⁃ La
loi de Dieu est toujours en vigueur, car elle a été donnée par Dieu lui-même.
⁃ La
loi est inapplicable, car aucun homme ou femme n’a jamais pu la respecter.
⁃ La
loi est utile pour nous faire prendre conscience de notre état, et nous
conduire à Christ (le seul qui l’ait jamais accomplie !).
Dans
le premier commandement, nous avons vu que Dieu est un Dieu unique, jaloux, et
qui mérite d’être servi.
Rappelez-vous
des premières paroles de la prière du « Notre Père » :
Notre Père qui est aux cieux, que ton
nom soit sanctifié.
Cette
prière modèle, que Jésus a donnée à ses disciples, suit l’ordre des dix
commandements :
⁃ d’abord : Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma
face,
⁃ puis
le commandement que nous allons étudier maintenant : Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain;
car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain. (Exode
20:7)
Une
autre version dit : « Tu n’invoqueras pas le nom du Seigneur pour
tromper. Le Seigneur ne tiendra pas pour innocent celui qui invoquera son nom
pour tromper. »
Dans
le petit catéchisme de Martin Luther, il l'explique ainsi : nous devons
craindre et aimer Dieu, afin de ne pas profaner son nom par des jurements, des
blasphèmes, des sortilèges, des mensonges, de l’hypocrisie, mais de le
prononcer avec respect, de l’invoquer dans tous nos besoins, l’adorer, le bénir
et lui rendre grâces.
1.
Le Nom, c'est la personne.
Pourquoi
est-ce tellement important de prendre garde au nom de Dieu ? Pourquoi
a-t-il interdit de prendre son nom à tort ou en vain ?
Le
nom d'une personne a beaucoup d’importance, car il nous révèle la personne
elle-même. Même si un prénom a été donné au hasard pour honorer une personne de
la famille, cela a de la valeur, car on veut imprimer dans la vie de l’enfant
quelque chose qu’on a reçu. Au temps biblique, on donnait un nom pour sa
signification, ou le nom était en rapport avec une circonstance. On bénissait
l’enfant par un titre ou une filiation qui rappelait le nom du père.
Dans
la Bible, nous pouvons observer des choses très importantes par rapport au nom
de Dieu. Genèse 22:14 dit qu’Abraham
donna à ce lieu le nom de Jehovah Jiréh. C'est pourquoi l'on dit aujourd'hui: A
la montagne de l'Éternel il sera pourvu. Ainsi, il donne une révélation
d’un des noms de Dieu : Celui qui pourvoit.
Exode
3:13-14 : Moïse dit à Dieu: J'irai
donc vers les enfants d'Israël, et je leur dirai: Le Dieu de vos pères m'envoie
vers vous. Mais, s'ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-je
? Dieu dit à Moïse : Je suis celui qui suis. Et il ajouta: C'est ainsi que
tu répondras aux enfants d'Israël : Celui qui s'appelle « je suis »
m'a envoyé vers vous.
Je
suis celui qui est. Nous sommes dans un contexte où le peuple de Dieu était en
Egypte, où il y avait une multitude de dieux. Ils avaient perdu toute notion de
qui était Dieu, ainsi que son contact. Nous ne pouvons pas définir Dieu comme
nous, car il est hors du temps, l’Eternel.
Dans
Apocalypse 1:8, Jésus se présente comme celui
qui est, qui était et qui vient. Il est toujours présent.
Voici
d'autres exemples :
⁃ Exode
15:26 : Dieu se présente comme Adonaï Raphé, l’Eternel qui guérit.
⁃ Juges
6:23-24 : Dieu est appelé Adonaï Shalom, le Dieu libérateur et celui qui
apporte la paix.
⁃ 1
Rois 17:1 : Elie se présentait ainsi : l’Eternel, dont je suis le serviteur, est vivant (El Haï).
Ce
sont des révélations du nom de Dieu. Nous voyons des différences entre les noms
de Dieu et les noms des autres divinités ou idoles qui peuvent exister.
Dans
Romains 10:13, il est dit : Quiconque
invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.
Réalisons
que quand nous invoquons le nom du Seigneur, il se passe quelque chose. Quand
nous invoquons le Seigneur, nous ne disons pas des paroles en l’air, mais nous
appelons Dieu et il vient à notre secours. Sanctifier quelque chose ou
quelqu’un, c’est le mettre à part, ne pas le considérer de la même façon que le
reste.
