01 juin 2020

144 Jérusalem

144 Jérusalem

144
RUBRIQUE DE L’EGLISE DES VAINQUEURS :
 JERUSALEM

INTRODUCTION

Jérusalem est la ville de David (2 Samuel 5 :9 ; 2 Rois 9 :28 etc.…), la capitale de la terre promise d'Israël choisie par YHWH ELoHiM Lui-même (Genèse 14 :18 ; Psaume 76 :2 ; Hébreux 7 :1ss...).
De par la figure typologique messianique de David, elle ne peut qu'être associée notamment dans les écrits bibliques prophétiques, aux accomplissements liés au destin du Peuple Élu Israël, de l'Eglise, du déroulement apocalyptique de révélation de la fin et au-delà, de l’Éternité, ce qui n'est pas peu dire !
Le Nouveau Testament, parle de la Jérusalem « d'en-bas » et de la Jérusalem « d'En-Haut » ou céleste. L'Ancien Testament parle tour à tour d'une Jérusalem apostate, adultère et d'une Jérusalem parfaite, merveilleuse, ce qui revient à dire à peu près la même chose.
Par ailleurs, la Terre d'Israël préfigure le Paradis et la « Nouvelle Terre » de l'Eternité (Apocalypse 21 :1). Le Temple préfigure la « Salle du Trône », le « Nouveau Ciel » (Apocalypse 21 :1), le Saint des Saints avec l'Arche de l'Alliance, le Trône divin. Mais qu'en est-il de Jérusalem, la ville ?
Nous essayerons de l’identifier au mieux dans la perspective de notre propos constant relatif à l'Eglise des Vainqueurs.

1. Signification du nom de la ville d'après le dictionnaire hébreu-français

Jérusalem en hébreu est une contraction de YeROUSHaH signifiant possession, peuple, habitation, maison, famille d'une part et de SHaLOM signifiant entier, complet, en parfait état de santé, de bien-être, de paix, heureux, plénitude, repos, bien-être, tranquillité, salut, prospérité, bonheur, paix, concorde, amitié, d'autre part.
Ainsi nous obtenons :
YeROUSCHaLaYiM ou YeROUSCHeLeM : possession, peuple, habitation, maison, famille du ShaLOM.  
Le verbe ShaLaM nous oriente dans le même sens : être achevé, fini, intact, heureux, en paix ; achever, terminer, être récompensé, être parfait, accompli, achevé, être ami, restituer.
Souvent la montagne de Sion est identifiée à Jérusalem : « Réveille-toi ! réveille-toi ! Revêts ta parure, Sion ! Revêts tes habits de fête, Jérusalem, ville sainte ! Car il n'entrera plus chez toi ni incirconcis ni impur ». (Esaïe 52 :1 ; cf. aussi 2 Chroniques 5 :2 ; Apocalypse 21 :8 ; 22 :15 ; Segond 1910).
Sion : TziYON signifie étonnamment lieu aride, désertique. En fait cette montagne (+800 m env.) aride où fut construit le Temple et le cœur de la ville c'est à dire « l'habitation du SHaLOM » où était d'ailleurs amené l'eau (2 Samuel 5 :7 ; Jean 4 :13 ; 9 :6...), fut transformée, métamorphosée en un magnifique lieu de rafraîchissement, de plénitude et de bonheur notamment avec fontaines et piscines... !
Rien que par ce biais, nous nous approchons d'emblée d'un aspect significatif de notre propos... !
En général, tout homme avec sa femme cherche normalement à fonder une famille, une descendance qui fait partie d'une collectivité, d'un peuple, d'une nation. Pour ce faire, il s'attachera à créer un environnement le plus favorable possible dont la maison, dans une ville ou village, de par le travail qui lui procurera les moyens, la richesse. C'est pourquoi nous retrouvons ces significations en réalité très liées et proches les unes des autres, notamment en ce qui concerne Jérusalem.

2. Jérusalem : Épouse et Mère

Jérusalem, d'après sa signification, n'est pas seulement une ville avec bâtiments et murs d'enceinte mais désigne aussi ses habitants et au-delà le Peuple d'Israël dans son ensemble. De plus elle est « maison » et/ou famille (« maison » = « famille et descendants » par ex. 2 Samuel 2 :3) et aussi, dans ce cas, Épouse, indispensable dans ce contexte, donc faisant logiquement partie de la famille... et par conséquent potentiellement Mère...

