RUBRIQUE DE L’EGLISE DES VAINQUEURS :
SURVIE OU VIE ?
INTRODUCTION
Sommes-nous en situation de « survie »
ou de « vie » ? Quelle réponse donner selon que l’on se situe dans
une perspective purement terrestre et humaine ou celle de l’immortalité et de la
gloire ?
La survie, de caractère provisoire, comporte par définition une
perspective incontournable de mort plus ou moins proche. Celle-ci se situe par
conséquent dans une situation intermédiaire
provisoire entre le néant et la vie.
La Vie en principe comporte par définition une perspective assurée d’immortalité
et d’éternité contrairement à l’adage
bien connu « la mort fait partie de la vie » !
1. La
perspective de survie terrestre et humaine.
La base des comportements, organisations,
pensées, mentalités, spiritualités etc… des êtres humains est, si on va au fond
des choses et en allant au fondamental le plus simple, la survie et avant tout la survie physique.
On va d’abord chercher à
manger, protéger son corps des aléas agressifs et destructeurs de la nature et
des entités sociologiques humaines négatives en s’adaptant et en luttant de
mille et une manières pour simplement survivre.
Ce que l’on appelle les civilisations
avec tous leurs aspects, sont des démarches complexes de mutualisation collective
évoluant au cours de l’histoire pour se faciliter la tâche et s’assurer la survie
le plus longtemps voire le plus agréablement possible.
Mais cela ne peut se concrétiser
qu’au prix de « morts » d’autrui, d’autres éléments y compris de « morts »
au sein de la nature notamment de par l’utilisation de certaines technologies à
la fois porteuses de solutions (productions alimentaires suffisantes, éléments de soins et
de confort divers) et à la
fois dévastatrices (pollutions
dues à certaines productions, empoisonnements progressifs par aditifs et
pesticides etc…). On
retrouve parallèlement de diverses façons plus ou moins évoluées et complexes
ce processus de survie dans le monde animal, végétal voire minéral (Cf. problématique des « trous
noirs » ???) d’après
certains chercheurs mais au prix encore une fois de « morts » d’autrui
ou d’éléments autres.
Il s’agit d’une lutte pour
la survie contre la mort, tout en sachant que la mort est nécessaire à la
perpétuation de la vie sous des formes semblables et/ou nouvelles selon les cas.
Pour schématiser : les lions, par exemple, donnent la mort en tuant et en mangeant
leurs proies souvent chétives ou malades pour survivre et perpétuer leur espèce.
En même temps par cette sélection dite naturelle et mortifère, l’espèce des
proies est aussi davantage préservée vu que seuls les plus forts survivront
pour se multiplier.
Les semences des plantes
doivent mourir en terre pour la perpétuation et la multiplication de leur
espèce végétale.
Le cycle alimentaire « naturel »
perpétuant la vie tout en étant mortifère, doit impérativement être maintenu
pour assurer la survie.
La science et ses
applications se veulent elles aussi d’assurer la survie et elles arrivent à la
prolonger et en même temps, elles aussi détruisent ou risquent de détruire des
parties de la nature ou des hommes (Cf. Tchernobyl). On surexploite (« mort ») les richesses de pays en voie de développement
pour prolonger le confort donc la survie allongée des habitants des pays dits
riches.
Pour permettre la survie, l’écologie
voudrait atténuer le plus possible les « morts » catastrophiques qui
se constatent de plus en plus au niveau du globe, à cause de certaines technologies
s’avérant dangereuses. Mais l’écologie est-elle socialement acceptable et
viable (précarité
et « mort » sociale),
justement au nom de la survie des classes les plus défavorisées ? Va-t-on
privilégier la fin du monde ou la fin du mois ?
