22 mai 2014

2 Philippiens 2.8 - ...il s’est humilié lui-même...

2 Philippiens 2.8 - ...il s’est humilié lui-même...

   La Parole de Dieu contient des images saisissantes de l'humiliation de Dieu ! Nous le retrouvons comme un père brisé par la rébellion de son "adolescent" de fils que vous retrouverez dans Luc 15. Il est aussi le mari fidèle, aimant et attentionné, trompé par son épouse qui se comporte comme une prostituée, image que vous retrouverez dans le livre d'Osée. Il est aussi l'homme, trahi et vendu par ses amis les plus intimes, récit réel que vous retrouverez dans les Evangiles (Nous sommes vagues dans les références pour vous inciter à lire votre Bible ;-)

   Oui Dieu est profondément humilié comme un père aimant l'est par les propos plein de rancœur de son enfant, comme un mari trompé, comme un ami trahi ! Dieu est faible, débonnaire c'est à dire bon jusqu'à la faiblesse, aimant jusqu'à s'abaisser Lui-même, une carpette diront certain ! Oui son amour ardent pour l'être humain le pousse à toutes ces réactions, mais ce qui est pour nous de la faiblesse est pour Lui sa force (1 Corinthiens 1.25).

   Il y a dans le cœur de Dieu une telle puissance de pardon, une telle force de rédemption. Il est capable de supporter les plus affreux affronts sans qu'aucune pointe d'orgueil ne le pousse à mal agir, il est tout simplement AMOUR, en brut, en profondeur, en vrai ! Non seulement Il se laisse traîner dans la boue, mais Il veille encore à limiter la casse quand nous sommes en rébellion contre Lui.

   Mes bien aimés, laissons nos cœurs être contrits devant tout le mal que nous pouvons faire à notre Seigneur, qui nous aime tant. Enfant rebelle, reviens à ton Père. Epouse de Christ, abandonne tes amants pour ton merveilleux mari. Deviens un ami fidèle et fiable pour ton Jésus. Un tel amour ne peut se bafouer, il se reçoit, il se savoure, il s'entretient...

   Bonne réflexion

   Ezéchiel 37 Ministères © Mai 2014


Claudy et Corinne


215 PAS DE LEVAIN MAIS LA VERITE

215 PAS DE LEVAIN MAIS LA VERITE


Lévitique 2 :11

11 Aucune des offrandes que vous présenterez à l’Eternel ne sera faite avec du levain, car vous ne brûlerez rien qui contienne du levain ou du miel parmi les offrandes consumées par le feu devant l’Eternel.

Quand j’étais un jeune chrétien, j’ai entendu une histoire utilisée pour illustrer le psaume 23 qui disait que quelquefois les bergers cassaient les pattes des moutons qui avaient l’habitude de s’éloigner, pour leur apprendre à ne pas s’éloigner. Cet enseignement erroné – « Le Seigneur est mon berger, Il me casse les jambes. » - m’a paralysé pendant des années, en me causant une peur du châtiment  de Dieu inutile, lorsque je sentais que je m’étais éloigné de Lui.

C’est à ce genre de faux enseignements que la Parole de Dieu fait référence quand elle parle de « levain ».  C’est pour cela que Jésus avertit ses disciples en disant ; « Gardez-vous avec soin du levain des pharisiens et des sadducéens. » (Matthieu 16 :6). Le levain des Pharisiens était leur doctrine légaliste, qui jugeait et condamnait les gens qui avaient enfreint la loi de Dieu. Le levain des Sadducéens était leur doctrine humaniste, qui ne tenait pas compte du surnaturel et enseignait que tout peut être justifié en utilisant le bon sens et la science.

Quand Dieu dit à Son peuple dans Lévitique 2 :11, « aucune des offrandes que vous présenterez à l’Eternel  ne sera faite avec du levain, »Il  nous rappelle que notre façon de voir Jésus, notre offrande pour le grain, ne doit pas être mélangée avec de faux enseignements. Par exemple, quand nous parlons de « souffrir avec Christ » (Romains 8 :17), nous devons savoir qu’il ne s’agit pas de souffrir  de maladies ou de manques, parce que Jésus a payé pour tout cela, mais qu’il s’agit des persécutions, du mépris et du rejet à cause de Son nom, auxquels nous serons vraisemblablement confrontés en tant que bons chrétiens.

Mon ami, ce que vous croyez au sujet de Jésus est important, parce que le Saint-Esprit rend seulement témoignage de la vérité (Jean 16 :13). Demandez-lui donc de vous révéler la beauté de Christ, et la perfection de Son tout accompli, quand vous lisez la Parole de Dieu. Découvrez dans la Parole de Dieu, de quelle façon Christ, par Son sacrifice sur la croix, vous a racheté de toutes malédictions, et comment Il a payé pour vous, afin que vous profitiez de toutes les bénédictions de Dieu.

Bien aimé, débarrassez-vous de tout  levain qui se trouve dans vos croyances. Croyez et déclarez que vous êtes guéri et non pas malade, prospère et non pas pauvre, et à tout jamais juste en Christ. Et quand vous commencerez à croire et à confesser les vérités de Dieu, l’onction du Saint-Esprit sera libérée dans le domaine dans lequel  vous en avez besoin !




Pasteur Joseph Prince

23 COMMENT REUSSIR DANS VOTRE ENTREPRISE (3ème PARTIE) AVOIR LA FOI

23 COMMENT REUSSIR DANS VOTRE ENTREPRISE (3ème PARTIE)
AVOIR LA FOI

La 2ème chose pour cette réussite, c’est être un homme ou une femme de foi. Qu’est-ce-que la foi ? Elle est ce qui est dit dans Hébreux 11 : 1-2 : « la ferme assurance des choses qu’on espère et la démonstration de celles qu’on ne voit pas ». L’espérance ne trompe pas car elle est fondée sur la Parole créatrice. L’espérance est ce que Dieu a dit et fait sur la base de sa Parole et que l’on accepte ou non elle se réalisera. La foi est une ferme assurance des choses que Dieu a dites qu’elles seront telles. Ce qui va déclencher l’accomplissement des choses que Dieu a dites sur vous c’est que vous fassiez la démonstration de ces choses. L’image pour votre réussite doit faire de vous un homme de foi : exemple d’Abraham qui n’a pas regardé à son corps usé mais a cru à la Parole de Dieu (une grande nation sortira de toi). Pour voir votre entreprise réussir, cela va d’abord de l’image que vous avez de vous-même face à Dieu. Vous priez mais vous n’avez pas confiance en votre prière. Vous avez besoin de vous donner une image favorable. Vous priez mais vous n’êtes pas capable de restituer votre personnalité. La foi a besoin que vous ayez une image réelle et vraie devant Dieu, une image favorable de vous, reconnaitre que Dieu s’est investit en vous. L’image que vous vous donnez peut détruire la bénédiction dans votre vie et sans la foi nul ne peut être agréable au Seigneur. Tout ce que vous acquerrez par la foi reste.

On manifeste la foi quand on a des objectifs dans la vie. Si vous ne vous alignez pas sur votre destinée, il vous sera difficile de manifester la foi. Il faut vous fixer sur un objectif c'est-à-dire ce pourquoi Dieu vous a appelé, ce en quoi Dieu veut se montrer dans votre vie, ainsi vous saurez ce en quoi manifester votre foi. Si vous ne cherchez pas à savoir pourquoi Dieu vous a fait chrétien, vous mènerez une vie qui ne lui sera pas agréable.

La foi implique les paroles qui viennent de Dieu. Aucun homme ne peut aller au delà de ces propres paroles. Par les paroles de votre bouche, vous serez condamnés ou justifiés. L’un des ingrédients de la foi c’est des paroles justes et vraies. Les paroles de beaucoup de gens détruisent leur foi, ils ne démontrent pas or la parole dans le spirituel est ce qu’est l’écriture dans le physique. La parole est une chose que vous libérez, qu’on entend mais qu’on ne voit pas. Elle a une portée spirituelle. Les paroles de votre bouche sont un pont que vous établissez entre Dieu et vous et c’est un robinet que vous ouvrez sur vous. Prier, parler à Dieu, lire sa parole, vous donne une foi forte car tout ce que vous aurez dans votre Esprit sera inspiré de la Parole de Dieu. Les paroles d’un homme de foi est ce qu’il est aujourd’hui et ce qu’il sera demain. Un homme de foi ne parle pas de ce qu’il était. Il parle de ce qu’il est, de ce que Dieu a fait de lui et mit entre ses mains. Quand vous êtes libérés par Christ, vous parlez comme quelqu’un qui vient d’être introniser par lui pour régner.
La main de la foi saisit toujours ce que la grâce donne. Quand vous avez la foi, vous saisissez votre provision dans le ciel.

Avoir la foi, c’est voir l’invisible mais il faut avoir une ferme assurance des choses qu’on espère.

Pasteur David TRAORE


50 Féconder

RUBRIQUE DE L’EGLISE DES VAINQUEURS : 

50
FECONDER


INTRODUCTION

Lors d’un passage d’Yves et Michelle Gravet en Alsace, je ne pensais pas que le verbe féconder exprimé, prophétisé par Yves allait m’emmener pour un « voyage » exploratoire des textes bibliques aussi long et aussi intéressant. Je vous convie à la lecture de cet écrit, de refaire ce voyage que je qualifierais de « décoiffant ». Je leur dédie cet écrit.

Un peu de vocabulaire biblique :

« Adam connut (yadah) Eve, sa femme ; elle conçut et enfanta Caïn en disant : J’ai formé un homme, conjointement avec Yahvé » (Genèse 4 :1).

La racine hébraïque y(a)d(a)h signifie dans sa forme verbale sentir, apercevoir, reconnaître, connaître, s’accoupler, savoir, prévoir, pressentir, soigner, cultiver, choisir, adorer.

« Dieu les bénit, en disant : Soyez féconds (parah) multipliez et remplissez la terre et l’assujettissez » (Genèse 1 :28).
Dieu bénit Noé et ses fils et leur dit : Soyez féconds (parah), multipliez et remplissez la terre… » (Genèse 9 :1).
« Je me tournerai vers vous, je vous rendrai féconds (parah) et je vous multiplierai et je maintiendrai mon alliance avec vous… » (Lévitique 26 :9).
 « Puis un rameau sortira du tronc d’Isaï et un rejeton naîtra (parah) de ses racines… » (Esaïe 11 :1)

La racine hébraïque p(a)r(a)h signifie dans sa forme verbale porter, produire, féconder, pousser, être fertile, être fécond, croître, multiplier et au niveau du substantif racine, fécond, fruit, fertilité, production, naissance, postérité, pousse, germe, intelligence, invention, habileté, compétence.