a. Jérusalem : Epouse

« Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s'est parée pour son époux (anèr, andros : mari, époux, homme). » (Apocalypse 21 :2 ; Segond 1910)
Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux vint et il m'adressa la parole, en disant : Viens, je te montrerai l'épouse (numphè : épouse [jeune, belle] ; cf. nymphe), la femme (gunè : femme, épouse) de l'agneau. Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne. Et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d'auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu. (Apocalypse 21 :9-10 ; Segond 1910)
La Jérusalem d'En-Haut est donc identifiée à la femme, l’Épouse de Jésus.
Déjà dans les textes de l'Ancienne Alliance, nous retrouvons très souvent cette thématique du couple entre Jérusalem-Sion, Israël par extension, et YHWH ELoHiM.
La venue en humanité de YHWH ELoHiM en Jésus démontre Son désir de compatibilité avec Son Épouse, rendant effectivement concevable et possible la réalité de ce couple. En endossant pleinement notre humanité, Jésus-Christ est justement venu nous chercher en-bas pour nous sauver de notre condition terrestre pour nous faire monter ou nous emmener (Éphésiens 4 : 7-10).
En montant Il a préalablement été glorifié, c'est pourquoi, en tant qu’Épouse « prisonnière des profondeurs de la terre », nous devons impérativement nous laisser libérer et emmener sachant que pour ce faire, le processus de glorification en vue de la montée n'est évidemment pas une option !
C'est une des raisons pour lesquelles nous prônons de ce fait sans relâche, justement par nécessité de compatibilité glorieuse avec Lui, la glorification indispensable des chrétiens par la métamorphose du corps et la montée auprès de Lui pour Le rejoindre dans Sa Maison et ceci sans « l'aide » de la Mort notre ennemie... ! Il a vaincu la Mort et a payé pour notre salut total corps-âme-esprit sur la Croix, signant par là avec nous avec Son Sang précieux dans la plume ou le stylo, l'acte de mariage non pas devant Monsieur le Maire, Curé, Pasteur ou autre mais devant le Père céleste Lui-même !
En général le mariage implique un changement du NOM de famille ou de PATROnyme de l’Épouse :
« Le vainqueur, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu et il n'en sortira plus ; j'écrirai sur lui le Nom de mon Dieu et le Nom de la ville de mon Dieu, de la NOUVELLE Jérusalem qui descend (katabaïno : descendre, atteindre, arriver au but, au terme) du ciel d'auprès de mon Dieu et mon Nom NOUVEAU. Que celui qui a des oreilles entende ce que la Pneuma dit aux Églises ! » (Apocalypse 3 :12-13)
Le texte est clair : il faut être préalablement vainqueur, autrement dit faire partie de l'Eglise des Vainqueurs qui se trouve où ?
Montée au ciel, notamment au Temple, mieux, faisant partie intégrante de la « Maison familiale-Temple » de l’Époux en tant que « colonne » c'est à dire « support » indispensable du lieu de vie au cœur de la Jérusalem céleste dont elle porte le nom donc l'identité et peut donc être identifiée à elle ! Sans colonnes, le toit, voire l'édifice s'écroule d'où la nécessité absolue de cette montée de l’Épouse ! Un foyer, une maison sans femme n'est ni un foyer, ni une maison... Tout a commencé par un couple et tout doit s'achever par un couple notamment dans l'annonce de l'Evangile complet !!!
Jésus fera une « séance d'écriture » pour écrire sur Son Épouse victorieuse le nouveau NOM de famille divine, notamment Celui qui l'identifie pour notre propos à la « Nouvelle Jérusalem ». Elle sera marquée à jamais par son Epoux !
Il se trouve que celle-ci « descend » d'auprès de Dieu ce qui veut dire qu'elle avait « atteint le but, était arrivée à terme, à maturité, au sommet » c'est à dire qu'elle était préalablement montée siéger sur le Trône en tant que « Vainqueur » aux côtés de son Epoux (cf. Apocalypse 3 :21).  
Elle aura bénéficié de la grâce d'être ainsi la « maison-famille royale » par le lien du Sang, de recevoir le même nom par l'identification à la « Nouvelle Jérusalem » qui descend parce que PREALABLEMENT montée et arrivée sur le Trône, portant de surcroît le nom du Père et le NOM « nouveau » du Fils, le divin Marié !
Vu cette « descente » d'auprès de Dieu, donc du Trône, au moment de l'instauration de l'Eternité, cette splendide Épouse-Nouvelle Jérusalem aura une place spéciale dans le nouveau ciel et la nouvelle terre. Elle aura la place des « premiers nés » de la Pneuma Sainte (Hébreux 12 :23) par conséquent nés avant celles et ceux qui naîtront après.
Apocalypse 21 : 23-27 et 22 : 3 (Segond 1910) est une démonstration supplémentaire de cette position spéciale sur la nouvelle terre parfaitement connectée au nouveau ciel : « La ville n'a besoin ni du soleil ni de la lune pour l'éclairer ; car la gloire de Dieu l'éclaire, et l'agneau est son flambeau. Les nations marcheront à sa lumière et les rois de la terre y apporteront leur gloire. Ses portes ne se fermeront point le jour, car là il n'y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l'honneur des nations. Il n'entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l'abomination et au mensonge ; il n'entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l'agneau … Il n'y aura plus d'anathème. Le trône de Dieu et de l'agneau sera dans la ville ; ses serviteurs le serviront et verront sa face »  
Bref, elle aura pu entrer pleinement dans sa vocation auprès de son Epoux « car les nations marcheront à sa lumière et les rois de la [nouvelle] terre y apporteront leur gloire » pour l’Éternité (Apocalypse 21 :20). Ces rois, serviteurs, nations à différencier de la Nouvelle Jérusalem seront celles et ceux qui seront ressuscités et sauvés suite au jugement dernier c'est à dire inscrits dans le livre de vie (Apocalypse 20 : 11-13).
Nous pensons aussi au reste de la descendance de la femme (femme et mère glorieuse qui, avec Jésus son Mari, enfantera de nombreux chrétiens à savoir ceux qui seront enlevés [Apocalypse 12 : 5c+12a] d'une part, et d'autre part ceux qui seront restés sur terre [Apocalypse 12 :17 et 13 :7]) qui se trouve encore sur terre au commencement du règne de l'Anti[é]-Christ.
Être la Nouvelle Jérusalem (Eglise des Vainqueurs), c'est CROIRE aujourd'hui pour obtenir cela aujourd'hui ou tout au moins le plus rapidement possible par grâce. L'exemple du père s'étant adressé à Jésus pour son enfant est tout à fait édifiant : « Jésus lui dit : Si tu peux !... TOUT est possible à celui qui CROIT. Aussitôt le père de l'enfant s’écria : Je crois ! Viens au secours de mon incrédulité ! » (Marc 9 :23-24).
Dieu ne fait acception de personne, ne fait pas de favoritisme (Romains 2 :11) et Il VEUT LE FAIRE ! Toutefois Il respectera nos choix et donc ce en quoi nous choisissons de croire ou pas dans l'étendue plus qu'infinie des bénédictions proposées par Sa grâce. C'est pourquoi la foi sincère rend aussi possible le fait d'être métamorphosé et de devenir la Jérusalem céleste – Épouse de Christ - Eglise des Vainqueurs ! Cela fait partie du « TOUT » dont parle Jésus !

