12 juillet 2012

Qui est grand, riche, fort et puissant sur la terre ?

Est-ce que ces hommes voudraient donner des ordres à notre Dieu ? Lui qui a toujours le dernier mot.

Voici Sa réponse :


La Bible Segond - Esaïe 45

8 Que le ciel distille d’en haut, que les nuées laissent couler la justice ! Que la terre s’ouvre pour que le salut y soit fécond, et qu’en même temps la justice y germe ! C’est moi, le SEIGNEUR (YHWH), qui ai créé cela.
9  Quel malheur pour qui cherche querelle à celui qui l’a façonné, alors qu’il n’est qu’un vase parmi les vases de terre ! L’argile peut-elle dire à celui qui la façonne : Que fais-tu ? et : Ton action ne vaut rien !
10  Quel malheur pour celui qui dit à un père : Pourquoi engendres-tu ? -- et à une femme : Pourquoi accouches-tu ?
11  Ainsi parle le SEIGNEUR, le Saint d’Israël, celui qui le façonne : Veut-on m’interroger sur ce qui est à venir, me donner des ordres sur mes fils et sur l’oeuvre de mes mains ?
12  C’est moi qui ai fait la terre et qui sur elle ai créé l’homme ; ce sont mes propres mains qui ont déployé le ciel, et c’est moi qui commande toute son armée.
...
19  Je n’ai point parlé en cachette, Dans un lieu ténébreux de la terre ; Je n’ai point dit à la postérité de Jacob : Cherchez-moi vainement ! Moi, l’Eternel, je dis ce qui est vrai, Je proclame ce qui est droit.
20   Assemblez-vous et venez, approchez ensemble, Réchappés des nations ! Ils n’ont point d’intelligence, ceux qui portent leur idole de bois, Et qui invoquent un dieu incapable de sauver.
21  Déclarez-le, et faites-les venir ! Qu’ils prennent conseil les uns des autres ! Qui a prédit ces choses dès le commencement, Et depuis longtemps les a annoncées ? N’est-ce pas moi, l’Eternel ? Il n’y a point d’autre Dieu que moi, Je suis le seul Dieu juste et qui sauve.
22  Tournez-vous vers moi, et vous serez sauvés, Vous tous qui êtes aux extrémités de la terre ! Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre.
23  Je le jure par moi-même, La vérité sort de ma bouche et ma parole ne sera point révoquée : Tout genou fléchira devant moi, Toute langue jurera par moi.



A l'Autel de la Paix

A l’AUTEL DE LA PAIX


1)      Dieu est un homme de Paix. (Cor.-14.33 ; Luc 1.79)

2)      C’est Lui, le Dieu de la Paix, qui doit être sanctifié, mis à part dans notre cœur. C’est Lui qui nous rend saint et nous garde parfaitement esprit, âme et corps. (1 Thes.5,23).

3)      Ce Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous nos pieds. (Rom.16,20)

4)      Les anges, de l’armée céleste, chantent les louanges de Dieu : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux ! Et paix sur la terre aux hommes qu’Il aime. » (Luc 2.14)

5)      Jésus, ressuscité, apparaît aux disciples : « La paix soit avec vous. » (Luc 24.36)

6)      Dieu déclare vouloir faire régner la paix dans le pays. (Lév.26.6)

7)      L’apôtre Paul écrit : Que Dieu, qui est l’auteur de l’espérance, vous comble de toute joie et de sa paix par votre confiance en Lui. (Rom. 15.13)

8)      Ce même apôtre nous enseigne : « Ce que vous avez appris et reçu de moi,ce que vous avez entendu DIRE et VU faire, mettez-le en pratique. Alors le Dieu qui donne la paix sera avec vous » (Phil.4.9)

9)      C’est le Dieu de paix qui nous rend capables de faire le bien sous toutes formes, pour que nous accomplissions sa volonté. (Héb.1320)

10)  Nous avons à proposer la paix de Dieu aux habitants (Deut.20.10)

11)  La paix doit être donnée avec abondance (Daniel 4.1)

