RUBRIQUE DE L’EGLISE DES VAINQUEURS :
LE DEVENIR POUR L’ACCOMPLISSEMENT
INTRODUCTION
« Tout est accompli » s’écria Jésus sur la Croix juste avant de mourir (Jean 19 :30).
Il se trouve qu’un accomplissement de l’être Jésus suite à un « devenir » se soit opéré à ce moment-là. Même si l’accomplissement se définit aussi dans l’achèvement de tâches, d’œuvres, de projets, il se définit aussi dans « l’essentiel, l’existentiel » c’est-à-dire dans ce que l’on est fondamentalement, dans l’identité véritable. L’expression un « être accompli » souligne cette facette « existentielle » dont nous voulons nous entretenir.
L’expression « tout » signifie une globalité et une unité encore une fois non seulement par rapport à l’œuvre et la mission accomplies mais encore par rapport à l’identité, l’être du Seigneur Jésus-Christ vrai Dieu et vrai homme.
Comment Jésus pouvait-Il être à la fois homme obligatoirement limité dans l’espace-matière-temps, mortel et de ce fait en constant « devenir » ou évolution comme nous tous, condition sine qua non pour être véritablement homme, et Dieu ou YHWH ELoHiM, non limité, omniscient, omnipotent, immortel dont « accompli » ? Voilà la question qui en engendre une autre : quelles sont les conséquences pour nous dans le « devenir » et « l’accomplissement » du Seigneur Jésus-Christ ?
- 1.Le « devenir » de Jésus, Fils de l’homme
Le « devenir » est lié à une évolution dans le temps. Si Son Incarnation par Sa naissance miraculeuse liée à l’union entre le Père céleste et Marie par la vertu du Saint Esprit est miraculeuse (Matthieu 1 :18-25), Jésus était un vrai bébé puis un petit enfant comme les autres bébés et enfants dans leur croissance et leur évolution en général car Il était véritablement un être humain.
Nous ne savons pas grand-chose de la période se situant entre la naissance entourée d’événements certes exceptionnels tels l’annonciation, les bergers, les anges, les mages, la présentation au Temple avec Siméon et Anne et la fuite en Egypte, les rêves de Joseph d’une part, et l’âge de 12 ans de Jésus où Il était monté à Jérusalem en famille à la fête de Pâques (Luc 2 :41-52) d’autre part. Il est fort probable que Marie et Son père adoptif Joseph lui aient parlé de tous ces événements car Il savait à ce moment-là en tous cas qui était Son véritable Père (Luc 2 :49).
Notons qu’à deux reprises il est écrit que Jésus grandissait, croissait en force, sagesse, stature et que la grâce de Dieu reposait sur Lui (Luc 2 :40+52). Cela implique que l’enfant Jésus était véritablement un enfant qui progressait, évoluait comme tout enfant. Il était donc pleinement un être humain dans l’espace-matière-temps limité et où l’on évolue ! Ensuite on ne sait plus grand-chose de la période située entre les 12 ans de Jésus et Ses 30 ans environ du début de Son ministère.
Le baptême de Jésus par Jean-Baptiste (Matthieu 3 :17 et parallèles) et la transfiguration (Matthieu 17 :5 et parallèles) représentèrent des étapes supplémentaires par la voix directe du Père et la manifestation du Saint Esprit (Colombe, Nuée, Lumière) en vue de la prise de conscience en termes de révélation pour Jésus relative à Sa propre identité « d’Agneau de Dieu » et « de Fils Bien Aimé de Dieu le Père ».
Pour l’Apôtre Pierre, c’est à la transfiguration que Jésus reçut honneur et gloire de la part de Dieu le Père (2 Pierre 1 :17), en ce sens que son identité et statut de « Fils » encore une fois révélée par le Père Lui donnait une position qui allait bien au-delà de Moïse et d’Elie étant alors apparus auprès de Lui dans la nuée sur la montagne ! Quelle prise de conscience : être « au-dessus » d’Elie et de Moïse !
Hébreux 5 :8 évoque clairement que Jésus, bien qu’Il fût Fils, dut apprendre l’obéissance par la souffrance et c’est seulement après être parvenu à Son accomplissement ou la perfection qu’Il devint cause de salut éternel !
Jésus eut, d’après l’Evangile de Jean, la prise de conscience qu’Il était non seulement le « Fils » du Père céleste mais encore et carrément YHWH (« Je suis ») ELoHiM (Jean 10 :38 ; 13 :19 ; 14 : 9-11…).
Nous constatons par conséquent clairement qu’il y avait un « devenir », une progression, une maturation, une prise de conscience de plus en plus marquée soulignant la condition véritablement humaine donc limitée de Jésus dans l’espace-matière-temps mais allant dans le sens d’une révélation de plus en plus évidente de Sa divinité en vue de l’accomplissement.