Une problématique semblable
se pose de par les conflits générationnels. Au discours habituel des « vieux » : « Il
faut faire de la place aux jeunes » s’ajoute malheureusement celui, davantage
« dégagiste » voire extrémiste et méchant de la part de certains « actifs
plus jeunes » qui consiste à dire : « Poussez-vous les vieux, vous occupez
trop de place, vous nous coûtez trop cher, dépêchez-vous d’aller au cimetière ou
au crématorium, cela fera quelques charges et problèmes en moins et éventuellement
des héritages en plus, etc… ». On pourrait multiplier les exemples plus
policés mais non moins réels…
La mort est donc « étrangement »
nécessaire à la survie.
Bien entendu la morale, les
lois, les religions et plus généralement les civilisations sont censées tempérer cette radicalité mais uniquement
parce que la société humaine, par confort compréhensible, veut tout de même plus
ou moins éviter le chaos ou la loi de la jungle ou celle du plus fort dans sa plus
simple expression… justement pour survivre ! Il faut en effet essayer d’éviter
d’avoir un comportement extrême vis-à-vis de l’autre de peur que cela ne nous retombe
aussi dessus un jour ou l’autre.
Malgré tout, au bout du compte,
la loi du plus fort prédominera tout de même mais de façon plus subtile. Celui
qui saura utiliser au mieux les réalités de la civilisation ou des systèmes du
moment en place à son profit, sera malgré tout le plus fort pour utiliser et, si
nécessaire, discrètement écraser (mort)
l’autre pour survivre plus confortablement !
Bien entendu des gens de
bonne volonté et notamment ayant les prémices de l’Esprit atténuent fort
heureusement cette triste réalité et permettent une survie un peu plus allongée
voire confortable fort heureusement (Situation actuelle
intermédiaire de la création qui permet encore la survie). Toutefois la mort reste l’aboutissement
ultime, ne serait-ce que par le vieillissement et la maladie. De même, la
nature est magnifique sauf quand il y a des tremblements de terre, des typhons,
des sécheresses voire des comètes percutant la terre ou autres catastrophes…
L’extrême de la guerre ou de
conflits violents ouverts divers consiste à donner la mort à « l’ennemi »
pour soi-disant pouvoir soi-même et/ou l’ensemble collectif auquel on
appartient, de continuer à survivre !
Les religions et les superstitions
presque infiniment diverses sont nées à l’origine
face à la réalité de la mort pour essayer de la conjurer tout au moins dans l’au-delà.
En effet, outre les objectifs pour codifier les vivres ensemble et la survie soi-disant
meilleure de « civilisations » allant des tribus (aux mythes fondateurs ancestraux) aux nations les plus puissantes par des
croyances en des dieux ou réalités supranaturelles devant expliquer le
monde, le principal objectif religieux sera de tenter d’assurer une vie après
la mort (Cf.
tombeaux égyptiens par ex.).
Comme dit, les religions furent
inventées à la base pour tenter de libérer l’homme de l’angoisse mortelle
incontournable. Mais le comble est que les systèmes sacrificiels religieux
notamment humains, démontrent qu’il faut donner la mort pour pouvoir éventuellement
survivre religieusement parlant. Il faut en effet s’attirer les faveurs du(es)
dieu(x) vénéré(s) pour ici-bas et pour l’au-delà. Il s’agit de le(s) « payer »
et/ou « apaiser » par divers types de rituels et/ou de sacrifices mortifères
comportementaux, de végétaux, d’animaux et d’êtres humains. Il faut que cela « coûte » pour
que ce soit un sacrifice digne de ce nom !
Nous retrouvons les mêmes
types de sacrifices humains (Cf. avortements, morts par l’exploitation au travail,
scandales écologiques etc…),
écologiques ou autres effectués au profit des religions dont les « dieux »
s’appellent argent, capital, collectivisme, idéologies diverses y compris l’athéisme
où homme est dieu, pour tenter d’améliorer la survie de certains au détriment d’autres.