12)  Si Dieu est avec moi – si je retourne en paix – alors l’Eternel sera mon Dieu. Cette pierre – Jésus-Christ – que je dresse aujourd’hui comme stèle – autel – sur mon cœur devient mon sanctuaire – Maison de Dieu – et là j’offre le dixième – la dîme – de tous les biens que Dieu m’accorde dans sa grâce. (Gen.28.21)


La Parole de Dieu déclare que celui qui est humble jouit d’une paix profonde (Ps.37.11)

Si tu observes comment vit l’homme au cœur droit, l’homme au cœur intègre : tu constateras que l’homme de paix à un avenir (Ps 37. 26, 37)

L’homme qui regarde son prochain avec bonté sera béni, sous la protection de Dieu, parce qu’il partage son pain avec le pauvre (Prov. 22.9 ; cf Luc 6.33)

Tout au long des jours, cet homme a compassion et il prête aux autres. Ses enfants seront en bénédiction (Ps.37.26)

Oui, c’est bien à l’Eternel, ce Dieu de paix que tu dois remettre ton avenir en donnant ton cœur à Jésus-Christ ressuscité ; c’est Lui qui sera ton Bon Berger (Ps.37.5)

Dieu parle de paix à son peuple, à ceux qui l’aiment, à ceux qui ne retournent pas à tous leurs égarements (Ps.85.9)

La paix de Dieu passe par le bain « régénérateur » de la nouvelle naissance, en nous renouvelant par le Saint-Esprit (Tite 3.5)

Jésus nous enseigne, par son message, l’importance de cette régénération de l’esprit pour découvrir et connaître les choses du Royaume de Dieu.

Il enseigne à Nicodème, un docteur de la loi, qui, bien que connaissant les lois de Dieu, la théorie, cherchait à savoir d’où Jésus tenait cette sagesse pratique (Jean 3.3-5)

Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, nous régénère – nous fait naître à une vie nouvelle créée selon Jésus-Christ – pour une espérance vivante (1 Pierre 1.3)

Nous sommes régénérés (naissons à une vie nouvelle) par une semence incorruptible, la Parole vivante de Dieu.

Dans la paix de Dieu, il y a donc une régénération de notre vie, de notre esprit qui est nécessaire.

La paix de Dieu indique aussi l’idée de Sa Justice.

 Jésus-Christ est notre avocat, auprès de Notre Père, face à notre accusateur, celui qui culpabilise, celui qui condamne, celui qui vient pour dérober la paix dans notre cœur.

En Jésus il n’y a plus de condamnation. La Justice de Dieu ayant été pleinement satisfaite par le don de sa vie pour nous. Nous avons été graciés. La foi saisit la grâce de Dieu, le juge Suprême, suite à l’œuvre de la croix accomplie pour nous par Jésus, le Fils unique de Dieu.

Fort de cette grâce, nous ne vivons plus selon la nature du péché, mais selon la nature de Dieu reçue par la régénération de notre esprit.

Dire que nous sommes sans péché est une illusion (1 Jean 1.8)

Cela n’est pas contradictoire avec ce que l’apôtre Jean écrit plus loin :

 «  Celui qui est né de Dieu ne s’adonne pas au péché, car la vie qui vient de Dieu a été implantée en lui et demeure en lui « (1 Jean 3.9)

La semence immortelle demeure en nous (1 Jean 3.9-10)

Nés de Dieu, nous ne pratiquons plus le péché. Nous ne vivons plus selon notre ancienne nature, mais selon la nature de Dieu, Parole vivante implantée en nous, intronisée dans notre cœur.

Le péché veut nous envelopper, aussi devons-nous fuir ces choses, qui font la guerre à notre âme, en portant notre regard sur Jésus, le chef et le consommateur de notre foi, de notre confiance en sa justice. Alors, nous nous adonnerons aux choses d’en haut et non à celles qui sont sur la terre. En pratiquant la Justice de Dieu, nous travaillerons alors à procurer la paix de Dieu.

Il nous donne la capacité de montrer aux pécheurs la voie que Dieu prescrit pour leur salut.

La régénération indique aussi le renouvellement.

