Parole de Dieu, sur ce que nous voyons d’une manière concrète dans les lieux célestes, et adopter alors le comportement et les actes jusqu’à la manifestation de ce que nous croyons avoir reçu de Lui.

Méditez ces passages.
Genèse 6 :8 à 22.
Noé a été divinement averti, il a vu le modèle de l’arche.
Il est passé à l’action pendant plus de 120 ans jusqu’au temps fixé par Dieu. Il a restitué sur la terre ce qu’il voyait De Dieu dans les lieux célestes, et il l’a fait au milieu des révoltés, des rebelles, des moqueurs, des pilleurs, des  gens qui croyaient penser juste, qui vantaient leurs œuvres charitables, mais qui ne voulaient pas entendre ni voir venir ce que Dieu avait prévu.

Genèse 13 : 14 à 18 .
Abram a été interpellé par Dieu à lever les yeux, de manière à voir tout le pays qui, découlant de Sa volonté, lui était donné en possession pour lui et sa postérité.
Il est passé à l’action en bâtissant là un autel à l’Éternel.
C’est sur cet autel que notre corps doit être livré pour rendre à Dieu le culte qui Lui revient, tandis que, comme Abram, nous entendons de Dieu et voyons de Lui tout ce qu’il nous donne en possession dans notre union avec Son Fils premier-né, Jésus Glorifié !
Et vous pouvez suivre bien d’autres exemples de ce genre qui illustrent cette FOI qui vient de Lui, comme étant la clé pour obtenir de Dieu ce qu’Il nous promet. Il n’est pas homme pour mentir.

La question qui est sur mon cœur et je vous la soumets humblement :
Qu’entendez-vous en ce moment ?
Que voyez-vous en cet instant ?
Ne ressentez-vous pas l’Amour de Notre Père dans votre cœur ?
Ne vous dit-Il pas :
« C’est possible, si tu crois que Je peux le faire pour toi et avec toi ! »

Vous avez la clé de la foi pour agir et libérer le miracle de Dieu qui vous habite, et cela en faveur de Son œuvre, et de faire suivre ainsi ce que le Saint-Esprit nous donne de faire entendre en tout lieu où Il nous dirige et nous associe à investir des actes inspirés par Lui.
Alors, sans aucun doute, vous et nous, nous obtiendrons de Lui Honneur, Gloire et Immortalité !


Soyez bénis.
Fraternellement
Pasteur Yves Gravet

Ma prière pour toi:
« Ami(e), sur quoi bâtis-tu ton mode de vie ? Les reflets négatifs de la nature humaine se manifestent de plus en plus violemment, la porte de l’Espérance reste ouverte à « quiconque » veut bien écouter et entendre Jésus frapper à la porte de son cœur. En acceptant d’incliner ton cœur devant Lui, tu reconnais alors que ta nature humaine est entachée par le péché, et n’a rien de glorieux ou si peu à offrir. Tu reconnais et acceptes que Jésus ait porté pour toi ta propre nature humaine à la croix. Et que, désormais, tu as été libéré(e) du joug de Satan et de ses œuvres qui pèsent sur ta vie.

Ami(e), tu n’es pas destiné(e) à rester dans ce mode de vie où l’amour du plus grand nombre se refroidit. Tu n’es donc pas un(e) « étranger(e) » pour vivre en dehors de la maison de Notre Père. Il s’y trouve une place pour toi. Tu es invité(e) à fusionner avec la nature glorieuse de Son Fils Jésus, par qui et pour qui toutes choses subsistent, et à entrer dans la maison « du Père » pour y vivre au bénéfice de Sa gloire, de Sa Justice à ton égard.

Ainsi, il n’y a plus maintenant de condamnation pour toi qui « EST » en Jésus. C’est le temps de Lui ouvrir ton cœur et de Lui dire : « Seigneur Jésus, je reconnais que tout ce qui vient d’être dit est la vérité, je suis au nombre de ces personnes, et je demande Ton pardon. Tu as le pouvoir de changer mon cœur de pierre en cœur de chair, de me transformer esprit, âme et corps. Je me confie en Toi Seul. Je reconnais que par ton sacrifice, ton sang versé pour moi purifie ma nature de tous péchés. Je te demande à être immergé(e) dans ta nature céleste et a en être revêtu(e) jusqu’a devenir semblable à Toi. Aussi, je réponds à ton appel : viens demeurer sur ma vie. Instruis-moi par le Saint-Esprit, afin que je suive Tes voies, car elles sont justes ! Merci Père. Amen.» 

Est-ce bien toi ? Si tu me vois ?


Pasteur Yves GRAVET
    
 Le texte duquel ma réflexion s’inspire se trouve au sein des Saintes Écritures dans le premier livre des Rois au chapitre 18 des versets 1 à 18.
Nous sommes en Samarie où la population et les animaux sont touchés par la famine qui règne sur le pays. Le roi Achab soumet son intention à son serviteur Abdias d’aller chacun par son chemin en recherche d’un endroit où se trouverait un peu d’herbage pour le besoin de leurs chevaux.
Dans ce même temps, l’Éternel s’adresse à un homme nommé Élie, un habitant de Galaad, lui demandant de se présenter devant Achab, en conséquence de quoi, Il lui assure qu’Il fera tomber  la pluie sur la face du sol.
Élie est un homme par qui l’Éternel manifeste Sa Justice comme nous en avons l’exemple avec la veuve de Sarepta. Ce qui vaut à l’homme Élie d’inspirer une certaine crainte de Dieu chez ceux qui le rencontrent et/ou ont entendu parler de lui à un moment donné ou à un autre.
Dieu est « maître des temps et des circonstances » (Daniel 2:22).
Et voici qu’Élie rencontre Abdias.  Or, ce dernier « le reconnaissant » « tombe » sur son visage. C’est alors qu’il va poser une question plus ou moins surprenante: « Est-ce toi mon Seigneur Élie? »

Il semble qu’ici nous pouvons comprendre qu’Abdias ne s’est pas « prosterné », mais il est bel et bien « tombé » dans la présence de Dieu qui accompagne son serviteur, et n’est pas en mesure de faire la différence entre « la présence de l’Éternel » et « la présence de l’homme Élie ». Il est entre la nature terrestre et la nature céleste à tel point que, lorsqu’Élie lui demande de retourner informer Achab de son intention de le rencontrer, Abdias lui fait part de ses craintes. En effet, manifestement il sait ce que Dieu est capable de faire avec Élie: « Lorsque je t’aurai quitté, l’Esprit de l’Éternel te transportera je ne sais où... ».
Ne lisons pas entre les lignes. C’est dire que l’homme Élie, prophète de l’Éternel en action, pouvait passer « du terrestre au céleste » pour être transporté « esprit, âme et corps » d’un endroit à un autre endroit. 

Nous sommes « zélés » pour « identifier » Satan et ses œuvres destructrices. Beaucoup de chrétiens se sont « usés » dans le mauvais combat de la foi en combattant dans le domaine de la chair et du sang, au lieu de rechercher le Royaume de Dieu et Sa Justice pour y prendre position avec notre Seigneur Jésus qui nous rend capable de marcher sur toutes les puissances sataniques, et rien ne peut nous nuire. 

Rappelons-nous: « Car ainsi parle Le Seigneur, l’Éternel, Le Saint d’Israël: C’est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut (esprit, âme et corps), c’est dans le calme et la confiance que sera votre force (esprit, âme et corps). Mais vous ne l’avez pas voulu! » (Esaïe 30:15).
Ces critères ne sont pas du domaine de la pensée positive qui a ses limites dans le domaine de la chair et du sang; ils ne sont véritables que si nous les puisons concrètement dans la nature céleste de Jésus-Christ Glorifié, dès lors que nous cherchons et apprenons à vivre en communion avec Lui.
Jésus nous dit: « Je vous laisse la paix, Je vous donne Ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point. » (Jean 14:27).
La question que pose Abdias a donc suscité ma curiosité sur la nécessité que nous avons d’apprendre à « identifier » Jésus dans Sa gloire. Mais comment L’identifier si nous ne Le rencontrons pas?
Nous avons besoin, et c’est une nécessité, de rencontrer Jésus-Christ Glorifié afin d’être immergé dans Sa nature céleste.

Il y a là une nette différence avec ce que nous avons connu jusqu’à ce jour en posant l’empreinte de ce que nous croyons, par des actes symboliques qui ne sont que l’ombre des réalités célestes auxquelles nous avons désormais accès.
S’il est vrai que nous marchons par la foi et non par la vue, il n’en demeure pas moins que nous devons être en mesure de « Le re-connaître » tel qu’Il est aujourd’hui.
Or, nous avons accepté « par la foi » l’œuvre rédemptrice de Jésus, nous avons expérimenté Sa présence, la manifestation de Sa Parole, la vision de l’esprit. Mais! avons-nous « re-connu » Jésus tel qu’Il est dans Sa gloire?
Pour ce faire, nous avons un impératif : celui de Le rencontrer…

*****
Un petit rappel si besoin était pour vous qui, pour la première fois, lisez ce genre de réflexion qui vise notre (votre) salut.

Adam et Ève sont issus de La gloire de Dieu. Ils vivaient dans un corps dont l’éclat refléter la Gloire de Dieu au sein du paradis.
Lorsque le péché est venu les toucher, ils perdirent cet éclat, spirituel, psychique et corporel de cette gloire, et par la même occasion le dialogue direct avec Dieu; ils furent rejetés hors de ce monde céleste. Ils étaient devenus des captifs du temps, de l’espace et de la matière dans ce monde terrestre. Ils ne pouvaient plus accéder dans le domaine céleste. Ils perdirent de vue la face de Dieu. Il fallait par la suite invoquer l’Éternel et suivre Ses commandements pour obtenir Ses faveurs.

