«Ne te vante pas du lendemain, car tu ne sais pas ce qu'un jour peut amener. Que ce soit un autre qui fasse ton éloge, et non ta bouche, un étranger, et non tes lèvres. La pierre est pesante, le sable est lourd, mais l'irritation du fou pèse plus que l'un et l'autre. La fureur est cruelle et la colère sans retenue, mais qui tiendra devant la jalousie? Mieux vaut un reproche ouvert qu'une amitié cachée. Les blessures d'un ami prouvent sa fidélité, tandis que les baisers d'un ennemi sont trompeurs. Celui qui est rassasié piétine le rayon de miel, tandis que celui qui a faim trouve doux tout ce qui est amer. L'homme qui erre loin de chez lui est pareil à l'oiseau qui erre loin de son nid. L'huile et les parfums réjouissent le cœur, et la douceur d'un ami vaut mieux que nos propres conseils. N'abandonne pas ton ami, ni celui de ton père, et n'entre pas dans la maison de ton frère, le jour où tu es dans la détresse! Mieux vaut un voisin proche qu'un frère éloigné. Mon fils, sois sage et réjouis mon cœur, et je pourrai répondre à celui qui m'insulte. L'homme prudent voit le mal et se met à l’abri, mais ceux qui manquent d’expérience vont de l’avant et en subissent les conséquences. Quelqu'un s'est porté garant pour un étranger? Prends son habit! Il s’est engagé en faveur d’une inconnue? Exige de lui des gages! Si quelqu’un bénit son prochain à haute voix et de grand matin, c'est tenu pour une malédiction. Une gouttière qui coule sans cesse un jour de pluie et une femme querelleuse se ressemblent: celui qui les retient retient du vent et sa main cherche à attraper de l'huile. Tout comme le fer aiguise le fer, l’homme s’aiguise au contact de son prochain. Celui qui soigne un figuier en mangera le fruit, et celui qui veille sur son maître sera honoré. Tout comme l'eau reflète un visage, le cœur de l'homme reflète l'homme. Le séjour des morts et le gouffre de perdition ne sont jamais rassasiés; les yeux de l'homme non plus ne sont jamais rassasiés. On juge la qualité de l'argent à l’aide du creuset et celle de l'or à l’aide du fourneau, mais celle d’un homme d'après le bien que les autres disent de lui. Même si tu broyais le fou dans un mortier, au milieu des grains avec le pilon, sa folie ne se séparerait pas de lui. Connais bien chacune de tes brebis, donne tes soins à tes troupeaux, car la richesse ne dure pas toujours. Une couronne se transmet-elle indéfiniment? Le foin est récolté, la verdure reparaît et les herbes des montagnes sont rassemblées. Les agneaux servent à t'habiller, les boucs à payer un champ, et le lait des chèvres suffit à ta nourriture, à celle de ta maison et à l'entretien de tes servantes.»
Proverbes 27:1-27 S21
https://bible.com/bible/152/pro.27.17-27.S21
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