Pour mieux identifier l'Eglise des Vainqueurs-Nouvelle Jérusalem, et à titre de rappel, suite aux démonstrations des Rubriques précédentes, elle apparaît dans l'Apocalypse comme :
vainqueurs qui écoutent et entendent ce que la Pneuma Sainte dit, bénéficiant des promesses de l'Alliance Nouvelle de Révélation et de Gloire ou lettres aux sept églises ([1] Éphèse : Arbre de Vie ou immortalité ; Apocalypse 2:7b ; [2] Smyrne :Couronne de Vie ; Apocalypse 2:10c ; [3] Pergame : Manne cachée ou restauration totale esprit, âme et corps du Vainqueur, Pierre blanche nom nouveau ou Identité nouvelle, Gloire du Vainqueur ; Apocalypse 2:17 ; [4] Thyatire : Pouvoir sur les nations, Verge de fer, Étoile du matin ou prophétisme apocalyptique ; Apocalypse 2 : 26-28 ; [5] Sardes : vêtements blancs ou sanctification et métamorphose par le revêtement ; Apocalypse 3:4-5 ; [6] Philadelphie : montée, couronne, colonne dans le Temple céleste, nom nouveau, Jérusalem céleste ; Apocalypse 3:10-12 ; [7] Laodicée : or, vêtements blancs ou métamorphose du corps, vision céleste, Ste Cène de Gloire, montée sur le Trône divin ; Apocalypse 3:18-21)  
sacrificateurs et rois (Apocalypse 1:6 ; 5:10 ; première montée ; Eglise des Vainqueurs initiale)
cavalier-guerrier sur son cheval blanc couronné et vainqueur, envoyé par Christ sur le Trône dans l'espace matière-temps pour vaincre (Apocalypse 6 :1-2),
la foule qu'on ne pouvait compter (juifs messianiques et croyants issus des nations) qui passera au Trône (Apocalypse 7 ; deuxième montée), résultat de la victoire du cavalier-guerrier ou réussite de l'évangélisation mondiale durant la Grande Tribulation demandée par le Ressuscité en Actes 1:8 et Matthieu 28 :19, 
les « deux Témoins » ou l'Eglise des deux Témoins adorateurs au 3ème  Temple et témoins de Feu très puissants (Apocalypse 11 ; troisième montée [v.12] ; typologies de Moïse et d’Élie étant apparus aux côtés de Jésus lors de la Transfiguration),
la femme de Christ couronnée victorieuse et glorieuse donnant naissance à son fils et celui de son Epoux Jésus-Christ Glorifié à savoir la nouvelle génération de l'Eglise des Vainqueurs enlevée (Apocalypse 12 ; enlèvement [v. 5b] - suivi de la victoire sur le Dragon dans les lieux célestes [v.7-11]), 
l’Église des Vainqueurs globale et/ou « nouvelle génération » installée au grand complet aux cieux (Apocalypse 12 :12a),
les juifs messianiques montés (Apocalypse 7 :4-8 +9b+14b-15), apparaissant à Sion avec Christ, porteurs du patronyme céleste (Apocalypse 14 :1ss),
les compagnons d'armes de Christ lors du règne de l'Anti[é]-Christ (Apocalypse 17 :14),
l’Épouse qui se prépare pour la célébration de la fête des noces (Apocalypse 19 :7), 
une parmi les armées du ciel sur des chevaux blancs (Apocalypse 19 :14 ; cf. 6 :2),
ceux qui sont assis sur les trônes s'apprêtant à juger et régner avec Christ et les Martyrs lors du Millénium (Apocalypse 20 :4a+9 ; cf. aussi Psaume 149 : 6-9 ; 1 Corinthiens 6 : 2-4),
le camp des saints régnant avec Christ dans la ville bien-aimée durant le Millénium (Apocalypse 20 :9),
le vainqueur héritier et fils-fille du Père et de la Pneuma Sainte suite à l'adoption devenue filiation via la Nouvelle Naissance En-Haut (Apocalypse 21 :7 ; cf. Jean 3 :5ss).
la Jérusalem céleste, la femme de l'Agneau (Apocalypse 21 :2+9 à 22 :5) 

