10 décembre 2015

3 - 2e commandement : Tu ne prendras pas le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain.

 Résumé :

                     La loi de Dieu est toujours en vigueur, car elle a été donnée par Dieu lui-même.
                     La loi est inapplicable, car aucun homme ou femme n’a jamais pu la respecter.
                     La loi est utile pour nous faire prendre conscience de notre état, et nous conduire à Christ (le seul qui l’ait jamais accomplie !).

Dans le premier commandement, nous avons vu que Dieu est un Dieu unique, jaloux, et qui mérite d’être servi.
Rappelez-vous des premières paroles de la prière du « Notre Père » :
Notre Père qui est aux cieux, que ton nom soit sanctifié.
Cette prière modèle, que Jésus a donnée à ses disciples, suit l’ordre des dix commandements :
                     d’abord : Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face,
                     puis le commandement que nous allons étudier maintenant : Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain. (Exode 20:7)

Une autre version dit : « Tu n’invoqueras pas le nom du Seigneur pour tromper. Le Seigneur ne tiendra pas pour innocent celui qui invoquera son nom pour tromper. »

Dans le petit catéchisme de Martin Luther, il l'explique ainsi : nous devons craindre et aimer Dieu, afin de ne pas profaner son nom par des jurements, des blasphèmes, des sortilèges, des mensonges, de l’hypocrisie, mais de le prononcer avec respect, de l’invoquer dans tous nos besoins, l’adorer, le bénir et lui rendre grâces.


                       1. Le Nom, c'est la personne.

Pourquoi est-ce tellement important de prendre garde au nom de Dieu ? Pourquoi a-t-il interdit de prendre son nom à tort ou en vain ?

Le nom d'une personne a beaucoup d’importance, car il nous révèle la personne elle-même. Même si un prénom a été donné au hasard pour honorer une personne de la famille, cela a de la valeur, car on veut imprimer dans la vie de l’enfant quelque chose qu’on a reçu. Au temps biblique, on donnait un nom pour sa signification, ou le nom était en rapport avec une circonstance. On bénissait l’enfant par un titre ou une filiation qui rappelait le nom du père.

Dans la Bible, nous pouvons observer des choses très importantes par rapport au nom de Dieu. Genèse 22:14 dit qu’Abraham donna à ce lieu le nom de Jehovah Jiréh. C'est pourquoi l'on dit aujourd'hui: A la montagne de l'Éternel il sera pourvu. Ainsi, il donne une révélation d’un des noms de Dieu : Celui qui pourvoit.
Exode 3:13-14 : Moïse dit à Dieu: J'irai donc vers les enfants d'Israël, et je leur dirai: Le Dieu de vos pères m'envoie vers vous. Mais, s'ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-je ? Dieu dit à Moïse : Je suis celui qui suis. Et il ajouta: C'est ainsi que tu répondras aux enfants d'Israël : Celui qui s'appelle « je suis » m'a envoyé vers vous.

Je suis celui qui est. Nous sommes dans un contexte où le peuple de Dieu était en Egypte, où il y avait une multitude de dieux. Ils avaient perdu toute notion de qui était Dieu, ainsi que son contact. Nous ne pouvons pas définir Dieu comme nous, car il est hors du temps, l’Eternel.
Dans Apocalypse 1:8, Jésus se présente comme celui qui est, qui était et qui vient. Il est toujours présent.

Voici d'autres exemples :
                     Exode 15:26 : Dieu se présente comme Adonaï Raphé, l’Eternel qui guérit.
                     Juges 6:23-24 : Dieu est appelé Adonaï Shalom, le Dieu libérateur et celui qui apporte la paix.
                     1 Rois 17:1 : Elie se présentait ainsi : l’Eternel, dont je suis le serviteur, est vivant (El Haï).