- 1.La récupération de ce que le Seigneur Jésus-Christ a abandonné
Jésus était-Il en même temps YHWH ELoHiM alors qu’Il devait progresser, évoluer, apprendre, prendre progressivement conscience de Son identité divine et même mourir, donc logiquement ni omniscient, ni omnipotent, ni immortel ?
Comment alors affirmer l’unité (Deutéronome 6 :4 Écoute, Israël ! YHWH, notre ELoHiM, YHWH est UN ; EHaD) de la personne de Jésus-Christ, deuxième personne de la Trinité UNE, vrai YHWH ELoHiM et vrai homme statuts identitaires par définition incompatibles ? C’est là toute la difficulté de notre propos.
- a.De l’incarnation à la résurrection
Paul nous dit en Philippiens 2 : 6-11 : « … Christ Jésus, qui, se trouvant dans la nature (morphè : forme, morphologie, apparence, nature, attribution, essence) de Dieu, n'a pas considéré comme une prérogative (arpagmos : bien, propriété, possession, prérogative, rapt, vol, butin, proie) de faire valoir d'être égal (isos : identique, égal, pareil) à Dieu, mais s’est vidé (kenoo : vider, évacuer, abandonner, faire sortir, enlever, ôter, rendre vain, sans effet, se dépouiller ; cf. kenos : vide, privé de, vain) lui-même, en ayant pris une nature (morphè : forme, morphologie, apparence, nature, attribution, essence) d’esclave (doulos : esclave, asservi, soumis ; cf. douleur) en étant devenu semblable (omoioma : conforme, semblable, comparable, identique) aux hommes et trouvé quant à son aspect (skèma : aspect, schéma, figure, manière d’être, constitution, maintien, posture) comme un homme, il s'abaissa (tapeinoo : humilier, abaisser, amoindrir, diminuer, appauvrir, affaiblir, aplatir ; cf. tapis) lui-même, se rendant obéissant (upèkoos : qui prête l’oreille, obéissant, docile, soumis, qui écoute ; cf. acoustique) jusqu'à la mort, la mort de la croix. C'est pourquoi aussi Dieu l'a surélevé (uperupsoo : élever outre mesure, à la majesté suprême, exalter, prôner au plus haut point) et lui a offert le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre et que toute langue confesse Jésus Christ Seigneur pour la gloire de Dieu le Père. »
Au moment où Jésus est né, Il devint homme, donc à l’image et à la ressemblance de Dieu, faisant intégralement partie de la création par Son abaissement, Son obéissance, Son humiliation, Son acceptation de l’esclavage.
Il a, dans l’obéissance, accepté d’ABANDONNER la nature divine, Il s’en est littéralement vidé en prenant intégralement la nature humaine d’esclave (Cf. Romains 8 :3). Pourquoi esclave ? Parce qu’Il fut soumis à l’espace-matière-temps et ses terribles aléas, notamment l’exposition aux terribles tentations et attaques du Dragon et celles de la Mort !
Mais cet abandon ne remet-il pas en question l’unité de YHWH ELoHiM ?
Faisons tout d’abord un excursus sur l’unité trinitaire de YHWH ELoHiM.
Elle réside dans Sa nature de Créateur, le « Je suis » existentiel basé sur le relationnel fondamental « en interne » nécessairement autosuffisant condition de possibilité de l’existence de Dieu. Il Lui faut donc être au minimum trois personnes Père, Fils et Saint Esprit à cause de cette nécessité impérative du relationnel. Le relationnel ne peut être non seulement dans le vis-à-vis (deux) mais doit encore comporter une possibilité comparative relationnelle entre deux « autres » que soi et à partir de soi. Il faut donc être au minimum trois personnes pour pouvoir exister et se suffire à soi-même dans la relation et finalement aussi être un, condition de possibilité de la toute-puissance incompatible avec toute forme de division (Cf. écrit « Preuve ontologique » pour une démonstration plus approfondie).
Pour mieux comprendre l’unité de YHWH ELoHiM, prenons l’exemple de l’être humain créé à la ressemblance, à l’image de YHWH. L’être humain est un, tout en étant trois : âme (correspond au Père), corps (correspond à Jésus-Christ) et esprit (correspond au Saint Esprit) !
Fondamentalement il se trouve que Jésus-Christ a la nature du Créateur, de YHWH ELoHiM (Colossiens 1 :16 : « Tout a été créé par lui ») et Il a la nature humaine étant à l’image de Dieu donc homme né dans la création (Colossiens 1 :15 : « Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. »).