Le temps arriva, conformément aux prophéties, où Jésus, Le Fils de Dieu, fut envoyé pour rétablir la communication entre le Père et nous qui vivons hors du paradis, hors de ce qui est céleste.
À ce titre, Il a eu la mission de satisfaire à La Justice de Dieu à notre place, en passant par la croix pour que la (notre) nature terrestre, charnelle, marquée par la corruptibilité et la mort, soit définitivement jugée, condamnée à mort donc à être crucifiée..
« Ainsi donc, comme une seule faute a entrainé la condamnation de tous les hommes, un seul acte satisfaisant à la justice a obtenu pour tous les hommes l’acquittement qui leur donne la vie. 
Comme, par la désobéissance d’un seul, beaucoup d’hommes sont devenus pécheurs devant Dieu, de même, par l’obéissance d’un seul, beaucoup sont déclarés justes devant Dieu. » (Romains 5:18, 19).
Ainsi, pouvons-nous accéder à nouveau à ce que notre corps porte l’empreinte de la Gloire de Jésus-Christ à laquelle tous ceux qui naissent de la Jérusalem d’en haut (notre mère) ont part (Galates 4:26).

Ayant choisi une poignée de disciples qui allaient Le suivre et devenir « les » témoins oculaires de ce que le Père a accompli par Son Fils en faveur de ceux qui souffrent dans leur « captivité », Jésus les forme par le vécu quotidien.
Il les amène à re-considérer ce qui est du domaine céleste, car c’est de là qu’Ils vont apprendre à restituer ce qui est le fruit de La Justice de Notre Père en faveur de ceux qui sont retenus en captivité dans le domaine de la chair et du sang (maladie, infirmité, cécité, surdité, mutité, pauvreté, mendicité, haine…).

Jésus est dans ce monde sans être de ce monde.
Beaucoup de choses ont été avancées sur ce sujet, re-plaçant plus souvent des personnes « en captivité » dans le domaine de la chair et du sang, alors que Jésus se présente à nous comme Celui qui nous en libère en nous faisant passer dans le domaine céleste.
Nous en avons une illustration avec le peuple hébreu lorsqu’il quitte l’Égypte, domaine de la captivité, pour passer dans le pays de la promesse qui est une préfiguration du domaine céleste. À cet effet, il dût passer la mer rouge, préfiguration du baptême d’eau marquant le passage de la mort à la résurrection, qui aboutira à la relation de gloire manifestée visiblement aux yeux du peuple avec Moïse puisque la peau de son visage rayonnait de la Gloire de Dieu (Exode 34:34 à 35).
Ce n’était là que l’ombre des choses à venir, celles auxquelles nous avons aujourd’hui un libre accès au Nom de Jésus… ce que nous verrons plus loin.

C’est ce que Jésus veut nous aider à saisir lorsqu’Il dit:
« Vous êtes d’en bas, Moi, Je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde; Moi, Je ne suis pas de ce monde. » (Jean 8:23).
Autrement dit, vous êtes du domaine de la chair et du sang, Moi Je suis du domaine céleste pour lequel Je suis envoyé pour vous en ouvrir l’accès, afin que vous y passiez pour vivre en nouveauté de vie, dans une nouvelle vision de votre potentiel, et vous revêtir corporellement de l’éclat céleste.
Ce qu’Il rappelle à nouveau dans Sa prière sacerdotale en faveur de ceux qui Le suivent concrètement au quotidien: « Ils ne sont pas du monde, comme moi Je ne suis pas du monde. » (Jean 17:16).

Et là, seulement là, commence alors Son œuvre de sanctification sur la base de ce qui est « véritablement » vécu en union avec Lui dans Sa gloire, et pas autrement ; c’est en passant par ce processus que nous deviendrons semblables à Lui, revêtant de gloire en gloire Sa nature véritable à laquelle nous avons accès par pure grâce.
Notons au passage ce qui change dans ce que Jésus exprime: « Ils ne sont plus du monde, comme moi je ne suis pas du monde. » Il nous démontre ici qu’Il visualisait les siens avec Lui dans Sa gloire.
En résumé de ce qui vient d’être dit, nous suivons Jésus pour être là où Il nous veut. Pour ce faire, Il nous fait passer hors des lois — temps, espace, matière — dans lesquelles nous sommes assujettis depuis que le péché a touché le corps de gloire dans lequel Adam et Ève vivaient.
Or, il est écrit: « Tel est le terrestre, tels sont les terrestres; tel est le célestetels sont les célestes. Et de même que nous avons porté l’image du terrestre, nous porterons l’image du céleste
Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité.
Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette... »  (1 Corinthiens 15:48, 52 et ss).

« Courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, ayez les regards fixés sur Jésus, qui suscite la foi et la mène à la perfection; en échange de la joie qui Lui était réservée... ».  (Hébreux 12:1b et 2a).
Jusqu’à ce jour, nous avons marché par la foi en prenant pour appui les diverses promesses que Dieu nous offre et nous avons évolué dans les limites de Ses diverses grâces qui — si elles ne sont pas limitées - se manifestent occasionnellement dans notre vie quotidienne; ce qui est déjà une excellente chose. À Dieu soit notre reconnaissance! Mais! Notre Père a beaucoup plus pour nous. Et c’est en ce sens que le Saint-Esprit vient et ne cesse de nous inciter en vue de nous conduire là où Jésus nous destine - invite - à régner avec Lui dans Sa gloire pour être en capacité de restituer sur la terre les mêmes œuvres qu’Il a opérées, et même de plus grandes (Jean 14:10 à 14).

À cet effet, reportons-nous dans le témoignage de Pierre et Jean. Actes 2:1 à 4. Ils viennent d’être baptisés — immergés - dans le Saint-Esprit, mais et surtout dans « le feu » puisque « des langues semblables à des langues de feu, leur apparurent. »
Et en plus, ceux qui les entendent exprimer des choses « étranges » qui dépassent leur entendement considèrent qu’ils sont dans l’ivresse. Oui! Mais quelle ivresse?
Elle ne prenait pas sa source dans les réserves de vin. Elle prenait sa source dans La gloire de Jésus.
Or, de ce baptême de feu, Pierre et Jean nous donne une démonstration de puissance et de gloire dont nous ferions bien de reconsidérer à sa juste mesure.

Actes 3: 1 à 11. Ils montent vers le temple. Il est environ trois heures de l’après-midi. Il y a là un homme boiteux de naissance qui demande l’aumône à ceux qui entrent dans le temple. Pierre et Jean l’observent et lui, s’attend à recevoir d’eux quelques pièces de monnaies. Mais Pierre lui apporte une réponse d’une autre nature que celle du domaine de la chair et du sang.
Ecoutons ce que dit Pierre: « Je n’ai ni argent, ni or; mais ce que j’ai, je te le donne: au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche. Et le prenant par la main droite, il le fit lever. Au même instant, ses pieds et ses chevilles devinrent fermes; d’un saut il fut debout, et il se mit à marcher. Il entra avec eux dans le temple, marchant, sautant, et louant Dieu. »

Voilà ce qui nous différencie de Pierre et Jean. Baptisés de « feu », ils étaient en mesure de « restituer » en puissance et en gloire les bienfaits célestes sur la terre. Pierre était « en possession » de ce qu’il avait mission de remettre à un nécessiteux, et cela « en dehors » du temple, et non « dans » le temple: « ce que j’ai, je te le donne! »
Ce qui vaut à dire que si nous désirons voir les personnes nous suivre pour entrer dans le temple du Dieu vivant, posons-nous la question si, en dehors de notre temple — église — nous leur avons apporté « la démonstration » de ce que nous possédons « concrètement » au ciel en leur faveur, au point qu’elles nous suivent, sautant et louant Dieu!?
Ce que Pierre a démontré ni par force ni par l’intelligence, mais après avoir été immergé dans le feu céleste (baptême du St-Esprit « et de Feu »  Actes 2:3 — Jésus Glorifié), il était en mesure de servir avec l’empreinte de Sa gloire.
Or, le problème qui se pose à chacun de nous, c’est que marcher par la foi et vivre dans la foi ne nous dispense en rien de la nécessité que nous avons de re-chercher à « identifier » Jésus tel qu’Il est aujourd’hui: Glorifié! « Mon cœur dit de ta part: Cherchez ma face! Je cherche ta face, ô Éternel. » (Psaume 27:8)
C’est en ce sens que nous allons nous référer, dans ce qui suit, à l’apprentissage, non sans difficulté, que les disciples ont eu pour adapter « leur regard » pour « reconnaître » Jésus lorsqu’Il est entré dans cette phase où Il se présenta à eux revêtu de Son corps céleste pour aller recevoir de Notre Père Sa couronne de gloire: Notre Victoire!

Observons ces disciples qui accompagnaient Jésus. Ils L’ont connu dans le domaine de la chair et du sang (terrestre). Or, Jésus est venu manifester ce qui est du domaine céleste; ils ont vu et vécu alors des choses « étranges ».

***

Matthieu 17:1 à 8. Un jour, Jésus prend avec Lui Pierre, Jacques, et Jean son frère. Il les conduit à l’écart. Mais, nous est-il précisé « sur une haute montagne ».
Pourquoi donc  cette précision?
Il aurait été suffisant de dire « Il les conduit à l’écart!? »
Cette précision mérite, il me semble, notre attention. En effet, ce qu’elle m’inspire à un certain degré: Cette « haute montagne » nous représenterait donc ici l’obstacle premier auquel nous sommes confrontés, à savoir: « notre moi » qui est le pire ennemi de la foi; il tire sa force dans ce qu’il peut tirer profit d’une situation.
Or, nous affirmons si souvent, comme pour nous en convaincre, « ce n’est plus « moi » qui vit, mais c’est Christ qui vit en moi. » (Galates 2:20); et de rajouter « Celui qui vit en moi, et plus grand que celui qui vit dans le monde. » (1 Jean 4:4).

Cette confession honorable  « positive » notre bonne intention que nous avons de défendre ce que nous nous représentons de ce que Jésus peut être en nous, certes.
Mais « concrètement », qu’en est-il?
Qui est-Il véritablement en nous et sur nous?
Notre vie propre ne s’élève-t-elle pas comme une montagne  devant le Christ Glorifié ?

L’apôtre Paul n’hésitait pas un instant à s’exprimer sur ce sujet lorsqu’il déclare dans son épître aux Romains chapitre 2 verset 7 comme dans un cri de douleur: « Qui me délivrera de ce corps de mort? »
Et de se référer  rapidement à cette réalité céleste: « Grâces soient rendues à Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ »   (Lui qui m’a délivré de ce corps de mort, c’est-à-dire Il m’a fait passer d’un état à un autre à savoir du terrestre au céleste).
Et pour cause. Il voyait son corps mortel crucifié à la croix, tandis qu’il visait à se revêtir du vêtement de Jésus comme étant Le vêtement de gloire qui lui était offert par pure grâce.
Il pouvait donc écrire: « Et ceux qu’Il a prédestinés, Il les aussi appelés, et ceux qu’Il a appelés, Il les a aussi justifiés, et ceux qu’Il a justifiés, Il les a aussi glorifiés. » (Romains 8:30).