Il est important de comprendre qu'il ne s'agit pas ici d'une succession de symboles et/ou d'images par définition liés à la réalité déchue, espace-matière-temps mais bien de la réalité céleste selon YHWH ELoHiM correspondant aux diverses formes ou morphologies via la métamorphose ou la transformation ou encore la transfiguration (en grec métamorphoo : changer de morphologie) de gloire en gloire opérée sans cesse par la Pneuma Sainte (2 Corinthiens 3 :18). En effet nous sommes là en présence d'une constante dans la Bible et notamment dans les cieux tant pour l'Eglise des Vainqueurs – Nouvelle Jérusalem que pour YHWH ELoHiM Lui-même.
Elle n'est malheureusement pas bien comprise par les églises à ce jour.  Nonobstant, il en subsiste quelques restes malheureusement faussés parce que dépassés par l'institution effectuée par Jésus-Christ Glorifié de la Nouvelle Alliance eucharistique (Ste Cène de Gloire) de Gloire d'Apocalypse 3 :20c.
Effectivement nous les retrouvons dans les doctrines eucharistiques de la transsubstantiation et de la consubstantiation ou transformation de l’hostie et du vin. En fait nous sommes là, vers le 2ème siècle, peu après 92 (rédaction de l'Apocalypse), dans une problématique réductrice parce que dépassée, devenue en quelque sorte fausse parce qu'encore « terrestre » sous forme de pain et de vin. Le Corps et le Sang glorifiés de Jésus ne sont plus liés au temps, à la mémoire, à l'image, au symbole ni même à une cons- ou trans- substantiation du pain et vin n'ayant jamais existé !
Cette croyance a automatiquement entraîné, au fil des siècles, une mystique idolâtre et magique devant des éléments pourtant purement restés « matériels » (pain, vin, soi-disant ayant une autre « substance » ; cf. Ceci est mon corps, ceci est mon sang) par la force des choses... entraînant des divisions et des conflits souvent gravement meurtriers... !
Le « ceci est mon Corps et ceci est mon Sang » est une projection prophétique et pédagogique à la fois mémorielle et à la fois tournée vers l'avenir en attendant la vraie Ste Cène de Gloire d'Apocalypse 3 :20c où l'on peut vraiment et réellement manger le Corps et le Sang de Gloire de Jésus sans une pratique sacrificielle mortifère.
Jésus n'a sûrement pas réduit Son Corps et Son Sang à un bout de pain et une coupe de vin !!! Il n'a pas davantage voulu qu'on Le mange concrètement comme les Israélites le firent avec l'agneau pascal !
Pourquoi ces divisions et ces conflits ? Tout simplement parce que l'eucharistie (= action de grâce) par souci d'actualisation mémorielle est carrément devenue réitération du « sacrifice » de soi-disant communion « d'unité offert, sacrifié par l'Eglise » via le « prêtre » qui procède de l'évêque lequel procède du Pape, le soi-disant successeur de Pierre... ! Quelles conséquences néfastes sur la conception des ministères… ! Très rapidement intervint la notion de « corps eucharistique du Christ » que le prêtre « offrait et sacrifiait » à tour de bras pour les défunts et aussi pour résoudre problèmes de la vie des fidèles en échange d'offrandes en nature et de plus en plus en espèces sonnantes et trébuchantes... !  
Il s'agit d'une sorte calque analogique religieux sur les sacrifices juifs, voire païens, donc d'un retour en arrière ne tenant pas compte de la victoire définitive de Jésus sur la Mort une fois pour toutes par Son sacrifice unique !
Le sacrifice répété introduit par définition à chaque fois la Mort étant alors de fait au cœur de la célébration soi-disant chrétienne. En effet on « mange » et « boit » le corps et le sang soi-disant « réel » donc on redonne par-là la Mort à Jésus par cette réitération alors qu'Il S'est livré à elle pour nous, à notre place, pour notre justification sur la croix une fois pour toutes !!!! (Romains 6 :10 ; Hébreux 7 :27 ; 9 :12+28 ; 10 :10).
La Mort est vaincue, disqualifiée et anathème par Jésus-Christ ! Il ne faut donc surtout pas vouloir la réintroduire notamment au centre de la célébration chrétienne, ni justifier de sa présence néfaste !!!
De même Hébreux 9 :27 est souvent mal interprété devant soi-disant rendre pour les hommes la Mort obligatoire : « Et comme il est réservé (apokeimai : être mis de côté, réservé, étendu de côté, gardé, être mis à l'écart, méprisé, délaissé) aux humains de mourir une seule fois et après vient le jugement ». Ici la Mort n'est pas obligatoire et de plus le verbe apokeima comporte aussi une signification peu glorieuse de mépris et d'abandon correspondant au « néant ».  
Le texte signifie qu'on ne meurt qu'une seule fois, comme Jésus est mort une fois pour toutes, et après vient le jugement, c'est à dire qu'on n'a pas de deuxième chance une fois décédé via la réincarnation ou le purgatoire. Si la mort était obligatoire pour TOUS les hommes qu'en serait-il d’Élie ou d'Hénoch eux aussi des humains ayant de plus vécu avant la Croix et la Résurrection ? Considérons par ailleurs tous les passages parlant d'immortalité que nous avons maintes et maintes fois traités et cités.
En fait, le seul vrai Corps et seul vrai Sang de Jésus qu'il est possible de recevoir en réalité ou vraiment substantiellement est le Feu et la Lumière de Gloire céleste composant Son Corps et Son Sang actuels qu'Il nous propose (Apocalypse 1 : 13ss ; 3 : 20c). Ceci doit entraîner notre propre métamorphose ou salut de notre corps ou immortalité par un partage, une absorption et/ou « transfusion » de Feu et de Lumière de Son Corps et de Son Sang glorifiés dans notre corps. C'est en cela même avec des « sacrifices de louanges » ou eucharisties que nous deviendrons en Lui et par Lui « sacrificateurs » de gloire SANS la Mort et ce qui y mène !
Nous en retrouvons une « trace prophétique » par la négative relative à notre mauvaise santé corporelle en rapport avec le « non-discernement, la non-vue » du vrai corps et du vrai sang de Gloire, de Lumière et de Feu de Jésus-Christ Glorifié en fait déjà un peu d'actualité prophétique en 1 Corinthiens 11 :28ss !
Le baptême d'eau est tout autant dépassé par le baptême de gloire apocalyptique. Il a entre autres provoqué la confusion entre la conversion-repentance où l'on devient chrétien et la Nouvelle Naissance En-Haut de la Pneuma Sainte où l'on devient la Jérusalem d'En-Haut. Cette expérience apocalyptique fut donc occultée. Pourtant l'Apôtre Jean l'a vécue quand il est tombé COMME mort (oos nekros ; Apocalypse 1 :17) mais n’était pas mort ! Jésus-Christ Glorifié l'a relevé. Son « corps de mort » fut métamorphosé, transfiguré à ce moment-là, le rendant apte à supporter tout d'abord la présence de Jésus-Christ Glorifié puis la montée en Apocalypse 4 :1-2.
Pourquoi cet excursus relatif aux évolutions terribles de la Cène et du Baptême ? Tout simplement parce que l'Eglise a payé très très cher le fait de n'être pas véritablement passée de la Jérusalem d'en-bas à la Jérusalem d'En-Haut !!!
Notons que la métamorphose de notre corps suite à celle du Corps de Jésus respecte et respectera entièrement l'intégrité de l'identité propre de chacune et de chacun d'entre nous pour l’Éternité.
La métamorphose de gloire en gloire s'opèrera lors de notre Nouvelle Naissance En-Haut par notre Maman céleste, de Feu, la souveraine Pneuma Sainte (2 Corinthiens 3 :18).
Ce processus de transfiguration est à notre portée par grâce dès ici-bas pour celles et ceux qui y croient en vue de l'immortalité plus particulièrement corporelle (Romains 2 :7 ; 8 :23+30) et pour l’Éternité. Des « formes diverses individuelles et/ou collectives » de l'Eglise des Vainqueurs et/ou de l’Épouse de Jésus-Christ, la Jérusalem d'En-Haut, seront ainsi manifestées, selon la Gloire accordée par la Pneuma Sainte dans Sa souveraineté.

