RUBRIQUE DE L’EGLISE DES VAINQUEURS :
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LA VACHE ROUSSE
INTRODUCTION
Le rituel comportant le sacrifice de la vache rousse sans défaut, ni tache, qui n’a pas porté de joug, pour la purification de toute personne ayant eu contact direct ou indirect avec un cadavre c’est à dire la Mort, se passait à l’extérieur du camp du Peuple Hébreu.
Le prêtre ou cohen devait faire avec son doigt sept aspersions de sang de la vache égorgée en direction du Tabernacle. La vache devait être complètement consumée par le feu y compris la chair, le sang et les excréments. Tous ceux qui avaient participé à ce rituel devaient aussi se purifier par la suite. La cendre devait être mélangée à de l’eau de source ou vive, mélange qui devenait ainsi une eau purificatrice pour toute personne qui avait touché un mort, tout objet, personne, sépulcre ou reste ayant eu contact avec un cadavre. De plus les personnes concernées devaient laver leurs vêtements et attendre sept jours pour redevenir pures. Même celui ou celle qui avait touché un « impur » de ce genre, devait se purifier (cf. Nombres 19 pour les détails ; cf. aussi Nombres 31 :19-21).
Tout cela pour montrer que tout ce qui avait trait à la mort était totalement exclu de la communauté du Peuple d’Israël et devait être éradiqué de façon totale et absolue. Alors que les autres sacrifices expiatoires se faisaient au tabernacle ou au Temple, le sacrifice de la vache rousse se faisait à l’extérieur du camp et de la communauté. La Mort n’avait pas sa place chez les Hébreux ! Il fallait s’en laver, s’en purifier vraiment au niveau physique car c’est physiquement, corporellement que l’on touchait un cadavre et c’est aussi physiquement que l’on meurt. Si on y regarde de plus près, le rituel de la vache rousse comporte tous les éléments en vue du salut du corps qui réside en la délivrance de la Mort pour bénéficier de l’immortalité.
Tameh, toumah l’impureté, l’enfermement
Tout ce qui touche à la Mort rend impur et est considéré comme tellement impur que la purification ne pouvait même pas se faire à l’intérieur du camp et d’autant plus pas au Tabernacle ou au Temple ultérieurement. Le cadavre était considéré comme une peste ou une lèpre !
Comme nous sommes loin ici de l’expression : « La Mort fait partie de la vie ». C’est tout simplement bibliquement faux, archifaux.
TaMeH – TouMaH signifie non seulement l’impureté, le déshonneur, la souillure, plus grave : la profanation mais encore le blocage, l’enfermement, la fermeture, l’emprisonnement !
L’Hadès le gardien du séjour des morts où les morts sont enfermés et la Mort forment un couple d’horreur infernal et sont identifiés par leurs effets et actions dans la racine hébraïque TaMeH – TouMaH ! En effet la Mort sent mauvais parce qu’elle est le summum de l’impureté, l’aboutissement du péché et l’Hadès enferme, bloque, emprisonne, sépare, divise. Cela nous fait immédiatement penser à cette situation intermédiaire de l’espace-matière-temps.
Au moment du jugement dernier la Mort et l’Hadès sont jetés en derniers dans l’étang de soufre et de feu APRES le Diable (1 Corinthiens 15 :26 ; Apocalypse 20 :10+14). C’est dire le problème ! Il est si grand que même l’Eglise dans son ensemble parle à juste titre de la délivrance du péché par l’œuvre expiatoire de Christ mais n’ose même pas parler de la délivrance de la Mort, pire elle l’inclut dans la soi-disant vie de l’Eglise ! Elle fait comme toutes les religions et s’accorde des cérémonies funèbres souvent grandioses comme pour essayer de conjurer en quelque sorte cette réalité atroce. Bref, il s’agit de l’aveu d’un échec cinglant et apparemment sans appel face à un démon et un ennemi s’appelant la Mort souvent associé à une « délivrance ».