Bref, la réalité mortelle
nécessaire à la survie se retrouve en filigrane absolument partout et devient
au bout du compte la source et le modèle de base généralisé, certes sous des
formes infinies.
Quel
cercle vicieux, quelle prison, quel système atroce : d’une part on lutte contre la mort
tout en sachant d’autre part qu’elle est nécessaire à la survie celle-ci aboutissant
tout de même au bout du compte à la mort !
Nous sommes parfaitement
conscients que dans notre bref propos nous frôlons peut-être le « simplisme »
et que les différentes disciplines scientifiques et humaines démontrent d’une bien
plus grande complexité analytique relative au sujet évoqué ici.
Toutefois la nécessaire radicalité
mortelle pour la survie dont nous avons voulu rapidement faire la démonstration,
reste à notre avis incontournable. Les faits sont têtus et « on ne fait
pas d’omelette (survie) sans casser les œufs (« mort ») ».
Ce survol « radical »
pouvant apparaître simpliste n’en porte pas moins, si on va un peu au fond des
choses, un certain bien-fondé. (Cf. Psaume 90 : 2ss ; Ecclésiaste 1 :1ss ;
Romains 8 :19-20).
Donc, inutile de se voiler
la face pour voir et constater que le cercle vicieux dans lequel nous sommes
enfermés à savoir la mort nécessaire à la survie semble à vrai dire totalement
infranchissable.
2. La
perspective de vie
Si rien, ni même la religion
comme nous l’avons vu, ne nous permet d’accéder à la vie sans la mort quelle
est la solution ?
« Je suis » (YHWH) le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14 :6), Parole
de Jésus-Christ, nous ouvrirait une autre perspective mais qui se doit d’être tout aussi radicalement substitutive pour
bénéficier de l’immortalité (Vie)
et effective que celle mortelle décrite dans le paragraphe précédent pour être LEGITIME !
a) La
religion chrétienne
YHWH en Jésus est Lui-même
entré par l’incarnation et la croix dans ce cercle vicieux de la mort incontournable
pour « payer » le prix de la sortie et de la délivrance et accéder à
la Vie !
La religion chrétienne cautionne
et proclame cette affirmation ! Elle parle de bonne nouvelle, d’Evangile et
c’est en effet quelque chose de merveilleux. De plus, les adeptes de la religion
chrétienne, souvent femmes et hommes de bonne volonté, bénéficiant des « prémices
de l’Esprit » atténuent merveilleusement les souffrances de la survie.
Mais que constatons-nous en
même temps dans le discours de ladite religion chrétienne ? La mort est une délivrance et le passage
obligé pour accéder à la vie. Nous sommes exactement sur le même modèle du
cercle vicieux et de la prison dont nous avons parlé dans le paragraphe précédent.
La mort est nécessaire à la Vie uniquement située dans l’au-delà. En réalité on
reste dans le régime de la survie !!!!
La religion chrétienne, même
en croyant en la mort expiatoire et la Résurrection de Jésus-Christ, part par-là
dans son discours d’en-bas, du cercle vicieux uniquement à travers la mort du
croyant pour essayer d’aller en-haut dans la Vie ! Son discours est ni
plus ni moins calqué sur la réalité mortifère implacable du monde ne pouvant
pas aller au-delà de la survie. C’est pourquoi elle finit toujours par n’être
qu’une religion avec plein d’additifs et de pesticides religieux incontournables
et inévitables ! Elle proclame, exhorte, prêche quelque chose qui ne peut
qu’aboutir à un système religieux de survie fût-il pentecôtisto-charismatique
ou autre en attendant la délivrance pour la Vie par la mort… salvatrice… !!!
b) Passer
de la survie de type religieux à la Vie
Le Seigneur Jésus-Christ a
effectivement payé le prix de substitution
totale pour nous faire passer réellement de la survie à la Vie. C’est la
raison pour laquelle, il n’y a plus rien
à payer par nos œuvres, souffrances et mort pour passer à la Vie. Il faut
donc commencer par changer de discours et de foi pour sortir de la religion chrétienne.