Il aura fallu qu’Il se dépouille, abandonne, se vide de Sa nature divine, car il est « techniquement » impossible qu’Il soit homme de chair comme nous et YHWH en même temps au niveau de Sa nature (état, condition, aussi environnement). Toutefois ce n’est pas le cas au niveau de Sa personne (identité). Cela démontre que YHWH ELoHiM en Jésus-Christ a mis « Ses mains, pour ne pas dire son corps entier, Sa nature dans le cambouis » (Cf. 2 Corinthiens 5 :21), si vous permettez l’expression, et ne « S’est pas débiné » pour prendre des risques inimaginables dans le but de nous faire sortir d’une situation inextricable !
Il aura fallu du temps, une prise de conscience toute « humaine » qui L’aura progressivement mené vers la RECUPERATION de la nature divine par la METAMORPHOSE ou la GLORIFICATION de Sa nature humaine au moment de la RESURRECTION.
Par cette récupération Il put pleinement à ce moment-là, et seulement à ce moment-là, être YHWH ELoHiM et vrai homme à la fois. Il pouvait alors monter auprès du Père avec Son corps humain glorifié et redescendre sur terre auprès de Ses disciples sans problème. Il pouvait être touché, manger, vu (homme avec les marques de la crucifixion Jean 20 :27-28), tout en pouvant passer les murs et se déplacer instantanément d’un endroit à l’autre (aspect divin). Il pouvait apparaître sous une autre forme donc Se métamorphoser ! (Cf. morphè ; Après cela, il apparut, sous une autre forme, à deux d'entre eux qui étaient en chemin pour aller à la campagne. Marc 16 :12). Bref, Il avait récupéré, son attribution, sa nature, Ses attributs divins non liés aux lois de l’espace-matière-temps qu’Il avait temporairement abandonnés pour venir nous sauver tout en gardant sa nature humaine mais glorifiée. Les deux natures sont devenues COMPATIBLES donc pouvaient s’unir.
- a.La dépendance et la soumission vis-à-vis du Père, moyens de préserver Son être entier dans l’unité et de vaincre
Tout aurait volé en éclats si Jésus avait péché, si Sa fidélité, Son obéissance et Sa soumission dans Sa nature humaine n’avaient pas été parfaites et absolues dans Sa dépendance consentie vis-à-vis du Père (Esaïe 53 :9 ; Jean 8 :46 ; 14 :30 ; 2 Corinthiens 5 :21 ; 1 Pierre 2 :22 ; 1 Jean 3 :5). Bref, s’Il avait succombé à la tentation et au péché, c’eût été cataclysmique, un retour au tohubohu. Quels risques n’a-t-Il pas pris pour nous sauver ! L’Ennemi le savait évidemment, d’où ses stratégies et stratagèmes à Son égard pour Le faire pécher et chuter.
Gethsémané est l’illustration par excellence de la tension terrible qu’il y a pu y avoir entre Sa nature humaine qui ne voulait tout « naturellement » (instinct, pulsion de vie) pas mourir sur la croix et la personne et la nature divine du Père qui voulaient cette mort expiatoire de substitution pour le salut de quiconque croit, mission pour laquelle Il S’était justement incarné !
Sa soumission à la volonté du Père démontrant Sa dépendance fut plus forte, fort heureusement pour nous, et le Seigneur Jésus-Christ dans sa nature humaine de chair chargé de notre péché, devenant même Lui-même péché (2 Corinthiens 5 :21), accepta d’aller sur la croix.
Le summum de Sa fidélité et don de Soi au Père et à nous se manifesta dans Son « DEVENIR de péché » en vue de « l’ACCOMPLISSEMENT » ! D’où cette parole avant de mourir : « Tout est accompli » (Jean 19 :30).
Son unité fut malgré tout préservée puisqu’Il réussit à maintenir durant Sa vie terrestre sa dépendance absolue et parfaite vis-à-vis du Père dans Lequel était aussi préservée Sa nature divine de par Son « héritage filial » de Fils de Dieu. Mais à cause de Son « devenir de péché », Il dut en plus renoncer à ce qui fondait Sa dépendance à l’égard de Son Père. Il s’agit de l’abandon total du Père qui le fit passer entre les griffes horribles de l’Ennemi en enfer ou séjour des morts : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27 : 46 ; Marc 15 :34). Lui qui avait abandonné Sa nature divine, dut encore expérimenter cet abandon total du Père, c’est-à-dire boire la coupe jusqu’à la lie et cela jusqu’en enfer !!!
Pourtant Il persévérait dans Sa confiance et Sa dépendance vis-à-vis du Père en disant : « Père, je remets mon esprit entre tes mains » (Luc 23 :46). En d’autres termes, Il remit sa personne, son identité aux bons soins du Père sachant que non seulement Sa nature humaine, devenue péché pour nous, allait mourir (1 Pierre 3 :18) mais que Son esprit, Sa personne à cause de l’abandon du Père allait encore devoir faire un tour très désagréable au séjour des morts (1 Pierre 3 :19-20).