 Le Saint-Esprit fait renaître – renouvelle – en nous un esprit bien disposé (Ps.51.12)

Celui qui est humble sait compter sur l’Eternel ; alors il renouvelle ses forces (Esaïe 40.31=

Intérieurement, nous sommes donc renouvelés de jour en jour. Nos détresses sont passagères. Nous ne perdons pas courage (2 Cor.4.16-18)

Le poids éternel de gloire surpasse ces choses. (cf 1 Jean 1.8 ; 3.9,10 avec Eph. 4.17 à 24)

Les pensées de Dieu ne sont pas nos pensées. Elles vont à l’encontre de notre nature charnelle, tandis que dans l’esprit nous entendons bien Son appel : VIENS !

Mais si Satan à une emprise sur notre vie, il fait tout pour nous détourner des voies droites et équitables de Dieu. La jouissance de Satan est de nous tenir prisonnier dans ses pensées. Il sait que le jour où nous accepterons les pensées de Dieu, qu’il ne pourra plus se jouer de nous et disposer de notre personne pour faire ce qu’il tente de faire passer comme un paradis, alors que son monde est éphémère. Suivre les pensées de Dieu c’est évoluer dans la liberté de choix de vie avec le meilleur de Dieu pour nous, et vivre en paix.

Notre ancienne manière de vivre consistait à ouvrir les portes de notre cœur à toutes sortes de pensées qui façonnaient, meublaient notre vie, notre personnalité.

En recevant la semence vivante, qu’est la Parole de Dieu, notre repentance consiste à changer dans notre manière de penser, à être renouvelé par ce changement d’orientation.

La Parole de Dieu dit que nous devons avoir nos pensées et nos sentiments en Jésus-Christ, pour revêtir d’ardente bonté, de bienveillance, d’humilité, de douceur, de patience, tout ce qui affectionne la paix (Col.3.12)

Le pardon mutuel donne accès à l’amour de Dieu, le lien par excellence.

La paix, instaurée par le Christ, doit gouverner nos décisions.

 C’est ce qu’a expérimenté un homme de Dieu, comme Gédéon, lorsqu’il a élevé l’autel de la paix.

Cette démarche de foi, de la part de Gédéon, était une préfiguration de Christ sur l’autel, lorsqu’il s’est offert en sacrifice vivant pour instaurer définitivement La Paix divine en réconciliant l’homme avec Dieu.

Les Israélites en étaient réduits à un déclin tel, qu’ils étaient redevenus esclaves – lire Juges 6 ; ils vivaient dans des abris, se faisaient voler leurs récoltes ; ils en furent réduits à une grande misère.

Dieu ne se réjouit pas du malheur des siens. Il faut toutefois se rendre à l’évidence que la désobéissance conduit inévitablement à la perte de la paix.

De nos jours, et dans un pays comme la France, les revendications sociales exprimées avec vigueur, démontrent une incertitude dans le cœur de l’homme, quant à l’avenir, au manque de confiance à l’égard de ceux qui tentent de planifier la marche d’un peuple.

L’incertitude, quant à cet avenir, est criée sur la voie publique : « Où allons-nous ? » « Que mangerons-nous demain ? » «  Nous voulons que … ! » «  Il faut faire en sorte que … »

L’homme sans Dieu – mais avec beaucoup de religions – n’a pas d’avenir devant ses yeux. Il a toutes les raisons de connaître les angoisses dans son monde enténébré. Il ne vit pas en paix et le monde ne peut pas satisfaire à cette paix dont il recherche instamment.

L’homme est devenu esclave de celui en qui il a placé sa confiance pour espérer un avenir plus heureux, mais en vain…

Le temps passe et cette espérance est devenue une illusion. Comme une maison construite sur le sable, la tempête arrive et tout s’écroule.

Une paix divine ne s’invente pas, elle ne se fabrique pas ; Elle existe de toute éternité, et Dieu Seul en est l’Auteur incomparable.

Mais comment amener la paix à quelqu’un, lorsque des ombres subsistent devant lui ?

Gédéon a donc œuvré dans des priorités, comme celle qui consistait d’abord à élever l’autel de la paix. Aujourd’hui, l’homme doit d’abord élever sur son cœur l’autel de la paix, en acceptant l’œuvre de Jésus-Christ à la croix comme étant la voie unique de son salut, de sa guérison, de sa prospérité, de sa paix.

C’est dans cette attitude de cœur que Gédéon s’est décidé à suivre scrupuleusement le conseil de Dieu pour ce qui allait suivre. Sachant bien entendu que Dieu voulait le meilleur pour les Israélites, comme aujourd’hui encore Dieu veut le meilleur pour tous ceux qui veulent bien écouter et suivre son conseil contenu dans Sa Parole ; cette Parole qui s’est faite chair en la Personne de Jésus-Christ.

Gédéon est allé ensuite ôter les dieux étrangers qui se trouvaient au sein de sa famille, de sa tribu.

Jésus est venu détruire toutes les œuvres de ténèbres qui subsistaient contre nous.

C’est par la foi, qui nous vient de Dieu, que nous acceptons ces choses comme portées à notre compte puisque, je le répète, Jésus a satisfait pleinement à la Justice de Dieu Son Père – Notre Père - ; c’est donc par la foi en Jésus que nous n’avons plus à nous soumettre à des puissances de ténèbres comme la disette, la maladie, et bien d’autres choses de nature à détruire notre vie, et particulièrement à nous détourner de l’Amour de Dieu.
Cet Amour doit trôner sans réserve sur notre cœur, au milieu d’un monde qui s’agite tant que les hommes n’accepteront pas de se réconcilier avec Dieu, par cette nouvelle alliance de Jésus-Christ Ressuscité.

Gédéon n’est pas entré en action dans un climat de colère, mais dans un climat de paix intérieure. Il était lucide, pleinement conscient de ce qu’il devait faire et des conséquences auxquelles il s’exposait en personne.

Instaurer la paix de Dieu au milieu des siens ne se fait pas sans réaction de la partie adverse qui réfute cette paix. Jésus a rencontré des réactions de ce genre, même de la part de ses proches qui le prenaient pour un fou. Bien entendu qu’aujourd’hui parlait de l’Amour de Dieu au milieu d’un monde malade, aveuglé, les réactions ne peuvent pas toujours être tendre ; Mais nul n’est plus grand que le maître.

L’apôtre Paul nous enseigne bien que nous avons à combattre, non pas des personnes, mais des esprits méchants dans les lieux célestes qui savent très bien ce que Jésus a fait pour nous, afin que nous soyons accrédités de Son autorité.

L’autorité, que le croyant né de nouveau reçoit par Jésus, est une autorité spirituelle sur toutes les œuvres de ténèbres, à ne pas confondre avec autoritarisme ; c’est une autorité accréditée au Seul Nom de Notre Seigneur Jésus-Christ qui règne dans toute Sa gloire à la droite de Dieu le Père.

La foi est donc éprouvée, elle est la démonstration de notre attachement, de notre détermination à rétablir les règles définies selon La Parole de Dieu. Il n’y a pas de paix sans fondement véritable.

Pour Gédéon, dans cet ouvrage spirituel, et social également, Dieu était SA PAIX, SA FORCE ; rien de pouvait le faire reculer dans sa démarche, il était déterminé à honorer le Dieu de Paix venu pour délivrer le peuple de sa misère.

Par amour pour son peuple, Dieu pouvait disposer d’un homme comme Gédéon afin que les Israélites soient délivrés de leur détresse profonde. Il y a 2000 ans, Dieu a disposé de Son Fils Unique, Jésus-Christ, pour nous délivrer de notre misérable vie. Gloire à Son Nom !

Cette délivrance passait inévitablement par un choix, quant à la source de vie, pour une véritable régénération de l’Esprit, et une orientation nouvelle pour le peuple d’Israël en vue de la paix divine.

L’ambiguïté spirituelle d’un peuple l’expose inévitablement à un avenir trouble, incertain.

Une foi ambiguë ne peut produire que du trouble, de l’incertitude, du doute, de l’incrédulité.

Cette foi ambiguë dévie souvent sur des relations occultes des sources qui détériorent l’esprit, l’âme et le corps.

La Paix de Dieu s’instaure là où la foi en Sa Parole est sans ambiguïté.

 Le monde ne peut pas donner, ni instaurer cette paix aux seins des nations, sans passer par un changement réel et profond dans son orientation spirituelle, et une véritable régénération de l’esprit par le Saint-Esprit Lui-même (Jug.6.24)

S’il y a paix, c’est une paix superficielle, de nature fragile et qui sera éprouvée dans le temps que Dieu a fixé, et que nul ne peut définir. Il y a d’ailleurs beaucoup trop de spéculations sur ce sujet. C’est une chose que de s’occuper de la théorie, mais il ne faut pas négliger la pratique. C’est ce que Jésus a fait, reprochant aux pharisiens et autres religieux sectaires de son temps cet excès théorique de leur foi qui ne changeait rien dans le cœur de l’homme.

Sans moi, dit Jésus, vous ne pouvez rien faire (Jean 15.3). En d’autres termes ; «  sans la pratique, tel que je vous la démontre, vous n’arriverez à rien, et vous resterez esclave de votre propre justice qui ne change rien dans le cœur de l’homme et dans ses rapports avec Dieu »

La paix dans un pays, une région, une famille, passe par l’œuvre incontournable de Jésus-Christ. Là l’homme doit fléchir le genoux et considérer la plaie de son cœur, et demander au « Médecin Suprême » de le guérir  totalement, de le régénérer puissamment dans son esprit, de telle sorte qu’il est un cœur éclairé par la grâce de Dieu, et de poursuivre ainsi des voies droites.

Qui dit paix, dit donc régénération, remise à niveau de notre confiance en La Vérité.

Jésus est LA VERITE !

Placer notre confiance, avoir foi en Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, est une bonne attitude pour faire ce qui est bien, juste et bon (Ps 37.3)

La paix, la confiance, c’est la joie, le plaisir d’être consolé dans notre cœur. Le Saint-Esprit est LE consolateur.

Notre avenir est entre Ses mains, entre les mains de Celui en qui nous plaçons notre confiance ; Celui qui est notre source de paix : Jésus est LA PAIX !

Face aux succès « relatifs » des méchants dans ce monde, nous ne devons pas nous irriter, ainsi garder précieusement notre paix. Dieu regarde à notre conduite.

Une conduite dirigée par la Saint-Esprit Lui est agréable. Il affermit alors notre marche, et si nous trébuchons, nous ne tomberons pas car Il nous tient par la main (Ps.37.23,24)

Nous devons faire le sourd aux murmures et aux mensonges (Ps.38.14)

Le chrétien engagé de par sa foi active, doit mettre la priorité à annoncer la Bonne Nouvelle de la Paix, du salut en Jésus-Christ. Il ne doit pas la cacher. Pourquoi garder dans notre cœur comme un secret la délivrance que Dieu nous accorde en Jésus ?

Pourquoi cacher un si grand Amour, une si grande fidélité ? (Ps.40.1.,11)

Bien des malheurs nous environnent et nous dépassent. Beaucoup perdent courage à cause de cela. Nous sommes invités à abandonner des systèmes de pensées qui se sont que vanités, pour penser comme Dieu pense.

«  La Parole de Dieu juge les dispositions et les pensées du cœur. » (Héb.4.12)

Certains crient à Dieu, ce Dieu dont ils ne connaissent pas – ou si peu – parce qu’ils ignorent la voie d’accès, la voie de la paix que Jésus est venu ouvrir à l’homme.

Il est venu inaugurer cette voie par excellence avec son propre sang, sa propre vie offerte à la croix du calvaire ; c’est la voie de l’éternité.

C’est par cette foi, en Sa Parole, que tout homme est invité à retrouver LA PAIX avec Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ.

Jésus est la porte de l’Autel de la Paix. La porte est encore ouverte, il y a une place pour toi.

EPISTHEO : 2 Peut-on se représenter Dieu ?

EPISTHEO


Peut-on se représenter Dieu ?


Comment l’homme, en particulier les chrétiens, se représentent-ils traditionnellement Dieu ? Comment pourrions-nous décrire le Dieu de la Bible ?
On s’imagine souvent Dieu comme un homme parfait ayant un champ d’action illimité dans le temps et dans l’espace. On pense que Dieu est semblable à un homme, parce que l’homme a été créé à son image (Genèse 1.27). Comme l’homme, Dieu aurait des yeux, des oreilles, des bras, des mains, etc. Néanmoins, à la différence de l’homme, Dieu ne connait ni la naissance ni la mort, mais il vit perpétuellement. Dieu est tellement immense que l’Univers ne pourrait le contenir. Depuis la Chute d’Adam et Eve, Dieu se serait retiré dans les Cieux, parce qu’il est Saint, parce qu’il se tient séparé du péché. Il siège désormais sur son trône de gloire, d’où il observe les hommes, et de temps en temps il descend dans le monde afin d’intervenir et de changer le cours des choses. Il arrive à Dieu de regretter ce qu’il a fait, ou de changer d’avis sur ce qu’il va faire. En résumé, Dieu est décrit comme un corps agissant dans un espace et dans un temps infinis.
Cette représentation de Dieu, du Dieu de la Bible plus exactement, n’est-elle pas naïve ? Du même coup, le « Dieu des philosophes et des savants », décrit de manière plus rationnelle, n’est-il pas totalement différent de celui des chrétiens ?
Il n’y a qu’un seul Dieu, mais il est décrit différemment selon que l’on se place du point de vue du philosophe ou de « l’homme de la rue ». La représentation biblique de Dieu est clairement métaphorique. La Bible elle-même nous laisse un certain nombre d’indices qui permettent de comprendre que le Dieu des chrétiens est identique à celui des philosophes. La définition philosophique de Dieu est : l’être inconditionné. Cela signifie qu’il n’est dépendant de rien, au contraire, toute chose dépend de lui. A ce titre, Dieu est intemporel et inétendu. Dieu n’est pas conditionné par le temps et l’espace, au contraire il leur est totalement indifférent puisque sa nature est « antérieure » à leur existence, dans la mesure où il en est leur créateur. Pour Dieu, « un jour est comme mille ans et mille ans sont comme un jour » (2 Pierre 3.8). L’existence de Dieu n’est pas une durée indéfinie, c’est au contraire une absence de temporalité. Dieu est éternel. Or en l’absence de temporalité, Dieu ne peut pas changer (Malachie 3.6 ; Jacques 1.17), il ne connaît pas le mouvement (Actes 17.28), Dieu ne change pas d’avis, il n’est pas semblable à l’homme « pour se repentir ou avoir du regret » (Nombres 23.19). Dieu est immuable. Ce qui vaut pour le temps, vaut aussi pour l’espace. L’Univers est incapable de le contenir (1 Roi 8.27). Dieu n’a pas de dimension, au contraire, il est créateur des dimensions. La meilleure représentation de Dieu, si nous pouvons encore parler de « représentation », consisterait à dire que Dieu est semblable à une information ou à une pensée, une intelligence incorporelle. Tout ce qui existe, est produit par sa pensée. Les chrétiens disent que c’est par sa parole que l’Univers a été créé, et que « toute chose subsiste en Dieu » (Colossiens 1.17). Si donc Dieu cessait de penser, alors l’Univers disparaîtrait immédiatement : « S’il ne pensait qu’à lui-même, s’il ramenait à lui son Esprit et son souffle, tout chair périrait en même temps » (Job 34.14-15). L’espace, le temps et l’Univers sont pensés en Dieu, « En lui nous avons la vie, le mouvement et l’être » (Actes 17.28), Dieu n’est donc ni dans le temps, ni dans l’espace, ni même dans l’Univers. Le Dieu de la Bible et celui des philosophe est donc le même. Mais la Bible a été écrite afin de se faire comprendre au plus simple des hommes. Or tous les hommes ne sont pas métaphysiciens.
Les deux discours sur Dieu (du point de vue de l’éternité ou de la temporalité) sont-ils équivalents ? En d’autres termes, le discours anthropomorphique sur Dieu a-t-il autant de valeur que le discours philosophique ? Quels dangers y aurait-il à confondre les deux discours ?