Ainsi les points de départ légitimes de tout discours et
enseignement ne pourront être que la Résurrection et surtout la Glorification révélée actualisation de la Résurrection, preuve
et authentification objectives et vraies accordant la légitimité à l’Evangile. Il
faut pour cette raison partir du livre de l’Apocalypse, Révélation de la
Glorification de Jésus-Christ et des
croyants pour être légitime et crédible. Il est indispensable de se « projeter »
d’emblée dans les aboutissements, dans le but, dans les révélations ultimes pour
être dans le plan de Dieu et ainsi espérer passer de la survie religieuse à la
Vie. Autrement dit pour pouvoir avancer il faut s’inspirer, se nourrir des
aboutissements, des objectifs ultimes, de la destination, du but car il faut
savoir où l’on va !
La mort ne peut être par
conséquent ni une délivrance, ni un passage obligé pour la Vie, car Jésus l’a vaincue !
(Apocalypse
1 :17-18). Si elle
intervient malheureusement, Jésus nous ressuscitera pour la Vie (Jean 6 :39-40, 54 ;
11 :24-25). Il s’agit
pour Jésus d’un terrible pis-aller :
« Je suis la résurrection et la vie ;
le croyant en moi, MEME (Kan = kai ean : et
même, même si, malgré le fait, quand même) s’il est mort, vivra » (Jean 11 :25). En réalité, ce qui L’intéresse, ce sur
quoi Il Se focalise c’est la Vie sans la mort pour nous ! (Jean 3 :16 ; 6 :
50-51+ 57-58 ; 11 :26).
Nous avons démontré que la
religion avec ses infinités de rites et de superstitions naquit de par la
confrontation à la mort. La mort est la base, le ferment de la religion. Mort
et religion sont totalement indissociables.
Le discours de Jésus nous
invite à nous passer de la mort DONC de la religion ! Ses propos sont de
ce fait les plus anti-religieux possible.
Si par Son sacrifice de substitution
(« Je
suis », YHWH, Dieu et en même temps Fils de l’homme parfait a pris la
place des croyants humains dans la mort),
nous avons la possibilité de nous passer de la mort alors de même nous sommes
invités à nous passer de la religion. Cela signifie que nous sommes invités à
penser, parler, enseigner à partir de
Sa Glorification révélée (Apocalypse, Révélation), l’actualisation
de Sa Résurrection, bref de la Vie pour non pas survivre mais vraiment vivre
éternellement à travers NOTRE glorification (immortalité, métamorphose du corps, perfection,
montée) qu’Il veut nous accorder
aujourd’hui même ! Il s’agit du
seul moyen pour sortir du cercle vicieux de l’espace-matière-temps, de la
religion et de la mort.
