Nul n’est plus grand que Jésus, le Maître.
Sa vie, l’exercice de son ministère étaient soutenus par la prière.
«A cette époque-là, Jésus se retira sur la montagne pour prier; il passa toute la nuit à prier Dieu.»
Luc 6:12 S21
Remarquons qu’il ne priait pas à la sauvette, il passait la nuit sur la montagne à prier Dieu Son Père.
Sa vie de prière était ce temps où il dialoguait avec Son Père, s’entretenant sur les affaires de Son Royaume.
Positionné sur la montagne, c’était pour Jésus être sur les hauteurs de ce monde, dans lequel il était envoyé pour témoigner la Justice de Dieu Son Père, à l’égard des nécessiteux.
Être sur le haut de la montagne, c’était pour Jésus être sur le haut de chaque défi qu’il devait affronter au milieu de notre humanité.
La vie de prière qu’il déployait était une nécessité pour être renouvelé esprit, âme et corps, afin de progresser avec discernement selon ce que Dieu Son Père accomplissait ; et cela en vue de ramener toute famille dans Son Royaume.
«Jésus reprit donc la parole et leur dit: «En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, sinon ce qu'il voit le Père accomplir. Tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement.»
Jean 5:19 S21
Il ne faisait rien de lui-même. La raison pour laquelle il se retirait dans la présence de Dieu Son Père, afin de recevoir son conseil et son instruction en vue de pratiquer ses œuvres préparées d’avance.
Rappelons-nous ce qu’il répondit à ses parents qui le recherchaient :
«Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des maîtres; il les écoutait et les interrogeait. Tous ceux qui l'entendaient étaient stupéfaits de son intelligence et de ses réponses.
Quand ses parents le virent, ils furent frappés d'étonnement, et sa mère lui dit: «Mon enfant, pourquoi as-tu agi ainsi avec nous? Ton père et moi, nous te cherchions avec angoisse.»
Il leur dit: «Pourquoi me cherchiez-vous? Ne saviez-vous pas qu'il faut que je m'occupe des affaires de mon Père?»
Mais ils ne comprirent pas ce qu'il leur disait. Puis il descendit avec eux pour aller à Nazareth et il leur était soumis. Sa mère gardait précieusement toutes ces choses dans son cœur.
Jésus grandissait en sagesse, en taille et en grâce devant Dieu et devant les hommes.»
Luc 2:46-52 S21
Maintenant entendons ce que Jésus enseigne quant à la prière :
«Jésus leur dit une parabole pour montrer qu'ils devaient toujours prier, sans se décourager.
Il dit: «Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait pas Dieu et qui n'avait d'égards pour personne. Il y avait aussi dans cette ville une veuve qui venait lui dire: ‘Rends-moi justice contre ma partie adverse.’ Pendant longtemps il refusa.
Mais ensuite il se dit: ‘Même si je ne crains pas Dieu et n'ai d'égards pour personne, puisque cette veuve me fatigue, je vais lui rendre justice afin qu'elle ne vienne pas sans cesse me déranger.’»
Le Seigneur ajouta: «Écoutez ce que dit le juge injuste. Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ceux qu’il a choisis et qui crient à lui jour et nuit? Les fera-t-il attendre? Je vous le dis, il leur fera rapidement justice.
Mais, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?»»
Luc 18:1-8 S21
De quelle foi parle-t-il? Jésus parle de la FOI qui vient de Dieu Son Père, c’est-à-dire de Sa Parole sur laquelle tout acte de foi mis en action est censé reposer.
Retenons également ce que Jésus ajoute quant à l’illustration du juge injuste. Dieu ne fera-t-il pas justice à ceux qu’il a choisis et qui crient à lui jour et nuit?
Cela nous rappelle cette autre parole de l’apôtre Paul aux Philippiens :
«Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, dans une attitude de reconnaissance.
Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce que l’on peut comprendre, gardera votre cœur et vos pensées en Jésus-Christ.»
Philippiens 4:5-7 S21
Quelle est la nature de nos besoins que nous devrions faire connaître à Dieu par des prières et des supplications, dans une attitude de reconnaissance ?