Ainsi, c’est en franchissant « ce moi » que les trois disciples vont expérimenter de leurs « yeux » la gloire de Jésus et l’immortalité. Car une fois avoir franchi cette « haute montagne », Jésus leur donne la  démonstration du passage du domaine de la chair et du sang au domaine céleste: « Il fut transfiguré (corporellement) devant eux: « son visage » resplendissait comme le soleil. »
Il fit la démonstration hors de la matière: « ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. »
Il fit la démonstration de l’immortalité: « Moïse et Élie leur apparurent, s’entretenant avec Lui. »

Moïse, dont le corps n’a jamais été retrouvé, a quitté le monde terrestre alors qu’il était en bonne condition physique. N’y aurait-il pas, par sa présence ici, la preuve qu’il n’est point connu la mort comme ce fut le cas pour Élie qui est là avec lui?

Leur présence réelle et le dialogue qu’ils ont avec Jésus nous offre la démonstration en passant du domaine de la chair et du sang dans le domaine céleste, de l’accession du corps mortel à l’immortalité qui implique inévitablement « sa transformation » puisque la chair et le sang ne peuvent hériter du Royaume de Dieu (1 Corinthiens 15:50).

Ce que l’apôtre Paul reprend dans sa lettre adressée aux Romains: « Il réserve la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent l’honneur, la gloire et l’immortalité. » (Romains 2:7).

Or, les trois disciples sont les témoins oculaires de cette démonstration, au point que Pierre propose à Jésus de dresser trois tentes, en prenant soin de préciser: « une pour Toi, une pour Moïse, et une pour Élie ». Et cela est du domaine céleste! Car voici: « Comme il parlait encore, une nuée lumineuse les couvrit. Et voici, une voix fit entendre de la nuée ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection: écoutez-Le! »
C’est alors que dans la présence de Dieu, qui ici se trouve être « personnalisée »,  les disciples « tombèrent sur leur face, et furent saisis d’une grande frayeur. » Ils sont passés du domaine de la chair et du sang, dans les réalités du domaine céleste.
Lorsqu’ils tombent, cela ressort du domaine de la chair et du sang car qui peut tenir debout dans la présence réelle de la Gloire de Dieu?

Saul de Tarse en a fait l’expérience sur le chemin de Damas lorsqu’il fut face à « La Lumière » - Jésus-Christ dans Sa gloire. Il voittombe et entend le Seigneur qui s’adresse à lui. (Actes 9:3 à 9).

De même que l’apôtre Jean, lorsque Jésus se présente à lui dans toute Sa gloire, il entendvoit et tombe comme « mort ». Il est introduit dans les réalités du domaine céleste et sera ensuite transporté jusque dans la salle du Trône. Il reçoit du Seigneur Jésus mission d’écrire pour nous ce qu’il voit et entend. (Apocalypse 1:9 à 18).

Le témoignage de ces réalités vécues par des hommes et des femmes comme vous et moi nous aspirent dans les hauteurs célestes.
Nous sommes invités à vaincre!

***

Prenons dans le texte de l’Évangile de Matthieu au chapitre 14 les versets 22 à 36.
Les disciples sont dans leur barque au milieu de la mer. Et voici que Jésus apparaît, marchant sur la mer. Ils sont troublés. — ne le serions-nous pas? - Ils croient voir un « fantôme » au point de pousser des cris. Ce qui, dans notre langage évangélique, se traduirait par cette expression: « ils croient voir le diable ».

Cependant, dans cette nuit, au milieu de cette mer, la « voix » de Jésus se fait entendre: « Rassurez-vous, c’est Moi; n’ayez pas peur! »

Était-ce suffisant pour que les disciples en soient convaincus? Non.
Cette voix ne leur est pas familière. Elle n’a plus rien de terrestre. Elle a l’empreinte de ce qui est céleste. Et elle se fait entendre distinctement, surpassant le bruit des flots de la mer.

L’un d’eux, Pierre, le plus audacieux de la bande, se lance dans un défi qu’il ne sera pas prêt d’oublier. Mais, est-ce que Pierre aurait oublié que Jésus est d’en haut et lui d’en bas?

Dieu est Maître du temps et des circonstances. La lumière est avec Lui (Daniel 2:21-22). Autrement dit, Jésus, le Fils de Dieu, venu dans une chair comme la notre n’est pas captif du « temps — espace — matière ».
Les disciples ont connu Jésus, l’homme de Nazareth, le faiseur de miracles. Ils L’ont connu dans le domaine de la chair et du sang, mais ne Le connaissent pas — ou peu — dans le domaine céleste. Et voici que le Maître les amène dans cet apprentissage où ils vont expérimenter et découvrir un aspect de ce domaine céleste duquel Il n’a eu de cesse de leur donner des démonstrations en restituant les grâces de Notre Père en faveur des nécessiteux.