Le passage d’Hébreux 6 :1-3
est une merveilleuse introduction à la libération de la religion chrétienne :
« C’est pourquoi laissant (aphièmi : abandonner, laisser en arrière, lâcher,
renvoyer, faire partir, négliger, laisser aller, rejeter, renvoyer,
congédier, répudier, déserter, abandonner toute obligation vis-à-vis de) le point de départ
(arkès :
archaïsme, commencement,
origine, premier, principe, point de départ ; cf. archaïque) de
la parole
(logos : parole, dire, entretien, raisonnement,
propos, raison divine, verbe, discours,
fondement, motif, valeur, analogie, opinion) de Christ, portons-nous
(pherometa
du verbe phero : porter, se tourner vers, tendre vers, se rendre vers, aller vers, se porter vers, se précipiter
vers, conduire vers, s’élever vers,
obtenir pour soi, se guider vers) à
la perfection (teleiotès : achèvement
final, accomplissement, perfection, complet, à point, à terme, réalisation, à
maturité, plein développement du corps, absolu) en ne posant (kataballo : poser
les fondements, exposer, disposer, abattre [les cartes], jeter) pas
à nouveau le fondement (temelion :
fondation, fondement, ce qui est posé, grave, sérieux, important) de la repentance, des œuvres mortes et
de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l’imposition des mains, de la résurrection des morts et
du jugement éternel. C’est ce que nous ferons, si du moins Dieu le permet. »
D’après le contexte (Hébreux 5 :11-14) passons du petit lait des enfantillages
et du pis-aller des religions juive et chrétienne pour la prêtrise éternelle (sans
mort) du Seigneur Jésus-Christ
à la manière de Melchisédek (Roi de justice ;
là où la justice règne effectivement donc éternellement = d’emblée projection dans le règne de Christ durant
le Millénium puis l’Eternité),
c’est-à-dire révélée (Apocalypse, actualisation
de Sa Résurrection), de gloire, victorieuse (Cf. Genèse 14 :17-20 ;
Abraham vainqueur en présence
de Melchisédek ; cf. Eglise des Vainqueurs) devenant ainsi pour
nous « cause de salut éternel »
(Salut éternel = Vie sans mort ; Hébreux 5 :6-10).
Nous remarquons par ailleurs
que le thème de la résurrection des morts
parmi les autres cités, tout de même considérés comme capitaux, fait partie de
ces « enfantillages » de la religion chrétienne !
Il doit être laissé de côté
au profit de la Vie éternelle, de l’Immortalité, perspectives d’une toute autre
dimension relevant justement non pas des religieux
de Dieu, bébés vulnérables buvant du lait, mais des fils et des filles adultes de Dieu REVELES bénéficiant de la
liberté de la gloire à venir ayant par-là du recul et une vision d’ensemble.
C’est pourquoi il est écrit
en Romains 8 : 18-23 (Segond
1910) : « J'estime que les souffrances du temps
présent ne sauraient être comparées à la gloire
à venir qui sera révélée pour nous. Aussi
la création attend-elle avec un ardent
désir la révélation des FILS de
Dieu. Car la création a
été soumise à la vanité, non de son gré, mais à cause de celui qui l'y a
soumise, avec l'espérance qu'elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour
avoir part à la liberté de la
gloire des enfants de Dieu. Or, nous savons que, jusqu'à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de
l'enfantement. Et ce n'est pas elle seulement ; mais nous aussi, qui
avons les prémices de l'Esprit,
nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en
attendant l'adoption, la rédemption de notre corps. »
Quand cette gloire à venir
dont Paul parle, a-t-elle été révélée ? Au moment de la révélation de la Gloire
de Jésus-Christ à Jean (Apocalypse
1 :1ss).
Qu’implique cette révélation ? Elle implique la révélation des fils et filles de Dieu qui doivent bénéficier de la rédemption
du corps c’est-à-dire de la métamorphose et de la montée engendrant
l’immortalité ou la VIE ou encore la plénitude de l’Esprit.
A quoi la création
est-elle soumise ?
Elle est soumise à la servitude ou esclavage de la corruption c’est-à-dire à la mort (Cf. paragraphe 1).
Qu’attend la création dans
les douleurs et la souffrance ? Elle attend d’avoir part à la liberté de la gloire des fils et filles de Dieu.
Qu’est-ce que la liberté
de la gloire ?
La capacité d’être en relation directe visible,
tangible et d’amour avec YHWH ELoHiM dans la Salle du Trône (Apocalypse 5 :10) et sur le Trône (Apocalypse 3 :21) et à
partir de là pouvoir agir dans l’amour parfait et la puissance parfaite
dans la plénitude de l’Esprit (non plus les prémices de l’Esprit) pour vaincre l’asservissement et la
corruption (Apocalypse
6 :2).