Ce sont des révélations du nom de Dieu. Nous voyons des différences entre les noms de Dieu et les noms des autres divinités ou idoles qui peuvent exister.
Dans Romains 10:13, il est dit : Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. 
Réalisons que quand nous invoquons le nom du Seigneur, il se passe quelque chose. Quand nous invoquons le Seigneur, nous ne disons pas des paroles en l’air, mais nous appelons Dieu et il vient à notre secours. Sanctifier quelque chose ou quelqu’un, c’est le mettre à part, ne pas le considérer de la même façon que le reste.

On ne se moque pas de Dieu non plus.
Galates 6:7 dit : Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi.

Personne ne peut tromper Dieu, car il sait tout. Personne ne peut dire : « Dieu n’est pas important dans ma vie », car tôt ou tard, chacun sera placé devant son Créateur. La Bible dit concernant les moqueurs : « Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne s'arrête pas sur la voie des pécheurs, et qui ne s'assied pas en compagnie des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi de l'Éternel, et qui la médite jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d'un courant d'eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point : tout ce qu'il fait lui réussit. Il n'en est pas ainsi des méchants : ils sont comme la paille que le vent dissipe. C'est pourquoi les méchants ne résistent pas au jour du jugement, ni les pécheurs dans l'assemblée des justes; car l'Éternel connaît la voie des justes, et la voie des pécheurs mène à la ruine. (Psaume 1)
Nous adoptons les attitudes et les pensées des personnes avec lesquelles nous nous trouvons. Plus nous réaliserons que les dix commandements de L’Eternel sont des lois pour vivre, plus nous aurons du plaisir à les observer et à les mettre en pratique.

Beaucoup de personnes veulent réussir leur vie, mais sans Dieu. Ce ne peut être alors qu’une réussite passagère, une réussite relative dans un ou plusieurs domaines (Par exemple, gagner de l'argent par un trafic de drogue. Le profit ne sera que pour un temps. Cela détruit des vies, et la personne finira probablement en prison.)
On ne se moque pas de Dieu. Quand on l’invoque, prenons conscience que nous voulons communiquer avec lui.
Voyons une illustration dans 1 Samuel 3:4-11 : Alors l'Éternel appela Samuel. Il répondit: Me voici ! Et il courut vers Éli, et dit: Me voici, car tu m'as appelé. Éli répondit: Je n'ai point appelé; retourne te coucher. Et il alla se coucher. L'Éternel appela de nouveau Samuel. Et Samuel se leva, alla vers Éli, et dit: Me voici, car tu m'as appelé. Éli répondit: Je n'ai point appelé, mon fils, retourne te coucher. Samuel ne connaissait pas encore l'Éternel, et la parole de l'Éternel ne lui avait pas encore été révélée. L'Éternel appela de nouveau Samuel, pour la troisième fois. Et Samuel se leva, alla vers Éli, et dit: Me voici, car tu m'as appelé. Éli comprit que c'était l'Éternel qui appelait l'enfant, et il dit à Samuel: Va, couche-toi; et si l'on t'appelle, tu diras: Parle, Éternel, car ton serviteur écoute. Et Samuel alla se coucher à sa place. L'Éternel vint et se présenta, et il appela comme les autres fois: Samuel, Samuel ! Et Samuel répondit: Parle, car ton serviteur écoute. Alors l'Éternel dit à Samuel : Voici, je vais faire en Israël une chose qui étourdira les oreilles de quiconque l'entendra.

Si nous appelions Dieu à tort et à travers, que nous récitions des versets bibliques sans réellement penser à lui, et si Dieu venait à ce moment-là et que notre réponse était : « Non, je ne t’ai pas appelé », nous serions en train de nous moquer de lui. Ne prenons pas le nom de l’Eternel, notre Dieu, en vain.

1 Rois 18:25-29 : Élie dit aux prophètes de Baal : Choisissez pour vous l'un des taureaux, préparez-le les premiers, car vous êtes les plus nombreux, et invoquez le nom de votre dieu; mais ne mettez pas le feu. Ils prirent le taureau qu'on leur donna, et le préparèrent; et ils invoquèrent le nom de Baal, depuis le matin jusqu'à midi, en disant: Baal, réponds-nous ! Mais il n'y eut ni voix ni réponse. Et ils sautaient devant l'autel qu'ils avaient fait. A midi, Élie se moqua d'eux, et dit: Criez à haute voix, puisqu'il est dieu; il pense à quelque chose, ou il est occupé, ou il est en voyage; peut-être qu'il dort, et il se réveillera. Et ils crièrent à haute voix, et ils se firent, selon leur coutume, des incisions avec des épées et avec des lances, jusqu'à ce que le sang coulât sur eux. Lorsque midi fut passé, ils prophétisèrent jusqu'au moment de la présentation de l'offrande. Mais il n'y eut ni voix, ni réponse, ni signe d'attention.
Elie s’est moqué des dieux, car il savait qu’il était seulement en face d’idoles. Il connaissait le vrai Dieu et savait qu'il répondrait.


                       2. Quelle est la place d’un pseudo dans un monde où les valeurs se perdent ?

Un pseudo est une identité autre que le vrai nom, pour pouvoir jouer un rôle. Ce n’est pas forcément négatif (par exemple : un acteur de cinéma). Dans le monde antique, les masques aux grandes bouches servaient aux acteurs de porte-voix. Ainsi, sans avoir de sonorisation, les spectateurs même les plus éloignés pouvaient entendre la voix de l’acteur.
Le mot grec « Hypocrates », qui signifie acteur, a donné le mot « hypocrite », ceux qui jouent un rôle.
Faisons attention, dans ce monde qui perd ses valeurs, que nous ne diminuions pas nous aussi le nom de Dieu à nos yeux.
Se créer un personnage peut être valable dans certains domaines bien précis, mais soyons conscients que nous sommes dans un monde où beaucoup cherchent à tromper.
On ne peut pas tromper Dieu, mais on peut essayer de tromper d’autres personnes, par exemple en se faisant passer pour quelqu'un d'autre en piratant son compte informatique, en créant une fausse identité pour mettre en place une arnaque. Il y a donc, au travers de tout cela, une usurpation du nom.

Dans ce contexte, réfléchissons à l’utilisation du nom de Dieu. Nous ne pouvons pas mettre Dieu dans notre poche en disant qu’il va faire ceci ou qu’il a dit cela. Il n’est pas à notre service au sens où nous l’entendons. Nous sommes là pour le servir, et il se trouve que lorsque nous le servons, il nous bénit. Il n’est certainement pas le génie de la lampe, mais beaucoup pensent à tort qu’on peut manipuler Dieu. Dans le domaine occulte, certains pensent qu’ils peuvent contrôler les démons pour qu’ils les aident à faire certaines choses.
Un faux-prophète est donc une personne qui parle faussement de la part de Dieu. Il y a aussi beaucoup d’abus de langage.
Dans Matthieu 7:21, le Seigneur Jésus dit une chose importante : Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur ! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.
N’utilisons pas seulement un nom, mais aussi la réalité qui lui est rattachée.

Certains sont venus à Jésus avec de la flatterie en l’appelant « Maître », mais en réalité, ils ne l’ont pas reconnu comme maître. C’était une façon d’essayer de le tromper, parce qu’ils n’avaient pas encore réalisé sa vraie nature qui est la Vérité. On ne pouvait donc pas le tromper, car le Saint-Esprit lui révélait ce qui était dans les coeurs quand il en avait besoin.
Nous sommes dans un monde dominé par le mensonge. Que vaut alors la parole de quelqu'un ?
Tout le monde peut donner sa parole. Mais actuellement, la parole d’une personne n'a pas grande valeur, non par rapport à la personne elle-même, mais par rapport à la façon dont la société conçoit les choses. Nous sommes dans un monde de droit, mais pas forcément de justice, car ce qui compte, c’est l'application de la loi telle qu’elle a été rédigée.
Fondamentalement, notre parole est remise en question (Tu dis cela, mais tu penses autre chose, ou tu as une idée derrière la tête).

Jean 8:44 dit : Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond; car il est menteur et le père du mensonge.
Le diable, le père du mensonge, influence le monde. Le royaume de Dieu est un royaume différent, régi par d'autres règles. C’est pourquoi il est difficile, même pour des chrétiens qui ont quitté le royaume du diable pour aller dans le royaume de Dieu, de ne pas parler le langage du monde où le malin domine.
1 Jean 5:19 dit que nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du malin.

C'est très important pour nous de développer notre identité en Christ, sachant ce qui concerne les  pseudos et l’usurpation du nom. C’est en lui qu’est notre véritable identité. Nous sommes les enfants de Dieu, nous avons été adoptés par lui.
Beaucoup se posent la question : « Qui suis-je ? », et ils passent par différentes crises (crise de l’adolescence, crise de la quarantaine…).
Fondamentalement, nous avons tous besoin de savoir qui nous sommes.
Ceux qui croient à la réincarnation imaginent qu’ils ont peut-être, parmi leurs ancêtres, quelqu’un qui était influent ou haut-placé, voire un membre de la royauté, et ils en seraient la réincarnation. Ce qui est important pour les gens, c’est d’être le fils, la fille d’une personne d’honneur, d’une bonne personne, de pouvoir regarder sa propre vie en se disant : «  Voilà, je suis quelqu’un, je sais d’où je viens. »

Même si les choses dans notre vie n’ont pas toujours été comme elles auraient dû, nous avons maintenant une nouvelle filiation décrite dans la Parole de Dieu  : A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père, de qui toute famille dans les cieux et sur la terre tire son nom. (Ephésiens 3:14-15)
Tout nous vient de Dieu, même notre nom, notre personne. C’est tellement important de réaliser cela, car c'est alors que nous trouvons notre place dans l’univers, dans le royaume de Dieu, et dans ce que Dieu veut faire.


                       3.  La puissance est dans le nom.

Nous pouvons avoir foi dans le nom de Dieu et dans sa puissance. Pour cela, il est important de comprendre qu’il ne faut pas utiliser le nom de Dieu en vain. Quand on l’invoque, il faut attendre quelque chose de sa part, s'attendre à ce que la puissance de Dieu se manifeste, et qu’il soit vraiment là pour nous. Les premiers chrétiens l’ont très bien compris.

Dans Actes 4:10, les disciples expliquent certains miracles qui se sont produits : Sachez-le tous, et que tout le peuple d'Israël le sache! C'est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c'est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous. C'est une action qui procède du nom de Jésus.

Nous allons voir que le nom de Dieu avec toutes ses appellations et le nom de Jésus sont une même réalité, celle du Dieu infini.

Utiliser le nom de Dieu en vain affaiblit notre foi. Il ne faut pas le banaliser. Plus on l’utilise à tort et à travers, plus ce sera une source de confusion. On se demande pourquoi Dieu n’a pas répondu ici, pourquoi cela ? Au moment où on dit certaines phrases avec le nom de Dieu, on n’y met pas en même temps la foi. On n’a pas ce respect du nom de Dieu, on n’a pas cette attente qu’il va vraiment agir.
On dit à la légère : « Dieu m’a dit que… » On devrait plutôt dire : « Je pense que Dieu m’a dit…. » , car cela nous garde dans une position d’humilité. Nous pouvons sincèrement croire que Dieu nous a dit quelque chose, mais parfois ce n’est que le fruit de notre imagination. Nous pouvons nous tromper.

C’est important aussi de parler de l'utilisation du nom de Dieu en vain dans les jurons, les blasphèmes et d'autres choses semblables.
Il y a une petite anecdote historique à ce sujet. Quand le roi Henri IV était avec ses conseillers, il avait l’habitude de dire : « J’arni Dieu ! » avec son accent gascon, ce qui voulait dire : « Je renie Dieu ! » Son conseiller spirituel, qui s’appelait Coton, lui disait de ne pas jurer ni blasphémer : « Je préfère que vous disiez Coton à la place de Dieu. » Ce qui donna l'expression: « J’arni Coton » que beaucoup connaissent, mais sans en connaître l'origine ni le sens.
En Alsace, il y a ce fameux juron : « God, verdammi » (Dieu, damne-moi) qui n'a aucun sens. Car, si on croit que Dieu existe, c’est demander à Dieu la damnation. Et si on ne croit pas à son existence, pourquoi dirait-on une chose pareille ?
Le problème, c'est que les gens disent n'importe quoi au lieu de réfléchir, et en ouvrant leur bouche, ils permettent au diable d’utiliser leurs paroles contre eux-mêmes. On dit que certains creusent leur tombe avec leur propre bouche.
Dans la Parole de Dieu, il nous est dit que Dieu ne va pas laisser impuni celui qui utilise son nom en vain.

Par ses différents noms, Dieu s'est révélé tel qu'il est, dans ses différents attributs. C’est important de savoir quels noms de Dieu utiliser dans quelles circonstances. Cela peut être Dieu, Père, Papa, Seigneur, Maître, Celui qui guérit, Celui qui pourvoit... Cela aussi est une façon d’honorer Dieu.

On ne fait pas n’importe quoi n’importe comment. Par exemple, Dieu n’est pas mon pote. On se verrait difficilement lui taper sur l’épaule en lui disant : « Salut, comment ça va ? ». Ou alors on n’aurait pas compris qu’il est saint. On peut se sentir très proche de quelqu’un, sans pour autant lui manquer de respect. Sans respect et honneur, on n’obtiendra rien de Dieu.
Le jour de la résurrection, Marie appela Jésus « Rabbouni », ce qui signifie « cher maître ». C'était un terme plein d'affection.

Nous ne devons pas utiliser le nom de Dieu à la légère. Cela dépend de la circonstance dans laquelle nous sommes. Si vous faites ce que certains appellent une prière de chambre, vous allez sans doute prier autrement que si vous priez en public. Vous allez invoquer Dieu autrement que si vous êtes dans une situation comme Elie, face à 450 prophètes de Baal !
Veillez à utiliser les noms et attributs de Dieu comme il faut.


Conclusion

Rappelons-nous que Dieu s’est présenté comme celui qui est. Il s’appelle « Je suis ».
Jean 17:6 : J'ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m'as donnés du milieu du monde. Ils étaient à toi, et tu me les as donnés; et ils ont gardé ta parole.

Ce nom qu’il nous a fait connaître, c’est le nom de Père. Il faut une fois de plus nous rappeler cela. Si Jésus nous a révélé ce nom de Dieu, nous devons y être très attentifs. Nous savons qu’une secte insiste beaucoup sur l’utilisation du nom de « Jéhovah ». Si  ce nom avait été essentiel, Jésus en aurait parlé dans Jean 17. Mais ce n’est pas le cas. Il a révélé le Père. Nous pouvons donc avoir une relation avec Dieu comme avec un père. Evidemment, tous ceux qui ont eu des problèmes avec leur père naturel ont du mal a comprendre l'amour du Père céleste. Ils ont besoin de découvrir qui il est réellement, ce Père aimant qui les accueille et les accepte tels qu'ils sont. Ils ont besoin que le Saint-Esprit le leur révèle.

Jésus avait cette proximité avec le Père, et il l’appelait même « Abba », ce qui veut dire « cher Papa ».
Nous avons un Père céleste qui n’est pas distant, mais proche de nous, accessible. Nous devons rechercher une relation intime avec Dieu comme avec un père, même si nous n'avons jamais connu cela sur terre. Nous avons besoin d'un père, de pères spirituels, de pères présents pour la nation, de Dieu le Père, jusqu’à ce que Christ soit formé en nous et que nous-mêmes devenions aussi des parents spirituels.

Nous avons en permanence un accès auprès du Père par Jésus, car nous avons reçu le nom de Jésus qui nous donne un libre accès au sanctuaire. Ce nom est tellement puissant qu’il nous rend capables de devenir enfants de Dieu.
Jean 1:12 : Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu. Quand il est dit : « elle », c’est la parole de Dieu.

En tant qu'enfants de Dieu, nous pouvons avoir une vraie relation avec Dieu, notre Père.


Pasteur Claude SOLD


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