Il y fut peut-être d’abord accueilli par un rire sarcastique de Son Ennemi croyant à tort qu’il avait gagné mais celui-ci dut vite déchanter car il fut obligé de Lui remettre les clés de cette prison et laisser sortir celles et ceux qui y écouteraient Sa prédication (Apocalypse 1 :18c ; 1 Pierre 3 :19).
En effet le péché que Jésus était « devenu », n’était pas le Sien, Il ne méritait par conséquent pas la mort, ni l’abandon du Père impliquant Son entrée au séjour des morts. Il n’était donc plus possible (il n’y avait plus de puissance -dunatos- pour qu’Il y fut retenu ; trad. litt.) qu’Il y fût retenu par la mort (Actes 2 :24-27).
Delà Il fut par conséquent délivré des liens de la mort pour être ressuscité par le Père et le Saint Esprit. Son âme et Son esprit ou Sa personne furent libéré du séjour des morts et Sa nature humaine ou son corps fut métamorphosé de cadavre meurtri en corps vivant de gloire.
Pour résumer : cette dépendance consentie Lui permit envers et malgré tout le maintien de l’unité de YHWH ELoHiM dont Il resta la deuxième personne malgré Son abandon temporaire de Sa nature divine, Son obligation d’aller dans le « devenir humain », le « devenir péché » impliquant la mort de son corps et Son passage en enfer.
Au bout du compte, cela aboutit à « l’accomplissement » du salut expiatoire et de substitution sur la croix pour nous, confirmé et prouvé par la résurrection, un accomplissement suite au « devenir » du Jésus terrestre prépascal.
La résurrection opérée par le Père et le Saint Esprit est par ailleurs aussi la démonstration de la préservation de l’unité non seulement de l’être Jésus-Christ mais celle de la Trinité.
- 1.La récupération
- a.La récupération de la nature humaine de Jésus par la résurrection implique celle du croyant en son être entier
Comme Jésus savait que tout était accompli (Jean 19 :30) par Son sacrifice expiatoire et de substitution pour nous, Il savait aussi qu’Il allait pouvoir récupérer Sa nature divine tout en gardant sa nature humaine mais glorifiée (Jean 20 :27).
Il savait aussi que la récupération de Sa nature humaine par la résurrection, Il allait aussi pouvoir récupérer notre nature humaine déchue et corrompue par « extension » de Sa nature à notre nature en l’englobant grâce à l’expiation rendant possible la substitution salvatrice.
Sa nature humaine fut rendue compatible avec Sa nature divine dans la résurrection, la glorification, la métamorphose de Son corps. Les deux natures pouvaient alors être totalement unifiées.
Comme dit, la récupération de Sa nature humaine par la glorification dans la résurrection sont les prémices d’une extension des effets du salut pour les hommes qui croient.
Il a pu faire passer la nature humaine héritée de Marie et de ses ascendants au ciel. La force de substitution de Son sacrifice permettant le passage de Sa nature humaine, ouvrit telle une brèche le mur infranchissable de séparation qui empêchait l’accès au ciel non seulement pour l’esprit et l’âme du croyant mais aussi pour sa nature ou corps ! Jésus n’est pas ressuscité uniquement avec Son esprit et Son âme mais aussi avec Son corps, Sa nature humaine ! C’est pourquoi Il put entraîner à Sa suite, dans Son sillage non seulement l’esprit, l’âme du croyant mais aussi son corps ou nature à travers le mur de séparation (Ephésiens 2 :14).
Ainsi Il put dorénavant ENGLOBER et RECUPERER par EXTENSION rétrospective, présente et future NOTRE nature corporelle humaine d’esclave. La nature-création corrompue devra elle aussi être obligatoirement sauvée et glorifiée par la révélation des fils et des filles de Dieu glorifiés aussi par extension vu que c’est l’être humain glorifié (comme Adam avant la chute) qui devra dorénavant « gérer » correctement ladite création (Cf. : Colossiens 1 :20+28 ; 2 :10 ; Romains 8 :21ss…).
Pourquoi non seulement pouvons-nous mais devons-nous parler d’extension ? Parce qu’au moment de la création c’est PAR la Parole (le Logos ou le DaBaR) et la Lumière (Phos et OR), c’est-à-dire EN Lui, que tout a été créé, fait et métamorphosé (à partir et suite au tohubohu sur terre Genèse 1 :2…) : « Car EN lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. » (Colossiens 1 :16).
Cette extension englobant le TOUT au moment de la création implique la validation concrète visible immédiate de la récupération totale englobant le TOUT au moment du salut. Par conséquent, à commencer l’être humain esprit, âme ou « personne » et nature ou forme (morphè) c’est à dire le corps doit bénéficier dès maintenant de ce salut.
- a.La récupération de ce qu’Adam et Eve ont perdu
Au même titre que la chute entraîna une extension de la malédiction mortelle au niveau du corps-nature d’Adam et d’Eve suivi de celle de la nature-création, au même titre le salut en Jésus-Christ doit entraîner l’extension de bénédiction et de salut au niveau du corps-nature des croyants suivis de ceux de la nature-création.
Nous avons parlé d’une démarche d’expiation et de substitution en notre faveur de la part de Jésus parfait dans Sa dépendance au Père et la puissance du Saint Esprit.
Cela a une conséquence majeure :
« Et comme tous meurent EN Adam, de même aussi tous EN Christ seront vivifiés (dzoopoieo : vivifier, animer, rendre vivant, faire la vie ; litt. : poieo faire ; dzoon : vivant : cela ne concerne pas un mort qui ressusciterait mais cela concerne un être humain dans son corps mortel transfiguré dans un corps immortel - cf. 1 Corinthiens 15 :51a immortalité et les versets suivants pour l’enlèvement avec le même processus de transformation - donc PAS egeiro : ressusciter, se lever, se réveiller, revenir à la vie, malgré le contexte parlant de la résurrection) » (1 Corinthiens 15 :22).
Le premier Adam a perdu la nature humaine de lumière divine et de gloire initiale (nephech de YHWH insufflée dans son corps d’argile rouge Genèse 2 :7) à cause du péché et de la chute qui s’en suivit. Cela n’eut pas seulement des conséquences pour Adam et Eve eux-mêmes mais elles furent aussi étendues à leurs descendants « génétiquement contenus EN eux » de par leur nature corrompue et mortelle héritée, à savoir la mort au bout du compte et tout ce qui préalablement y mène bien évidemment (=souffrances) !
Le dernier Adam, Jésus-Christ (1 Corinthiens 15 :45) vivifiera c’est-à-dire métamorphosera, transformera, transfigurera celles et ceux qui seront « contenus EN Lui » DANS l’extension de Sa nature humaine glorifiée et Sa nature divine récupérée à présent compatibles.
Qu’est-ce qui rend possible ce « transfert » du premier Adam au dernier Adam ? L’expiation et la substitution opérées sur la croix, confirmées efficaces par la résurrection, la révélation et la glorification acceptées par la foi !
En effet de même qu’Adam a entraîné toute l’humanité et la création dans sa chute, de même le Seigneur Jésus-Christ veut entraîner dans la glorification celles et ceux qui L’acceptent, par Sa nature humaine ressuscitée et glorifiée dans laquelle Il veut les englober !
Par la résurrection Sa nature humaine d’esclave a été glorifiée et rendue compatible avec Sa nature divine récupérée, les deux furent alors totalement unifiées aussi avec la nature divine du Père et celle du Saint Esprit au titre de l’unité globale (EHaD) de YHWH ELoHiM.
Par l’expiation et la substitution, il est donc obligatoire dès à présent que notre nature humaine de lumière et de gloire initiale perdue EN Adam soit récupérée EN Jésus-Christ le dernier Adam, si nous croyons évidemment.
Comme nous avons hérité d’Adam la nature corrompue d’esclave de l’espace-matière-temps, nous pouvons récupérer aujourd’hui par l’expiation et la substitution EN Christ d’ores et déjà accomplies, ce qu’Adam a perdu.
Qu’a perdu Adam ? Il a perdu le paradis (environnement glorifié, terre-univers glorifiés parfaitement connectés aux lieux célestes dans la lumière), la gloire, la lumière divine, la beauté, la perfection, la puissance et l’autorité sur la création, le contact direct avec YHWH ELoHiM et l’immortalité. Il n’a pas perdu sa personne (conscience, esprit, âme, identité).
Précisons en passant qu’Adam est resté Adam après la chute, comme ce fut le cas d’Eve, de nous tous, de tout être créé et aussi du Seigneur Jésus-Christ. Tout être garde sa personne-identité même s’il change de morphologie ou se métamorphose.
Que devons-nous récupérer en Christ ? Ce qu’a perdu Adam à savoir le paradis, la gloire, la lumière divine, la beauté, la perfection, la puissance et l’autorité sur la création, le contact direct avec YHWH ELoHiM et l’immortalité.
Pourquoi devons-nous récupérer cela en Christ dès maintenant ? Pas seulement pour notre petit confort et notre petite personne, ce qui serait déjà une grâce merveilleuse, mais bien pour le service à partir du Trône en vue du déclenchement du processus ou « devenir » apocalyptique et/ou de révélation et son « accomplissement » c’est à dire l’aboutissement à la victoire finale sur notre Ennemi à tous et la mise en place de l’Eternité dans la félicité.