Nous savons que la victoire
n’est possible que sans les
entraves de la création asservie par la corruption et la mort à savoir les
limitations de l’espace-matière-temps. Ces entraves ne peuvent être ôtées que
par la libération de cet environnement terrestre par la montée au ciel sans
mourir et la liberté de la gloire qui ne peut se situer qu’en-dehors et « au-dessus »
du cercle vicieux de la mort (=limitations de l’espace-matière-temps) dans lequel est enfermé la création.
Qu’est-ce qui permet la
liberté de la Gloire attendue par la création asservie ? La
révélation des fils de Dieu
agissant à partir du Trône en vue de
la délivrance finale.
Ici nous touchons le cœur du
problème car la religion chrétienne n’en reste qu’à l’œuvre parfaite de
Jésus-Christ l’Epoux, totalement indispensable et fondamentale certes, mais qui
doit à partir de Sa Résurrection et de Son Ascension aboutir à Sa Glorification révélée engendrant
obligatoirement la révélation des fils et filles de Dieu, c’est-à-dire la
révélation de l’Epouse adulte
immortelle, glorifiée assise et régnante sur le Trône, l’Eglise des Vainqueurs !
Voilà le but immédiat auquel Jésus-Christ nous exhorte
à passer et c’est pour maintenant ! Alors pourquoi s’occuper des
enfantillages, de la crèche et de la maternelle ?
C’est tout simplement terminé :
il faut passer, investir, s’occuper, partir de et se projeter dans la
révélation de Jésus-Christ Glorifié qui doit obligatoirement entraîner la
révélation des fils et filles de Dieu ou l’Eglise des Vainqueurs. L’un ne va
pas sans l’autre, l’un n’a pas de sens sans l’autre. Pour cela il faut abandonner,
laisser derrière soi les prémices, le béaba de la Parole de Christ pour
passer à la Parole de Christ. Pour la Parole de Vie et Christ, le béaba est
dépassé depuis 2000 ans ! Que ce soit dit, enseigné et écrit une fois pour
toutes ! La religion chrétienne-système telle que nous la connaissons est
dépassée et doit être abandonnée ! Les thématiques pour lesquelles les
chrétiens ont polémiqué, se sont divisés, se sont même entretués doivent être laissées
en arrière et remplacées !
Ainsi nous passons de l’imperfection
à la perfection, de la repentance à la
rencontre réelle de Jésus-Christ Glorifié,
des œuvres mortes aux œuvres de Vie efficaces
et parfaites à partir du Trône,
des prémices de l’Esprit à la Plénitude
de l’Esprit, de la foi à la révélation
objective, visible, tangible du Trône, de la doctrine des baptêmes au baptême de gloire, de l’imposition
des mains pour les bénédictions, délivrances et guérisons à la métamorphose par le Feu divin du Saint Esprit
et la montée à la Salle du Trône, de
la résurrection des morts à l’immortalité
et la Vie éternelle, de l’attente du jugement éternel à la glorification immédiate pour l’éternité
auprès de l’Epoux sur le Trône, de la survie à la Vie, de l’enfantillage à l’état
adulte, du lait à la nourriture
solide, de la religion chrétienne avec entre autres la Ste Cène ou
Eucharistie à l’Eglise des Vainqueurs qui
mange le Corps et le Sang de Feu ou glorifié de Jésus durant la Ste Cène de
Gloire (Apocalypse
3 :20c), de la création
asservie à nouvelle création éternelle,
etc…!
Conclusion
C’est ainsi et seulement
ainsi que nous seront en mesure de faire des choses plus grandes que le Seigneur
par l’Esprit Saint que le monde ne peut justement pas recevoir (Jean 14 :12-17). Lâchons les béquilles religieuses même
chrétiennes et courront PLEINS DE VIE
vers la liberté de la gloire des FILS ET FILLES de Dieu ! Passons de la
survie à la Vie ! Seulement ainsi nous pouvons être dans le plan révélé de
YHWH ELoHiM notre Bien-Aimé !
En Jésus, Martin BUSCH
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