10 décembre 2015

2 -1er commandement : Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.

Résumé :

En tant que chrétiens, nous ne vivons pas sous la loi, mais par la foi et par la grâce. Mais il y a encore une place pour les dix commandements dans notre vie, notre société, notre pays, le monde dans lequel nous vivons. Nous avons conclu trois choses :
           1. La loi est toujours en vigueur, car elle a été donnée par Dieu lui-même.              
           2. (Exode 31:18)
           3. La loi est inapplicable, car personne n’a jamais pu la mettre en pratique pleinement. (Romains 6 et 7)
           4. La loi est utile pour nous faire prendre conscience de notre état d'éloignement de Dieu et notre incapacité à faire sa volonté, pour nous conduire ensuite à Christ.

Voyons maintenant le premier commandement de Dieu : 

Exode 32:15-16 : Moïse retourna et descendit de la montagne, les deux tables du témoignage dans sa main ; les tables étaient écrites des deux côtés, elles étaient écrites de l’un et de l’autre côté. Les tables étaient l’ouvrage de Dieu, et l’écriture était l’écriture de Dieu, gravée sur les tables.
Exode 20:1-6 : Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant : Je suis l’Eternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus basses que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements.

Tout ceci est un seul et même commandement : « Je suis l’Eternel, ton Dieu » et « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face ». Le reste en découle. Quand il est dit que Dieu punit l’iniquité des pères jusqu’à la troisième et quatrième génération, cela veut dire que ce que nous faisons en mal ou en bien a forcément des conséquences sur les personnes qui nous suivent. Mais la grâce de Dieu l’emporte toujours largement.
Le fait que Dieu se présente en disant : « Je suis celui qui t’a fait sortir de l’esclavage » est une excellente présentation, et les lois qu'il donne sont des lois bonnes pour nous et pour la société en général.

Que pouvons-nous retirer de ce premier commandement : Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face ?


                       1. Dieu est unique.

Voyons la prière sacerdotale dans Jean 17:1-3 : Jésus leva les yeux au ciel, et dit : Père, l’heure est venue ! Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie, selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu’il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, la vie
éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.

Il n’y a qu’un seul et vrai Dieu, que cela plaise ou non. C’est la réalité de la Parole de Dieu.
Genèse 1:1 dit : Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.
Jean 1:1-5 nous dit : Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue.
Au début, la Parole était avec Dieu, et en même temps, elle était Dieu. Il y a donc une unité.
Genèse 1:26 : Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance….

Le terme utilisé est ELOHIM, un nom pluriel. Nous avons un seul Dieu, mais en plusieurs personnes. L’idée erronée de la plupart de ceux qui ne connaissent pas bien la Parole de Dieu, c’est que l’humanité a émergé peu à peu, et les gens ont donc adoré toutes sortes de dieux (d'où les religions polythéistes). Puis, avec l'évolution de la mentalité et du genre humain, nous sommes arrivés à des religions monothéistes. Mais pour nous, c’est l’inverse qui s’est produit. Au commencement était Dieu, et Adam et Eve le connaissaient et avaient une relation avec lui. Mais cette relation s’est perdue, et l’homme a commencé à s’égarer dans toutes sortes de directions.

Ceci nous est expliqué clairement dans Romains 1:19-23 : Ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste (la création), Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans son ouvrage. Ils sont donc inexcusables (ceux qui essaient de se justifier et refuse de reconnaître Dieu), car ayant connu Dieu, ils (le genre humain qui s’est détourné du Dieu unique) ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles.

On s’engage dans la mythologie, la diversité des représentations de divinités de toutes sortes, et nous avons exactement l’inverse de ce que la Bible nous dit. Car Dieu a dit : « Faisons l’homme à notre image ». Dieu est Esprit, et nous aussi avons été créés en tant qu’esprits. Dans la mythologie grecque, on attribue aux dieux du Panthéon toutes sortes de comportements humains.
Dans l’antiquité, en particulier, l’apôtre Paul était très conscient de toutes les croyances autour de lui (statues, idoles, temples, même à un dieu inconnu).

Nous avons encore une précision dans 1 Corinthiens 8:3-6 : Si quelqu’un aime Dieu, celui-là est connu de lui. Pour ce qui est donc de manger des viandes sacrifiées aux idoles, nous savons qu’il n’y a point d’idole dans le monde et qu’il n’y a qu’un seul Dieu. Car, s’il est des êtres qui sont appelés dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre, comme il existe réellement plusieurs dieux et plusieurs seigneurs, néanmoins pour nous, il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes.
Certains veulent ignorer cela et s’inventent une nouvelle façon de voir les choses.
Romains 1:24-25 : C’est pourquoi Dieu les a  livrés à l’impureté, selon les convoitises de leurs cœurs ; ainsi ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps, eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen !

L’adoration à Dieu seul est détournée au profit de créatures ou de créations. Le vrai enjeu est d’adorer le Créateur. Ainsi, Dieu demande qu’il soit adoré en esprit et en vérité.
Jean 4:24 : Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité.
Le mot « demander », c'est le mot « exiger ». Ce n’est pas une option. L’adoration doit être tournée vers Dieu, et ne pas être détournée pour adorer la créature, c'est-à-dire tout ce qui prend la place de Dieu dans notre vie.

Cela peut prendre beaucoup de formes. Par exemple, pour certaines personnes, le fait d’adorer un dieu particulier chez les Grecs (avec tout ce parterre de dieux), leur permettait d'assouvir leurs tendances. Ainsi, si vous adoriez le dieu de la guerre, cela justifiait votre esprit belliqueux. En allant dans le temple d’Aphrodite, la déesse de l’amour, pour l’adorer, vous pouviez vous livrer à la luxure avec les prostituées sacrées, et dire que vous avez accompli votre devoir religieux. Chaque étape des choix de dieux est en fait des choix pour vivre selon ses propres désirs. En le faisant, on sort de la loi de Dieu pour devenir esclave de ses penchants naturels.

Quand le « moi » prend la place de Dieu dans ma vie, c’est « moi d’abord » qui domine. Comme je suis une créature, je peux m’adorer moi-même et ainsi je prends la place de Dieu.
Dans le monde grec, il y avait l’obsession du culte du corps : des athlètes nus combattaient dans les arènes. Aujourd’hui encore, le fitness aide à rester jeune, beau, musclé, bronzé : c’est le culte du corps. (Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas faire d’exercices physiques.)

Ce qui prend la place de Dieu peut être un aspect de notre personnalité, ou une passion, ou un objet tel que notre voiture ou notre smartphone, etc. C'est adorer la création, la créature, ou des objets. Nous nous sommes détournés de ce à quoi nous sommes appelés, car le vrai sens de notre existence, c’est d’apporter notre adoration à Dieu, le seul vrai Dieu.

C’est aussi dans ce contexte que « tu ne feras pas de sculptures sacrées, ni de représentation », car Dieu connaît la nature humaine, et sa tendance à se détourner de lui.
Pendant que Moïse était sur la montagne et recevait la révélation de Dieu et les dix commandements, le peuple fabriqua un veau d’or. Ils n’ont pas dit que cela représentait un autre dieu, mais que c’était le dieu qui les avait fait sortir d’Egypte. Cela ne met certainement pas Dieu à l’honneur d'être ainsi présenté sous la forme d’un animal, car il a lui-même demandé de ne pas faire d'images.

N’importe quelle représentation de Dieu le réduira toujours, même si c’est une très belle représentation. D'ailleurs, une statue ne parle pas, ni n'apporte d’aide. De la même façon que l’adoration de la créature nous détourne de Dieu, les sculptures nous détournent de la réalité céleste.
L’apôtre Paul, quand il a été dans le troisième ciel, a dit en revenant : « J’ai entendu et vu des choses et je n’ai pas de mots pour les exprimer ». C’était indescriptible pour lui.
Nous sommes toujours en-dessous de la réalité céleste, car plus on essaie de représenter dans le monde matériel les réalités célestes, plus on les réduit. On peut représenter Jésus en tant qu’homme, en dessinant une personne avec une barbe, des sandales, etc. Cela permet de communiquer l’évangile. Mais ce n'est qu'un aspect de Jésus. Jésus est le Sauveur du monde entier.

La réalité céleste de Jésus est indescriptible.
Dans Apocalypse 1:12-16 : Je me retournai pour connaître quelle est la voix qui me parlait. Et, après m’être retourné, je vis sept chandeliers d’or, et, au milieu des sept chandeliers, quelqu’un qui ressemblait au Fils de l’homme, vêtu d’une longue robe, et ayant une ceinture d’or sur la poitrine. Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige ; ses yeux étaient comme une flamme de feu ; ses pieds étaient comme de l’airain ardent, comme s’il avait été embrasé dans une fournaise ; et sa voix était comme le bruit des grandes eaux. Il avait dans sa main droite sept étoiles. De sa bouche sortait une épée aiguë, à deux tranchants ; et son visage était comme le soleil lorsqu’il brille dans sa force.

Je ne vous conseille pas de fixer le soleil quand il brille dans sa force, car vous abîmeriez vos yeux.
C’est indescriptible, glorieux, puissant, un rayonnement extraordinaire. Ce n’est plus le Jésus terrestre, mais c’est le Jésus tel qu’il est maintenant, l’être éternel et qui est le seul vrai Dieu.

Il y a des témoignages de personnes qui étaient au ciel et qui en sont revenues, mais ils ne concordent pas entre eux. Chacun a eu sa façon de voir les choses célestes, de les expérimenter, et les a  exprimées avec ses faibles mots. Cela n’empêche pas que cet endroit merveilleux existe, mais il n’est pas prévu que nous ayons une description exacte du ciel maintenant. La seule chose que nous savons, c’est que la gloire de Dieu y demeure et que nous sommes destinés à le rejoindre.
Pour cela, nous avons besoin de fixer nos regards sur ce que Dieu veut que nous fassions.


                       2. Dieu est un Dieu jaloux.

Il ne veut pas que nous nous prosternions devant des images taillées (des statues) et que nous les servions, car il est un Dieu jaloux.

Pour nous, la jalousie est négative.
Dans Galates 5:19, il est dit que la jalousie est une œuvre de la chair.
Dans 2 Corinthiens 12:20, l’apôtre Paul écrivait : Car je crains de ne pas vous trouver, à mon arrivée, tels que je voudrais, et d’être moi-même trouvé par vous tel que vous ne voudriez pas. Je crains de trouver des querelles, de la jalousie, des animosités, des rivalités, des médisances, des calomnies, de l’orgueil, des troubles.

                     La jalousie est un sentiment fondé sur le désir de la personne aimée et la crainte de la perdre au profit d’un rival : c’est une jalousie maladive. Au lieu de préserver leur couple, certains, au contraire, provoquent les problèmes redoutés (voire la séparation) par leur manque de confiance en l'autre.
                     La jalousie peut être un dépit envieux à la vue des avantages d’autrui : un autre a ce que je pense mériter. Dieu n’en est pas affecté.
                     La jalousie est aussi un vif attachement à quelque chose. On peut garder un secret avec une grande jalousie. Dans notre relation avec Dieu, il y a quelque chose de tellement précieux qu’il veut jalousement le garder. Il ne faut, en aucune façon, que cette relation soit affectée, et c’est pour cela que Dieu la préserve.

Dans 2 Corinthiens 11:1-3, l’apôtre Paul dit : Oh ! Si vous pouviez supporter de ma part un peu de folie ! Mais vous me supportez ! Car je suis jaloux de vous comme d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure. Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ.

Un homme et une femme qui se gardent jalousement l’un l’autre dans une relation unique et exclusive, c’est exactement ce que Dieu veut, à la fois entre l’homme et la femme, et entre lui et le genre humain. Dieu veut nous préserver des idoles, des influences du diable, des mauvaises idées, et de la corruption du monde. Il en est jaloux.

Jacques 4:4-5 dit : Adultères que vous êtes ! Ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. Croyez-vous que l’Ecriture parle en vain ? C’est avec jalousie que Dieu chérit l’Esprit qui habite en nous.

Si nous avons une relation avec le monde, alors que nous devrions en avoir une avec Dieu, nous sommes dans une situation d’adultère. Mais Dieu veille jalousement sur son précieux Esprit qu’il a déposé en nous. En tant qu'enfants de Dieu, nous avons en nous son Esprit saint, et il veille d'autant plus sur nous.
Dans l'Ancienne Alliance, très peu de personnes étaient animées par l'Esprit de Dieu, car il fallait remplir certaines conditions.
Pour que l’Esprit de Dieu puisse être répandu sur toute chair, il a fallu le sang versé de Jésus-Christ : c'est la Nouvelle Alliance, une alliance de sang.


                       3.  Le Dieu qui mérite d’être servi.

Dieu a-t-il besoin de quoi que ce soit ? Il ne mange pas les sacrifices d’animaux, et n’a besoin de personne, mais il désire nous donner l'occasion de le servir.
Certains proclament : « Ni dieu ni maître ! » Mais si nous ne servons pas Dieu, qui servons-nous alors ?
Quand d’autres disent : « Je suis maître de ma destinée, je n’ai besoin de personne », la Bible dit dans 1 Jean 5:18-21 : Quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas. Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du malin. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. Petits enfants, gardez-vous des idoles.

Il y a donc deux royaumes : le monde et la puissance du malin, et le royaume de Dieu.
Ce n’est que dans le royaume de Dieu que nous sommes réellement libres. Nous pouvons le servir, sans être esclaves du péché. C'est là que nous vivons réellement.

Paul écrit dans 1 Thessaloniciens 1:7-10 : Vous êtes devenus un modèle pour tous les croyants de la Macédoine et de l’Achaïe. Non seulement, la parole du Seigneur a retenti de chez vous dans la Macédoine et dans l’Achaïe, mais votre foi en Dieu s’est fait connaître en tout lieu, de telle manière que nous n’avons pas besoin d’en parler. Car on raconte, à notre sujet, quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes convertis à Dieu, en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir.
Il y a donc un plaisir à être serviteur dans la maison de Dieu. Pour schématiser, les serviteurs à l'intérieur d'un palais seraient plus heureux en menant la grande vie, que les personnes libres à l’extérieur vivant dans la misère.

Josué a eu une discussion avec le peuple par rapport au service. C’était au moment de la conquête du pays promis. Ils étaient rentrés dans une part de l’héritage de Dieu.
Josué 24:14-18 : Maintenant, craignez l’Eternel, et servez-le avec intégrité et fidélité. Faites disparaître les dieux qu’ont servis vos pères de l’autre côté du fleuve et en Egypte, et servez l’Eternel. Et si vous ne trouvez pas bon de servir l’Eternel, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au-delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel.
Le peuple répondit, et dit : Loin de nous la pensée d’abandonner l’Eternel, et de servir d’autres dieux ! Car l’Eternel est notre Dieu ; c’est lui qui nous a fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude, nous et nos pères ; c’est lui qui a opéré sous nos yeux ces grands prodiges, et qui nous a gardés pendant toute la route que nous avons suivie et parmi tous les peuples au milieu desquels nous avons passé. Il a chassé devant nous tous les peuples, et les Amoréens qui habitaient ce pays. Nous aussi, nous servirons l’Eternel, car il est notre Dieu.

Josué leur a dit : « Faites disparaître les faux dieux du milieu de vous. » En effet, ceux-ci n'étaient pas restés en Egypte quand le peuple d’Israël est parti. Les Egyptiens leur avaient donné des trésors (dont des statuettes). Comme les Israélites avaient été esclaves pendant 400 ans, certains étaient encore tentés de rechercher les faveurs des dieux égyptiens et étaient influencés par eux. Les hommes ont toujours eu tendance à accumuler tout ce qu’ils pouvaient pour essayer d’amener la bénédiction dans leur vie : toutes sortes de superstitions, de rites, d’amulettes, etc…

Josué 24:19-25 : Josué dit au peuple : Vous n’aurez pas la force de servir l’Eternel, car c’est un Dieu saint, c’est un Dieu jaloux ; il ne pardonnera point vos péchés. Lorsque vous abandonnerez l’Eternel et que vous servirez des dieux étrangers, il reviendra vous faire du mal, et il vous consumera après vous avoir fait du bien. Le peuple dit à Josué : Non ! car nous servirons l’Eternel. Josué dit au peuple : Vous êtes témoins contre vous-mêmes que c’est vous qui avez choisi l’Eternel pour le servir. Ils répondirent : Nous en sommes témoins. Ôtez donc les dieux étrangers qui sont au milieu de vous, et tournez votre cœur vers l’Eternel, le Dieu d’Israël. Et le peuple dit à Josué : Nous servirons l’Eternel notre Dieu, et nous obéirons à sa voix.
C’est un exemple d’une prise de position. Suivre Dieu, c’est aussi le servir, c’est rechercher comment lui être agréable.


Conclusion :

L'essentiel de ce premier commandement, c’est que nous devons craindre et aimer Dieu par-dessus toute autre chose, et mettre notre entière confiance en lui.
Jésus résume le premier commandement dans Marc 12:28-34 : Un des scribes, qui les avait entendus discuter, sachant que Jésus avait bien répondu aux sadducéens, s’approcha, et lui demanda : Quel est le premier de tous les commandements ? Jésus lui répondit : Voici le premier : Ecoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l’unique Seigneur ; et tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autres commandements plus grands que ceux-là. Le scribe lui dit : Bien, maître ; tu as dit avec vérité que Dieu est unique, et qu’il n’y en a point d’autres que lui, et que l’aimer de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa pensée, et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices. Jésus, voyant qu’il avait répondu avec intelligence, lui dit : Tu n’es pas loin du royaume de Dieu.

Jésus, voyant qu’on voulait le piéger en demandant le premier commandement, s’est empressé de citer le deuxième. Dans l’histoire humaine, le fait de servir Dieu sans appliquer le deuxième commandement : « Aime ton prochain comme toi-même » (que ce soit dans le christianisme, le judaïsme, la religion musulmane ou d’autres religions), conduit à des excès, voire au fanatisme, car on est tellement sûr de son bon droit.
Il est impossible d’aimer Dieu et son prochain, et en même temps de se lancer dans des actes de folie, des tueries de toutes sortes.

Nous sommes maintenant dans le royaume de Dieu, car il nous a transportés du système de ce monde dans son royaume par l’opération du Saint-Esprit, ce qui est impossible aux hommes par eux-mêmes.
Cependant, la réalité spirituelle nous montre que d’essayer d’appliquer la loi de Dieu est impossible pour notre nature humaine. Nous avons besoin de la grâce de Dieu.


Pasteur Claude SOLD


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