On
ne se moque pas de Dieu non plus.
Galates
6:7 dit : Ne vous y trompez pas: on
ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi.
Personne
ne peut tromper Dieu, car il sait tout. Personne ne peut dire :
« Dieu n’est pas important dans ma vie », car tôt ou tard, chacun
sera placé devant son Créateur. La Bible dit concernant les moqueurs :
« Heureux l'homme qui ne marche pas
selon le conseil des méchants, qui ne s'arrête pas sur la voie des pécheurs, et
qui ne s'assied pas en compagnie des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans
la loi de l'Éternel, et qui la médite jour et nuit ! Il est comme un arbre
planté près d'un courant d'eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le
feuillage ne se flétrit point : tout ce qu'il fait lui réussit. Il n'en est pas
ainsi des méchants : ils sont comme la paille que le vent dissipe. C'est
pourquoi les méchants ne résistent pas au jour du jugement, ni les pécheurs
dans l'assemblée des justes; car l'Éternel connaît la voie des justes, et la
voie des pécheurs mène à la ruine. (Psaume 1)
Nous
adoptons les attitudes et les pensées des personnes avec lesquelles nous nous
trouvons. Plus nous réaliserons que les dix commandements de L’Eternel sont des
lois pour vivre, plus nous aurons du plaisir à les observer et à les mettre en
pratique.
Beaucoup
de personnes veulent réussir leur vie, mais sans Dieu. Ce ne peut être alors
qu’une réussite passagère, une réussite relative dans un ou plusieurs domaines
(Par exemple, gagner de l'argent par un trafic de drogue. Le profit ne sera que
pour un temps. Cela détruit des vies, et la personne finira probablement en
prison.)
On
ne se moque pas de Dieu. Quand on l’invoque, prenons conscience que nous
voulons communiquer avec lui.
Voyons
une illustration dans 1 Samuel 3:4-11 : Alors l'Éternel appela Samuel. Il répondit: Me voici ! Et il courut
vers Éli, et dit: Me voici, car tu m'as appelé. Éli répondit: Je n'ai point
appelé; retourne te coucher. Et il alla se coucher. L'Éternel appela de nouveau
Samuel. Et Samuel se leva, alla vers Éli, et dit: Me voici, car tu m'as appelé.
Éli répondit: Je n'ai point appelé, mon fils, retourne te coucher. Samuel ne
connaissait pas encore l'Éternel, et la parole de l'Éternel ne lui avait pas
encore été révélée. L'Éternel appela de nouveau Samuel, pour la troisième fois.
Et Samuel se leva, alla vers Éli, et dit: Me voici, car tu m'as appelé. Éli
comprit que c'était l'Éternel qui appelait l'enfant, et il dit à Samuel: Va,
couche-toi; et si l'on t'appelle, tu diras: Parle, Éternel, car ton serviteur
écoute. Et Samuel alla se coucher à sa place. L'Éternel vint et se présenta, et
il appela comme les autres fois: Samuel, Samuel ! Et Samuel répondit: Parle,
car ton serviteur écoute. Alors l'Éternel dit à Samuel : Voici, je vais faire
en Israël une chose qui étourdira les oreilles de quiconque l'entendra.
Si
nous appelions Dieu à tort et à travers, que nous récitions des versets
bibliques sans réellement penser à lui, et si Dieu venait à ce moment-là et que
notre réponse était : « Non, je ne t’ai pas appelé », nous
serions en train de nous moquer de lui. Ne prenons pas le nom de l’Eternel,
notre Dieu, en vain.
1
Rois 18:25-29 : Élie dit aux
prophètes de Baal : Choisissez pour vous l'un des taureaux, préparez-le les
premiers, car vous êtes les plus nombreux, et invoquez le nom de votre dieu;
mais ne mettez pas le feu. Ils prirent le taureau qu'on leur donna, et le
préparèrent; et ils invoquèrent le nom de Baal, depuis le matin jusqu'à midi,
en disant: Baal, réponds-nous ! Mais il n'y eut ni voix ni réponse. Et ils
sautaient devant l'autel qu'ils avaient fait. A midi, Élie se moqua d'eux, et
dit: Criez à haute voix, puisqu'il est dieu; il pense à quelque chose, ou il
est occupé, ou il est en voyage; peut-être qu'il dort, et il se réveillera. Et
ils crièrent à haute voix, et ils se firent, selon leur coutume, des incisions
avec des épées et avec des lances, jusqu'à ce que le sang coulât sur eux.
Lorsque midi fut passé, ils prophétisèrent jusqu'au moment de la présentation
de l'offrande. Mais il n'y eut ni voix, ni réponse, ni signe d'attention.
Elie
s’est moqué des dieux, car il savait qu’il était seulement en face d’idoles. Il
connaissait le vrai Dieu et savait qu'il répondrait.
2.
Quelle est la place d’un pseudo dans un monde où les valeurs se
perdent ?
Un
pseudo est une identité autre que le vrai nom, pour pouvoir jouer un rôle. Ce
n’est pas forcément négatif (par exemple : un acteur de cinéma). Dans le
monde antique, les masques aux grandes bouches servaient aux acteurs de
porte-voix. Ainsi, sans avoir de sonorisation, les spectateurs même les plus
éloignés pouvaient entendre la voix de l’acteur.
Le
mot grec « Hypocrates », qui signifie acteur, a donné le mot
« hypocrite », ceux qui jouent un rôle.
Faisons
attention, dans ce monde qui perd ses valeurs, que nous ne diminuions pas nous
aussi le nom de Dieu à nos yeux.
Se
créer un personnage peut être valable dans certains domaines bien précis, mais
soyons conscients que nous sommes dans un monde où beaucoup cherchent à
tromper.
On
ne peut pas tromper Dieu, mais on peut essayer de tromper d’autres personnes,
par exemple en se faisant passer pour quelqu'un d'autre en piratant son compte
informatique, en créant une fausse identité pour mettre en place une arnaque.
Il y a donc, au travers de tout cela, une usurpation du nom.
Dans
ce contexte, réfléchissons à l’utilisation du nom de Dieu. Nous ne pouvons pas
mettre Dieu dans notre poche en disant qu’il va faire ceci ou qu’il a dit cela.
Il n’est pas à notre service au sens où nous l’entendons. Nous sommes là pour
le servir, et il se trouve que lorsque nous le servons, il nous bénit. Il n’est
certainement pas le génie de la lampe, mais beaucoup pensent à tort qu’on peut
manipuler Dieu. Dans le domaine occulte, certains pensent qu’ils peuvent
contrôler les démons pour qu’ils les aident à faire certaines choses.
Un
faux-prophète est donc une personne qui parle faussement de la part de Dieu. Il
y a aussi beaucoup d’abus de langage.
Dans
Matthieu 7:21, le Seigneur Jésus dit
une chose importante : Ceux qui me
disent: Seigneur, Seigneur ! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux,
mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.
N’utilisons
pas seulement un nom, mais aussi la réalité qui lui est rattachée.
Certains
sont venus à Jésus avec de la flatterie en l’appelant « Maître »,
mais en réalité, ils ne l’ont pas reconnu comme maître. C’était une façon
d’essayer de le tromper, parce qu’ils n’avaient pas encore réalisé sa vraie
nature qui est la Vérité. On ne pouvait donc pas le tromper, car le
Saint-Esprit lui révélait ce qui était dans les coeurs quand il en avait
besoin.
Nous
sommes dans un monde dominé par le mensonge. Que vaut alors la parole de
quelqu'un ?
Tout
le monde peut donner sa parole. Mais actuellement, la parole d’une personne n'a
pas grande valeur, non par rapport à la personne elle-même, mais par rapport à
la façon dont la société conçoit les choses. Nous sommes dans un monde de
droit, mais pas forcément de justice, car ce qui compte, c’est l'application de
la loi telle qu’elle a été rédigée.
Fondamentalement,
notre parole est remise en question (Tu dis cela, mais tu penses autre chose,
ou tu as une idée derrière la tête).
Jean
8:44 dit : Vous avez pour père le
diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier
dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a
pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre
fond; car il est menteur et le père du mensonge.
Le diable, le père du mensonge, influence le monde. Le
royaume de Dieu est un royaume différent, régi par d'autres règles. C’est
pourquoi il est difficile, même pour des chrétiens qui ont quitté le royaume du
diable pour aller dans le royaume de Dieu, de ne pas parler le langage du monde
où le malin domine.
1
Jean 5:19 dit que nous savons que nous sommes de Dieu, et que
le monde entier est sous la puissance du malin.
C'est
très important pour nous de développer notre identité en Christ, sachant ce qui
concerne les pseudos et l’usurpation du
nom. C’est en lui qu’est notre véritable identité. Nous sommes les enfants de
Dieu, nous avons été adoptés par lui.
Beaucoup
se posent la question : « Qui suis-je ? », et ils passent
par différentes crises (crise de l’adolescence, crise de la quarantaine…).
Fondamentalement,
nous avons tous besoin de savoir qui nous sommes.
Ceux
qui croient à la réincarnation imaginent qu’ils ont peut-être, parmi leurs
ancêtres, quelqu’un qui était influent ou haut-placé, voire un membre de la
royauté, et ils en seraient la réincarnation. Ce qui est important pour les
gens, c’est d’être le fils, la fille d’une personne d’honneur, d’une bonne
personne, de pouvoir regarder sa propre vie en se disant : « Voilà,
je suis quelqu’un, je sais d’où je viens. »
Même
si les choses dans notre vie n’ont pas toujours été comme elles auraient dû,
nous avons maintenant une nouvelle filiation décrite dans la Parole de Dieu
: A cause de cela, je fléchis les
genoux devant le Père, de qui toute famille dans les cieux et sur la terre tire
son nom. (Ephésiens 3:14-15)
Tout
nous vient de Dieu, même notre nom, notre personne. C’est tellement important
de réaliser cela, car c'est alors que nous trouvons notre place dans l’univers,
dans le royaume de Dieu, et dans ce que Dieu veut faire.
3. La puissance est dans le nom.
Nous
pouvons avoir foi dans le nom de Dieu et dans sa puissance. Pour cela, il est important
de comprendre qu’il ne faut pas utiliser le nom de Dieu en vain. Quand on
l’invoque, il faut attendre quelque chose de sa part, s'attendre à ce que la
puissance de Dieu se manifeste, et qu’il soit vraiment là pour nous. Les
premiers chrétiens l’ont très bien compris.
Dans
Actes 4:10, les disciples expliquent certains miracles qui se sont produits : Sachez-le tous, et que tout le peuple
d'Israël le sache! C'est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez
crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c'est par lui que cet homme se
présente en pleine santé devant vous. C'est une action qui procède du nom
de Jésus.
Nous
allons voir que le nom de Dieu avec toutes ses appellations et le nom de Jésus
sont une même réalité, celle du Dieu infini.
Utiliser
le nom de Dieu en vain affaiblit notre foi. Il ne faut pas le banaliser. Plus
on l’utilise à tort et à travers, plus ce sera une source de confusion. On se
demande pourquoi Dieu n’a pas répondu ici, pourquoi cela ? Au moment où on
dit certaines phrases avec le nom de Dieu, on n’y met pas en même temps la foi.
On n’a pas ce respect du nom de Dieu, on n’a pas cette attente qu’il va
vraiment agir.
On
dit à la légère : « Dieu m’a dit que… » On devrait plutôt
dire : « Je pense que Dieu m’a dit…. » , car cela nous garde
dans une position d’humilité. Nous pouvons sincèrement croire que Dieu nous a
dit quelque chose, mais parfois ce n’est que le fruit de notre imagination.
Nous pouvons nous tromper.
C’est
important aussi de parler de l'utilisation du nom de Dieu en vain dans les
jurons, les blasphèmes et d'autres choses semblables.
Il
y a une petite anecdote historique à ce sujet. Quand le roi Henri IV était avec
ses conseillers, il avait l’habitude de dire : « J’arni Dieu ! »
avec son accent gascon, ce qui voulait dire : « Je renie
Dieu ! » Son conseiller spirituel, qui s’appelait Coton, lui disait
de ne pas jurer ni blasphémer : « Je préfère que vous disiez Coton à
la place de Dieu. » Ce qui donna l'expression: « J’arni Coton »
que beaucoup connaissent, mais sans en connaître l'origine ni le sens.
En
Alsace, il y a ce fameux juron : « God, verdammi » (Dieu,
damne-moi) qui n'a aucun sens. Car, si on croit que Dieu existe, c’est demander
à Dieu la damnation. Et si on ne croit pas à son existence, pourquoi dirait-on
une chose pareille ?
Le
problème, c'est que les gens disent n'importe quoi au lieu de réfléchir, et en
ouvrant leur bouche, ils permettent au diable d’utiliser leurs paroles contre
eux-mêmes. On dit que certains creusent leur tombe avec leur propre bouche.
Dans
la Parole de Dieu, il nous est dit que Dieu ne va pas laisser impuni celui qui
utilise son nom en vain.
Par
ses différents noms, Dieu s'est révélé tel qu'il est, dans ses différents
attributs. C’est important de savoir quels noms de Dieu utiliser dans quelles
circonstances. Cela peut être Dieu, Père, Papa, Seigneur, Maître, Celui qui
guérit, Celui qui pourvoit... Cela aussi est une façon d’honorer Dieu.
On
ne fait pas n’importe quoi n’importe comment. Par exemple, Dieu n’est pas mon
pote. On se verrait difficilement lui taper sur l’épaule en lui disant :
« Salut, comment ça va ? ». Ou alors on n’aurait pas compris
qu’il est saint. On peut se sentir très proche de quelqu’un, sans pour autant
lui manquer de respect. Sans respect et honneur, on n’obtiendra rien de Dieu.
Le
jour de la résurrection, Marie appela Jésus « Rabbouni », ce qui
signifie « cher maître ». C'était un terme plein d'affection.
Nous
ne devons pas utiliser le nom de Dieu à la légère. Cela dépend de la
circonstance dans laquelle nous sommes. Si vous faites ce que certains
appellent une prière de chambre, vous allez sans doute prier autrement que si
vous priez en public. Vous allez invoquer Dieu autrement que si vous êtes dans
une situation comme Elie, face à 450 prophètes de Baal !
Veillez
à utiliser les noms et attributs de Dieu comme il faut.
Conclusion
Rappelons-nous
que Dieu s’est présenté comme celui qui est. Il s’appelle « Je
suis ».
Jean
17:6 : J'ai fait connaître ton nom
aux hommes que tu m'as donnés du milieu du monde. Ils étaient à toi, et tu me
les as donnés; et ils ont gardé ta parole.
Ce
nom qu’il nous a fait connaître, c’est le nom de Père. Il faut une fois de plus
nous rappeler cela. Si Jésus nous a révélé ce nom de Dieu, nous devons y être
très attentifs. Nous savons qu’une secte insiste beaucoup sur l’utilisation du
nom de « Jéhovah ». Si ce nom
avait été essentiel, Jésus en aurait parlé dans Jean 17. Mais ce n’est pas le
cas. Il a révélé le Père. Nous pouvons donc avoir une relation avec Dieu comme
avec un père. Evidemment, tous ceux qui ont eu des problèmes avec leur père
naturel ont du mal a comprendre l'amour du Père céleste. Ils ont besoin de
découvrir qui il est réellement, ce Père aimant qui les accueille et les
accepte tels qu'ils sont. Ils ont besoin que le Saint-Esprit le leur révèle.
Jésus
avait cette proximité avec le Père, et il l’appelait même « Abba »,
ce qui veut dire « cher Papa ».
Nous
avons un Père céleste qui n’est pas distant, mais proche de nous, accessible.
Nous devons rechercher une relation intime avec Dieu comme avec un père, même
si nous n'avons jamais connu cela sur terre. Nous avons besoin d'un père, de
pères spirituels, de pères présents pour la nation, de Dieu le Père, jusqu’à ce
que Christ soit formé en nous et que nous-mêmes devenions aussi des parents
spirituels.
Nous
avons en permanence un accès auprès du Père par Jésus, car nous avons reçu le
nom de Jésus qui nous donne un libre accès au sanctuaire. Ce nom est tellement
puissant qu’il nous rend capables de devenir enfants de Dieu.
Jean
1:12 : Mais à tous ceux qui l'ont
reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir
enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair,
ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu. Quand il est dit :
« elle », c’est la parole de Dieu.
En
tant qu'enfants de Dieu, nous pouvons avoir une vraie relation avec Dieu, notre
Père.
Pasteur Claude SOLD