Pierre teste la présence réelle de Jésus qui marche sur les eaux. « Seigneur, si c’est Toi, ordonne que j’aille vers Toi sur les eaux. »
Jésus sait de quoi est formé Pierre. Il ne rejette pas sa demande. Il lui répond: « Viens! » Et voici que Pierre, sortant de sa barque, à son tour se met « à marcher sur les eaux en allant à la rencontre de Jésus».
Quel étrange moment pour ce disciple allant hors des lois physiques, et ses amis restés dans leur barque qui, le regard ébahi, observent cette démonstration!
Oui! c’est écrit. Et je crois ce qui est écrit dans la Bible comme étant La Parole de Dieu.
Pierre est en « fusion » avec Jésus. Il est sorti du domaine de la chair et du sang pour s’exercer à vivre concrètement dans « le domaine céleste ». Il est libéré du « temps — espace — matière ».  Jusqu’au moment où il détourne son attention de cette réalité, en se laissant attirer par ce qu’il ressent du domaine de la chair et du sang, et s’y enfonce.
Toutefois, ce peu d’expérience vécue par Pierre sous le regard de ses compagnons fut suffisant pour qu’il en appelle à Jésus qui vînt le sauver; ils montèrent ensemble dans la barque où les disciples se prosternent devant Jésus,  Le reconnaissent et L’adorent : « Tu es véritablement Le Fils de Dieu. »

Notons encore ceci.
Nous comprenons l’intérêt vital de porter notre regard vers Jésus, pour visualiser ce qui est céleste. L’échelle des valeurs est différente que si nous portons notre regard vers le bas, c'est-à-dire vers ce qui est terrestre.

***

Jean 20:1 à 18. Le corps de Jésus a été placé dans le tombeau.
Lorsque Pierre et un autre disciple se rendent au sépulcre, Pierre se baisse et entre. Il ne voit que les bandes à terre, qui avaient servi à envelopper le corps de Jésus, et ce linge plié dans un lieu à part qui avait été utilisé pour couvrir son visage. Cette précision mérite que l’on s’y arrête.

En effet, la disposition du linge plié dans un lieu à part des bandes, nous indique que « l’ordre » des choses est bien établi sur un plan juridique au niveau de « la tête », Jésus qui est Le Chef, et que cet ordre doit s’établir à notre niveau; ce qui implique que nous devons renoncer à notre propre vie. Car la disposition des bandes restées à terre nous montre que le corps « Église » doit se constituer et fusionner avec Jésus dans Sa gloire jusqu’à devenir « une seule chair glorifiée » avec Lui, l’Epoux. (Éphésiens 5:31-32). Il désire faire paraître devant Lui « cette Église glorieuse, sans tâche, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable. » (Éphésiens 5: 27).

Marie de Magdala pleure et se baisse à son tour pour regarder dans ce sépulcre; et elle vit deux anges assis là où le corps de Jésus avait été déposé. Et elle se retrouve face à Jésus, sans savoir que c’était Lui. La conversation s’engage:
« Jésus lui dit: Femme, pourquoi pleures-tu? Qui cherches-tu? Elle, pensant que c’était le jardinier, lui dit: Seigneur, si c’est toi qui l’a emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai. »
Marie cherche « le corps terrestre » de Jésus. Mais ce qu’elle ignore c’est que ce corps crucifié n’est plus: Il est entré dans le processus de métamorphose pour aller recevoir du Père Honneur, Gloire et Immortalité!
C’est alors que Jésus l’appelle par son prénom: « Marie! ». C’est là qu’elle identifie le Maître! Or, Marie, de son corps terrestre, voulut toucher le corps céleste du Ressuscité, le premier Vivant d’entre les morts. Mais Jésus l’en empêcha à cause de ce qu’elle était dans le terrestre. En effet, le corps terrestre ne peut pas toucher — hériter — du céleste, il lui faut passer par une transformation que Jésus était entrain de vivre. « Ne me touche pas; car je ne suis pas encore monté vers mon PèreMais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.» Alléluia!
Jésus ne parle plus de ses disciples, mais de « Ses frères », ceux-là qui Lui sont pleinement associés dans l’accomplissement du dessein de Dieu. 

***

Jean 20: 19 à 23. Peu après ces évènements, un soir les disciples sont rassemblés dans une demeure; les portes sont fermées par crainte de certaines représailles des Juifs.
Nous pouvons imaginer que les discussions devaient être animées entre ceux qui eurent la grâce d’être les premiers témoins oculaires des évènements précités et ceux qui, écoutant le  témoignage des uns et des autres devaient ressentir des frustrations de ne pas avoir été aux premières loges d’un tel évènement. Qu’à cela ne tienne, ils vont avoir leur part.
Car, voici qu’au beau milieu de cette demeure, Jésus apparaît au milieu d’eux. Il les salue: « La paix soit avec vous! »

Par où est-il entré?
Les portes sont verrouillées!?
Libéré de celui qui avait la puissance de la mort après l’avoir rendu impuissant, Jésus est entré dans ce processus de la métamorphose.  Il n’est plus corporellement, psychiquement et spirituellement assujetti aux lois du temps — espace — matière comme nous le sommes.
Or, l’un de ses « frères », Thomas, n’était pas là lors de cette venue.

Jean 20:24 à 31. Huit jours plus tard, tous sont à nouveau réunis dans la maison. Cette fois-ci Thomas est présent. Les portes sont fermées. De nouveau, Jésus vient se tenir au milieu d’eux avec cette même salutation: « Que la paix soit avec vous! » Cette fois-ci Thomas ne veut se laisser duper, il veut toucher le corps ressuscité de Jésus, il veut l’identifier: « Est-ce bien Toi? »
Et Jésus ne voulant pas le laisser aux prises de l’incrédulité, lui fait grâce de l’identifier en lui permettant de toucher, non le corps céleste, mais « les marques »  de ses blessures restées en apparence lorsqu’Il fut crucifié sur la croix de Golgotha. Et Jésus de lui dire: « Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

***

Jean 21: 1 à 14. Simon Pierre décide de partir à la pêche, et voici certains de ses amis — des disciples — se joignent à lui et l’accompagnent.
La pêche n’est pas fructueuse, la nuit tombe. Toujours rien dans le filet au lever du jour.
Et, soudain, sur le bord du rivage, Jésus les interpelle: « Hé, les enfants, avez-vous pris du poisson ?».
Cette fois, la voix du Père se fait entendre lorsqu’Il s’adresse à « ses enfants » et non à « ses frères ». Nuance! Mais « les enfants » ignorent que c’est Jésus qui s’adresse à eux en leur recommandant de jeter le filet à un endroit précis.
Ils Lui obéissent, suivent son conseil. Ils lancent leur filet, et « ils ne purent le remonter, tellement il  y avait de poissons. » 

L’un des disciples identifia le Seigneur Jésus. C’est alors que Simon Pierre s’empressa de se revêtir et se jeta à l’eau. Quant aux autres, ils regagnèrent le rivage. Pas un n’osait lui demander « Qui est-tu? ». Ils savaient que c’était le Seigneur Jésus. Mais cette fois dans son corps céleste. Et Jésus mangea avec eux.

***

Luc 24: 13 à 35. Deux disciples se rendent dans un village nommé Emmaüs. Et ils discutent sur les évènements de la crucifixion de Jésus. Ils n’y comprenaient plus rien.
Où était donc la réalité de toutes les promesses du Libérateur?
Et Jésus vient les accompagner sur leur chemin, écoute leurs propos. Mais les deux disciples n’identifient pas la Personne de Jésus avec qui ils échangent leurs interrogations quant à « Ses » promesses.
Et ils se mettent à Lui raconter les évènements comme beaucoup le font lorsqu’ils « prient », ils développent les détails de leurs problèmes comme si Jésus ne les connaissaient pas.
Et voilà que Jésus, simple compagnon de circonstance à leurs yeux « voilés », va se mettre à les enseigner sur toutes les réalités  de l’Ancien Testament qui ont été accomplies. Mais, pour autant, ils ne prennent pas conscience de la réalité céleste qui se manifeste là au milieu d’eux. Ils sont plongés dans leurs souvenirs gravés dans leur mémoire où ils y trouvent un semblant de consolation, au point qu’ils retiennent ce compagnon de route de qui ils reçoivent  là où ils devraient être des maîtres.
Aussi, pour combler le tout, ils L’invitent à se mettre à table avec eux et partager le repas du soir. Ils n’ont toujours pas conscience de « la réalité céleste » qui se manifeste à leurs yeux, ils sont comme des aveugles. Ils ne s’interrogent même pas sur « ce personnage » avec qui ils entretiennent leur désappointement du moment.

Or, voici que dans un geste le plus simple du moment, il se passe quelque chose: « Jésus prit le pain et, après avoir prononcé la prière de bénédiction, Il le partage et le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent et ils Le reconnurent… mais, déjà, il avait disparu. »

Que de moments passés à étaler « les problèmes » qui sont du domaine de la chair et du sang, au lieu de profiter de la réalité de Sa présence dans le domaine céleste. « Ah! Hommes sans intelligence! Vous êtes bien lents à croire tout ce que les prophètes ont annoncés. » dira Jésus.

Une fois qu’Il eut disparu, les deux disciples prennent alors conscience: « N’avons-nous pas senti comme un feu dans notre cœur pendant qu’Il nous parlait en chemin et qu’il nous expliquait les Ecritures? »
Ils s’empressèrent d’aller retrouver les disciples à qui Ils racontèrent cette rencontre « inattendue ».

***
Est-ce bien Toi? Si tu me vois…
Actes 1: 3 à 14. Jésus donna ainsi des preuves nombreuses de Sa résurrection à ses disciples. Il leur « apparut » pendant quarante jours et leur parla du règne de Dieu, et les disciples, réunis autour de Lui, s’entretenaient avec Lui.

Et arriva le moment où ils Le virent s’élever dans les airs et un nuage le cacha à leur vue, jusqu’au moment où deux hommes vêtus de blanc se présentèrent devant eux et leur dirent: « Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous ainsi à regarder le ciel? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, en redescendra « un jour » de la même manière que vous l’avez « vu » monter. »

Or, tout comme Elisée a « vu »  de ses yeux un char de feu tiré par des chevaux de feu venir se placer entre lui et Elie qui fut enlevé au ciel dans un tourbillon de vent, ici tous les disciples réunis ont vu de leurs yeux Jésus monter au ciel dans une nuée.

Aussi, ré-examinons ce que l’apôtre Pierre écrit dans sa 2ème Epître chapitre 1 des versets 3 à 21.
Nous avons tout pleinement pour vivre dans l’attachement au Seigneur Jésus Glorifié et l’identifier dans Sa gloire auprès de Dieu Notre Père.
Par Sa puissance, Il nous appelle par la manifestation de Sa propre gloire et l’intervention de Sa force, afin que nous bénéficions des dons les plus précieux et les plus grands pour exercer Sa Justice sur la terre comme au ciel. Il nous fait participer à Sa nature divine de telle sorte que nous nous revêtions de tous Ses ingrédients célestes pour parvenir à la stature parfaite de Christ.
Or, c’est Dieu qui nous appelle à cette réalité. Aussi, parce que nous sommes le choix de Dieu, devons-nous redoubler de persévérance, de constance pour éprouver la force de cet appel: « car si vous agissez ainsi,  vous ne tomberez jamais. Ainsi vous seront grandes ouvertes les portes du Royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. »

Et l’apôtre Pierre prend soin de souligner qu’ils ne se sont pas appuyés sur des histoires inventées, mais sur des réalités célestes, car ils ont vu de leurs propres yeux notre Seigneur Jésus-Christ dans toute Sa puissance et Sa grandeur, tandis que Dieu le Père Lui donnait Honneur et Gloire, se faisant entendre dans sa gloire immense en disant: « Voici mon Fils bien-aimé, qui fait toute ma joie. » 

Or, cette voix Pierre et ceux qui étaient avec lui sur la montagne avec Jésus ils l’ont entendue eux-mêmes. Et il nous recommande de prêter attention aux paroles prophétiques contenues dans la Bible, en l’occurrence à ce que l’apôtre Jean a reçu de mettre par écrit lorsque Jésus est re-venu dans toute Sa gloire pour « les siens ».

Jean a identifié Jésus dans toute Sa gloire, il fut immergé — baptisé — dans Sa nature de feu.
C’est ce que l’apôtre Paul explique dans sa lettre aux Galates:
« Maintenant, par la foi en Jésus-Christ vous êtes tous fils de Dieu. Car vous tous qui avez été « baptisés - immergés » pour le Christ, vous avez « revêtus » Christ (Glorifié). » Galates 3:26, 27.
Dans cette immersion céleste, Jésus qui est cette lampe qui brille comme dans un lieu obscure, un jour nouveau est apparu dans la vie de Jean; il a eu mission d’écrire pour nous tout ce qu’il a vu et entendu de ce jour nouveau qui se lève comme l’étoile du matin pour illuminer nos cœurs.

La volonté de Dieu a été de nous restituer dans Son Fils Jésus-Christ l’éclat de Sa gloire. Ce qui implique que nous passions d’un état à un autre  par le baptême de gloire; nous sortons ici de ce qui a été jusqu’à maintenant des actes manifestés symboliquement.

Or, dans ce baptême de gloire que Jean a vécu, nous sortons du symbolisme. Il a vécu les prémices du retour en gloire de Jésus pour les siens. Jean est tombé comme mort. Pour être ensuite relevé par Jésus Glorifié. Il est passé de la mort à la résurrection. Il a eu ce plaisir de « voir » notre Seigneur Jésus dans Son éclat de gloire et d’être transporté jusque dans la salle du Trône. Car c’est bien là qu’Il nous donne rendez-vous depuis plus de 2000 ans.

L’apôtre Paul écrit aux romains:
« Car si nous avons été unis à Lui par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable à la sienne. Comprenons donc que l’homme que nous étions autrefois a été crucifié avec le Christ afin que le péché dans ce qui fait sa force soit réduit à l’impuissance et que nous ne servions plus le péché comme des esclaves. Car celui qui est mort a été déclaré juste: il n’a plus à répondre du péché. 
 Or, puisque nous sommes morts avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec Lui (dans Sa gloire). Car nous savons que le Christ ressuscité des morts ne meurt plus ; la mort n’a plus de pouvoir sur Lui. Il est mort et c’est pour le péché qu’Il est mort une fois pour toutes. Mais à présent, Il est vivant et Il vit pour Dieu.  Ainsi, vous aussi, considérez-vous comme morts pour le péché, et comme « vivants » pour Dieu dans « l’union » avec Jésus-Christ (Glorifié). Que le péché n’exerce donc plus sa domination sur votre corps mortel pour vous soumettre à ses désirs. Ne mettez pas vos membres à la disposition du péché comme des armes au service du mal. Mais puisque vous étiez morts et que vous êtes maintenant vivants (avec Christ Glorifié), offrez-vous vous-mêmes à Dieu et mettez vos membres à sa disposition comme des armes au service du bien (pour exercer la Justice de Dieu sur la  terre comme au ciel)» (Romains 6: 5 à 13).

Ainsi, apprenons à vivre en vrais citoyens du Royaume de Dieu.
Laissons le soin au Saint-Esprit de diriger notre vie dans cette nouvelle dispensation pour régner avec Christ Glorifié. 

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