- 1.Le « devenir » dans la gloire en vue de l’accomplissement
Préambule :
« Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous seront vivifiés en Christ (Cf. Apocalypse 5 :10), mais chacun en son rang. Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent à Christ (Cf. Apocalypse 5 :10 ; 7 :9b ; 11 :12 ; 12 :1+5), lors de son avènement (Cf. Apocalypse 5 :6 ; 11 :15). Ensuite viendra la fin, quand il remettra le royaume à celui qui est Dieu et Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance (Cf. Apocalypse 19 :11ss ; 20 :9b). Car il faut qu'il règne (Cf. Apocalypse 5 :6 ; 6 :1 ; 17 :14) jusqu'à ce qu'il ait mis tous les ennemis sous ses pieds. Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort (Cf. Apocalypse 20 :14). Dieu, en effet, a tout mis sous ses pieds. Mais lorsqu'il dit que tout lui a été soumis, il est évident que celui qui lui a soumis toutes choses est excepté. Et lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils lui-même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous. (Cf. Apocalypse 21 :3+7 ; 22 :3-5 » (1 Corinthiens 15 :22-28 Trad. Segond 1910 env.).
Voilà déjà une belle introduction au « devenir » en gloire APRES la résurrection et l’ascension. Il s’agit clairement d’éléments que nous retrouverons dans l’Apocalypse écrite bien après la première épître aux Corinthiens ! Le fameux chapitre 15 relatif à la résurrection se projette aussi de façon évidente dans l’apocalyptique dont l’immortalité (v. 51a+55-56), l’enlèvement (v.51b-54), la vivification ou métamorphose du corps des croyants, l’avènement de Christ, Sa souveraineté et ses combats jusqu’à la victoire finale sur Ses ennemis dont principalement la Mort, jusqu’à ce que Dieu soit tout en tous. Bref déjà un véritable programme ou « devenir » dont nous retrouverons bien plus de précisions dans le livre de l’Apocalypse. L’Apôtre Paul savait ce que l’obéissance de Jésus allait avoir comme conséquences finales par Son abandon de Sa nature divine et les souffrances subies en résultant.
Là nous n’en sommes pas simplement au niveau de la résurrection, de l’ascension, de la pentecôte ou encore même au premier retour en gloire auprès de l’Apôtre Jean ! Nous en sommes bien plus à Sa montée sur le Trône, Son retour en gloire aux yeux de tous d’Apocalypse 19 et bien entendu au-delà dans l’Eternité.
En effet la seule preuve que Jésus soit « surélevé » est le fléchissement de TOUT genou à la proclamation de Son nom ainsi que la confession qu’Il est Seigneur ou YHWH ELoHiM ! Quand nous parlons de preuve nous sommes dans le contraire de ce qui est caché, c’est-à-dire de ce qui est révélé !
Nous avons clairement démontré qu’il y avait un processus de « devenir » au niveau du Jésus prépascal terrestre en vue de « l’accomplissement », mais il y aura encore un « devenir » en gloire du Seigneur Jésus-Christ d’après 1 Corinthiens 15 :22-28 et évidemment l’Apocalypse entre autres.
Par ailleurs il se trouve que les épîtres mais aussi et surtout le livre de l’Apocalypse décrivent parallèlement un processus de « devenir », de prise de conscience des croyants en vue de « l’accomplissement » de leur salut total et de leur véritable identité, plus particulièrement d’Epouse de Christ glorifiée sur le Trône et/ou d’Eglise des Vainqueurs montée à la Salle du Trône pour faire UN avec Lui.
- a.La nécessité du « devenir » en gloire du croyant pour le déclenchement du processus apocalyptique
Au même titre que le Jésus prépascal avait dans Son devenir besoin de révélations (voix céleste du Père, Colombe du Saint Esprit, transfiguration etc…) au même titre le croyant a besoin de la révélation (=Apocalypse) du processus aboutissant à l’accomplissement final à commencer de ce qu’il est appelé et exhorté à être aujourd’hui dans la gloire ! Il lui faut une prise de conscience pour mettre sa foi en action dans la bonne direction !!!
Il se trouve que les lettres aux 7 églises exhortent à la « métamorphose » suivie de la « montée » pour la formation initiale de l’Eglise des Vainqueurs ou de l’Epouse du Christ.
Quand celle-ci sera formée (Apocalypse 5 :10) alors seulement l’Agneau pourra se « dresser », prendre autorité (Apocalypse 5 :6b istèmi : se placer debout, se tenir debout, se lever, se dresser, se soulever, se pousser en avant, se fixer, se placer à son poste) au milieu du Trône, où Il se trouvait d’ailleurs déjà, pour enclencher les opérations par l’ouverture des sceaux (Apocalypse 5 :9 ; 6 :1) et envoyer l’Eglise des Vainqueurs vaincre (Apocalypse 6 :1-2) ! Pourquoi fût-il trouvé digne de cela ? Simplement parce qu’Il a racheté pour Dieu des hommes par Son Sang (Apocalypse 5 :9) : très exactement ce que l’Apôtre Paul écrivait alors !
Seulement au moment où l’Epouse se trouvera avec l’Epoux sur le Trône (Apocalypse 3 :21), seulement au moment où elle sera « sacrificateurs et régnants potentiels » (Apocalypse 5 :10), seulement au moment où elle pourra être envoyée en mission en tant que vainqueur sur son cheval blanc (Apocalypse 6 :2), alors seulement s’enclenchera le processus ou devenir en vue du fléchissement de genoux généralisé de tous devant le Seigneur Jésus-Christ (Apocalypse 19 :4c ; 22 :3) où justement l’Agneau sera Roi, servi et adoré au même titre que le Père. C’est là le véritable accomplissement !
- a.Le « devenir » du Seigneur Jésus-Christ parallèlement au « devenir » de l’Eglise des Vainqueurs montée dans l’Apocalypse
Le « devenir » du Seigneur Jésus-Christ n’est donc pas terminé dans les lieux célestes mais ce « devenir » sera intrinsèquement lié à celle avec laquelle Il fera UN, à savoir Son Epouse à la nature-corps récupérée par Lui et glorifiée sur le Trône en vue de « l’accomplissement » final d’Apocalypse 22 :3.
Pourquoi ce « devenir » subsistera-t-il encore dans les lieux célestes ? Tout simplement parce que l’Histoire dans l’espace-matière-temps ne sera pas encore terminée et se continuera encore durant la période dite « apocalyptique » ou de révélation (Cf. 1 Corinthiens 15 :24-27a ; Apocalypse 20 :14). La terre et/ou l’univers subsisteront encore sous la forme actuelle jusqu’en Apocalypse 20 :11b.
Quel est le « devenir » du Seigneur Jésus-Christ dans l’Apocalypse ?
Tout d’abord Il apparaît glorieux à Jean mais Il est en manque de Son Epouse, l’Eglise, qu’Il exhorte par les 7 lettres à venir Le rejoindre sur le Trône par la métamorphose et la montée, conséquences et bénédictions incluses dans le « package » de Son sacrifice de substitution sur la croix !!!
Comme dit plus haut, une fois que l’Eglise initiale des Vainqueurs sera montée (première « montée » ; Apocalypse 5 :10), Il pourra alors se DRESSER au milieu du Trône pour prendre autorité parce que le livre des sceaux lui sera remis par la droite du Père (Apocalypse 5 :7). Il pourra alors déclencher par l’ouverture du livre les événements liés à ces sceaux (Apocalypse 5 :6-9 ; 6 :1-2). Il recevra aussi la louange, l’honneur et l’adoration de la même manière que Son Père avec Lequel Il est assis sur le Trône (Apocalypse 5 :13 ; cf. aussi 6 :16 ; 7 :9-10).
La victoire du cavalier couronné et vainqueur sur le cheval blanc (Apocalypse 6 :2) aura comme conséquence la conversion en masse d’Israël en premier puis des nations, issus de la Grande Tribulation (Apocalypse 7). Ce sera la réussite (=victoires) de l’évangélisation mondiale qu’Il avait ordonné à Ses disciples en tant que Ressuscité peu avant l’ascension (Marc 16 :15a ; Actes 1 :8).
Ces personnes d’abord sur terre dans la Grande Tribulation se retrouveront « montées » devant le Trône céleste (Apocalypse 7 :1c+9b+14bc).
Il s’agira de la seconde « montée ».
L’Agneau tel un Bon Berger s’en occupera tout spécialement et les consolera des épreuves atroces subies précédemment sur terre (Apocalypse 7 :17).
Nous constatons que l’Epoux et l’Epouse travailleront « main dans la main » dans leur devenir à présent commun et c’est efficace, c’est le moins qu’on puisse dire… !
Après la troisième montée de l’Eglise des Deux Témoins (Apocalypse 11 :12), complétant l’Eglise des Vainqueurs ou l’Epouse, nous retrouvons cette dernière « complète » et glorieuse en Apocalypse 12 :1ss entrain d’accoucher du garçon qu’elle a conçu avec l’Epoux (Cf. Esaïe 9 :6 Jésus deviendra « Père éternel » à son tour). Ce fils-nouvelle génération sera enlevé (Apocalypse 12 :5c ; cf. « enlèvement » qui n’est pas à confondre avec les montées précédentes et qui n’aura donc pas lieu avant ces trois montées mais après elles ; cf. 1 Corinthiens 15 :51b-54 ; 1 Thessaloniciens 4 :15-17 ; Apocalypse 11 :15 : trompette du 7ème ange ; 12 :5c enlèvement ; Apocalypse 12 :12a = 1 Thessaloniciens 4 :17b).
Cette « génération-fils » avec les anges vaincra le Dragon par le Sang de l’Agneau et le Logos ou Parole (= Jésus ; Apocalypse 12 :11 ; cf. Jean 1 :1ss) pour l’éjecter des lieux célestes (Apocalypse 12 :9c+12b-13). En fait ce « fils » sera encore plus fort puisqu’il sera porteur des « gènes » de son Père Jésus par filiation c’est-à-dire que le Sang (nature, corps de Feu) et la Personne (Logos, identité, perfection spirituelle et morale) feront totalement partie de son héritage filial, de son être et de sa manière d’être et de combattre. Il aura définitivement dressé sa tente (corps) dans les cieux (Apocalypse 12 :12a ; 1 Thessaloniciens 4 :17b).
Nous constatons que l’Epoux et l’Epouse et leur « fils » travailleront « main dans la main » dans leur devenir à présent commun et c’est efficace, c’est le moins qu’on puisse dire… !
Plus tard l’Agneau avec les juifs convertis et montés (144 000 partie juive de l’Epouse Apocalypse 7 :4-8, faisant partie de la deuxième montée ; 14 :1-5) apparaîtra à Sion, à Jérusalem. Cela enclenchera une « évangélisation » généralisée supplémentaire par un ange et aussi des jugements et/ou une « moisson » (Apocalypse 14 :6ss).
La mise en valeur glorieuse à Sion de l’élection et de la pole-position du Peuple d’Israël, horloge de l’Histoire du Salut, déjà considéré comme « épouse-fiancée » de YHWH ELoHiM dans le Pays promis, sera une étape supplémentaire du processus : non seulement la chute annoncée de Babylone capitale du règne de l’Anti[é]-Christ sur terre à ce moment-là, mais aussi une gloire encore intensifiée suivie des jugements des « fléaux » (Apocalypse 15 et 16).
Nous constatons que l’Epoux et l’Epouse et leur « fils » travailleront « main dans la main » dans leur devenir à présent commun et c’est efficace, c’est le moins qu’on puisse dire… !
Le combat dans cette période atroce du règne de l’Anti[é]-Christ sur terre (Apocalypse 12 :12b à 19 :10) se poursuit. La chute de Babylone sera effective (Apocalypse 17 et 18). La collaboration de l’Agneau (Epoux, Père, Seigneur des seigneurs, Roi des rois) et des élus, des fidèles (Epouse, Reine, Enfant mâle, « fils », nouvelle génération enlevée) dans leur combat contre le Dragon et ses acolytes se poursuit victorieusement (Apocalypse 17 et 18 ; notamment 17 :14).
Nous constatons que l’Epoux et l’Epouse et leur « fils » travailleront « main dans la main » dans leur devenir à présent commun et c’est efficace, c’est le moins qu’on puisse dire… !
Vient ensuite le combat victorieux pour la reconquête définitive de la terre avec le retour glorieux visible de tous du Seigneur Jésus-Christ suivi de Ses armées dont l’Epouse revêtue de fin lin blanc et pur (Apocalypse 19 :8+14) ou encore le cavalier sur son cheval blanc (Apocalypse 6 :2 ; 19 :14).
Nous constatons que l’Epoux et l’Epouse et leur « fils » travailleront « main dans la main » dans leur devenir à présent commun et c’est efficace, c’est le moins qu’on puisse dire… !
Vient enfin l’instauration du Millénium avec le règne de Jésus-Christ sur terre avec Son Epouse et fils (Apocalypse 20 :4a) et les martyrs (Apocalypse 20 :4b-6).
Là encore, nous constatons que l’Epoux et l’Epouse et leur « fils » avec les martyrs travailleront « main dans la main » dans leur devenir à présent commun durant le Millénium et c’est efficace, c’est le moins qu’on puisse dire… !
Après la descente du Feu sur l’Ennemi et ses acolytes (Apocalypse 20 :9b) suite au Millénium, vient le jugement final (Apocalypse 20 :10-15) et l’Eternité : l’accomplissement final :
« C'est pourquoi aussi Dieu l'a surélevé et lui a offert le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre et que toute langue confesse Jésus Christ Seigneur pour la gloire de Dieu le Père. » (Cf. aussi Apocalypse 21 :7+3ss)
Conclusion
Le « devenir » pour « l’accomplissement » est un processus inauguré par le Seigneur Jésus-Christ Lui-même pour nous donner l’exemple à suivre. Nous pouvons librement Le suivre à cause de Son sacrifice expiatoire de substitution.
Il se trouve que le bénéfice de ce sacrifice permet notre « devenir » et notre « accomplissement » avec le « devenir » et « l’accomplissement » de notre Seigneur Jésus-Christ là où Il se trouve à savoir sur le Trône !
Voilà Son désir et Sa volonté ! Le voulons-nous aussi ? Si nous le voulons commençons par y croire, par proclamer clairement cette bonne nouvelle et prier de tout notre être pour que cela ait lieu pour nous et les autres !
En Jésus, Martin BUSCH