« L’ange lui (Marie) répondit : L’Esprit Saint viendra (verbe eperkomai) sur toi et la puissance (dunamis) du Très Haut te couvrira de Son ombre  (episkiadzo) ; c’est pourquoi Celui qui sera engendré (verbe gennao) sera Saint et appelé Fils de Dieu » (Luc 1 : 35)
« …mais vous recevrez une puissance (dunamis) venant (verbe eperkomai) du Saint Esprit sur vous… » (Actes 1 :8)
« …voici qu’une nuée lumineuse les (les disciples lors de la transfiguration de Jésus) recouvrit de son ombre (verbe episkiadzo) . Et voici que de la nuée une voix disait : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, Celui qu’il m’a plu de choisir, écoutez-Le ! » (Matthieu 17 :5 ; cf. aussi Marc 9 :7 ; Luc 9 :34 ; Actes 5 :15 ; 2 Pierre 1 :17-18).

Eperkomai en grec signifie venir sur, venir auprès, venir à travers, survenir, arriver, s’approcher, traverser, parcourir, pénétrer, accomplir.
Episkiadzo en grec signifie couvrir, couvrir d’ombre, recouvrir, entourer, mettre à l’abri.



La sexualité fait partie de l’Amour de Dieu

Nous savons que Dieu est Amour (1Jean 4 : 8) et les versets que nous venons de citer démontrent aisément que la sexualité fait partie de l’Amour de Dieu.
Nous voyons très clairement que la description de l’incarnation par l’Ange Gabriel est ni plus ni moins un acte d’amour sexuel et de fécondation de la part du Père qui s’unit à Marie, qui la « couvre », « l’entoure » c’est à dire qui la « connaît » comme Adam a « connut » Eve. L’efficacité de fécondation du Très Haut fut assurée par le Saint Esprit. Le résultat sera la naissance de Celui qui sera appelé Saint et Fils de Dieu : Jésus-Christ. Le Très Haut était devenu par là Père.
Marie est saluée par l’ange Gabriel comme étant celle qui a bénéficié des « faveurs » de Dieu et qui est considérée par Lui comme belle, ayant la grâce extérieure, le charme, étant désirable, recevant et procurant le plaisir et la joie (keXakaritomenè ; cf. Xaritoo = rendre agréable ; Xaris -ritos = grâce extérieure, charme, beauté, joie, plaisir).
Quand Marie, dans son cantique dit que Dieu a « porté Son regard » sur Son humble servante (Luc 1 :48), elle ne fait que décrire ce que nous venons d’expliquer ! Marie a eu un moment d’intimité physique avec le Créateur du ciel et de la terre, le Très Haut !!!
Le Créateur est allé bien au-delà d’un acte de création : Il a commis un acte d’engendrement, Il a placé Sa semence de Son Corps de Gloire, de Lui-même, par amour parfait et pur en Marie.
Il est clair que ce que nous venons de décrire peut être considéré comme choquant par certains mais le texte nous semble clair, net et précis. La sexualité, bien qu’intime, n’est pas quelque chose de « sale » aux yeux de Dieu mais bien une des choses les plus belles et merveilleuses qu’Il nous a offerte !

La sexualité dévoyée, salie fait partie de la haine du Diable

Même si ce n’est pas explicite, certains commentateurs disent à juste titre qu’Adam et Eve ont probablement été violés par le Diable après la chute non pas pour qu’il y ait une postérité et la vie mais en vue d’injecter le poison des ténèbres et de la mort dans le corps parfait de gloire du couple initial et ainsi le polluer par la maladie, le vieillissement et la destruction.
Malgré la chute et cet état de fait en découlant, Dieu parle de la postérité d’Eve qui écrasera la tête du Serpent (Genèse 3 :15). L’incarnation était déjà au programme via la postérité, la lignée, la descendance.

C’est pourquoi le combat entre Dieu et le Diable a d’emblée porté sur les aspects de la sexualité, de la procréation, de la postérité et de la lignée.

Quand Eve a eu son premier enfant Caïn, elle dit qu’elle a fait naître ou « acquis » un homme avec l’aide, conjointement avec Yahvé (Genèse 4 :1 kaniti isch eth Yahvé).
En fait, l’Eternel devait être spécialement aux côtés d’Eve pour la conception au moment où elle connut Adam, pendant la grossesse et pour ce premier accouchement sûrement douloureux. Abel naquit par la suite comme deuxième enfant d’Adam et d’Eve.
Satan rôdait probablement autour pour empêcher la postérité qui le menaçait, de se mettre en marche.
Pour ce faire, il réussit à provoquer le meurtre d’Abel par Caïn, malgré l’avertissement de Dieu. Caïn devait ainsi être discrédité par le meurtre qu’il avait commis. Ce discrédit devait l’empêcher de poursuivre la lignée de Dieu parce que Dieu, à priori, aurait dû le faire mourir immédiatement suite à son crime. En même temps Abel, « le juste » qui aurait continué une lignée selon Dieu, était mort. Il avait donc fait d’une pierre deux coups.

Mais Dieu, dans un premier temps, n’a pas voulu arrêter la lignée de Caïn malgré son meurtre dans l’espoir éventuel d’une « lignée selon Dieu » parmi ses descendants. Il l’a étonnamment protégé de toute agression (Genèse 4 : 9-24) pour sûrement donner des chances supplémentaires pour la continuation de la lignée juste !
Constatant que l’espoir d’une lignée juste devant aboutir à l’écrasement de la tête du Serpent était déçu au niveau des descendants de Caïn, Genèse 5 reprend le récit de l’histoire de l’humanité à zéro sans même nommer Caïn ou Abel. La lignée juste ou selon Dieu de remplacement à partir d’Adam fut ainsi inaugurée par Seth. Hénoc qui fut enlevé auprès de Dieu sans mourir et Noé qui fut sauvé des eaux du déluge, en furent des descendants.

Le Diable lance une nouvelle offensive en Genèse 6 où il nous est parlé d’anges déchus qui s’unirent avec les filles des hommes. Ces dénommés « Fils de Dieu » (beneï Elohim) étaient en réalité des démons ayant pris la forme corporelle humaine pour forniquer avec de belles femmes humaines puisque la désapprobation et le jugement de Dieu au verset 3 tombent à savoir la réduction de la longévité des êtres humains. Ils leur naquirent des « nephilims » (signifie « ceux qui font tomber les autres ») dotés d’une force surhumaine et d’une taille immense, probablement des géants ou encore d’affreuses créatures hybrides à vocations guerrières et destructrices. La postérité démoniaque destructrice s’installe alors de plus en plus. Pensons non seulement à la mythologie grecque mais aussi soit disant super héros hybrides dans la cinématographie !
Pour le Diable, la priorité pour supprimer l’humanité, se situe aussi au niveau de la sexualité qu’il salit, de la génétique qu’il déforme et de la procréation qu’il veut empêcher ou dévier. Il craint la postérité qui lui écrasera sa tête.
Il a failli réussir à ce moment-là, car la vie sur terre était devenue invivable par la méchanceté des hommes et des nephilims à tel point que Dieu décida de détruire l’humanité par le déluge exceptés Noé et sa famille proche réfugiés dans l’arche ainsi que les animaux s’y trouvant (Genèse 6 :7ss). La vie était devenue invivable au niveau du travail, car Lamec, le père de Noé dit : « Puisse-t-il (Noé) nous soulager de notre tâche et du labeur de nos mains causé par cette terre qu’a maudite Yahvé ! » (Genèse 5 : 29).
Malgré le jugement du déluge, la lignée juste restait tout de même préservée parce que Noé, ayant trouvé grâce aux yeux du Seigneur, a cru et obéi en construisant l’arche. Après cet événement dramatique, Dieu fit une alliance de vie avec Noé et ordonna la croissance et la multiplication (Genèse 9 :1ss). Il fallait recommencer les choses à zéro, mais….
Genèse 10 nous donne une généalogie de la postérité de Noé qui repeupla la terre. La lignée juste pouvait encore continuer sur l’ensemble la postérité de Noé qu’il s’agisse de Sem, de Cham ou de Japhet. Nimrod le descendant de Cham par exemple était un grand chasseur devant l’Eternel (Genèse 10 : 6-9). Dieu, comme toujours, voulait donner leur chance à tous.
Mais le Diable attaqua à nouveau avec l’épisode de la tour de Babel.
L’histoire de la tour de Babel (Genèse 11 : 1-9) est significative quant au combat qui continuait à se tramer :
Les hommes voulaient grâce à cette tour passer dans les lieux célestes. Le sommet devait « atteindre le ciel » et Ils « voulaient se faire un nom » (Genèse 11 :4 ). D’après certaines découvertes archéologiques, il se pratiquait de la magie et du spiritisme au sommet de certaines tours du Moyen Orient. On pense évidemment aussi aux « hauts lieux » païens où se pratiquaient des sacrifices idolâtres. Ici l’expression se « faire un nom » signifie aller dans les lieux célestes pour essayer d’obtenir la toute puissance et obtenir par là une lignée puissante contre Dieu. Les hommes de cette époque avaient une connaissance du monde dit spirituel très importante car les interventions de Dieu comme du Diable restaient dans les souvenirs, les traditions et les faits. Elles étaient encore très visibles et évidentes (cf. notamment Genèse 6) ! Ils ne parlaient plus le même langage finirent par se disputer et ne pouvaient par conséquent plus continuer à vivre ensemble dans leur unité démoniaque. Les hommes de Babylone la grande dans Apocalypse 18 :5 ont probablement voulu refaire un coup semblable en voulant construire une nouvelle « tour » de briques de péchés pour les entasser, accumuler (verbe kollao = coller, souder, unir fortement [des briques]) jusqu’au ciel.
On connaît la suite de l’histoire de la tour de Babel dont la dispersion par Dieu des hommes sur la terre. C’était la première réponse de Dieu. Suit la seconde, celle de la lignée juste à travers celle de Sem (cf. sémites), l’ancêtre d’Abraham (Genèse 11 : 10-32).
Dieu choisit alors de mettre à part une lignée au sein d’une famille, d’un clan, d’une tribu, puis d’un peuple. Abraham en fut le premier patriarche. D’ailleurs le Seigneur a choisi d’attacher Son nom aux trois premiers patriarches : il est le « Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob » (Exode 3 :6+15-16 ;4 :5 ; Matthieu 22 :32 ; Marc 12 :26 ; Luc 20 :37 ; Actes 3 :13 ; 7 :32).
Nous voyons là que le nom, l’identité de Yahvé Lui-même est lié à une succession générationnelle des patriarches donc d’une postérité ou lignée !
 La lignée selon Dieu fut de nouveau attaquée chez Abraham qui par peur mentit à Pharaon (Genèse 12 :10ss) et à Abimélec (Genèse 20 :2ss) concernant Sara, disant qu’elle était sa sœur. Si Dieu n’était pas radicalement intervenu dans ces deux situations, la belle Sara aurait fini épouse d’un de ces deux rois et la lignée selon Dieu était brisée. Plus subtile fut la situation avec Agar et Ismaël (Genèse 16  et 17). Si Ismaël avait été l’héritier d’Abraham à la place d’Isaac, la lignée selon Dieu aurait été brisée au même titre. Mais la lignée fut maintenue en Isaac, fils d’Abraham et de Sara, un couple qui malgré tout cherchait à suivre Dieu.
La mise en place du mariage d’Isaac par Abraham nous semble très claire quant à la problématique de la lignée, car il fit jurer Eliézer pour qu’Isaac ne se marie pas avec une cananéenne mais une femme de son pays d’origine, de sa famille : ce fut la fille de Laban, Rébecca descendante de Sem et de Nachor (Genèse 24 :1ss).
L’histoire de Jacob et d’Esaü est à comprendre dans une perspective semblable car Esaü se maria avec des femmes éloignées du Seigneur, filles de Heth, qui étaient un sujet d’amertume pour le cœur d’Isaac et de Rebecca (Genèse 26 :34-35 ; 27 :46). Jacob au contraire se maria avec des femmes de la bonne lignée, issue du même clan : Léa et Rachel descendantes de Sem, Nachor et Laban (Genèse 29 :1ss). La postérité qui allait écraser la tête du Serpent était sauvée ! Les nombreux enfants de Jacob avec la suite des événements aboutirent à la constitution du Peuple Hébreu, choisi, élu, devant être selon Dieu sous la houlette de Moïse puis de Josué et des suivants !
Ce Peuple ne fut jamais laissé tranquille par le Diable qui voulait toujours et tout le temps le corrompre, l’attaquer pour le supprimer car il avait compris que quelqu’un issu de cette lignée lui écrasera la tête ! Il a aussi toujours voulu expulser ce Peuple de sa terre d’Israël pour attaquer sa « patrie », son territoire et espace vital, sa source de revenu, son identité, son intégrité et pour pouvoir mieux le supprimer. Pensons aux attaques incessantes des ennemis environnants, à la division en deux du Peuple dont la partie vivant au nord du Pays fut plus ou moins supprimée par les Assyriens, à l’exil à Babylone de Juda, à l’histoire d’Esther avec les Perses, aux Grecs avec Alexandre le Grand et ses successeurs et aux Romains !