b. Jérusalem : Mère

Dans la liste des diverses morphologies de la Jérusalem céleste - Eglise des Vainqueurs, apparaît dans le ciel physique, la femme couronnée glorieuse, victorieuse, Épouse de Jésus-Christ Glorifié, qui accouche de l'enfant mâle (Apocalypse 12 :5) ou de la nouvelle génération enlevée de l'Eglise des Vainqueurs et aussi d'une descendance qui sera malheureusement restée sur terre à la merci du Dragon (Apocalypse 12 :17 ; 13 :7+10).
Ici il s'agit du rétablissement de l’Épouse comme de la Mère Jérusalem alors probablement déjà passablement glorieuse en tant que merveilleuse préfiguration à l'époque de Melchisédek, son Roi de Justice (Jésus d'après l'épître aux Hébreux), le Roi de Salem : « Melchisédek, roi de Salem (= Jérusalem), fit apporter du pain et du vin : il était sacrificateur du Dieu Très Haut. » (Genèse 14 :18).
Nous notons une apparition glorieuse significative en quelque sorte de prémices de cette Jérusalem céleste avec Jésus-Melchisédek lors de la Transfiguration (emploi du verbe métamorphoo ; Matthieu 17 :1ss et textes parallèles) avec Élie qui n'est pas mort et Moïse dont le corps ne fut pas livré au Diable donc pas au démon de la Mort d'après Jude v.9 ! Pensons en outre à l'Eglise des deux Témoins (3ème montée) qui révèlent clairement des typologies de Moïse et d’Élie ! (Apocalypse 11).
Le prophète Esaïe avait clairement prophétisé ce rétablissement de Jérusalem en tant que mère :
« Sion (Jérusalem) disait : L'Éternel m'abandonne, le Seigneur m'oublie ! Une femme oublie-t-elle l'enfant qu'elle allaite ? N'a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles ? Quand elle l'oublierait, moi (Jésus) je ne t'oublierai point. Voici, je t'ai gravée sur mes mains ; tes murs (fortifications de Jérusalem) sont toujours devant mes yeux. TES FILS accourent... (Esaïe 49 :14-17 ; Segond 1910).
« Ainsi parle l’Éternel : Où est la lettre de divorce par laquelle j'ai répudié votre mère ? Ou bien, auquel de mes créanciers vous ai-je vendus ? Voici, c'est à cause de vos iniquités que vous avez été vendus, et c'est à cause de vos péchés que votre mère a été répudiée. » (Esaïe 50 :1 ; Segond 1910).
« Réjouis-toi, stérile, toi qui n'enfantes plus ! Fais éclater ton allégresse et ta joie, toi qui n'as plus de douleurs ! Car les fils de la délaissée seront plus nombreux que les fils de celle qui est mariée, dit l'Éternel....Ta postérité envahira des nations, et peuplera des villes désertes. Ne crains pas, car tu ne seras point confondue ; ne rougis pas, car tu ne seras pas déshonorée ; mais tu oublieras la honte de ta jeunesse, Et tu ne te souviendras plus de l'opprobre de ton veuvage. Car ton créateur est ton époux : L'Éternel des armées est son nom et ton rédempteur est le Saint d'Israël : Il se nomme Dieu de toute la terre ;
Car l'Éternel te rappelle comme une femme délaissée et au cœur attristé, comme une épouse de la jeunesse qui a été répudiée, dit ton Dieu. Quelques instants je t'avais abandonnée, mais avec une grande affection je t'accueillerai ; dans un instant de colère, je t'avais un moment dérobé ma face, mais avec un amour éternel j'aurai compassion de toi, dit ton rédempteur, l'Éternel....Quand les montagnes s'éloigneraient, Quand les collines chancelleraient, mon amour ne s'éloignera point de toi, et mon alliance de paix ne chancellera point, dit l'Éternel, qui a compassion de toi. » (Esaïe 54 : 1-10 ; Segond 1910)
Nous voyons clairement que le texte fait clairement la distinction entre la mère et ses fils. Jérusalem, abritant le Temple, le Saint des Saints, la présence et gloire de YHWH ELoHiM, « engendrait » le Peuple, ses fils et filles qui y venaient en pèlerinage pour adorer, en quelque sorte y « naître » d'elle.
Jérusalem « abrite », « porte en elle », telle une mère, la semence de Jésus (Melchisédek), YHWH ELoHiM son Mari, son Créateur, son Rédempteur, le Saint d'Israël pour accoucher de leurs fils et filles ! Cette réalité d'engendrement, familiale, entre YHWH ELoHiM et Jérusalem était et reste toujours profondément ancrée dans le cœur et l'identité du Peuple d'Israël.
Jérusalem occupe la place spéciale de mère, de « cœur du foyer », d’Épouse de YHWH ELoHiM Jésus dans le cœur, l'identité, la foi du Peuple élu composé de leurs fils et filles. Cette vie et vitalité « existentielles » clairement divines lui auront permis et lui permettront de traverser les siècles malgré tous les aléas terribles de l'histoire l'ayant durement frappée.
Jérusalem l’Épouse et la Terre Promise furent « délaissées un temps » à la fois par YHWH ELoHiM Jésus et par voie de conséquence par leurs fils et filles d'Israël. La famille fut déchirée mais avec l'Aliyah, le retour au Pays des Juifs, Jérusalem est à ce jour partiellement restaurée et son Temple sera assurément reconstruit ! Un processus clairement prophétique messianique de Jérusalem, mère des fils et filles d'Israël, est dorénavant en marche ! Il indiquera la préfiguration merveilleuse de la Jérusalem céleste c'est à dire la femme de l'Agneau, mère de leurs enfants !
Ainsi Israël et ici particulièrement la Jérusalem-mère deviennent une fois de plus un vecteur prophétique de révélation et d'accomplissement formidable pour l'Eglise des Vainqueurs-Nouvelle Jérusalem qui est elle aussi une mère.
Cela fait presque 2000 ans que l'Eglise n'est pas auprès de son Epoux. Elle Lui a infligé un « râteau » quand Il a institué l'Alliance de Gloire au début de l'Apocalypse pour qu'elle puisse monter Le rejoindre et mettre en route ses maternités abondantes. C'est pourquoi comme la Jérusalem terrestre, elle vit loin de la Face de son Epoux, déshonorée, persécutée, comme une veuve dans l'opprobre de la colère divine, une femme délaissée. Elle ne peut donc pas engendrer les milliards de personnes qu'elle aurait dû engendrer ! Il suffit de connaître l'Histoire de l'Eglise pour comprendre ô combien la situation d'éloignement était et est toujours terrible ! Mais ce temps est terminé ! On passe d'Agar à Sarah, de l'esclave à la princesse, de la Jérusalem d'en-bas à la Jérusalem d'En-Haut !

c. De la Jérusalem d'en-bas à la Jérusalem d'En-Haut

« Dites-moi, les sous la loi voulant être, n'écoutez-vous pas la loi ? Car il est écrit qu'Abraham a eu deux fils, un de la jeune esclave (paidiskè : jeune fille esclave, servante prostituée, petite, jeune) et un de la libre ([eleuteras] eleuteros : libre, affranchi, délivré, dégagé). Mais celui de la jeune esclave naquit selon la chair (sarx ; cf. sarcophage) et celui de la libre naquit suite à la promesse (eppangelia : promesse, annonce, bénédiction ; cf. euangelia évangile, bonne nouvelle). Celles-ci sont allégoriques (allègoréo : apporter d'une autre manière, parler par allégorie alla=autre, gorie=observation ; métaphore) ; car celles-ci sont deux alliances. L'une du mont Sinaï, engendrant vers la servitude qui est Agar. Cette Agar, est le mont Sinaï en Arabie, elle correspond à la Jérusalem de maintenant, elle est esclave avec ses enfants. Mais la Jérusalem d'en haut est libre, laquelle est notre mère ; car il est écrit : Réjouis-toi, stérile, toi qui n'enfantais pas ! Éclate et crie, toi qui n'as pas éprouvé les douleurs de l'enfantement ! Car les enfants de la délaissée seront plus nombreux que ceux de celle ayant un mari. Vous, frères, comme Isaac, vous êtes enfants de la promesse et de même qu'alors celui qui était né selon la chair persécutait (dioko : poursuivre, persécuter, accuser, intenter un procès, presser contraindre, chasser) celui qui était né selon l'Esprit, encore maintenant. Mais que dit l'Écriture ? Jette la jeune esclave et son fils dehors, car le fils de l'esclave n'héritera pas avec le fils de la femme libre. C'est pourquoi, frères, nous ne sommes pas enfants de la jeune esclave, mais de la femme libre. » (Galates 4 :21-29 ; trad. litt.)

Dans ce passage l'Apôtre Paul lutta contre les tendances judaïsantes légalistes des Galates, c'est à dire contre une forme de « retour en arrière » mettant la foi en Jésus-Christ à la sauce de la Loi justificatrice du Sinaï (Galates 4 :21).
Il reprend le passage d'Esaïe que nous avons cité plus haut. La Jérusalem d'En-Haut (femme glorieuse Apocalypse 12 :1) mère de la nouvelle génération de l'Eglise des Vainqueurs enlevée (Apocalypse 12 :5), est aussi très justement la mère des chrétiens sur terre (cf. Apocalypse 12 :17 est à mettre en rapport avec Galates 4 :26) comme la Jérusalem d'en-bas fut et reste la mère des « enfants d'Israël » sur leur Terre.
Ainsi il n'est pas étonnant que l'Apôtre Paul parle d'Arabie et d'Agar.
Le Sinaï, où fut donnée la Torah, est HORS de la Terre Promise comme l'Eglise qui est HORS de sa « Terre promise céleste ». Quand on est en-dehors de la Terre Promise Céleste, on finit toujours dans les lois écrites, ou non d'ailleurs, permettant certes une certaine cohésion organisationnelle des dénominations ou œuvres mais institue les divisions. D'où, une fois encore, la nécessité de la montée hors du désert du Sinaï seule solution pour vivre pleinement la promesse !
Isaac, l'enfant de la promesse, n'est justement pas mort à Morija, lieu du Saint des Saints et fut le seul patriarche à être resté en Terre promise toute sa vie !!!
Agar fut l'ancêtre des Arabes via Ismaël, certes le fils d'Abraham, mais aussi l'ancêtre des musulmans !!! Notons que dans la Jérusalem actuelle sur le site du Temple se trouve « comme par hasard » la Mosquée Al Aqsa et le Dôme du Rocher !!!
Il se trouve en plus que les « enfants de la promesse » de l'époque de Paul ont été persécutés par les Juifs ayant encore leur Temple au début de l'ère chrétienne, puis par les Romains et bien d'autres par la suite mais de nos jours, ils le sont, comme par hasard, principalement par les musulmans !!!
En outre, des chrétiens des premiers siècles ayant une foi « apocalyptique », dont déjà l'Apôtre Jean (3 Jean 9 avec Diotrèphe ; Apocalypse 1:9 persécuté, exilé à Patmos par les Romains mais, d'après certaines sources, ne fut pas particulièrement « aidé » ni par les Juifs, ni par les chrétiens d’Éphèse où il résidait alors), furent persécutés et en tous cas rejetés par l'Eglise « majoritaire » déjà sclérosée légaliste déjà focalisée sur l'épiscopat et la prêtrise judaïsante, célébrant d'ailleurs très tôt le sacrifice eucharistique, comme dit, calqué sur les rites sacrificiels de l'Ancienne Alliance et même païens (cf. déjà vers l'an 100 : Didachè et écrits des Pères de l'Eglise des premiers siècles).
L'Apôtre Jean et de ce fait Jésus-Christ Glorifié ne furent pas écoutés par l'Eglise que certains historiens appelleront « majoritaire », rejetant déjà les « prophètes », qui deviendra l'Eglise catholique-universelle de prêtres, épiscopale et au 4ème siècle, papale romaine, avec les conséquences légalistes que l'on connaît notamment avec la réitération du « sacrifice » de la messe.
Quand on est dans la Terre promise céleste, quand on est la Jérusalem d'En-Haut, la persécution n'est plus à l'ordre du jour !
Les enfants de la promesse ou de la Jérusalem d'En-Haut sont encore sur terre à l'époque de Paul. Ils sont encore persécutés, mais sont appelés très rapidement à vivre l'accomplissement de ladite promesse pour être transfigurés en la mère-épouse du Messie et par là « physiquement » devenir les fils et filles révélés et héritiers du Père et de la Pneuma Sainte (Romains 8 :16-24).
La promesse ne trouve en effet son accomplissement (= être transfiguré en la Jérusalem d'En-Haut la mère) QUE dans la Terre promise céleste où l'on devient la Jérusalem d'En-Haut en rapport avec la REVELATION du Seigneur Jésus-Christ encore attendue par Paul et par les chrétiens de Corinthe, notamment (1 Corinthiens 1 :7-8 ; Apocalypse 1 :1ss). Cette révélation est évidemment liée à l'accomplissement de la promesse décrite et contenue dans les lettres aux sept églises, Nouvelle Alliance de Gloire basée VRAIMENT sur la Croix et la Résurrection impliquant obligatoirement la Glorification REVELANT les Vainqueurs c'est à dire la Jérusalem céleste mère dont ils porteront le nom ! (Apocalypse 3 :12c).
Paul prône une solution radicale exclusive, basée sur l’Écriture, selon l'exemple d'Abraham et surtout de Sarah... ! (Galates 4 :30)
Ici les enfants de la promesse nés SELON (kata) la Pneuma (= conversion, métanoïa où la Pneuma convainc ici de péché, de justice et de jugement Jean 16 :8-10) ne sont pas la Jérusalem d'En-Haut qui est effectivement leur mère !!! La Jérusalem d'En-Haut, mère ou Eglise des Vainqueurs est née DE (ek) la Pneuma Sainte sa Mère divine (Jean 3 :5-6 ; Nouvelle Naissance En-Haut, montée) qui a accouché d'elle En-Haut.
En tant qu'enfants de la promesse (contenu de la promesse = devenir puis être la Jérusalem d'En-Haut, la Mère), ils sont par conséquent à distinguer de leur mère la Jérusalem d'En-Haut qui est Femme et Épouse de Christ, siégeant sur le Trône. Mais ils peuvent bénéficier de la promesse et devenir à leur tour la Jérusalem d'En-Haut puisque la promesse leur a été faite !
La Jérusalem dans le Pays promis terrestre était déjà plus ou moins protégée des « descendants » d'Agar habitant le désert ! Ce n'est pas pour rien que Paul parle du Sinaï dans l'Arabie désertique ! Nous rejoignons ainsi le parallèle entre Israël au désert avant la conquête du Pays promis et l'Eglise sur terre hors du Pays promis céleste pouvant « encore maintenant » (v.29) subir la persécution. Paul, en effet, savait que cela devait prendre fin en principe rapidement, et il ATTENDAIT ladite glorification, mais... : « En effet notre citoyenneté [cité] est dans les cieux d'où NOUS attendons notre Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ qui transformera NOTRE corps de misère en un corps CONFORME à son corps de gloire selon l'énergie du pouvoir qu'il a de se soumettre toutes choses. » (Philippiens 3 : 20-21 trad. litt.). Quelle merveilleuse attente de passer de l'état d'enfants de la promesse à l'état de la Jérusalem-mère glorieuse !
La Cité des cieux dans le Pays promis céleste complètement débarrassée de la chair ou « corps de mort » (Romains 7 :24) ne peut être persécutée (cf. Esaïe 1 :8 ; 54 :14ss) puisque hors de portée du Prince de ce monde.
C'est la raison pour laquelle la Jérusalem d'En-Haut est LIBRE parce que glorifiée pouvant de la sorte enfanter librement abondamment, victorieusement et parfaitement comme jamais : elle sera à l'origine du plus grand réveil d'Israël et mondial d'Apocalypse 7 !

d. La situation de proximité du Trône de l'Eglise sur terre

« Vous ne vous êtes pas approchés d'une montagne qu'on pouvait toucher et qui était embrasée par le feu, ni de la nuée, ni des ténèbres, ni de la tempête, ni du retentissement de la trompette, ni du bruit des paroles, tel que ceux qui l'entendirent demandèrent qu'il ne leur en fût adressé aucune de plus, car ils ne supportaient pas cette déclaration : Si même une bête touche la montagne, elle sera lapidée. Et ce spectacle était si terrible que Moïse dit : Je suis épouvanté et tout tremblant ! Mais vous vous êtes approchés (proserkomai : aller vers, près, approcher) de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, la Jérusalem céleste, des myriades qui forment le chœur des anges, de l’église (ekklèsia) des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance et du sang de l'aspersion qui parle mieux que celui d'Abel. » (Hébreux 12 :18-24 ; Segond 1910).

Nous retrouvons nombre d'aspects décrits plus haut et notamment la situation de l'Eglise encore sur terre qui s'est seulement approchée de la Jérusalem céleste ou l'Eglise des « premiers-nés » ou des esprits des justes parvenus à la perfection ou l'Eglise des Vainqueurs. Elle est certes plus proche que le Peuple d'Israël à cause de la justification de Christ mais elle n'y est pas encore ! Elle est dans une situation intermédiaire proche du Lieu Céleste très Saint !
L’Évangile complet de la Nouvelle Alliance de la Révélation du « sang qui parle mieux (Sang de Feu et de Gloire de Jésus) que celui d'Abel le juste », dont les parents venaient pourtant juste de sortir du glorieux Paradis de Feu et Lumière divins, démontre que le retour effectif et réel au Trône est vraiment à portée de main ! (Cf. aussi Hébreux 6 :1-3). La preuve : le texte dit que l'Eglise encore sur terre s'est approchée de la Jérusalem céleste, la Cité du Dieu vivant ! Toutefois si on persiste à se cantonner sur terre par incrédulité ou peut-être davantage par ignorance ou aveuglement, si on ne progresse pas, on finit par retomber et le Trône risque de redevenir carrément inaccessible !!! (Hébreux 6 :4-8).

3. La Gloire de la Jérusalem d'En-Haut

« Et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d'auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu. Son éclat était semblable à celui d'une pierre très précieuse, d'une pierre de jaspe transparente comme du cristal. Elle avait une grande et haute muraille. Elle avait douze portes, et sur les portes douze anges, et des noms écrits, ceux des douze tribus des fils d'Israël (cf. Apocalypse 7 :4-8) : à l'orient trois portes, au nord trois portes, au midi trois portes, et à l'occident trois portes. La muraille de la ville avait douze fondements, et sur eux les douze noms des douze apôtres de l'agneau. Celui qui me parlait avait pour mesure un roseau d'or, afin de mesurer la ville, ses portes et sa muraille. La ville avait la forme d'un carré, et sa longueur était égale à sa largeur. Il mesura la ville avec le roseau, et trouva douze mille stades ; la longueur, la largeur et la hauteur en étaient égales. Il mesura la muraille, et trouva cent quarante-quatre coudées, mesure d'homme, qui était celle de l'ange. La muraille était construite en jaspe, et la ville était d'or pur, semblable à du verre pur. Les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de pierres précieuses de toute espèce : le premier fondement était de jaspe, le second de saphir, le troisième de calcédoine, le quatrième d'émeraude, le cinquième de sardonyx, le sixième de sardoine, le septième de chrysolithe, le huitième de béryl, le neuvième de topaze, le dixième de chrysoprase, le onzième d'hyacinthe, le douzième d'améthyste (cf. Exode 39 :9ss ; Esaïe 54 :11-13). Les douze portes étaient douze perles ; chaque porte était d'une seule perle. La place de la ville était d'or pur, comme du verre transparent (cf. Esaïe 54 :11-13). Je ne vis point de temple dans la ville ; car le Seigneur Dieu tout puissant est son temple, ainsi que l'agneau. La ville n'a besoin ni du soleil ni de la lune pour l'éclairer ; car la gloire de Dieu l'éclaire et l'agneau est son flambeau (cf. Esaïe 4 :5-6). Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire. Ses portes ne se fermeront point le jour, car là il n'y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l'honneur des nations (cf. Esaïe 60 :9-14). Il n'entrera chez elle rien de souillé, ni personne qui se livre à l'abomination et au mensonge ; il n'entrera que ceux qui sont inscrits dans le livre de vie de l'agneau (cf. Esaïe 4 :3-4 ; Apocalypse 20 :15). » (Apocalypse 21 :9-27 ; Trad. Segond 1910).
« Et il me montra un fleuve d'eau de la vie, limpide comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l'agneau. Au milieu de la place de la ville et des deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient aux serviteurs (therapeia : ici gens du service, suite, serviteurs ; cf. Luc 12 :42 therapeia traduit par « gens » ; guérison ne peut être acceptable ici puisqu'il n'y aura plus de malades) des nations. Il n'y aura plus d'anathème. Le trône de Dieu et de l'agneau sera dans la ville ; ses serviteurs le serviront et verront sa face et son nom sera sur leurs fronts. Il n'y aura plus de nuit et ils n'auront besoin ni de lampe ni de lumière, parce que le Seigneur Dieu les éclairera. Et ils régneront aux siècles des siècles. (Apocalypse 22 :1-4 ; Segond 1910).

a. La sainteté de la ville glorieuse et régnante pour l'Eternité

La Jérusalem d'En-Haut ou l'Eglise des Vainqueurs est sainte, c'est à dire pure, sans péché comme une pierre précieuse parfaite, mise à part, car elle est l’Épouse de l'Agneau et siège sur le Trône avec Lui duquel elle recevra la Gloire suprême. Elle descendra d'auprès de Dieu du nouveau ciel vers la nouvelle terre pour pouvoir accueillir la gloire et l'honneur des nations, ces dernières, d'après ce texte, existeront pour l’Éternité, donc aussi après le Millénium ! Les rois de la nouvelle terre y apporteront leur gloire.
Elle exercera par conséquent l'autorité royale de puissance (murailles) et de richesse (or) non seulement durant le Millénium mais pour l'Eternité ! (Apocalypse 5 :10)

b. La Sacrificature et la Famille réunie

Elle sera dotée des pierres précieuses qui étaient fixées le pectoral du Grand-Sacrificateur, Jésus, son Epoux.
Elle fera UN avec le Seigneur Dieu Tout Puissant et l'Agneau étant son Temple dans le cadre de la fonction sacerdotale d'accueil et de représentation permettant aux nations de Le voir face à face (Apocalypse 22 :4).
Le Feu-Lumière divin, la Pneuma Sainte, l’imprégnera et l'éclairera. Cette dernière sera aussi le Fleuve d'eau limpide qui sortira du Trône de Dieu et de l'Agneau (aussi Arbre de Vie) et sera en bénédiction aux serviteurs venant des nations.
Ainsi la Famille sera au grand complet : Le Père céleste, la Mère céleste (de Jésus le Fils de toute éternité, des premiers nés ou des « Vainqueurs » nés de nouveau En-Haut ou Jérusalem céleste), la ROUaCH KoDeSCH, le Fils, l’Époux et Son Épouse, la Jérusalem-mère libre parce que montée et leurs enfants (nations de l'Eternité).

c. Israël et les Vainqueurs issus des nations

Il est important de remarquer que les noms des douze Tribus d'Israël étaient notés sur les douze portes de la ville ainsi que les noms des douze Apôtres de l'Agneau sur les fondements des murailles. 
L'élection du Peuple d'Israël fut, est et restera pour l’Éternité. La Nouvelle Jérusalem, l’Épouse de l'Agneau formera une UNITE indissociable composée des Juifs messianiques montés (Apocalypse 7 :4-8 ; 14 :1ss) et des chrétiens issus des nations montés (Apocalypse 5 :9-10 ; 7 :9ss). Rien ne se fera sans ladite unité qui seule pourra composer l'homme nouveau dont parle Paul en Éphésiens 2 :15-16 (cf. REdV 130 : « L'Homme Nouveau »).
L'homme nouveau ne peut être vraiment nouveau qu’en étant la nouvelle Jérusalem céleste ou l'Eglise des Vainqueurs dans une réconciliation parfaite entre Israël et l'Eglise issue des nations parce que bénéficiant de la Nouvelle Alliance de Gloire Apocalyptique nécessitant le Corps glorifié de Jésus-Christ impliquant la glorification du corps de l'Epouse, la Jérusalem Céleste dans le Pays Promis céleste ! La foi juive est « allergique » au spiritualisme. Il lui faut en effet concrètement sortir de l'Exil pour rejoindre son Pays Promis, sa Terre, sa Ville, son Messie révélé et glorieux décrits et promis maintes et maintes fois par les prophètes ! C'est pourquoi le Juif ne pourra qu'être comblé en découvrant la Nouvelle Alliance de Gloire, tangible, réelle, concrète et efficace mettant clairement à l'ordre du jour les merveilleux textes prophétiques messianiques de l'Ancienne Alliance ! Ainsi, dans ces conditions, la réconciliation pourra se faire en vue de la formation de l'homme nouveau dans son habitation du SHaLOM (= Jérusalem) dans toute sa plénitude !


Conclusion

La magnifique phrase juive pleine de promesses « l'an prochain à Jérusalem » qui pouvait et peut se prononcer lors de la fête du SeDeR prend ici pour nous toute sa valeur voire bien au-delà de ce que nous pouvons imaginer.
Nous avons TOUS, en tant qu'enfants de la promesse ou enfants de la Jérusalem d'En-Haut notre mère, la possibilité de « devenir » à notre tour cette Mère, l'Épouse, la Femme du Messie, de l'Agneau ou l'Eglise des Vainqueurs !
En fait il ne s'agit pas seulement d'une possibilité mais bien plutôt d'une exhortation divine très pressante de Jésus-Christ Glorifié Révélé (Apocalypse 1 à 3).
Passons franchement, à commencer au niveau du contenu de notre foi et de nos enseignements pour finir par en faire l'expérience, d'Agar à Sarah, d'Ismaël à Isaac, de l'esclavage terrestre à la liberté céleste, du désert du Sinaï au Pays Promis, de la Jérusalem d'en-bas à la Jérusalem d'En-Haut !

En Jésus, Martin BUSCH

En Jésus, Martin Busch

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