Pourtant Jésus par la croix et la résurrection a vaincu la Mort et veut nous faire bénéficier de l’immortalité parce qu’Il a parfaitement effacé nos péchés ! (Romains 2 :7 ; 1Corinthiens 15 :53-54 ; 2 Timothée 1 :10 ; Apocalypse 1 :18 ; 2 :7b). C’est pourquoi malgré les apparences absolues et l’évidence de la Mort, parlons et confessons le bénéfice dans sa globalité de l’œuvre parfaite de Jésus.
Le Sang et l’Eau vive mélangée aux cendres
Le sacrificateur durant le rituel devra prendre du sang de la vache rousse, préalablement immolée, avec le doigt pour faire sept aspersions de sang en direction du Tabernacle. Cela préfigure le sacrifice parfait (cf. chiffre sept = plénitude, perfection) de Jésus ayant versé Son sang sur la croix pour nous justifier totalement esprit, âme et corps en effaçant le péché donc la Mort salaire dudit péché.
La crémation de la vache en entier, les cendres en résultant mélangées à l’eau vive aspergée permettaient la purification et la libération de celles et de ceux qui étaient « contaminés » par la Mort d’une façon ou d’une autre.
Le feu qui consumait la vache rousse préfigure le Feu du Saint Esprit et l’Eau vive le Saint Esprit avec évidemment la glorification, la métamorphose du corps ou le « devenir en esprit » du corps à la clé comme conséquence.
Tout cela nous permet de donner une perspective d’interprétation intéressante d’1 Jean 5 : 5-8 : « Qui est l’étant vainqueur du monde sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est lui qui est venu par l’Eau et par le Sang, non avec l’Eau seulement mais avec l’Eau et le Sang et c’est l’Esprit qui rend témoignage parce que l’Esprit est la vérité. Car trois rendent témoignage, l’Esprit, l’Eau et le Sang et les trois sont UN. »
Etre le vainqueur du monde, c’est croire que Jésus est le Fils de Dieu et qu’Il est venu par l’Eau et le Sang.
Cela signifie entrer dans le témoignage de l’Esprit par le Sang et l’Eau du Christ. Cette Eau purificatrice d’après le rituel de la vache rousse est mélangée à de la cendre, effet de métamorphose du Feu consumant !
Une fois de plus nous voyons que pour être vainqueur du monde ou faire partie de l’Eglise des Vainqueurs, nous retrouvons toujours et encore la nécessité de la métamorphose du corps qui nous délivre de l’impureté et de l’enfermement de la Mort.
Le vainqueur du monde, s’il est effectivement vainqueur du monde doit obligatoirement bénéficier de la délivrance de la Mort qui détermine totalement le monde sous peine de n’être pas le vainqueur dudit monde ! Cela parait si évident et finalement tellement logique !
La purification devait en outre se faire le troisième et le septième jour (Nombres 19 :12). Le troisième jour correspond au jour de la résurrection de Jésus avec un corps glorifié et le septième jour à la nouvelle création parfaite, éternelle purifiée et libérée de l’emprisonnement des lois mortifères issues de la chute, espace-matière-temps.
La purification ne concerne pas seulement la personne contaminée par la Mort mais aussi son environnement contaminé et donc corrompu (Nombres 19 :17-19 ; Romains 8 :21-22).
Naître
Toute naissance d’un bébé est une nouvelle vie qui apparaît aux yeux de tous. Le bébé était enfermé dans le ventre de sa mère et après 9 mois, il se « sent à l’étroit » et finit par sortir de la maman. Au moment de la conception, il n’était qu’un spermatozoïde qui avait atteint son but dans l’ovule de la maman. Puis s’opère la multiplication des cellules ce qui est d’ailleurs aussi en quelque sorte un processus de transformation, de métamorphose, de transfiguration.
Si ce processus de métamorphose s’arrête l’enfant meurt, s’il continue, il vit et se développe. Mais il est indispensable de noter qu’au moment de la conception il reçoit un esprit et une âme complètement développés structurellement parlant.