En outre, la stérilité était l’une des pires malédictions qui pouvait arriver à une femme au sein du Peuple d’Israël. L’histoire d’Anne, mère de Samuel (1 Samuel 1) en est une démonstration évidente. Chaque femme en Israël espérait « secrètement » donner naissance au Messie attendu ! La notion de survie voire d’éternité à travers la postérité est quelque part inscrite dans les gènes de ce Peuple.
L’importance des généalogies de Jésus dans les Evangiles  (Matthieu 1 :1 ; Luc 3 :23) est évidemment à souligner dans cet ordre d’idées.
Les tentatives diaboliques se perpétuèrent de la même manière jusqu’au massacre insoutenable des petits enfants de Bethléem (Matthieu 2 :16).
Nous comprenons aussi la raison pour laquelle la sexualité est tellement défigurée et dévoyée depuis la chute (Genèse 3 :18c ; Genèse 13 :13 ; 18 :20 ; 19 :5 ; Lévitique 18 :6-25 etc…).


Le risque énorme pris par le Très Haut en fécondant Marie

Dieu le Père S’est pleinement engagé « physiquement » avec Son Corps glorieux en s’unissant avec Marie pour la féconder. Jésus-Christ fut conçu. Par Sa naissance à Bethléem, Il a ainsi pris la forme humaine d’esclave limitée à l’espace-matière-temps suite à cet événement glorieux de l’incarnation.
Le Père a pris un risque énorme par amour pour nous en exposant Son Fils et par là en S’exposant Lui-même au titre de l’unité Père-Fils (Jean 17 :21) et trinitaire (Père, Fils et Saint Esprit ; Matthieu 28 :19) à la tentation puisqu’Il se trouvait sur le territoire du « prince de ce monde ». Ce dernier en a pleinement profité (Matthieu 4 :1ss et parallèles sans compter les attaques, questions pièges des détracteurs de Jésus) mais en vain.
Le Diable s’est finalement dit que s’il torturait au maximum Jésus et s’il l’amenait au seuil de la mort, de la souffrance ultime, il aurait éventuellement encore une petite chance de gagner la guerre définitivement en essayant de Le faire pécher. Pensons au « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Marc 15 :34) où Il dû souffrir à notre place la séparation d’avec Son Père c’est à dire l’enfer, le summum de la souffrance !

Jésus dit dans un de ses discours quelques temps avant son supplice : «…car le prince de monde vient, il n’a rien en moi. » (Jean 14 :30). Jésus n’avait pas péché.
Il restait à ce moment là encore un peu de temps au Diable pour tester, attaquer, tenter, faire souffrir le Seigneur Jésus-Christ jusqu’au bout, jusqu’au dernier soupir. Il voulait essayer de provoquer ne serait-ce par exemple qu’une « petite » pensée pécheresse de révolte contre le Père par rapport à l’injustice qui Le frappait et ainsi provoquer le cataclysme destructeur escompté qui aurait scellé son horrible victoire destructrice définitive !
Si Jésus avait accepté de relever le terrible défi tentateur diabolique final du « Sauve-toi toi-même », du « descends de la croix si tu es le Fils de Dieu » (Matthieu 27 :40 ; Marc 15 :30 ; Luc 23 :37+39) alors Jésus et le Père auraient perdu !!! Quelle catastrophe, quel cataclysme !!! Le Diable savait que Jésus avait les moyens surnaturels de descendre de la croix et de Se sauver Lui-même de la mort et il voulait qu’Il le fasse, d’où ce défi final, car si Jésus n’était pas mort, allé jusqu’au bout, il n’y aurait pas eu de salut !
Mais le Fils de Dieu, le Saint a tenu bon jusqu’au « Tout est accompli » et Son dernier souffle sur la croix avec Ses paroles d’amour parfait et de confiance absolue envers Son Père : « Père, je remets mon esprit entre tes mains » (Luc 23 :46). Sa mort a de ce fait une valeur inestimable d’expiation pour celles et ceux qui croient en Lui ! Jésus a subi la mort alors qu’Il ne la méritait pas donc elle est devenue expiatoire pour nous, ainsi la justice du Père était pleinement satisfaite et l’Accusateur était définitivement débouté face à celles et ceux qui ont choisi Jésus-Christ comme leur avocat devant le Trône du Père !!!
En plus, par là, la Mort n’a plus eu le pouvoir de retenir Jésus ! Il est par conséquent ressuscité le troisième jour (Matthieu 28 :1ss et parallèles) et Il tient les clés de la Mort et du Séjour des morts (Apocalypse 1 :18). Le risque énorme pris par le Père s’est avéré parfaitement efficace et depuis lors juridiquement Sa victoire est complète ! La tête du Serpent fut juridiquement écrasée c’est à dire qu’il fut définitivement condamné. Mais il reste l’application et l’exécution de ce jugement. Mais alors…

Où est le problème ?

Jésus a été conçu suite à la fécondation de Marie de la part du Corps Glorieux du Père : ce fait établit que Jésus tout en étant dans les limitations de l’espace-matière-temps n’était pas physiquement ni moralement empoisonné par le viol héréditaire du Serpent comme l’étaient Adam et Eve après la chute et comme nous le sommes jusqu’à aujourd’hui.
Jésus repartait en quelque sorte de zéro en tant que nouvel Adam (cf. 1 Corinthiens 15 :45). Il n’a pas « mangé le fruit défendu » contrairement à Adam et Eve ou n’a pas péché tout en ayant été terriblement exposé à la tentation. Il risquait donc fort de pécher. Mais Il a heureusement vaincu et est resté parfait !
Toutefois, nous constatons dans les faits depuis 2000 ans environ, que l’histoire de l’Eglise ne fut pas particulièrement glorieuse qu’elle fut meurtrière et terrible alors que juridiquement tout est accompli ! Le Diable continue à nous accuser devant le trône de Dieu (Apocalypse 12 :10c) et des jugements tombent, notamment sur des frères et sœurs !
Il y a donc très certainement un problème d’application. Nous sommes toujours dans la prison espace-matière-temps et subissons nombre d’échecs cuisants !

La 2ème épître aux Corinthiens illustre parfaitement cette situation où Paul fait état de ses souffrances en affrontant les problèmes posés par l’église de Corinthe : « Oh ! si vous pouviez supporter de ma part un peu de folie ! Mais vous me supportez ! Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu parce que je vous ai fiancés à un seul époux pour vous présenter à Christ comme une vierge pure. Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité de Christ. Car si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché ou si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu ou un autre Evangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien. » (2 Corinthiens 11 :1-4).

Le but de Paul était la présentation de la fiancée vierge pure à l’Epoux, le Christ. Si on fait ce genre de présentation c’est pour qu’il y ait d’abord des fiançailles puis un mariage  prononcé grâce à la justification par la foi préalable (évangélisation - justification) puis qu’il soit consommé. Cette église devait être une vierge pure, c’est à dire justifiée par la foi en Jésus-Christ (Romains 3 :21-31 etc.) et par là purifiée de tout péché.
Mais en réalité, cette église de Corinthe au lieu de se laisser préparer pour Christ, comme Eve, elle s’est laissée séduire et violer par le Serpent, l’Ange de lumière (2 Corinthiens 11 :14) après qu’elle ait été complètement trompée et totalement séduite !  Elle n’était plus une vierge pure parce que violée. La situation était très grave à Corinthe car les fondements de l’Evangile y étaient bafoués par des faux ministères probablement traditionalistes judaïsants et légalistes (2 Corinthiens 11 :20-23) ayant notamment attaqué la justification par la foi et par là le ministère de Paul !
Les membres de cette église furent ainsi asservis, dévorés, pris en otages, agressés, frappés, bref traités exactement comme des otages prisonniers qui se dévorent entre eux ou se font dévorer (2 Corinthiens 11 :20).
L’Histoire n’a fait que confirmer cela lors des deux derniers millénaires : le système des dénominations, les systèmes religieux, les fausses doctrines,  les divisions, les persécutions, les rejets des ministères de Dieu, les guerres de religions, les pogroms, l’inquisition, les massacres, le légalisme, le traditionalisme, l’immoralité, le racisme, l’esclavagisme, l’oppression, la cupidité, l’adultère, les maladies, la mort etc.…qui ont sévi et sévissent pour partie encore dans les églises ne sont ni plus ni moins à l’image de cette église de Corinthe probablement en bien pire.
Pourtant Jésus a tout accompli sur la croix, pourtant le Saint Esprit a été envoyé à la Pentecôte, pourtant de puissants ministères dont Pierre, Paul, Jacques et Jean et d’autres se sont exercés, pourtant les dons spirituels ont été puissamment manifestés, pourtant la sanctification a eu lieu !!!
Pourquoi sommes-nous obligés de constater cette situation intermédiaire donc imparfaite ? (cf. entre autres Romains 6 et 7 par exemple).
Alors, où est le problème ?


La fécondation de l’Eglise des Vainqueurs par le Seigneur Jésus-Christ

Etape juridique (rappel)

Comme nous l’avons vu, la lignée, la postérité qui a abouti à Celui qui a juridiquement écrasé la tête du Serpent sur la croix a été maintenue au sein du Peuple d’Israël grâce à l’intervention de Dieu. Le Père a fécondé Marie et a engendré en Jésus-Christ, Son Fils la solution juridique ! Il s’agissait là de la part du Père d’un engagement d’amour identitaire et physique total avec une prise de risque énorme !
Par la justification par la foi l’acte de mariage est prononcé : l’Epoux et l’Eglise se sont dit oui non pas devant Monsieur le Maire et/ou un Ministre du Culte mais devant le Père Lui-même. Juridiquement l’Eglise est l’Epouse de Christ depuis presque deux millénaires ! C’est capital mais ce n’est pas suffisant !
Au même titre, juridiquement le Créateur, le Très Haut a prononcé Son mariage avec Marie en s’adressant au Serpent en Genèse 3 : 15 : « Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête et tu lui blesseras le talon. »
Nous avons vu plus haut que le Serpent a tout essayé pour que cela ne se fasse pas. Mais il a eu la tête écrasée par Jésus d’une point de vue juridique, il a été condamné sans appel possible !
Il fallait impérativement la fécondation réelle et physique de Marie pour que la postérité d’Eve écrase juridiquement la tête du Serpent !
Mais la tête du Serpent est seulement écrasée juridiquement par la croix, et c’est capital, mais l’application n’est pas encore intervenue. La preuve, c’est que l’église de Corinthe fut toujours et encore séduite par le Serpent et l’Eglise ultérieure aussi : nous l’avons expliqué dans le paragraphe précédent par la description du tableau pas merveilleux du tout de l’Histoire de l’Eglise !
En fait la tête du Serpent ne sera effectivement et réellement écrasée qu’au moment où il sera définitivement jeté dans l’étang de feu et de soufre ! (Apocalypse 20 :10). Pour que cela arrive il faut que l’Eglise l’Epouse à la suite de l’Epoux soit elle aussi réellement victorieuse sur l’Ennemi ! Le livre de la Révélation met en lumière les différentes étapes indispensables et nécessaires pour que ce but soit atteint !

Il faut impérativement arrêter le mensonge diabolique qui consiste à dire qu’il n’y a plus d’étapes dans le devenir de l’Eglise en vue d’une victoire effective sur l’Ennemi !
Il faut impérativement arrêter le mensonge diabolique qui consiste à proclamer de façon quasi incantatoire un Evangile uniquement dans ses dimensions juridiques alors que l’Evangile de Jésus-Christ est complet : la bonne nouvelle est certes juridique donc elle est applicable mais elle doit aussi être appliquée car le Diable court toujours ! Regardons la réalité terrestre et les combats décrits dans l’Apocalypse sans compter les Epîtres ! En attendant, il nous accuse jour et nuit devant le Trône de Dieu (Apocalypse 12 : 10c), en attendant nous sommes appelés à le combattre dans le deuxième ciel (Ephésiens 6 :12) alors que nous sommes des prisonniers misérables dans l’espace-matière-temps. Il y a un problème !

Le problème se situe au niveau du mariage prononcé certes mais non consommé entre le Christ et l’Eglise ! Finalement, un mariage non consommé n’est en fait pas vraiment un vrai mariage !

Préparation à la fécondation

La réception et le baptême du Saint Esprit et de Feu ne sont pas la fécondation de l’Eglise par le Christ ! Le Saint Esprit avec les ministères doit faire de l’Eglise une fiancée « vierge et pure ». Ils doivent la préparer pour la présenter au Christ !
Le Saint Esprit en venant sur Marie l’a aussi préparée pour que le Très Haut puisse la féconder. Il a supprimé la racine adamique et diabolique du péché héréditaire et en a fait une fiancée « vierge et pure » pour que Jésus puisse naître sans péché héréditaire ou originel.
Il était possible que le Très Haut « jette son regard » sur Marie parce qu’elle avait été préalablement préparée par le Saint Esprit qui est venu sur elle avant que la puissance du Très Haut ne la couvre de son « ombre » (Luc 1 :35) ou de Son corps glorieux. Si les choses s’étaient passées sans la préparation du Saint Esprit, Marie aurait été littéralement pulvérisée par le corps glorieux du Père. C’est pourquoi il est écrit à propos de Marie que toutes les générations la considéreront bienheureuse (futur du verbe makaridzo = estimer bienheureuse, digne d’être louée donc préparée) parce que le Puissant (dunatos = puissant, rendant possible ; contraire : impuissant, incapable) a fait fort pour elle (mégas = fort, grand), saint est son Nom, sa miséricorde s’étend de générations en générations (genea = ce qui est engendré). Le texte continue d’ailleurs : « Il est venu en aide à Israël son serviteur en souvenir de sa miséricorde comme il l’avait dit à nos pères en faveur d’Abraham et de sa descendance (sperma = semence, sperme, descendant, enfant) pour l’éternité. » (Luc 1 :48-55).  Nous remarquons le discours générationnel désignant l’aspect physique, corporel de la préparation et de la fécondation. La descendance, la postérité, la lignée va jusque dans l’éternité. Tout ne s’arrête pas à la croix et à la résurrection mais va bien au-delà !!! C’est pourquoi nous considérons la « spiritualisation » même « pieuse » du discours chrétien comme étrangère à ces textes. Il s’agit en effet de dimensions relatives au corps physique bien concret qu’on le veuille ou non !  

L’Eglise doit elle aussi accepter de se laisser préparer sinon rien n’est possible ! L’Eglise, comme l’humble Marie, est appelée à dire: « Je suis la servante du Seigneur. Que tout se passe pour moi comme tu me l’as dit. » (Luc 1 :38).

Lorsque Jésus Glorieux est revenu une première fois pour les Siens auprès de Jean, Il dit à plusieurs reprises dans les lettres aux églises de se repentir, d’abandonner les péchés, et « que celui (ou celle) qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux églises ». Il a aussi fait des promesses liées à la glorification ou la préparation en vue de la fécondation !
Dans cette perspective, quel est le rôle des ministères ? C’est de nous perfectionner jusqu’à ce que nous parvenions à l’unité de la foi, de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’hommes faits, à la mesure de la stature parfaite de Christ, à être renouvelés dans l’esprit de notre intelligence, à revêtir l’homme nouveau créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité (Ephésiens 4).
Quel est le rôle de l’Esprit Saint ? C’est de nous convaincre de péché, de justice et de jugement (Jean 16 :8) en vue de la justification et de nous transformer, métamorphoser, transfigurer de gloire en gloire (2 Corinthiens 3 :18) en vue de la glorification et de l’immortalité pour que nous devenions la fiancée « vierge pure » « présentables et donc fécondables » devant le Christ Glorifié.
En plus, Jésus-Christ Lui-même participe à cette préparation par le baptême de gloire (Apocalypse 1 :17-18) et la Sainte Cène de gloire (Apocalypse 3 :20c) en nous baptisant dans Son Corps de Gloire et en nous donnant Son Corps et Son Sang de Feu et de Gloire.
D’après ces passages, il est indispensable d’être métamorphosés, d’avoir une nouvelle morphologie immortelle dans le ciel devant le Trône. Il faut que non seulement notre être intérieur soit purifié mais il faut aussi que notre être extérieur, notre corps soit transformé, métamorphosé car la fécondation est d’ordre physique !
Ainsi nous serons préparés pour être présentables devant le Christ et la racine adamique du péché aura été extirpée.
Les trois apôtres ont eu un avant-goût exceptionnel de cette préparation lors de la Transfiguration (cf. textes cités en introduction). La nuée lumineuse les couvrit. Il en a été de même lors de la Pentecôte avec les Flammes de Feu. Mais cette préparation doit obligatoirement aboutir à la métamorphose opérée par le Saint Esprit. Elle est ce « bain (loutron pas baptisma) de la régénération » (nouveaux gènes = palingenesia) et du renouvellement (anakainosis = nouvelle création, renouvellement, révolution) du Saint Esprit  dont il est question en Tite : 3 :5.
Une fois que cette préparation de la fiancée et/ou de l’épouse juridiquement mariée sera faite, elle sera prête à être fécondée. Autrement dit l’Eglise devient alors l’Eglise des Vainqueurs que Jésus Glorifiée a instituée et appelée de Ses voeux en Apocalypse 1 :10 à 3 :22. Tout sera dorénavant prêt pour cette fécondation.

La fécondation : comparaisons entre Apocalypse 3 :9-13 et 5 :4 à 7 :17

La fécondation avant la Grande Tribulation.
La fécondation de l’Eglise des Vainqueurs par Jésus-Christ sur le Trône est prophétisée en Apocalypse 3 : 9c : « …ils connaissent que moi je t’ai aimé ».
Ici l’emploi d’agapao (désirer, aimer, chérir, préférer, satisfaire) ne peut qu’inclure l’acte physique de fécondation. Notons que l’église de Philadelphie ne subit aucun reproche majeur de la part de Jésus. Elle manque simplement de puissance.

Pour étayer cette interprétation examinons les contextes dans les deux passages.
Dans le contexte d’Apocalypse 3 :9, Jésus prophétise  la Grande Tribulation (cf. Apocalypse 6 :3ss) qui suit la fécondation  : « …je te garderai de l’heure de l’épreuve, celle devant arriver sur le [domaine habité] (oikoménès) construit en entier pour éprouver ceux qui habitent la terre » (Apocalypse 3 :10b+c et cf. 6 :3ss). Ici l’Eglise des Vainqueurs est gardée, préservée, cachée à l’heure de l’épreuve ou de la Grande Tribulation : elle n’est donc plus cantonnée sur terre contrairement aux chrétiens d’Apocalypse 7 restés sur terre et issus de la Grande Tribulation (Apocalypse 7 : 3+14).
Elle deviendra une « colonne » et habite « chez elle » dans le Temple céleste, la maison familiale d’En Haut et en prime elle recevra le patronyme du Père et de Jésus (Apocalypse 3 : 12).
Elle montera après avoir été métamorphosée par le St Esprit et elle sera fécondée par Jésus. Alors comment ne pas parler de mariage et de mariage consommé dans un tel contexte ?

Les juifs sont mentionnés dans les deux textes.
L’ensemble des chrétiens et/ou ceux qui sont devenus chrétiens durant la Grande Tribulation et qui sont restés sur terre comprend celles et ceux issus des nations mais aussi du Peuple Juif (Apocalypse 7 : 4ss).
Il se trouve que dans le contexte de la fécondation de l’Eglise des Vainqueurs d’Apocalypse 3 :9, il est question de juifs venant se prosterner aux pieds de l’Eglise des Vainqueurs (Apocalypse 3 :9b). L’histoire n’a pas relaté à notre connaissance un événement semblable à Philadelphie. Même s’il y eut un événement semblable à l’époque par la suite, on est aussi en droit de pouvoir penser à Apocalypse 7 où les Juifs seront pleinement convaincus par la gloire de l’Eglise des Vainqueurs partie en vainqueur et pour vaincre (Apocalypse 6 :2).

Changement de statut de l’Eglise des Vainqueurs.
Jésus a prophétisé la fécondation de l’Eglise des Vainqueurs avant la Grande Epreuve. Lorsque Jean se trouve devant le Trône avec Jésus assis dessus, cette prophétie apparaît comme accomplie dans le passage d’Apocalypse 5 :10 à savoir le cantique nouveau dont les paroles sont : «Tu fis d’eux pour notre Dieu un royaume et des sacrificateurs et ils règneront sur terre»  (Apocalypse 5 :10 et cf. mention de la couronne : rois, royaume, règne et du Temple – sacrificateurs, prêtres en Apocalypse 3 :11-12).
Les paroles de ce cantique nouveau font état de cette fécondation accomplie qui change le statut de l’Eglise des Vainqueurs et la rend capable, porteuse de la semence de Christ, enceinte, de partir en vainqueur pour vaincre (Apocalypse 6 :2) et de porter des fruits inimaginables à savoir le réveil le plus important de l’Histoire décrit en Apocalypse 7.
Où situer cette fécondation ?
Les pleurs de Jean (Apocalypse 5 :4-5) avant l’accession au Trône de Jésus démontrent un « manque et un désir aussi émotionnels» par rapport à l’Epoux bien-aimé et relatifs à la dignité pour ouvrir le livre et en ouvrir les sept sceaux. Sachant que le premier sceau est le cavalier à savoir l’Epouse capable d’aller au combat donc obligatoirement fécondée, il faut que la fécondation se situe au niveau du texte avant. Il faut d’abord que soit trouvé Celui qui est digne pour recevoir la puissance et la gloire suprême, de siéger sur le Trône notamment avec l’Eglise (Apocalypse 3 :21 ; 5 :5b-8) pour débloquer la situation.
Le Seigneur Jésus-Christ a été trouvé digne !!!
Il faut ensuite que Jésus, ait reçu de la part du Père la gloire qui entre autres est signifiée par la remise du livre (Apocalypse 5 :7) dont le possesseur tient la suite du déroulement de l’Histoire et des événements entre Ses mains.
Jésus auquel la toute puissance a été donnée par là par le Père, siège avec le Saint Esprit, les sept cornes (puissance absolue) et les sept yeux (connaissance absolue - Apocalypse 5 :6c) peut à présent, rendu puissant, féconder l’Eglise des Vainqueurs préalablement justifiée par Son Sang, celui de l’Agneau (Apocalypse 5 :6b).
Il a la puissance du Lion mais de surcroît il est rappelé ici qu’Il fait partie de la lignée de David !!! ( « Lion de la tribu de Juda, la postérité, racine de David :  Apocalypse 5 :5b)
Voici, à partir de cette accession au Trône de l’Epoux, tous les éléments réunis pour la fécondation de l’Epouse par l’Epoux : la justification, la toute puissance, le Saint Esprit, la lignée juste, la gloire suprême.
Cette fécondation qui aura lieu dans le Lieu très Saint sur le Trône (Apocalypse 3 :21) est à présent possible mais l’Epouse se fait attendre !!! Elle ne se laisse pas préparer !!!

L’accouchement suivi des trois victoires décisives

L’Eglise des Vainqueurs fécondée par le Seigneur Jésus-Christ sera par conséquent enceinte !
Porteuse de la semence glorieuse de Jésus, l’Eglise des Vainqueurs continuera d’être métamorphosée de gloire en gloire. Elle portera un enfant encore plus glorieux parce qu’engendré par le Seigneur Jésus-Christ Lui-même !
Voilà le résultat glorieux :
« Un grand signe apparut dans le ciel : une femme, vêtue de soleil, la lune sous ses pieds et sur sa tête une couronne de douze étoiles. Elle était enceinte et criait dans le travail et les douleurs de l’enfantement….Elle mit au monde un enfant mâle. » (Apocalypse 12 :1+5).
Nous avons démontré dans d’autres écrits qu’il ne s’agissait ni d’Israël, ni de Marie mais bien de l’Eglise des Vainqueurs.
Ce texte relatant l’accouchement étaye s’il le faut encore notre compréhension des textes précédents concernant la fécondation.
En effet si une femme est enceinte, elle a été fécondée et si elle est enceinte elle finit par accoucher. Ce sera très exactement le cas de l’Eglise des Vainqueurs !
La lignée juste selon Dieu sera maintenue !!! Comme à chaque fois dans le passé, le Diable sous une de ses formes les plus hideuses est à l’affût au bon endroit : le Dragon est là, prêt à engloutir le nouveau-né de la lignée juste et glorieuse à savoir celle de l’Eglise des Vainqueurs et celle du Seigneur Jésus-Christ.
Mais cette nouvelle génération sera enlevée auprès de Dieu et de Son Trône (Apocalypse 12 : 5c – c’est ici que se situe l’enlèvement cf. Apocalypse 11 :15 : septième trompette ). Elle habitera définitivement dans le ciel (Apocalypse 12 :12a). Elle sera vainqueur du Diable dans les lieux célestes par le Sang de l’Agneau et la Parole du Témoignage avec l’Archange Michel et ses anges (Apocalypse 12 : 11a ; 12 : 7-10 ; cf. 17 :14c). Le Diable et les démons seront par conséquent éjectés des lieux célestes. C’est la première victoire décisive, car le Dragon perdra ses prérogatives d’accusateur et ses positions capitales dans les lieux célestes où il n’était pas limité par l’espace-matière-temps (Apocalypse 12 :10). Il est d’ailleurs furieux (Apocalypse 12 :12c) et il ne lui reste plus que ses dernières cartes à jouer uniquement sur terre pendant un temps désormais limité de trois ans et demi. Il va tout de suite s’attaquer aux chrétiens restés sur terre, le reste de la postérité (sperma –atos) de la femme, les vaincre (Apocalypse 12 :17 ; 13 :7+10) et installer dans le monde son terrible règne d’imitation trinitaire (Apocalypse 13 :1-5 +11-18 ; 16 :13).

La nouvelle postérité sera aussi prête pour le combat victorieux contre le Diable cantonné sur terre (Apocalypse 17 :14c ; 19 :14a). Il sera vaincu et lié pour mille ans. Sous l’autorité du Christ et avec les martyrs, elle règnera durant le Millénium sur terre (Apocalypse 2 :26-27 ; 3 :21 ; 20 :4).
Ce sera la deuxième victoire décisive !

Le dernier combat contre l’Ennemi s’achèvera après le Millénium après avoir été délié et après sa dernière révolte, au moment où il sera jeté dans l’étang de feu auprès de la bête et du faux prophète (Apocalypse 20 :10). La tête du Serpent sera effectivement et définitivement écrasée à ce moment-là et pas avant !!!
Ce sera la troisième victoire décisive et finale !


La fécondation divine est indispensable pour la victoire

Pour que ça marche en ce qui concerne le salut juridique ayant été acquis à la croix, il fallait préalablement que le Très Haut féconde et rende enceinte Marie en son corps de chair avec Son Corps Glorifié. Le Très Haut devait physiquement engendrer pour gagner ! Il fallait à Jésus un corps comme le nôtre pour nous récupérer de ce qu’Adam avait perdu. Il fallait qu’Il souffre réellement en Son corps et qu’Il meure réellement avec Son corps. Son humanité devait être totalement semblable à la nôtre pour qu’Il puisse nous chercher exactement là où nous nous trouvons dans notre humanité déchue. Sa perfection totale dans Son humanité totale issue de la postérité juste nous a justifiés.
En même temps Il est le Fils du Très Haut donc Dieu, ce qui Lui a permis, exempté du péché originel, de recommencer à zéro avec succès ce qu’Adam avait manqué. C’est pourquoi Jésus est vrai homme et vrai Dieu. Il est à la fois comme Adam, l’image du Dieu invisible et en même temps, Il est Celui par qui tout a été créé dont Il est Dieu le Créateur (Colossiens 1 :15-20).
C’est pourquoi le Seigneur Jésus-Christ a été à la fois formé, créé et engendré ! Il est une entité une et indivisible et absolument nécessaire !

Pour que ça marche en ce qui concerne le salut définitif qui trouvera son application finale dans l’écrasement de la tête du Serpent (Apocalypse 20 :10), il faut que l’Eglise soit réellement fécondée et rendue enceinte par Jésus, l’Epoux, comme Marie l’a été par le Père.
La justification ou le salut juridique permet la préparation et la glorification par le Saint Esprit, les ministères et le Corps glorieux de Jésus à travers le baptême et la Cène de gloire.
Autant Jésus, l’Epoux est passé de sa forme corporelle glorieuse de toute éternité vers notre forme corporelle terrestre, autant l’Epouse devra passer de la forme corporelle terrestre vers la forme corporelle glorieuse pour être fécondée.
Autant Jésus, l’Epoux dans forme corporelle terrestre devait accomplir ses missions sur terre pour nous justifier, autant l’Epouse, fécondée et enceinte dans sa forme corporelle glorieuse devra accomplir ses missions à partir du Trône dont l’accouchement d’un enfant mâle ou nouvelle génération de l’Eglise des Vainqueurs.
Cette nouvelle génération sera réellement, physiquement engendrée par Jésus l’Epoux et elle sera par là capable de recommencer à zéro avec succès ce que l’Eglise actuelle a manqué et manque encore !!!  Cette nouvelle génération de l’Eglise des Vainqueurs, sous l’autorité et à la suite du Seigneur Jésus-Christ, remportera les victoires décisives qui aboutiront à l’écrasement réel de la tête du Serpent !!!
C’est possible parce qu’il y a eu fécondation réelle et puis procréation réelle donc puissance génétique absolue en Jésus-Christ permettant les victoires énoncées.
Se pose le problème de la paternité de Jésus-Christ, une nouvelle donne pour certains, j’en conviens mais qui est tout à fait biblique. Esaïe prophétise à propos de Jésus : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné et la souveraineté reposera sur son épaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père pour toujours (abi had), Prince de la Paix » (Esaïe 9 :6)
De qui Jésus est-Il le Père ? De l’enfant conçu avec l’Eglise initiale des Vainqueurs qui donnera naissance à un enfant ou une nouvelle génération portant réellement et effectivement les gènes divins du Seigneur Jésus-Christ Lui-même. C’est ce qui rend possible la première victoire décisive car il est clairement dit que c’est par le Sang de l’Agneau qui est le Feu du Corps Glorieux de Jésus que le Dragon a été vaincu. Ce Sang coule réellement et génétiquement dans les veines de cette nouvelle génération de l’Eglise des Vainqueurs. La racine adamique du péché est totalement éradiquée.
Seule cette nouvelle génération, cette nouvelle postérité, lignée totalement juste sera capable de porter les coups fatals au Serpent. Elle a sa demeure définitive dans les cieux. Elle a été rachetée comme prémices pour Dieu et pour l’Agneau et suivra l’Agneau partout où Il va. Elle sera parfaite. Elle combattra avec l’Agneau et avec Lui elle vaincra aussi (Apocalypse 12 :12 ; 14 :4-5 ; 17 :14).
En Apocalypse 19 : 7 et 21 :2+9 cette nouvelle Eglise des Vainqueurs devient à nouveau l’Epouse et aussi la Nouvelle Jérusalem, ne sommes-nous pas obligés « raisonnablement » de recourir à cause de cela au le symbole, à l’image et à la représentation ? Si nous le faisions, ce ne serait pas la réalité et la vérité.
En effet, comme Marie n’a pas été fécondée symboliquement, l’Eglise des Vainqueurs initiale n’a pas été fécondée symboliquement. Comme Jésus n’est pas né symboliquement, l’enfant de Jésus et de la Femme glorieuse ne naîtra pas symboliquement. Comme Jésus n’est pas mort sur la croix symboliquement, ni ressuscité symboliquement, ni monté au ciel symboliquement, l’Eglise des Vainqueurs n’accomplira pas ses missions symboliquement.
Alors quelle est la solution pour essayer de comprendre tout cela ?
La solution est la compréhension de la métamorphose ou de la transfiguration ou de la transformation. Jésus est tantôt l’Agneau, tantôt le Lion de Juda, tantôt un aigle, tantôt le combattant glorieux. Il en est de même du Saint Esprit qui a tantôt la forme d’une colombe, de cornes, d’yeux, de chandeliers comme le Père dont de nombreuses formes apparaissent surtout dans l’Ancien Testament, comme des anges, notamment les chérubins et les séraphins.
La métamorphose se passe aussi dans le monde céleste négatif où l’Ennemi est tantôt un Serpent, un Dragon, un Ange de lumière etc.
Nous constatons par exemple la métamorphose de notre corps terrestre voué à la mort, à moins qu’il ne soit transfiguré entre temps, sur les photos quand nous sommes bébé, avons 10, 15, 20 ans, puis 50, 60, 80, 90 voire 100 ou plus !!!
Quelles métamorphoses de plus en plus désagréables quand les chiffres des années ont dépassé certains seuils… !  Il ne s’agit pas là d’images, de représentations ou encore moins de symboles mais de la réalité via la métamorphose du vieillissement qui est entrain de se produire !!!
La métamorphose n’est donc pas le symbole, l’image ou encore la représentation mais la réalité et la vérité.
Nous pouvons par contre être métamorphosés en vérité de gloire en gloire par le Saint Esprit et une des gloires que nous sommes appelés à vivre sera de devenir cette Femme en phase d’accouchement couronnée, brillante comme le soleil apparaissant dans le ciel donc non liée à l’espace-matière-temps mais pouvant s’y manifester.
La fécondation effective de notre Epoux, l’accouchement réel d’une génération nouvelle parfaite seront d’autres gloires et ainsi de suite ! Par la métamorphose l’Eglise des Vainqueurs génération nouvelle peut aisément devenir l’Epouse, la Nouvelle Jérusalem, les serviteurs etc. Notre identité à nous reste pour l’éternité !
Au fur et à mesure que la gloire céleste se manifestera, la métamorphose de gloire en gloire dans et hors de l’espace-matière-temps se manifestera de plus en plus de façon évidente. Pour encourager cela Jésus a par exemple institué le baptême de gloire et la Sainte Cène de gloire à la place du baptême d’eau et le pain et le vin.
Le texte de l’Apocalypse nous montre clairement que la métamorphose est une des caractéristiques merveilleuses de l’Eternité. Pas d’ennui en perspective !!!

Conclusion

La postérité selon Dieu, la lignée juste énoncées dans notre propos dans ce conflit sans merci entre Dieu et le Diable passera obligatoirement par toutes ces étapes. Elle entrera après des millénaires dans un processus de plus en plus céleste donc de métamorphose de gloire en gloire pour celles et ceux qui sont en Jésus-Christ.
Retenons que la fécondation et l’engendrement soit du côté de Dieu soit du côté du Diable sont d’une efficacité sans pareille.
Adam et Eve furent probablement violés par le Serpent : le résultat destructeur final immédiat aurait dû être sans appel (Genèse 2 :16) mais l’amour de Dieu a mis en place l’Histoire par la promesse de la postérité qui écrasera la tête du Serpent (Genèse 3 :15). La naissance des nephilims engendrés par des démons et des filles humaines a failli réussir au Diable car le déluge a failli tout détruire, mais l’amour de Dieu a donné un répit à travers Noé et la continuation de la lignée juste eut lieu.
L’engendrement par le Père et Marie de Jésus-Christ fut absolument déterminant et l’engendrement par Jésus-Christ et la Femme, Eglise initiale des Vainqueurs de l’enfant mâle, la nouvelle lignée, postérité parfaite de l’Eglise des Vainqueurs sera aussi absolument déterminant.
La fécondation et l’engendrement sont du domaine du corps, de ce qu’on voit donc du domaine de la réalité et de la vérité. C’est pour cela que Jésus-Christ est la vérité !
Acceptons-nous de nous laisser préparer par les ministères, le Saint Esprit et Jésus Lui-même en vue de la fécondation et en vue de victoires déterminantes ?
Acceptons-nous de participer à la continuation de la postérité selon Dieu et de la lignée juste en vue de la victoire finale ? Etre réellement fécondé par le Seigneur Jésus-Christ est indispensable !    


En Lui,
         Martin BUSCH

08 mai 2014

1 Esaïe 26.3 - A celui qui est ferme dans ses sentiments Tu assures la paix...

1 Esaïe 26.3
 A celui qui est ferme dans ses sentiments Tu assures la paix...

   La paix... quel doux sentiment ! C'est quand on perd sa paix que l'on se rend compte du prix qu'elle vaut. Jésus nous a promis qu'Il nous donne sa paix (Jean 14.27) mais, en vue de notre verset, il y a une condition. Cette condition, c'est que nous demeurions ferme dans nos sentiments!

   Comment rester ferme sur une chose aussi instable que les sentiments. En quelques heures ils peuvent passer du jovial au déprimé, du noir au blanc, du "je t'aime" au "je te déteste"... Où est la clé pour ne pas faire du "yoyo" et ainsi perdre cette paix qui surpasse toute intelligence (Philippiens 4.7).

   L'âme de l'être humain est faite de sentiments, d'intellect et de volonté. C'est la volonté qui doit garder le contrôle en s'équilibrant sur les sentiments et le raisonnable. Pour pouvoir rester fermes dans ses sentiments, il est important de prendre de bonnes décisions et de réfléchir en fonction de la Parole de Dieu. Si nous sommes nourris de cette Parole, nous allons agir en conséquence et nos convictions vont devenir stables. Dieu nous donnera sa paix et celle-ci gardera nos cœurs et nos pensées en Jésus-Christ (Philippiens 4.7) !

   Vous comprenez le processus ? Je me nourris de la Parole de Dieu, je laisse l'Esprit Saint transformer mes pensées, mes convictions changent, je prends des décisions en conséquence et mes sentiments s'affermissent. La paix de Dieu m'envahit et me met en sécurité dans mon âme. Cette paix me garde de toutes peurs, de toutes angoisses et de toutes craintes car mon appui, c'est Dieu Lui-même.

   Mes bien aimés, ce ne sont pas les médias, votre compte en banque ou quoi que ce soit sur cette terre qui vont vous donner la paix et la stabilité qui l'accompagne. La seule solution à l'angoisse qui plane sur le monde actuel, c'est de se fonder sur le roc de la Parole de Dieu !

   Bonne réflexion


   Ezéchiel 37 Ministères © Mai 2014


Claudy et Corinne 

214 AYEZ SIMPLEMENT CONFIANCE EN LA BONTE DE DIEU ET PRIEZ EN LANGUE

214 AYEZ SIMPLEMENT CONFIANCE 
EN LA BONTE DE DIEU 
ET PRIEZ EN LANGUE



1 Corinthiens 14 :14

14 Car si je prie en langue, mon esprit est en prière, mais mon intelligence demeure stérile


Dieu nous a donné un don puissant pour la prière – La prière en langue qui n’est pas limitée par la distance, le temps ou ce que l’on sait. Quand vous priez en langue, vous pouvez être en train de prier pour votre futur ou même pour un bien aimé qui se trouve à l’Etranger. Vous ne saurez pas pourquoi vous priez à moins que Dieu ne vous le dise. C’est parce que « votre intelligence demeure stérile » - votre intelligence n’est pas impliquée.

« Mais pasteur Prince, il faut que je sache ce que je suis en train de prier ! »

Quelquefois, il est préférable de ne pas savoir pour quoi on est en train de prier. En 1993, j’ai passé beaucoup de temps à prier dans l’Esprit. Si j’avais su toutes les choses pour lesquelles je priais, j’aurais paniqué. Par exemple, j’aurais été effrayé si j’avais su que le Saint-Esprit était en train de dire : « Papa Dieu, en 2002, oint Joseph Prince pour qu’il prêche six messages par semaine à plus de 10 000 personnes. C’est ce qui s’est passé. Mais en 1993, une seule réunion était suffisante pour m’épuiser !

