«Iles, faites silence pour m'écouter! Que les peuples renouvellent leur force, qu'ils s’avancent pour parler! Approchons-nous ensemble pour le jugement. Qui a fait surgir de l'est celui que la justice appelle à sa suite? Qui lui a livré des nations et soumis des rois? Qui a transformé leur épée en poussière, et leur arc en un fétu de paille qui s'envole? Il s'est lancé à leur poursuite, il circule en paix sur un sentier que ses pieds n'avaient jamais touché. Qui a accompli cela? Qui l’a mis en œuvre? C'est celui qui a convoqué les générations dès le commencement: c’est moi, l'Eternel, qui suis le premier, et je serai encore le même avec les générations à venir. Les îles le voient, et elles ont peur, les extrémités de la terre tremblent: ils s’approchent, ils viennent. Ils s'aident mutuellement et chacun dit à son frère: «Courage!» Le sculpteur encourage l’orfèvre, celui qui travaille au marteau encourage celui qui frappe sur l'enclume. Il affirme que la soudure est bonne, puis il fixe l'idole avec des clous pour qu'elle ne soit pas branlante. Mais toi, Israël, tu es mon serviteur. Jacob, tu es celui que j'ai choisi, le descendant de mon ami Abraham. Je t’ai pris aux extrémités de la terre, je t'ai appelé d'une région lointaine et t'ai dit: «Tu es mon serviteur.» Je t’ai choisi et ne te rejette pas. N’aie pas peur, car je suis moi-même avec toi. Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu. Je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens par ma main droite, la main de la justice. Ils seront couverts de honte et humiliés, tous ceux qui sont furieux contre toi; ils seront réduits à rien, ils disparaîtront, ceux qui t’intentent un procès. Tu auras beau les chercher, tu ne les trouveras plus, ceux qui te combattaient; ils seront réduits à rien, réduits au néant, ceux qui te faisaient la guerre. En effet, c’est moi, l'Eternel, ton Dieu, qui empoigne ta main droite et qui te dis: «N’aie pas peur! Je viens moi-même à ton secours.» N’aie pas peur, vermisseau de Jacob, faible reste d'Israël! Je viens à ton secours, déclare l'Eternel. Celui qui te rachète, c’est le Saint d'Israël. Je vais faire de toi un traîneau de battage tout neuf, garni de pointes. Tu écraseras, tu broieras les montagnes et tu rendras les collines semblables à la bale du blé. Tu les secoueras et le vent les emportera, un tourbillon les dispersera, mais toi, tu trouveras ta joie dans l'Eternel, tu feras ton sujet de fierté du Saint d'Israël. Les plus humbles et les plus pauvres cherchent de l'eau, mais il n'y en a pas, et leur langue est desséchée par la soif. Moi, l'Eternel, je répondrai à leurs prières. Moi, le Dieu d'Israël, je ne les abandonnerai pas. Je ferai jaillir des fleuves sur les collines et des sources au milieu des vallées. Je changerai le désert en étang et la terre aride en cours d'eau. Je ferai pousser dans le désert le cèdre, l'acacia, le myrte et l'olivier. Je placerai pêle-mêle dans la plaine aride le cyprès, l'orme et le buis. Ils le verront et ainsi ils reconnaîtront, ils constateront et comprendront tous ensemble que c’est la main de l'Eternel qui a fait cela, que c’est le Saint d'Israël qui l’a créé. Plaidez votre cause, dit l'Eternel. Présentez des arguments pour votre défense, dit le roi de Jacob. Qu'ils les présentent! Qu'ils nous révèlent ce qui doit arriver! Quelles prédictions avez-vous déjà faites? Révélez-le! Nous y réfléchirons et saurons ainsi si elles se sont accomplies. Ou bien annoncez-nous l'avenir! Révélez ce qui arrivera plus tard! Nous reconnaîtrons alors que vous êtes des dieux. Faites seulement quelque chose, que ce soit bien ou mal, pour que nous le voyions et l’examinions ensemble! En réalité, vous êtes moins que rien et votre activité est plus que vide. C'est une erreur monstrueuse que de vous choisir. Je l'ai fait surgir du nord et il est venu; depuis l'est, il recourt à mon nom; il écrase les gouverneurs comme de la boue, tout comme le potier piétine l'argile. Qui l'a révélé dès le début pour que nous le sachions, longtemps à l'avance pour que nous puissions dire: «C'est juste»? Personne ne l'a révélé, personne ne l'a annoncé et personne n'a entendu vos paroles. J’ai été le premier à dire à Sion: «Les voici», à donner à Jérusalem un messager de bonnes nouvelles. Je regarde, mais personne ne se présente: personne parmi eux qui puisse donner un avis et qui puisse répondre si je l'interroge. Ils ne sont tous que tromperie, ils ne fabriquent que du vide, leurs idoles ne sont que du vent, c’est le désert.»
Esaïe 41:1-29 S21
https://www.bible.com/152/isa.41.1-29.s21
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