Ne serait-ce pas d’être maintenu dans la foi, face à un défi qui se lève devant nous?
Car c’est par la foi que nous sommes rendus capables de déplacer des montagnes. Ce n’est donc pas par nos forces ni par l’intelligence. Mais bien par la puissance de l’Esprit de Dieu. Or, si la vie de prière n’est pas au rendez-vous comme Jésus s’y tenait, que pouvons-nous espérer? Nul n’est plus grand que Lui.
Se tenir dans la vie de prière, c’est se tenir étroitement dans l’ensemble des promesses de Dieu qui demeurent le fondement de la Justice de Dieu. À partir d’un tel fondement, nous sommes en capacité d’espérer, de recevoir LA FOI qui vient de l’Amour de Dieu pour passer à l'action face à un défi et conquérir.
David est passé à l'action face à Goliath avec la FOI qui venait de Dieu. Il est passé à l’action AU NOM DE L’ÉTERNEL! C’est ce qui a fait la différence. Il n’y est pas allé parce qu’il croyait être capable, mais parce qu’il croyait être envoyé. Et la démonstration de ce qui venait de Dieu a été assurée face à ce Goliath qui a été terrassé par la simple projection d’une pierre à l’aide d’une fronde percutant son front.
La vie de prière s’emploie à exprimer selon l’Esprit les diverses promesses de Dieu comme étant justice accomplie en Jésus-Christ. Chaque promesse atteint le but divin, lorsque nous reconnaissons ce qui, dans notre cœur, notre comportement, fait obstacle à notre prière.
«Je t’ai fait connaître mon péché, je n’ai pas caché ma faute.
J’ai dit: «J’avouerai mes transgressions à l’Eternel», et tu as pardonné mon péché. – Pause.
C’est ainsi que tout fidèle peut te prier au moment convenable.
Si de grandes eaux débordent, elles ne l’atteindront pas. Tu es un abri pour moi, tu me préserves de la détresse, tu m’entoures de chants de délivrance. – Pause.
Je t’instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre; je te conseillerai, j’aurai le regard sur toi.
Ne soyez pas comme un cheval ou un mulet sans intelligence: on les freine avec un mors et une bride, dont on les orne, afin qu’ils ne te bousculent pas.
Beaucoup de douleurs sont le lot du méchant, mais celui qui se confie en l’Eternel est environné de sa grâce.
Justes, réjouissez-vous en l’Eternel et soyez dans l’allégresse! Poussez des cris de joie, vous tous qui avez le cœur droit!»
Psaumes 32:5-11 S21j
Il ne faut pas chercher bien loin ce qui fait obstacle à la vie de prière. Faut-il avoir le désir de vaincre notre « moi », c’est-à-dire se dépasser soi-même en ne laissant point aux ténèbres le soin de dominer nos pensées. Car c’est bien là le champ de bataille.
Or, Jésus dans notre cœur a vaincu ces ténèbres. Avec Lui nous sommes transportés sur la montagne de nos défis. Seule LA FOI qui nous vient de la Parole de Dieu peut donc nous donner la possibilité de vaincre. Il est donc utile de prier, de supplier Dieu, avec reconnaissance, pour être habité de SA FOI, afin d’atteindre le but divin lorsque nous la mettons en action.
Et quelle FOI ! À quoi la comparer?
«Alors les disciples s'approchèrent de Jésus et lui dirent en privé: «Pourquoi n'avons-nous pas pu chasser ce démon?»
«C'est parce que vous manquez de foi, leur dit Jésus. Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez à cette montagne: ‘Déplace-toi d'ici jusque-là’, et elle se déplacerait; rien ne vous serait impossible.
[Cependant, cette sorte de démon ne sort que par la prière et par le jeûne.]»»
Matthieu 17:19-21 S21
Négliger cette vie de prière, c’est vivre et se heurter aux limites humaines.
La vie de prière favorise cette mesure de FOI semblable à un simple grain de moutarde. Tout comme une simple pierre dans la fronde de David a suffit pour terrasser le géant Goliath.
Tel est l’action de notre credo de la foi.
Pasteur Yves Gravet
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire