Résumé :
En
tant que chrétiens, nous ne vivons pas sous la loi, mais par la foi et par la
grâce. Mais il y a encore une place pour les dix commandements dans notre vie,
notre société, notre pays, le monde dans lequel nous vivons. Nous avons conclu
trois choses :
1. La loi
est toujours en vigueur, car elle a été donnée par Dieu lui-même.
2. (Exode
31:18)
3. La loi
est inapplicable, car personne n’a jamais pu la mettre en pratique pleinement.
(Romains 6 et 7)
4. La loi
est utile pour nous faire prendre conscience de notre état d'éloignement de
Dieu et notre incapacité à faire sa volonté, pour nous conduire ensuite à
Christ.
Voyons
maintenant le premier commandement de Dieu :
Exode
32:15-16 : Moïse retourna et
descendit de la montagne, les deux tables du témoignage dans sa main ; les
tables étaient écrites des deux côtés, elles étaient écrites de l’un et de
l’autre côté. Les tables étaient l’ouvrage de Dieu, et l’écriture était
l’écriture de Dieu, gravée sur les tables.
Exode
20:1-6 : Alors Dieu prononça toutes ces
paroles, en disant : Je suis l’Eternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du
pays d’Egypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant
ma face. Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque
des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et
qui sont dans les eaux plus basses que la terre. Tu ne te prosterneras point
devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Eternel, ton Dieu,
je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à
la troisième et quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde
jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements.
Tout
ceci est un seul et même commandement : « Je suis l’Eternel, ton
Dieu » et « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face ». Le
reste en découle. Quand il est dit que Dieu punit l’iniquité des pères jusqu’à
la troisième et quatrième génération, cela veut dire que ce que nous faisons en
mal ou en bien a forcément des conséquences sur les personnes qui nous suivent.
Mais la grâce de Dieu l’emporte toujours largement.
Le
fait que Dieu se présente en disant : « Je suis celui qui t’a fait
sortir de l’esclavage » est une excellente présentation, et les lois qu'il
donne sont des lois bonnes pour nous et pour la société en général.
Que
pouvons-nous retirer de ce premier commandement : Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face ?
1.
Dieu est unique.
Voyons
la prière sacerdotale dans Jean 17:1-3 : Jésus leva les yeux au ciel, et dit : Père, l’heure est
venue ! Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie, selon que tu lui
as donné pouvoir sur toute chair, afin qu’il accorde la vie éternelle à tous
ceux que tu lui as donnés. Or, la vie
éternelle, c’est qu’ils te connaissent,
toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.
Il
n’y a qu’un seul et vrai Dieu, que cela plaise ou non. C’est la réalité de la
Parole de Dieu.
Genèse
1:1 dit : Au commencement, Dieu
créa les cieux et la terre.
Jean
1:1-5 nous dit : Au commencement
était la Parole, et la Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu. Elle
était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien
de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie
était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres
ne l’ont point reçue.
Au
début, la Parole était avec Dieu, et en même temps, elle était Dieu. Il y a
donc une unité.
Genèse
1:26 : Dieu dit : Faisons
l’homme à notre image, selon notre ressemblance….
Le
terme utilisé est ELOHIM, un nom pluriel. Nous avons un seul Dieu, mais en
plusieurs personnes. L’idée erronée de la plupart de ceux qui ne connaissent
pas bien la Parole de Dieu, c’est que l’humanité a émergé peu à peu, et les
gens ont donc adoré toutes sortes de dieux (d'où les religions polythéistes).
Puis, avec l'évolution de la mentalité et du genre humain, nous sommes arrivés
à des religions monothéistes. Mais pour nous, c’est l’inverse qui s’est
produit. Au commencement était Dieu, et Adam et Eve le connaissaient et avaient
une relation avec lui. Mais cette relation s’est perdue, et l’homme a commencé
à s’égarer dans toutes sortes de directions.
Ceci
nous est expliqué clairement dans Romains 1:19-23 : Ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste (la création), Dieu le leur ayant fait connaître. En
effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa
divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les
considère dans son ouvrage. Ils sont donc inexcusables (ceux qui essaient
de se justifier et refuse de reconnaître Dieu), car ayant connu Dieu, ils (le genre humain qui s’est détourné du
Dieu unique) ne l’ont point glorifié
comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés
dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les
ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont
changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l’homme
corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles.
On
s’engage dans la mythologie, la diversité des représentations de divinités de
toutes sortes, et nous avons exactement l’inverse de ce que la Bible nous dit.
Car Dieu a dit : « Faisons l’homme à notre image ». Dieu est
Esprit, et nous aussi avons été créés en tant qu’esprits. Dans la mythologie grecque,
on attribue aux dieux du Panthéon toutes sortes de comportements humains.
Dans
l’antiquité, en particulier, l’apôtre Paul était très conscient de toutes les
croyances autour de lui (statues, idoles, temples, même à un dieu inconnu).
Nous
avons encore une précision dans 1 Corinthiens 8:3-6 : Si quelqu’un aime Dieu, celui-là est connu de lui. Pour ce qui est donc
de manger des viandes sacrifiées aux idoles, nous savons qu’il n’y a point
d’idole dans le monde et qu’il n’y a qu’un seul Dieu. Car, s’il est des êtres
qui sont appelés dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre, comme il existe
réellement plusieurs dieux et plusieurs seigneurs, néanmoins pour nous, il n’y
a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous
sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et par
qui nous sommes.
Certains
veulent ignorer cela et s’inventent une nouvelle façon de voir les choses.
Romains
1:24-25 : C’est pourquoi Dieu les
a livrés à l’impureté, selon les
convoitises de leurs cœurs ; ainsi ils déshonorent eux-mêmes leurs propres
corps, eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et
servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen !
L’adoration
à Dieu seul est détournée au profit de créatures ou de créations. Le vrai enjeu
est d’adorer le Créateur. Ainsi, Dieu demande qu’il soit adoré en esprit et en
vérité.
Jean
4:24 : Dieu est Esprit, et il faut
que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité.
Le
mot « demander », c'est le mot « exiger ». Ce n’est pas une
option. L’adoration doit être tournée vers Dieu, et ne pas être détournée pour
adorer la créature, c'est-à-dire tout ce qui prend la place de Dieu dans notre
vie.
Cela
peut prendre beaucoup de formes. Par exemple, pour certaines personnes, le fait
d’adorer un dieu particulier chez les Grecs (avec tout ce parterre de dieux),
leur permettait d'assouvir leurs tendances. Ainsi, si vous adoriez le dieu de
la guerre, cela justifiait votre esprit belliqueux. En allant dans le temple
d’Aphrodite, la déesse de l’amour, pour l’adorer, vous pouviez vous livrer à la
luxure avec les prostituées sacrées, et dire que vous avez accompli votre
devoir religieux. Chaque étape des choix de dieux est en fait des choix pour
vivre selon ses propres désirs. En le faisant, on sort de la loi de Dieu pour
devenir esclave de ses penchants naturels.
Quand
le « moi » prend la place de Dieu dans ma vie, c’est « moi
d’abord » qui domine. Comme je suis une créature, je peux m’adorer
moi-même et ainsi je prends la place de Dieu.
Dans
le monde grec, il y avait l’obsession du culte du corps : des athlètes nus
combattaient dans les arènes. Aujourd’hui encore, le fitness aide à rester
jeune, beau, musclé, bronzé : c’est le culte du corps. (Cela ne veut pas
dire qu’il ne faut pas faire d’exercices physiques.)
Ce
qui prend la place de Dieu peut être un aspect de notre personnalité, ou une
passion, ou un objet tel que notre voiture ou notre smartphone, etc. C'est
adorer la création, la créature, ou des objets. Nous nous sommes détournés de
ce à quoi nous sommes appelés, car le vrai sens de notre existence, c’est
d’apporter notre adoration à Dieu, le seul vrai Dieu.
C’est
aussi dans ce contexte que « tu ne feras pas de sculptures sacrées, ni de
représentation », car Dieu connaît la nature humaine, et sa tendance à se
détourner de lui.
Pendant
que Moïse était sur la montagne et recevait la révélation de Dieu et les dix
commandements, le peuple fabriqua un veau d’or. Ils n’ont pas dit que cela
représentait un autre dieu, mais que c’était le dieu qui les avait fait
sortir d’Egypte. Cela ne met certainement pas Dieu à l’honneur d'être ainsi
présenté sous la forme d’un animal, car il a lui-même demandé de ne pas faire
d'images.
N’importe
quelle représentation de Dieu le réduira toujours, même si c’est une très belle
représentation. D'ailleurs, une statue ne parle pas, ni n'apporte d’aide. De la
même façon que l’adoration de la créature nous détourne de Dieu, les sculptures
nous détournent de la réalité céleste.
L’apôtre
Paul, quand il a été dans le troisième ciel, a dit en revenant :
« J’ai entendu et vu des choses et je n’ai pas de mots pour les
exprimer ». C’était indescriptible pour lui.
Nous
sommes toujours en-dessous de la réalité céleste, car plus on essaie de
représenter dans le monde matériel les réalités célestes, plus on les réduit.
On peut représenter Jésus en tant qu’homme, en dessinant une personne avec une
barbe, des sandales, etc. Cela permet de communiquer l’évangile. Mais ce n'est
qu'un aspect de Jésus. Jésus est le Sauveur du monde entier.
La
réalité céleste de Jésus est indescriptible.
Dans
Apocalypse 1:12-16 : Je me
retournai pour connaître quelle est la voix qui me parlait. Et, après m’être
retourné, je vis sept chandeliers d’or, et, au milieu des sept chandeliers,
quelqu’un qui ressemblait au Fils de l’homme, vêtu d’une longue robe, et ayant
une ceinture d’or sur la poitrine. Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme
de la laine blanche, comme de la neige ; ses yeux étaient comme une flamme
de feu ; ses pieds étaient comme de l’airain ardent, comme s’il avait été
embrasé dans une fournaise ; et sa voix était comme le bruit des grandes
eaux. Il avait dans sa main droite sept étoiles. De sa bouche sortait une épée
aiguë, à deux tranchants ; et son visage était comme le soleil lorsqu’il
brille dans sa force.
Je
ne vous conseille pas de fixer le soleil quand il brille dans sa force, car
vous abîmeriez vos yeux.
C’est
indescriptible, glorieux, puissant, un rayonnement extraordinaire. Ce n’est
plus le Jésus terrestre, mais c’est le Jésus tel qu’il est maintenant, l’être
éternel et qui est le seul vrai Dieu.
Il
y a des témoignages de personnes qui étaient au ciel et qui en sont revenues,
mais ils ne concordent pas entre eux. Chacun a eu sa façon de voir les choses
célestes, de les expérimenter, et les a
exprimées avec ses faibles mots. Cela n’empêche pas que cet endroit
merveilleux existe, mais il n’est pas prévu que nous ayons une description
exacte du ciel maintenant. La seule chose que nous savons, c’est que la gloire
de Dieu y demeure et que nous sommes destinés à le rejoindre.
Pour
cela, nous avons besoin de fixer nos regards sur ce que Dieu veut que nous
fassions.
2.
Dieu est un Dieu jaloux.
Il
ne veut pas que nous nous prosternions devant des images taillées (des statues)
et que nous les servions, car il est un Dieu jaloux.
Pour
nous, la jalousie est négative.
Dans
Galates 5:19, il est dit que la jalousie est une œuvre de la chair.
Dans
2 Corinthiens 12:20, l’apôtre Paul écrivait : Car je crains de ne pas vous trouver, à mon arrivée, tels que je
voudrais, et d’être moi-même trouvé par vous tel que vous ne voudriez pas. Je
crains de trouver des querelles, de la jalousie, des animosités, des
rivalités, des médisances, des calomnies, de l’orgueil, des troubles.
⁃ La
jalousie est un sentiment fondé sur le désir de la personne aimée et la crainte
de la perdre au profit d’un rival : c’est une jalousie maladive. Au lieu
de préserver leur couple, certains, au contraire, provoquent les problèmes
redoutés (voire la séparation) par leur manque de confiance en l'autre.
⁃ La
jalousie peut être un dépit envieux à la vue des avantages d’autrui : un
autre a ce que je pense mériter. Dieu n’en est pas affecté.
⁃ La
jalousie est aussi un vif attachement à quelque chose. On peut garder un secret
avec une grande jalousie. Dans notre relation avec Dieu, il y a quelque chose
de tellement précieux qu’il veut jalousement le garder. Il ne faut, en aucune
façon, que cette relation soit affectée, et c’est pour cela que Dieu la
préserve.
Dans
2 Corinthiens 11:1-3, l’apôtre Paul dit : Oh ! Si vous pouviez supporter de ma part un peu de folie !
Mais vous me supportez ! Car je suis jaloux de vous comme d’une jalousie
de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à
Christ comme une vierge pure. Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve
par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de
la simplicité à l’égard de Christ.
Un
homme et une femme qui se gardent jalousement l’un l’autre dans une relation
unique et exclusive, c’est exactement ce que Dieu veut, à la fois entre l’homme
et la femme, et entre lui et le genre humain. Dieu veut nous préserver des
idoles, des influences du diable, des mauvaises idées, et de la corruption du
monde. Il en est jaloux.
Jacques
4:4-5 dit : Adultères que vous
êtes ! Ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre
Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu.
Croyez-vous que l’Ecriture parle en vain ? C’est avec jalousie que Dieu
chérit l’Esprit qui habite en nous.
Si
nous avons une relation avec le monde, alors que nous devrions en avoir une
avec Dieu, nous sommes dans une situation d’adultère. Mais Dieu veille
jalousement sur son précieux Esprit qu’il a déposé en nous. En tant qu'enfants
de Dieu, nous avons en nous son Esprit saint, et il veille d'autant plus sur
nous.
Dans
l'Ancienne Alliance, très peu de personnes étaient animées par l'Esprit de Dieu,
car il fallait remplir certaines conditions.
Pour
que l’Esprit de Dieu puisse être répandu sur toute chair, il a fallu le sang
versé de Jésus-Christ : c'est la Nouvelle Alliance, une alliance de sang.
3. Le Dieu qui mérite d’être servi.
Dieu
a-t-il besoin de quoi que ce soit ? Il ne mange pas les sacrifices
d’animaux, et n’a besoin de personne, mais il désire nous donner l'occasion de
le servir.
Certains
proclament : « Ni dieu ni maître ! » Mais si nous ne
servons pas Dieu, qui servons-nous alors ?
Quand
d’autres disent : « Je suis maître de ma destinée, je n’ai besoin de
personne », la Bible dit dans 1 Jean 5:18-21 : Quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de
Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas. Nous savons que nous
sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du malin. Nous
savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné l’intelligence
pour connaître le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils
Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. Petits
enfants, gardez-vous des idoles.
Il
y a donc deux royaumes : le monde et la puissance du malin, et le royaume
de Dieu.
Ce
n’est que dans le royaume de Dieu que nous sommes réellement libres. Nous
pouvons le servir, sans être esclaves du péché. C'est là que nous vivons
réellement.
Paul
écrit dans 1 Thessaloniciens 1:7-10 : Vous
êtes devenus un modèle pour tous les croyants de la Macédoine et de l’Achaïe.
Non seulement, la parole du Seigneur a retenti de chez vous dans la Macédoine
et dans l’Achaïe, mais votre foi en Dieu s’est fait connaître en tout lieu, de
telle manière que nous n’avons pas besoin d’en parler. Car on raconte, à notre
sujet, quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes
convertis à Dieu, en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai,
et pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui
nous délivre de la colère à venir.
Il
y a donc un plaisir à être serviteur dans la maison de Dieu. Pour schématiser,
les serviteurs à l'intérieur d'un palais seraient plus heureux en menant la
grande vie, que les personnes libres à l’extérieur vivant dans la misère.
Josué
a eu une discussion avec le peuple par rapport au service. C’était au moment de
la conquête du pays promis. Ils étaient rentrés dans une part de l’héritage de
Dieu.
Josué
24:14-18 : Maintenant, craignez
l’Eternel, et servez-le avec intégrité et fidélité. Faites disparaître les
dieux qu’ont servis vos pères de l’autre côté du fleuve et en Egypte, et servez
l’Eternel. Et si vous ne trouvez pas bon de servir l’Eternel, choisissez
aujourd’hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères
au-delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous
habitez. Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel.
Le peuple répondit, et dit : Loin
de nous la pensée d’abandonner l’Eternel, et de servir d’autres dieux !
Car l’Eternel est notre Dieu ; c’est lui qui nous a fait sortir du pays
d’Egypte, de la maison de servitude, nous et nos pères ; c’est lui qui a
opéré sous nos yeux ces grands prodiges, et qui nous a gardés pendant toute la
route que nous avons suivie et parmi tous les peuples au milieu desquels nous
avons passé. Il a chassé devant nous tous les peuples, et les Amoréens qui
habitaient ce pays. Nous aussi, nous servirons l’Eternel, car il est notre
Dieu.
Josué
leur a dit : « Faites disparaître les faux dieux du milieu de
vous. » En effet, ceux-ci n'étaient pas restés en Egypte quand le peuple
d’Israël est parti. Les Egyptiens leur avaient donné des trésors (dont des
statuettes). Comme les Israélites avaient été esclaves pendant 400 ans,
certains étaient encore tentés de rechercher les faveurs des dieux égyptiens et
étaient influencés par eux. Les hommes ont toujours eu tendance à accumuler
tout ce qu’ils pouvaient pour essayer d’amener la bénédiction dans leur
vie : toutes sortes de superstitions, de rites, d’amulettes, etc…
Josué
24:19-25 : Josué dit au
peuple : Vous n’aurez pas la force de servir l’Eternel, car c’est un Dieu
saint, c’est un Dieu jaloux ; il ne pardonnera point vos péchés. Lorsque
vous abandonnerez l’Eternel et que vous servirez des dieux étrangers, il
reviendra vous faire du mal, et il vous consumera après vous avoir fait du
bien. Le peuple dit à Josué : Non ! car nous servirons l’Eternel.
Josué dit au peuple : Vous êtes témoins contre vous-mêmes que c’est vous
qui avez choisi l’Eternel pour le servir. Ils répondirent : Nous en sommes
témoins. Ôtez donc les dieux étrangers qui sont au milieu de vous, et tournez
votre cœur vers l’Eternel, le Dieu d’Israël. Et le peuple dit à Josué :
Nous servirons l’Eternel notre Dieu, et nous obéirons à sa voix.
C’est
un exemple d’une prise de position. Suivre Dieu, c’est aussi le servir, c’est
rechercher comment lui être agréable.
Conclusion :
L'essentiel
de ce premier commandement, c’est que nous devons craindre et aimer Dieu
par-dessus toute autre chose, et mettre notre entière confiance en lui.
Jésus
résume le premier commandement dans Marc 12:28-34 : Un des scribes, qui les avait entendus discuter, sachant que Jésus
avait bien répondu aux sadducéens, s’approcha, et lui demanda : Quel est
le premier de tous les commandements ? Jésus lui répondit : Voici le
premier : Ecoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l’unique
Seigneur ; et tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de
toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. Voici le second :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autres commandements
plus grands que ceux-là. Le scribe lui dit : Bien, maître ; tu as dit
avec vérité que Dieu est unique, et qu’il n’y en a point d’autres que lui, et
que l’aimer de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa pensée, et de toute
sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les
holocaustes et tous les sacrifices. Jésus, voyant qu’il avait répondu avec
intelligence, lui dit : Tu n’es pas loin du royaume de Dieu.
Jésus,
voyant qu’on voulait le piéger en demandant le premier commandement, s’est
empressé de citer le deuxième. Dans l’histoire humaine, le fait de servir Dieu
sans appliquer le deuxième commandement : « Aime ton prochain comme
toi-même » (que ce soit dans le christianisme, le judaïsme, la religion
musulmane ou d’autres religions), conduit à des excès, voire au fanatisme, car
on est tellement sûr de son bon droit.
Il
est impossible d’aimer Dieu et son prochain, et en même temps de se lancer dans
des actes de folie, des tueries de toutes sortes.
Nous
sommes maintenant dans le royaume de Dieu, car il nous a transportés du système
de ce monde dans son royaume par l’opération du Saint-Esprit, ce qui est
impossible aux hommes par eux-mêmes.
Cependant,
la réalité spirituelle nous montre que d’essayer d’appliquer la loi de Dieu est
impossible pour notre nature humaine. Nous avons besoin de la grâce de Dieu.
Pasteur Claude SOLD
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire