06 décembre 2018

128 Survie ou Vie ?


RUBRIQUE DE L’EGLISE DES VAINQUEURS :

SURVIE OU VIE ?


INTRODUCTION


Sommes-nous en situation de « survie » ou de « vie » ? Quelle réponse donner selon que l’on se situe dans une perspective purement terrestre et humaine ou celle de l’immortalité et de la gloire ?
La survie, de caractère provisoire, comporte par définition une perspective incontournable de mort plus ou moins proche. Celle-ci se situe par conséquent dans une situation intermédiaire provisoire entre le néant et la vie.
La Vie en principe comporte par définition une perspective assurée d’immortalité et d’éternité contrairement à l’adage bien connu « la mort fait partie de la vie » !

1.    La perspective de survie terrestre et humaine.

La base des comportements, organisations, pensées, mentalités, spiritualités etc… des êtres humains est, si on va au fond des choses et en allant au fondamental le plus simple, la survie et avant tout la survie physique.  
On va d’abord chercher à manger, protéger son corps des aléas agressifs et destructeurs de la nature et des entités sociologiques humaines négatives en s’adaptant et en luttant de mille et une manières pour simplement survivre.
Ce que l’on appelle les civilisations avec tous leurs aspects, sont des démarches complexes de mutualisation collective évoluant au cours de l’histoire pour se faciliter la tâche et s’assurer la survie le plus longtemps voire le plus agréablement possible.
Mais cela ne peut se concrétiser qu’au prix de « morts » d’autrui, d’autres éléments y compris de « morts » au sein de la nature notamment de par l’utilisation de certaines technologies à la fois porteuses de solutions (productions alimentaires suffisantes, éléments de soins et de confort divers) et à la fois dévastatrices (pollutions dues à certaines productions, empoisonnements progressifs par aditifs et pesticides etc…). On retrouve parallèlement de diverses façons plus ou moins évoluées et complexes ce processus de survie dans le monde animal, végétal voire minéral (Cf. problématique des « trous noirs » ???) d’après certains chercheurs mais au prix encore une fois de « morts » d’autrui ou d’éléments autres.
Il s’agit d’une lutte pour la survie contre la mort, tout en sachant que la mort est nécessaire à la perpétuation de la vie sous des formes semblables et/ou nouvelles selon les cas. Pour schématiser : les lions, par exemple, donnent la mort en tuant et en mangeant leurs proies souvent chétives ou malades pour survivre et perpétuer leur espèce. En même temps par cette sélection dite naturelle et mortifère, l’espèce des proies est aussi davantage préservée vu que seuls les plus forts survivront pour se multiplier.
Les semences des plantes doivent mourir en terre pour la perpétuation et la multiplication de leur espèce végétale.
Le cycle alimentaire « naturel » perpétuant la vie tout en étant mortifère, doit impérativement être maintenu pour assurer la survie.
La science et ses applications se veulent elles aussi d’assurer la survie et elles arrivent à la prolonger et en même temps, elles aussi détruisent ou risquent de détruire des parties de la nature ou des hommes (Cf. Tchernobyl). On surexploite (« mort ») les richesses de pays en voie de développement pour prolonger le confort donc la survie allongée des habitants des pays dits riches.
Pour permettre la survie, l’écologie voudrait atténuer le plus possible les « morts » catastrophiques qui se constatent de plus en plus au niveau du globe, à cause de certaines technologies s’avérant dangereuses. Mais l’écologie est-elle socialement acceptable et viable (précarité et « mort » sociale), justement au nom de la survie des classes les plus défavorisées ? Va-t-on privilégier la fin du monde ou la fin du mois ?
Une problématique semblable se pose de par les conflits générationnels. Au discours habituel des « vieux » : « Il faut faire de la place aux jeunes » s’ajoute malheureusement celui, davantage « dégagiste » voire extrémiste et méchant de la part de certains « actifs plus jeunes » qui consiste à dire : « Poussez-vous les vieux, vous occupez trop de place, vous nous coûtez trop cher, dépêchez-vous d’aller au cimetière ou au crématorium, cela fera quelques charges et problèmes en moins et éventuellement des héritages en plus, etc… ». On pourrait multiplier les exemples plus policés mais non moins réels…
La mort est donc « étrangement » nécessaire à la survie.
Bien entendu la morale, les lois, les religions et plus généralement les civilisations sont censées tempérer cette radicalité mais uniquement parce que la société humaine, par confort compréhensible, veut tout de même plus ou moins éviter le chaos ou la loi de la jungle ou celle du plus fort dans sa plus simple expression… justement pour survivre ! Il faut en effet essayer d’éviter d’avoir un comportement extrême vis-à-vis de l’autre de peur que cela ne nous retombe aussi dessus un jour ou l’autre.
Malgré tout, au bout du compte, la loi du plus fort prédominera tout de même mais de façon plus subtile. Celui qui saura utiliser au mieux les réalités de la civilisation ou des systèmes du moment en place à son profit, sera malgré tout le plus fort pour utiliser et, si nécessaire, discrètement écraser (mort) l’autre pour survivre plus confortablement !
Bien entendu des gens de bonne volonté et notamment ayant les prémices de l’Esprit atténuent fort heureusement cette triste réalité et permettent une survie un peu plus allongée voire confortable fort heureusement (Situation actuelle intermédiaire de la création qui permet encore la survie). Toutefois la mort reste l’aboutissement ultime, ne serait-ce que par le vieillissement et la maladie. De même, la nature est magnifique sauf quand il y a des tremblements de terre, des typhons, des sécheresses voire des comètes percutant la terre ou autres catastrophes…
L’extrême de la guerre ou de conflits violents ouverts divers consiste à donner la mort à « l’ennemi » pour soi-disant pouvoir soi-même et/ou l’ensemble collectif auquel on appartient, de continuer à survivre !  
Les religions et les superstitions presque infiniment diverses sont nées à l’origine face à la réalité de la mort pour essayer de la conjurer tout au moins dans l’au-delà. En effet, outre les objectifs pour codifier les vivres ensemble et la survie soi-disant meilleure de « civilisations » allant des tribus (aux mythes fondateurs ancestraux) aux nations les plus puissantes par des croyances en des dieux ou réalités supranaturelles devant expliquer le monde, le principal objectif religieux sera de tenter d’assurer une vie après la mort (Cf. tombeaux égyptiens par ex.).
Comme dit, les religions furent inventées à la base pour tenter de libérer l’homme de l’angoisse mortelle incontournable. Mais le comble est que les systèmes sacrificiels religieux notamment humains, démontrent qu’il faut donner la mort pour pouvoir éventuellement survivre religieusement parlant. Il faut en effet s’attirer les faveurs du(es) dieu(x) vénéré(s) pour ici-bas et pour l’au-delà. Il s’agit de le(s) « payer » et/ou « apaiser » par divers types de rituels et/ou de sacrifices mortifères comportementaux, de végétaux, d’animaux et d’êtres humains. Il faut que cela « coûte » pour que ce soit un sacrifice digne de ce nom !
Nous retrouvons les mêmes types de sacrifices humains (Cf. avortements, morts par l’exploitation au travail, scandales écologiques etc…), écologiques ou autres effectués au profit des religions dont les « dieux » s’appellent argent, capital, collectivisme, idéologies diverses y compris l’athéisme où homme est dieu, pour tenter d’améliorer la survie de certains au détriment d’autres.
Bref, la réalité mortelle nécessaire à la survie se retrouve en filigrane absolument partout et devient au bout du compte la source et le modèle de base généralisé, certes sous des formes infinies.
Quel cercle vicieux, quelle prison, quel système atroce : d’une part on lutte contre la mort tout en sachant d’autre part qu’elle est nécessaire à la survie celle-ci aboutissant tout de même au bout du compte à la mort !
Nous sommes parfaitement conscients que dans notre bref propos nous frôlons peut-être le « simplisme » et que les différentes disciplines scientifiques et humaines démontrent d’une bien plus grande complexité analytique relative au sujet évoqué ici.
Toutefois la nécessaire radicalité mortelle pour la survie dont nous avons voulu rapidement faire la démonstration, reste à notre avis incontournable. Les faits sont têtus et « on ne fait pas d’omelette (survie) sans casser les œufs (« mort ») ».
Ce survol « radical » pouvant apparaître simpliste n’en porte pas moins, si on va un peu au fond des choses, un certain bien-fondé. (Cf. Psaume 90 : 2ss ; Ecclésiaste 1 :1ss ; Romains 8 :19-20).
Donc, inutile de se voiler la face pour voir et constater que le cercle vicieux dans lequel nous sommes enfermés à savoir la mort nécessaire à la survie semble à vrai dire totalement infranchissable.

2.    La perspective de vie

Si rien, ni même la religion comme nous l’avons vu, ne nous permet d’accéder à la vie sans la mort quelle est la solution ?  
« Je suis » (YHWH) le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14 :6), Parole de Jésus-Christ, nous ouvrirait une autre perspective mais qui se doit d’être tout aussi radicalement substitutive pour bénéficier de l’immortalité (Vie) et effective que celle mortelle décrite dans le paragraphe précédent pour être LEGITIME !

a)    La religion chrétienne

YHWH en Jésus est Lui-même entré par l’incarnation et la croix dans ce cercle vicieux de la mort incontournable pour « payer » le prix de la sortie et de la délivrance et accéder à la Vie !
La religion chrétienne cautionne et proclame cette affirmation ! Elle parle de bonne nouvelle, d’Evangile et c’est en effet quelque chose de merveilleux. De plus, les adeptes de la religion chrétienne, souvent femmes et hommes de bonne volonté, bénéficiant des « prémices de l’Esprit » atténuent merveilleusement les souffrances de la survie.  
Mais que constatons-nous en même temps dans le discours de ladite religion chrétienne ? La mort est une délivrance et le passage obligé pour accéder à la vie. Nous sommes exactement sur le même modèle du cercle vicieux et de la prison dont nous avons parlé dans le paragraphe précédent. La mort est nécessaire à la Vie uniquement située dans l’au-delà. En réalité on reste dans le régime de la survie !!!!
La religion chrétienne, même en croyant en la mort expiatoire et la Résurrection de Jésus-Christ, part par-là dans son discours d’en-bas, du cercle vicieux uniquement à travers la mort du croyant pour essayer d’aller en-haut dans la Vie ! Son discours est ni plus ni moins calqué sur la réalité mortifère implacable du monde ne pouvant pas aller au-delà de la survie. C’est pourquoi elle finit toujours par n’être qu’une religion avec plein d’additifs et de pesticides religieux incontournables et inévitables ! Elle proclame, exhorte, prêche quelque chose qui ne peut qu’aboutir à un système religieux de survie fût-il pentecôtisto-charismatique ou autre en attendant la délivrance pour la Vie par la mort… salvatrice… !!!

b)   Passer de la survie de type religieux à la Vie

Le Seigneur Jésus-Christ a effectivement payé le prix de substitution totale pour nous faire passer réellement de la survie à la Vie. C’est la raison pour laquelle, il n’y a plus rien à payer par nos œuvres, souffrances et mort pour passer à la Vie. Il faut donc commencer par changer de discours et de foi pour sortir de la religion chrétienne.
Ainsi les points de départ légitimes de tout discours et enseignement ne pourront être que la Résurrection et surtout la Glorification révélée actualisation de la Résurrection, preuve et authentification objectives et vraies accordant la légitimité à l’Evangile. Il faut pour cette raison partir du livre de l’Apocalypse, Révélation de la Glorification de Jésus-Christ et des croyants pour être légitime et crédible. Il est indispensable de se « projeter » d’emblée dans les aboutissements, dans le but, dans les révélations ultimes pour être dans le plan de Dieu et ainsi espérer passer de la survie religieuse à la Vie. Autrement dit pour pouvoir avancer il faut s’inspirer, se nourrir des aboutissements, des objectifs ultimes, de la destination, du but car il faut savoir où l’on va !
La mort ne peut être par conséquent ni une délivrance, ni un passage obligé pour la Vie, car Jésus l’a vaincue ! (Apocalypse 1 :17-18). Si elle intervient malheureusement, Jésus nous ressuscitera pour la Vie (Jean 6 :39-40, 54 ; 11 :24-25). Il s’agit pour Jésus d’un terrible pis-aller : « Je suis la résurrection et la vie ; le croyant en moi, MEME (Kan = kai ean : et même, même si, malgré le fait, quand même) s’il est mort, vivra » (Jean 11 :25). En réalité, ce qui L’intéresse, ce sur quoi Il Se focalise c’est la Vie sans la mort pour nous ! (Jean 3 :16 ; 6 : 50-51+ 57-58 ; 11 :26).
Nous avons démontré que la religion avec ses infinités de rites et de superstitions naquit de par la confrontation à la mort. La mort est la base, le ferment de la religion. Mort et religion sont totalement indissociables.
Le discours de Jésus nous invite à nous passer de la mort DONC de la religion ! Ses propos sont de ce fait les plus anti-religieux possible.
Si par Son sacrifice de substitution (« Je suis », YHWH, Dieu et en même temps Fils de l’homme parfait a pris la place des croyants humains dans la mort), nous avons la possibilité de nous passer de la mort alors de même nous sommes invités à nous passer de la religion. Cela signifie que nous sommes invités à penser, parler, enseigner à partir de Sa Glorification révélée (Apocalypse, Révélation), l’actualisation de Sa Résurrection, bref de la Vie pour non pas survivre mais vraiment vivre éternellement à travers NOTRE glorification (immortalité, métamorphose du corps, perfection, montée) qu’Il veut nous accorder aujourd’hui même ! Il s’agit du seul moyen pour sortir du cercle vicieux de l’espace-matière-temps, de la religion et de la mort.
Le passage d’Hébreux 6 :1-3 est une merveilleuse introduction à la libération de la religion chrétienne : « C’est pourquoi laissant (aphièmi : abandonner, laisser en arrière, lâcher, renvoyer, faire partir, négliger, laisser aller, rejeter, renvoyer, congédier, répudier, déserter, abandonner toute obligation vis-à-vis de) le point de départ (arkès : archaïsme, commencement, origine, premier, principe, point de départ ; cf. archaïque) de la parole (logos : parole, dire, entretien, raisonnement, propos, raison divine, verbe, discours, fondement, motif, valeur, analogie, opinion) de Christ, portons-nous (pherometa du verbe phero : porter, se tourner vers, tendre vers, se rendre vers, aller vers, se porter vers, se précipiter vers, conduire vers, s’élever vers, obtenir pour soi, se guider vers) à la perfection (teleiotès : achèvement final, accomplissement, perfection, complet, à point, à terme, réalisation, à maturité, plein développement du corps, absolu) en ne posant (kataballo : poser les fondements, exposer, disposer, abattre [les cartes], jeter)  pas à nouveau le fondement (temelion : fondation, fondement, ce qui est posé, grave, sérieux, important) de la repentance, des œuvres mortes et de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts et du jugement éternel. C’est ce que nous ferons, si du moins Dieu le permet. »
D’après le contexte (Hébreux 5 :11-14) passons du petit lait des enfantillages et du pis-aller des religions juive et chrétienne pour la prêtrise éternelle (sans mort) du Seigneur Jésus-Christ à la manière de Melchisédek (Roi de justice ; là où la justice règne effectivement donc éternellement = d’emblée projection dans le règne de Christ durant le Millénium puis l’Eternité), c’est-à-dire révélée (Apocalypse, actualisation de Sa Résurrection), de gloire, victorieuse (Cf. Genèse 14 :17-20 ; Abraham vainqueur en présence de Melchisédek ; cf. Eglise des Vainqueurs) devenant ainsi pour nous « cause de salut éternel » (Salut éternel = Vie sans mort ; Hébreux 5 :6-10).
Nous remarquons par ailleurs que le thème de la résurrection des morts parmi les autres cités, tout de même considérés comme capitaux, fait partie de ces « enfantillages » de la religion chrétienne !
Il doit être laissé de côté au profit de la Vie éternelle, de l’Immortalité, perspectives d’une toute autre dimension relevant justement non pas des religieux de Dieu, bébés vulnérables buvant du lait, mais des fils et des filles adultes de Dieu REVELES bénéficiant de la liberté de la gloire à venir ayant par-là du recul et une vision d’ensemble.
C’est pourquoi il est écrit en Romains 8 : 18-23 (Segond 1910) : « J'estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des FILS de Dieu. Car la création a été soumise à la vanité, non de son gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise, avec l'espérance qu'elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Or, nous savons que, jusqu'à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l'enfantement. Et ce n'est pas elle seulement ; mais nous aussi, qui avons les prémices de l'Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps. »
Quand cette gloire à venir dont Paul parle, a-t-elle été révélée ? Au moment de la révélation de la Gloire de Jésus-Christ à Jean (Apocalypse 1 :1ss).
Qu’implique cette révélation ? Elle implique la révélation des fils et filles de Dieu qui doivent bénéficier de la rédemption du corps c’est-à-dire de la métamorphose et de la montée engendrant l’immortalité ou la VIE ou encore la plénitude de l’Esprit.
A quoi la création est-elle soumise ? Elle est soumise à la servitude ou esclavage de la corruption c’est-à-dire à la mort (Cf. paragraphe 1).
Qu’attend la création dans les douleurs et la souffrance ? Elle attend d’avoir part à la liberté de la gloire des fils et filles de Dieu.
Qu’est-ce que la liberté de la gloire ? La capacité d’être en relation directe visible, tangible et d’amour avec YHWH ELoHiM dans la Salle du Trône (Apocalypse 5 :10) et sur le Trône (Apocalypse 3 :21) et à partir de là pouvoir agir dans l’amour parfait et la puissance parfaite dans la plénitude de l’Esprit (non plus les prémices de l’Esprit) pour vaincre l’asservissement et la corruption (Apocalypse 6 :2).
Nous savons que la victoire n’est possible que sans les entraves de la création asservie par la corruption et la mort à savoir les limitations de l’espace-matière-temps. Ces entraves ne peuvent être ôtées que par la libération de cet environnement terrestre par la montée au ciel sans mourir et la liberté de la gloire qui ne peut se situer qu’en-dehors et « au-dessus » du cercle vicieux de la mort (=limitations de l’espace-matière-temps) dans lequel est enfermé la création.
Qu’est-ce qui permet la liberté de la Gloire attendue par la création asservie ? La révélation des fils de Dieu agissant à partir du Trône en vue de la délivrance finale.

Ici nous touchons le cœur du problème car la religion chrétienne n’en reste qu’à l’œuvre parfaite de Jésus-Christ l’Epoux, totalement indispensable et fondamentale certes, mais qui doit à partir de Sa Résurrection et de Son Ascension aboutir à Sa Glorification révélée engendrant obligatoirement la révélation des fils et filles de Dieu, c’est-à-dire la révélation de l’Epouse adulte immortelle, glorifiée assise et régnante sur le Trône, l’Eglise des Vainqueurs !   
Voilà le but immédiat auquel Jésus-Christ nous exhorte à passer et c’est pour maintenant ! Alors pourquoi s’occuper des enfantillages, de la crèche et de la maternelle ?
C’est tout simplement terminé : il faut passer, investir, s’occuper, partir de et se projeter dans la révélation de Jésus-Christ Glorifié qui doit obligatoirement entraîner la révélation des fils et filles de Dieu ou l’Eglise des Vainqueurs. L’un ne va pas sans l’autre, l’un n’a pas de sens sans l’autre. Pour cela il faut abandonner, laisser derrière soi les prémices, le béaba de la Parole de Christ pour passer à la Parole de Christ. Pour la Parole de Vie et Christ, le béaba est dépassé depuis 2000 ans ! Que ce soit dit, enseigné et écrit une fois pour toutes ! La religion chrétienne-système telle que nous la connaissons est dépassée et doit être abandonnée ! Les thématiques pour lesquelles les chrétiens ont polémiqué, se sont divisés, se sont même entretués doivent être laissées en arrière et remplacées !
Ainsi nous passons de l’imperfection à la perfection, de la repentance à la rencontre réelle de Jésus-Christ Glorifié, des œuvres mortes aux œuvres de Vie efficaces et parfaites à partir du Trône, des prémices de l’Esprit à la Plénitude de l’Esprit, de la foi à la révélation objective, visible, tangible du Trône, de la doctrine des baptêmes au baptême de gloire, de l’imposition des mains pour les bénédictions, délivrances et guérisons à la métamorphose par le Feu divin du Saint Esprit et la montée à la Salle du Trône, de la résurrection des morts à l’immortalité et la Vie éternelle, de l’attente du jugement éternel à la glorification immédiate pour l’éternité auprès de l’Epoux sur le Trône, de la survie à la Vie, de l’enfantillage à l’état adulte, du lait à la nourriture solide, de la religion chrétienne avec entre autres la Ste Cène ou Eucharistie à l’Eglise des Vainqueurs qui mange le Corps et le Sang de Feu ou glorifié de Jésus durant la Ste Cène de Gloire (Apocalypse 3 :20c), de la création asservie à nouvelle création éternelle, etc…!
      
Conclusion

C’est ainsi et seulement ainsi que nous seront en mesure de faire des choses plus grandes que le Seigneur par l’Esprit Saint que le monde ne peut justement pas recevoir (Jean 14 :12-17). Lâchons les béquilles religieuses même chrétiennes et courront PLEINS DE VIE vers la liberté de la gloire des FILS ET FILLES de Dieu ! Passons de la survie à la Vie ! Seulement ainsi nous pouvons être dans le plan révélé de YHWH ELoHiM notre Bien-Aimé !

En Jésus, Martin BUSCH

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