Le bébé au terme des neuf mois « sent » que cela ne peut pas continuer comme cela, comme la maman d’ailleurs… Donc il naît à un « monde nouveau » et tout le monde attend le cri indispensable de la naissance pour qu’il commence à respirer et ainsi continue à vivre. C’est pour tout le monde à ce titre un signe rassurant de délivrance.
Comme dit, c’est une nouvelle vie dans un nouvel environnement mais c’est aussi d’après l’adage, l’apparition d’un nouveau mourant à terme !!!! C’est triste à dire mais c’est vrai.
C’est pourquoi au-delà de toutes les bonnes explications médicales et/ou psychologiques du cri de la naissance, il en existe une qui pourrait aussi établir une correspondance au cri ou au dernier râle ou soupir du mourant !
Le bébé qui voudrait être à l’image son Créateur ressent, que son nouveau petit corps et son environnement nouveau est un couloir de la mort dans une prison, autrement dit qu’il est d’une certaine manière déjà mourant !
Son esprit et son âme pleinement structurés à la base et presque non pollués encore, donc proches de l’image du Créateur, sentent immédiatement une dichotomie, une déchirure par rapport à son corps physique et l’environnement espace-matière-temps qui ne correspondent pas au plan initial du Créateur !
En effet les cris et les pleurs sont davantage le signe de souffrances suite au choc de la naissance ou tout au moins de manques. Ils ne sont certainement pas signes de bien-être contrairement aux babillements voire rires ou petits cris de satisfaction ultérieurs.
C’est pourquoi Dieu mit en place la loi relative à la vache rousse et le passage entre autres de Paul à Timothée : «Cette grâce, qui nous avait été donnée AVANT les temps éternels DANS le Christ Jésus, a été manifestée maintenant par l’apparition de notre Sauveur Christ Jésus ayant détruit d’une part la mort et ayant fait briller d’autre part la vie et l’immortalité par l’Evangile » (2 Timothée 1 :9-10).
L’Evangile, la Bonne Nouvelle est que le Christ a mis fin à cette dichotomie entre les cris de la naissance d’une part et l’esprit et l’âme d’emblée complètement formés d’autre part. C’est une véritable bonne nouvelle car il s’agit d’une grâce donnée avant les temps éternels, c’est-à-dire maintenant dans l’espace-matière-temps et non pas après la mort dans l’éternité comme il est si facile de le prôner ! La victoire sur la Mort par la mise en évidence de la vie et de l’immortalité est pour aujourd’hui !
En Jean 3, Jésus explique à Nicodème ce qu’est la Nouvelle Naissance c’est-à-dire : « Il vous faut être engendrés en-haut » (Jean 3 : 7 et pas d’en-haut Dei umas gennèstènai anoten : pasd’ex ou d’ek = de, hors de). Souvent on traduit à tort d’en-haut mais le texte grec dit « en-haut » tout court. L’adverbe « ek » ou « ex » qui se traduit généralement par « de » n’existe pas dans le texte grec. Jésus signifie donc la naissance en-haut c’est-à-dire à la Salle du Trône ! Ici la Nouvelle Naissance ou naissance En Haut n’a rien à voir avec la repentance et la conversion avec lesquelles on la confond généralement. Il faut naître dans un nouvel « espace ». Le bébé qui naît ne reste pas dans le ventre de la maman mais en sort pour vivre dans un nouvel environnement !!!
Si le chrétien naît de nouveau ou en-haut, c’est obligatoirement comme le bébé, il faut qu’il sorte de l’espace-matière-temps (cf. ventre de la maman) pour apparaître dans les lieux célestes devant le Trône comme l’Apôtre Jean par exemple (cf. Apocalypse 4 : 1ss).
Actuellement, nous sommes comme enfermés dans le ventre de la maman, c’est-à-dire notre univers physique et nous sommes destinés comme le bébé à naître en-haut, au Royaume de Dieu. Le bébé naît esprit, âme et corps ! Que dirions-nous à une personne qui dit que le bébé peut naître sans son corps ? Que disons-nous à l’Eglise qui prône la nouvelle naissance sans que le corps soit transfiguré, métamorphosé ?
Comme l’Esprit et l’Eau opèrent cette naissance, Jésus dit bien ex ou ek quand Il dit : « ...si quelqu’un est engendré (grec : ex) d’Eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Celui qui est engendré (grec : ek) de la chair est chair et celui qui est engendré (grec : ek) de l’Esprit est Esprit. » (Jean 3 :5-6).
Nous retrouvons l’Eau et l’Esprit comme dans le rituel de la vache rousse et le passage de la première épître de Jean !!!
Il faut que le cri de naissance du bébé ne reste pas celui du mourant potentiel. Il ne faut pas que ce qui est né de la chair reste chair mais au contraire bénéficie de la transfiguration opérée par l’Esprit, l’Eau mélangée à la cendre issue de l’action du Feu pour être purifiée, libérée de l’impureté et de l’enfermement de la Mort !
Pour rappels : « … nous sommes transfigurés en cette même image de gloire en gloire par le Seigneur l’Esprit » (2 Corinthiens 3 :18)
« Je vous exhorte….à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu, ce qui sera un culte logique de votre part… » (Romains 12 :1).
« Au vainqueur je donnerai à manger de l’arbre de vie qui est dans le paradis de Dieu » (Apocalypse 2 :7 ; cf. Genèse 3 :22).
Le sacrifice de la vache rousse donne en effet à la fois confirmation de notre interprétation relative au salut du corps bénéficiant de l’immortalité et un nouvel éclairage sur ces versets souvent cités et commentés dans mes écrits précédents.
Savoir et être
Le savoir consistait par exemple pour l’Apôtre Paul avant sa conversion de pouvoir se présenter comme un juif au top : « Moi aussi, cependant j’aurais sujet de mettre ma confiance en la chair. Si quelque autre croit pouvoir se confier en la chair, je le puis davantage, moi circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu né d’Hébreux ; quant à la loi pharisien ; quant au zèle persécuteur de l’Eglise ; irréprochable, à l’égard de la justice de la loi. Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte à cause de Christ. Et même je regarde tout choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ. » (Philippiens 3 :4-8 ; trad. Segond 1910).
Ce savoir, « ces gains » n’étaient que de la boue ou balayures pour lui et ne relevaient que de la confiance en la chair. L’antidote au savoir, ici plus qu’honorable mais charnel parce que source d’autoglorification, est la connaissance de Jésus-Christ et gagner Christ.
Le savoir n’est pas à confondre avec la connaissance. Par exemple les démons savent et croient que Jésus est le Christ, mais ils ne Le connaissent pas c’est pourquoi ils tremblent (Jacques 2 :19).
Connaître Christ, signifie bibliquement faire UN avec Lui comme l’Epouse fait UN avec son divin Epoux. Autrement dit c’est retrouver son identité réelle de créature dans l’unité totale esprit, âme et corps avec le Créateur, Père Fils et Saint Esprit. Bref c’est ETRE.
Si le corps est exclu de cette unité de par la chair (= sarx ; cf. sarcophage) et la Mort alors on peut éventuellement savoir avec l’esprit et l’âme mais pas être !
Paul savait énormément de choses de par son éducation, son comportement, ses origines mais il lui fallait toujours encore GAGNER Christ c’est-à-dire être. Cela apparaît clairement en Romains 7 où il sait mais n’est pas encore. Les solutions sont exposées en Romains 8 où il parle entre autres de la rédemption du corps (Romains 8 :23) !!!
Le sacrifice de la vache rousse avec tout ce qu’elle préfigure, est une démonstration magistrale de la position de Dieu qui veut libérer l’Eglise de sa schizophrénie théologique meurtrière qui malheureusement exclut le corps du processus du salut comme le fit la philosophie grecque !
« Car trois rendent témoignage, l’Esprit, l’Eau et le Sang et les trois sont UN. » (1Jean 5 :8)
Les témoignages tant de l’Esprit, que de l’Eau que du Sang sont inséparables et forment une unité indissociable et complémentaire car ils veulent aboutir au Vainqueur du monde c’est-à-dire au chrétien uni, esprit, âme et corps. Le savoir ne concerne que l’esprit et l’âme. La connaissance concerne l’être entier uni et celle-ci permet d’aboutir à l’être. Sachons que Satan, le Diviseur veut toujours séparer, diviser et finalement par-là détruire.
Si nous reprenons les deux étapes extrêmes de la naissance et du décès, nous touchons du doigt ce qu’est l’être au niveau humain par la négative. Le bébé comme le mourant sentent cette dichotomie, ce manque d’unité à ces moments précis, capitaux et vraiment ultimes.
Mais la Bonne Nouvelle, c’est qu’il y a une solution : « Il n’y a donc maintenant plus aucune condamnation pour ceux qui SONT EN Jésus-Christ. Car la loi de l’Esprit qui donne la vie EN Jésus m’a libéré de la loi du péché et de la mort. » (Romains 8 :1-2).
Le savoir constate l’évidence apparemment absolue de la Mort. Là nous voyons clairement ô combien l’Eglise est dominée par le savoir.
Avec l’être nous opposons l’évidence de la Vie EN Jésus par cette Parole merveilleuse exprimée par Paul ! Qu’elle nourrisse notre foi !
Le péché et la Mort nous condamnent mais le fait d’ETRE EN Jésus nous conduit et doit conduire l’Eglise à EXCLURE, basés sur cette Parole, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ et de la façon la plus radicale, nette et sans appel la Mort et ses conséquences !
Le rituel du sacrifice de la vache rousse à l’extérieur du camp devant purifier l’Hébreu de la contamination par la Mort démontre on ne peut plus clairement cette exclusion nette et radicale !
Etre en Jésus implique une intimité de type conjugal avec Lui réelle, glorieuse, visible par notre corps métamorphosé semblable au Sien.
Savoir c’est la religiosité, être c’est connaître.
Mais il n’est pas toujours facile de faire la différence.
Pour faire réellement cette différence le combat d’Apocalypse 12 :11 sera un révélateur ultime où la peur de la Mort sera vaincue : « Ils n’ont pas aimé leur vie – âme jusqu’à craindre la mort » Dans ce combat terrible sans merci qui consistera à éjecter le Dragon et ses acolytes des lieux célestes, il n’y aura pas de quartier…même si l’Eglise des Vainqueurs sera déjà très glorieuse à ce moment-là (Apocalypse 12 :1+5b+c).
L’Ennemi, pour vaincre, essayera de toucher d’une façon ou d’une autre toutes les parties de notre être esprit, âme et corps. Mais la victoire passera par le Sang de l’Agneau qui est aussi le Feu du Corps glorifié de Jésus et la Parole du témoignage qui est aussi une Eau qui purifie : « …l’Eglise, Il s’est livré pour elle (cf. sang de la croix)…il la sanctifie en la purifiant par le bain d’eau de la Parole, afin qu’il se la présente glorieuse, l’Eglise sans tache, ni ride, ni rien de tel » (Ephésiens 5 :26-27).
Conclusion
Le rituel de la vache rousse dévoile la position et la volonté du Seigneur face à la Mort qui sont confirmées en Jésus et Son œuvre et bien des versets du Nouveau Testament. Puissions-nous avoir la même position et volonté et puissions-nous refuser de capituler devant la Mort. En fait c’est là que doit porter l’effort du combat de notre foi !
Passons du savoir à l’être, de la religion à la connaissance, de l’impureté et de l’enfermement à la pureté et à la délivrance, de notre division entre notre esprit et âme d’une part et notre corps d’autre part dans le monde à l’unité glorieuse céleste de notre être en Jésus !
Soyons les vainqueurs du monde en commençant par naître en-haut !
Le Seigneur Jésus-Christ a tout payé et accompli ! Le sacrifice la vache rousse nous l’illustre si bien !
En Jésus,
Martin BUSCH