Non, les deux discours ne sont pas équivalents. L’un, le discours anthropomorphique, est de l’ordre de la métaphore tandis que l’autre est une description de la réalité. La métaphore fonctionne sur le modèle de l’analogie, c’est-à-dire de la comparaison entre deux choses qui ne se ressemblent pas. On peut décrire Dieu comme s’il était une créature, mais il n’est pas une créature. Il y a autant de distance entre les deux discours qu’entre la poésie et la science, qu’entre l’amant et le gynécologue. Le risque, si nous confondons les discours analogique et descriptif sur Dieu, c’est que cela encourage l’athéisme. En prenant la métaphore au pied de la lettre, nous nous demandons : Si Dieu vit dans une durée infinie, que faisait Dieu avant la création ? Pourquoi a-t-il décidé à un moment donné de créer plutôt qu’à un autre ? S’il a choisi un moment donné, il a du changé, il n’est donc pas parfait puisqu’il dois se modifier pour accomplir ce qu’il veut faire. Il n’est pas non plus omniscient et sagesse, puisque s’il a créé à un moment donné, c’est que ses idées ont également changés, des idées qu’il n’avait pas avant. Si Dieu est omniprésent dans l’espace, où était-il avant la Création ? Si Dieu est omniprésent dans l’espace, Dieu n’est-il pas la nature elle-même ? Etc. En réalité, toutes ces absurdités sont résolues lorsque nous considérons convenablement Dieu. Dieu est éternel, c’est-à-dire intemporel, il n’a pas créé l’univers à un moment donné, il n’agit pas dans le temps et ne change pas. Ses idées ne changent jamais et il n’est pas imparfait. Dieu ne se confond pas avec la nature, puisqu’il n’a pas d’étendu. Etc.
Si Dieu est indépendant des dimensions du temps et de l’espace, alors comment les perçoit-il ? Et pourquoi percevons-nous Dieu comme s’il était temporel et spatial ? Et si Dieu est éternel, peut agit-il sur le monde ? Est-il possible de faire l’expérience de Dieu ? Que penser des expériences mystiques ?
Dieu n’est dépendant ni de l’espace ni de temps. Sa pensée est éternelle et inétendue. Du même coup, l’Univers lui-même qu’il pense lui apparaît éternel et inétendu. Une illustration pourrait-être, en ce qui concerne la question du temps, celle de la pellicule vidéo. Lorsque nous regardons la pellicule vidéo, nous voyons plusieurs vignettes qui sont coexistentes les unes aux autres. C’est ainsi que Dieu voit le monde parce qu’il est éternel. Il voit simultanément ce que nous appelons le passé, le présent et l’avenir. Cela n’empêche en rien le fait qu’il soit agissant sur le monde, mais son action lui apparaît à lui-même comme éternelle et prédéfini dès la première vignette. C’est pourquoi il est écrit : « Sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient destinés avant qu’aucun d’eux n’existe » (Psaume 139.16). Quand à nous, nous percevons Dieu comme si nous étions dans l’une de ces vignettes lorsque le film tourne, parce que nous sommes dans le temps. Nous avons alors l’impression que Dieu change, alors qu’il reste le même. C’est ainsi que fonctionne une apparition de Dieu ou une expérience mystique. Le langage biblique n’est donc pas faux lorsqu’il décrit Dieu comme une créature comprise dans le temps et dans l’espace, car c’est le langage que tiendrait un témoin humain de Dieu. Néanmoins il est plus juste de tenir sur lui le discours métaphysique des philosophes.
Pourquoi avons-nous des difficultés à nous représenter Dieu tel qu’il est en lui-même, plutôt que tel qu’il nous apparait ?
Notre difficulté, c’est que notre faculté de représentation utilise le temps et l’espace. Nous ne pouvons rien nous imaginer qui soit en dehors du temps et de l’espace. Nous pouvons le penser de manière abstraite, parce que la raison n’est pas dépendante du temps et de l’espace, mais l’imagine y est complètement soumise. Du même coup, aucune représentation humaine de Dieu ne peut être adéquate. Ce n’est probablement pas en vain que dans la Loi de Moïse, il soit interdit de le représenter (Exode 20.4-6). Nous ne pouvons penser Dieu tel qu’il est, que de manière abstraite, c’est-à-dire métaphysique.

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