Je remercie donc Dieu de ne pas savoir ce que je prie, quand je prie en langue. Je fais simplement confiance à Sa bonté et je prie en langue pour toutes les choses qu’Il a prévues  pour moi, et qui se réaliseront au temps parfait qu’Il a établi.

Bien aimé, ne renoncez pas à parler en langue, simplement parce que vous ne comprenez pas ce que vous priez. Vous pourriez être en train de prier pour la sécurité d’un bien-aimé, pour une question de vie ou de mort. Particulièrement lorsque vous vous sentez poussé à prier parce que vous sentez un danger, priez ! Priez jusqu’à ce que, lorsque le fardeau est enlevé,  vous sentiez un soulagement. Le Saint-Esprit saura exactement ce qui se passe, qui est en danger, et comment prier pour la délivrance. (Romains 8 :27)

Vous pouvez dire : « Eh bien, je peux simplement prier en anglais. » Vous pouvez, mais votre prière sera très limitée, parce que vous ne savez pas tout. Il est préférable de prier en langue, parce que le Saint-Esprit connaît toutes choses.

Mon ami, vous n’appartenez pas au royaume naturel qui est  limité. Vous appartenez à Dieu qui est illimité ! Alors priez en langue et voyez de grandes choses se passer pour vous et au travers de vous.


Pasteur Joseph Prince

22 COMMENT REUSSIR DANS VOTRE ENTREPRISE (2ème PARTIE) LA VISION

22 COMMENT REUSSIR DANS VOTRE ENTREPRISE (2ème PARTIE)

LA VISION

La vision est la direction, le sens que Dieu donne à votre vie. Avoir une vision est différent d’avoir une vue. La vision est une fonction de l’esprit or la vue est une fonction de l’œil. Elle va au-delà de la vue car si quelqu’un perd ses yeux il n’a plus de vue mais il peut avoir la vision. Ce que Dieu vous donne engage votre existence et la vision est construite sur la base des réalités célestes. A cause de sa vision, Abraham n’a pas faibli dans la foi, il a regardé au-delà de la vue.

Un chrétien qui ne développe pas cette attitude aura un semblant de réussite mais sa chute est semblable à celle des païens. Il faut éviter de mettre tout le paquet dans la vue. La vue est une balise mais la vision est là où vous devez aller. Quand vous marchez selon les indications de Dieu, vous réussirez dans toutes vos entreprises car la présence de Dieu modifie le schéma de votre vie et le conforme aux réalités du ciel.

Beaucoup de chrétiens sont sans ambitions, or une personne sans ambition n’a pas de vision donc va directement à la perdition. L’ambition est la tendance  à aller à l’avance dans les choses que vous faites, elle est un ingrédient de la vision. Elle vous évite la perdition car quand vous manquez d’ambitions vous vivez avec le juste assez or Dieu veut que vous ayez le plus qu’assez afin d’être en bénédiction pour les autres. L’ambition élargie la vision. Là où il n’y a pas d’ambition, il n’y a pas de vision ni de direction.

Abraham s’est vu père, et au travers de sa postérité des nations et au milieu des nations des rois. Si un chrétien s’écarte de la vision, il peut encore y revenir car la vision nous permet de poser des actes précis, nous entraine dans un royaume d’ordre. La vision crée la motivation il ne faut donc pas être pauvre dans l’abondance. Beaucoup de chrétiens sont pauvres parce qu’ils n’adhèrent pas à la vision. C’est sur la vision que vous devez fixer votre marche et elle doit être votre motivation.

Tous ceux qui ont impacté ce monde ont marché avec une vision. Lorsque vous êtes dans la vision, Dieu vous montre tout à l’avance afin que vous ayez une mesure d’avance sur votre génération ; vous avez toujours une anticipation sur les autres.

Il est donc impératif que toute personne qui veut réussir marche dans la vision de Dieu car elle est la substance de votre destinée.

Pasteur David TRAORE Boari


49 LA RESTITUTION

RUBRIQUE DE L’EGLISE DES VAINQUEURS : 

49
LA RESTITUTION


INTRODUCTION

« Si par l’offense d’un seul (Adam) la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent la surabondance de la grâce et du don de la justice, régneront dans la vie par le seul Jésus-Christ. » (Romains 5 :17).
Adam par son péché est passé sous le règne de la Mort, de l’espace-matière-temps tel que nous le connaissons. Nous, ses descendants, subissons le même sort, sauf si nous recevons la surabondance de la grâce et du don de la justice en Jésus-Christ.
D’après  le texte, la conséquence c’est le règne dans la Vie et non pas le règne dans la Vie APRES la Mort. Dans ce dernier cas la vie serait en seconde position APRES la Mort ???
La Mort aurait-elle la primeur sur la Vie ? Si la Mort est le salaire du péché (Romains 6 :23), le péché ne serait-il pas tout à fait effacé par le précieux Sang de Jésus-Christ vu qu’il faut inéluctablement et préalablement mourir ??? Le don gratuit de Dieu, serait-il la vie éternelle en Jésus-Christ assortie de la mort préalable ??? Le message de l’Evangile serait-il composé d’une bonne nouvelle : la vie éternelle et d’une mauvaise nouvelle : la Mort préalable comme passage obligé vers la vie éternelle ?
Seul Jésus-Christ est le chemin, le passage obligé vers la vie éternelle !!!
Tout ce qu’Adam a perdu, Jésus nous l’a restitué y compris l’immortalité et le règne !!!
Arrêtons de prêcher et de vivre un Evangile au rabais qui déshonore notre Seigneur Jésus-Christ ! Prêchons et vivons un Evangile correspondant aux réalités célestes éternelles et non pas piètrement et prioritairement adapté aux réalités espace-matière-temps !
C’est pourquoi Jésus-Christ glorifié est revenu vers les Siens et vers l’Apôtre Jean (Apocalypse 1 :10 à 3 :22) pour « remettre les pendules à l’heures » et restaurer le message de l’Evangile !
Examinons comment étaient Adam et Eve et ce qu’ils ont perdu puis examinons la restitution par l’œuvre expiatoire de Jésus sur la croix.  

Ce qu’Adam et Eve ont perdu avec les conséquences

Comme nous l’avons démontré dans l’écrit intitulé « Le fond et la forme », après que le Dieu ait créé le ciel et la terre, une première chute a eu lieu entre le verset 1 et le verset 2 du premier chapitre de la Genèse. Lucifer, porteur de lumière, le chérubin probablement le plus glorieux, s’est révolté contre Dieu et fut exclu du troisième ciel. Avec le tiers des anges qui l’ont suivi et sont devenus des démons, il se retrouve dans le 2ème ciel et malheureusement aussi dans l’espace-matière-temps en tant que « Prince de ce monde ». Il a malheureusement encore accès à la Salle du Trône pour « accuser les frères » (Apocalypse 12 :10c).
Au deuxième verset de la Bible suite à cette première chute, il y avait le tohu bohu ou le chaos. Le Diable avait d’emblée complètement mis la terre sens dessus dessous avec des ténèbres horribles empêchant toute vie.
  La suite n’est plus tellement la création par Dieu à partir de rien mais la formation, la transformation, la métamorphose de ce chaos par l’Esprit, la Parole et la Lumière divine. Dieu voulait reprendre du terrain au Diable par cette métamorphose.
Certes, Il « créa » par exemple les poissons (Genèse 1 :21) ou « forma » ou « fit ». Suite à sa Parole la terre devait produire des animaux (Genèse 1 :24). Il « fit et créa » l’homme à Son image (Genèse 1 :26-27) mais ici ces verbes ne signifient pas une création à partir de rien ou ex nihilo comme en Genèse 1 :1 puisque la description de Genèse 2 : 7 nous donne des précisions importantes à ce sujet : « L’Eternel Dieu [façonna], forma, l’homme à partir de la poussière du sol et fit pénétrer dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint vie [nephesch]. Il s’agit là clairement d’une transformation à partir de la terre déjà existante sous l’eau de Genèse 1 :2 puis devenue poussière après Genèse 1 :9-10 où le « sec » apparut.
Eve fut aussi formée via une transformation, une métamorphose à partir de la côte d’Adam.
Ces deux êtres étaient à l’image (tzelem) de Dieu (Genèse 1 :27). Ils étaient « vie ». Cette vie qui les animait et leur « chair », en hébreu basar signifiant aussi racine c’est à dire leur réalité fondamentale tangible visible, était de ce fait feu, lumière, gloire, vie comme c’est le cas pour Dieu. Ils bénéficiaient de l’immortalité.
C’est pourquoi ils n’avaient pas honte de leur nudité (Genèse 2 :25). Ils étaient en effet parfaits à l’image de Dieu. Ils étaient des êtres immortels faits de la substance éternelle de feu et de gloire. Les ténèbres et la Mort n’avaient absolument aucune place ni au niveau de leur « basar » (chair, corps) , ni au niveau de leur « nephesch » (vie, âme) qui ne formaient d’ailleurs qu’une unité absolue !
L’homme était en outre capable de gérer parfaitement le jardin d’Eden, de le cultiver, de gérer les animaux car il pouvait les nommer, leur donner un nom, une spécificité, une certaine identité. Quel règne de puissance immense sans limitations spatio-temporelles !!! (Genèse 2 :15-20). Quand on constate comment l’homme actuel gère la terre et ce qui s’y trouve, on ne peut que davantage se rendre compte de la puissance énorme et merveilleuse dont disposait Adam pour régner !
Par contre si Adam et Eve se prenaient la liberté d’essayer de vouloir prendre la place de Dieu en voulant décider par eux-mêmes de ce qui est bien et de ce qui est mal comme l’avait déjà fait Lucifer, alors la Mort et les ténèbres entameraient leur gloire et leur beauté originelle et finiraient par les supprimer.
C’est pourquoi, lorsqu’ils ont péché, ils se sont couverts avec des feuilles de figuier pour se revêtir et ainsi cacher les ténèbres et la Mort qui sont immédiatement apparues telle une lèpre sur leur corps initialement fait de feu et de lumière. Il voulait cacher et couvrir l’horreur à leurs propres yeux ainsi qu’aux yeux de Dieu. Leur âme était terriblement perturbée : ils avaient honte. En plus ils avaient peur et se sont de ce fait cachés devant Dieu : feu, lumière, gloire, vie parfaits. La peur entraîna l’accusation d’autrui et par là la fuite des responsabilités.
Enfin vinrent les condamnations : haine, guerres, labeurs, dominations ou oppressions, peine et souffrances pour survivre et finalement la Mort (Genèse 3 :7ss). Il est clair que parallèlement l’espace-matière-temps avec ses limitations désormais mis en place par Dieu via ces condamnations devint une prison terrible. La création originelle parfaite, glorieuse devint une création intermédiaire, provisoire avec certes une part de gloire de maintien dans le temps (Colossiens 1 :17b) mais aussi avec une part de destructions et de catastrophes. Il reste toutefois l’espoir de la postérité aussi dans la durée par laquelle la tête du serpent sera écrasée.
En attendant Dieu tua des animaux pour en prendre la peau de mort et en revêtir et recouvrir Adam et Eve. Cette peau devait en quelque sorte maintenir la vie partielle c’est à dire le sang dans un corps de mort en partie privé de vie et de lumière (Genèse 4 :10).  Le sang (dam) c’est à dire une réalité physique est aussi à identifier avec la vie, l’âme (nephesch) ! Autrement dit c’est au niveau du sang que se rejoignent le « basar » et la « nephesch », la chair et la vie ou le feu et la lumière (Genèse 9 :4-6) !!! C’est pourquoi une fois de plus il faut affirmer l’unité de l’être humain, esprit, âme et corps.
Par la suite, nous constatons que la longévité d’Adam et de ses descendants immédiats est énorme : plus de 900 ans pour certains ! (Genèse 5). La qualité de leur sang devait être excellente par la présence encore importante de feu et de lumière divins qui y était maintenue par l’Esprit. En effet, quelle gloire, quelle lumière divine dans ce sang ! Ce n’est que plus tard, à cause de la méchanceté des hommes, que cette longévité fut réduite à 120 ans puis à 70 et 80 pour les plus robustes (Genèse 6 :3 ; Psaume 90 :10). La moyenne de longévité dans certains pays et au Moyen-âge fut encore nettement inférieure.
Pour tous ces passages un seul mot est employé en hébreu pour signifier année à savoir « schana ».
Le marquage du temps notamment au moment du déluge semble relativement important (Genèse 7 :11 ; 8 :13). Noé avait 600 ans au début du déluge et vécu encore 350 ans après le déluge. Noé vécu donc 950 ans en tout (Genèse 9 :29). Le décompte des années avant et après le déluge furent les mêmes d’après le texte.
Abraham vécu 175 ans et eut après le décès de Sara 6 enfants avec Kétura (Genèse 25 :1), sachant qu’il avait près de100 ans à la naissance d’Isaac ! Sara en avait 90 (Genèse 17 :17 ; Romains 4 :19 ; Hébreux 11 :11) ! D’ailleurs Abraham a ri (Genèse 17 :17) comme Sara par la suite au moment où Dieu annonça la naissance d’Isaac ! (Genèse 17 :19ss ; 18 :12ss).
Quand on a quelques connaissances gériatriques, on ne peut que constater la gloire du Saint Esprit sur le corps de ces personnes.
Il en est de même pour Moïse au visage resplendissant de gloire qui n’avait rien perdu de sa vigueur et de sa vue au moment de son décès [ou départ] à 120 ans ! (Exode 34 :33-34 ; Deutéronome 34 :6-7). Ainsi les années eurent et ont approximativement la même durée que ce soit au temps d’Adam, de Noé, d’Abraham, de Moïse ou encore aujourd’hui.
En effet les planètes et les étoiles (Genèse 1 :16ss), l’aspect cyclique des saisons certes plus ou moins marquées selon les endroits déterminaient le temps en général et les années en particulier. Les bonnes périodes pour les semailles et les récoltes étaient en effet capitales pour la survie du genre humain.
Nous remarquerons aussi que la réduction de la longévité et/ou le vieillissement de Genèse 6, a moins frappé les hommes de foi cités plus haut. Il y a donc une relation entre la foi et la longévité due à la gloire de l’Esprit imprégnant le corps des croyants ! Ce fut vrai en tout cas pour certains dans l’Ancien Testament, à plus forte raison cela devrait être d’autant plus vrai pour celles et ceux qui y croient dans le cadre du Nouveau Testament ! (2 Corinthiens 3 :6-18)


Ce que Jésus-Christ nous a restitué avec les conséquences

Si nous avons bien noté comment étaient Adam et Eve avant la chute nous savons ce que Jésus-Christ nous a restitué et les conséquences en découlant.

Jésus-Christ nous a restitué l’immortalité
En général, à juste titre, la restitution enseignée s’arrête à l’homme intérieur. Le corps doit donc mourir, ce qui est conforme à la réalité limitée de l’espace-matière-temps et ensuite pour le jugement dernier, il y aura la résurrection des morts avec un corps incorruptible. Pour ceux qui auront cru en Jésus-Christ, commencera alors la vie éternelle dans les lieux célestes.
Toutefois il ne s’agit que d’un Evangile au rabais car Adam et Eve étaient immortels à condition qu’ils ne pèchent pas. Par Jésus-Christ nous sommes justifiés, donc nous ne devrions plus subir le salaire du péché à savoir la Mort, même la première Mort, donc nous devrions bénéficier de l’immortalité ou du salut du corps ou de la métamorphose du corps.
C’est pourquoi quand Jésus-Christ Glorifié remet les pendules à l’heure, la première promesse pour l’Eglise des Vainqueurs contenue dans la première lettre aux églises dans l’Apocalypse concerne l’accès à présent possible à l’Arbre de Vie ou l’immortalité (Apocalypse 2 :7b ; Genèse 3 :22). Notre corps mortel doit donc obligatoirement être métamorphosé à l’image de Dieu comme celui d’Adam et d’Eve avant la chute à savoir transformé en feu, en lumière et en gloire.

Rappelons 2 Timothée 1 : 9c -10 dit : « Dieu…nous a sauvés et nous a adressé une sainte vocation, non à cause de nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant les temps éternels, et qui a été manifestée maintenant par l’apparition de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit (en grec : part. aor. passé) la mort et a mis en évidence (en grec : part. aor. passé) la vie et l’immortalité par l’Évangile. » L’immortalité (aphtarsia : précision importante dans le texte citée à côté de la « vie » - zoé – pour bien montrer que les deux réalités, bien que proches, ne sont pas à confondre l’une avec l’autre)  engendrant la destruction de la mort opérée par grâce par Jésus-Christ, fait partie de la Bonne Nouvelle (= Evangile) pour « maintenant » c’est à dire « avant les temps éternels » !

Notons qu’Hénoc et Elie sous le régime de l’Ancienne Alliance ne connurent pas la première mort (Genèse 5 : 22 ;  Hébreux 11 : 5 ; 2 Rois 2 : 11-13 ; Malachie 4 : 5 ). Ils ne connaîtront évidemment pas la seconde mort ! A plus forte raison, nous, sous le régime de la Nouvelle Alliance, considérée comme « meilleure » (2 Corinthiens 3 :6-18), devrions-nous bénéficier de l’Immortalité !!!

Romains 2 : 7 dit : « Dieu…réservant la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire cherchent l’honneur, la gloire et l’immortalité. »
1 Corinthiens 15 : 53 nous montre clairement qu’aphtarsia et atanasia sont ÉQUIVALENTS : « Il faut en effet que le corruptible revête l’incorruptibilité (= aphtarsia : incorruptibilité, immortalité, intégrité physique) et que le mortel revête l’Immortalité (= atanasia : immortalité ) ». Ce passage fait clairement la distinction entre la Vie Eternelle et l’Immortalité. Cette dernière se recherche par la persévérance à bien faire (Romains 2 : 1+14-16).

Nous avons décrit la déchéance progressive du corps des êtres humains dans l’Ancien Testament. Par Jésus-Christ et Son sacrifice expiatoire nous sommes délivré du péché et de ses conséquences et nous avons, contrairement à Adam et à Eve, accès à l’Arbre de Vie et la possibilité de « vivre éternellement » (Genèse 3 :22 et Apocalypse 2 :7).

Jésus nous a restitué le règne
Très rapidement dans le livre de l’Apocalypse une louange et adoration parle de sacrificateurs et de rois ou royaume (Apocalypse 1 :6 ; 5 :10).
Le sacrificateur juif avait accès au Saint des Saints ce qui correspond à la Salle du Trône. Il avait aussi des habits et des ornements spécifiques après les sacrifices d’expiation sur l’autel pour avoir le droit d’entrer dans le Lieu Très Saint. C’est ce qui arriva dans la réalité à Jean en Apocalypse 1 et 4 lorsqu’il fut métamorphosé en son corps ou « devint en esprit » et qu’il est « monté » devant le Trône. C’est ce qui doit nous arriver (Apocalypse 3 :18-21) !
Le texte de l’Apocalypse nous montre qu’avant de régner, il y a encore des batailles à remporter. Toutefois il est important de savoir que ces batailles doivent être menées à partir de la Salle du Trône et des lieux célestes.

L’Eglise actuelle mène des batailles à partir de l’espace-matière-temps, ce qui est peine perdue : 2000 ans d’histoire de l’Eglise nous permettent d’avoir un recul non négligeable pour pouvoir affirmer cela.
En plus, l’Ennemi nous tient en échec parce qu’il est dans des lieux célestes (2ème ciel ; cf. 2 Corinthiens 12 :2c : 3ème ciel et l’univers matériel 1er ciel) et a même accès à la Salle du Trône pour nous accuser devant le Père (Apocalypse 12 :10). C’est là que réside sa puissance destructrice. De plus, nous nous battons dans et à partir de la prison espace-matière-temps dont il est le Prince. Quelle erreur de stratégie de la part de l’Eglise !

Pourtant notre règne est clairement annoncé ! Il est précédé de conquêtes certes gagnées d’avance parce que Jésus a vaincu sur la Croix et par la Résurrection. Toutefois ces conquêtes doivent urgemment être entamées et accomplies à partir de la Salle du Trône ! Il n’y a pas d’autre option.

Nous avons, par nos écrits, longuement décrit ces conquêtes prévues dans l’Apocalypse à la suite de Jésus qui consisteront à :
amener un maximum de personnes au Seigneur pour le réveil le plus grand de l’Histoire en travaillant à partir du ciel, de la Salle du Trône (Apocalypse 6 :2 ; 7 et 12 :1 ; Jean 17 :20 ss ; Ephésiens 6 :12).
donner naissance à une nouvelle génération « enlevée » (Apocalypse 12 :5c ; 12 :12a) capable d’expulser définitivement avec l’Archange Michel et ses anges le Dragon et ses démons des lieux célestes (Apocalypse 12 :2-12).
vaincre l’Ennemi sur terre et l’en expulser (Apocalypse 17 :14c ; 19 :14)

Les conséquences sont le règne du Millénium sur terre (Apocalypse 20 :4a ; 12 :5b ; 2 :26-27 ; 3 :21) suivi du règne dans l’éternité dans le nouveau ciel et la nouvelle terre (Apocalypse 22 :5c ; 3 :21).


Tout cela est possible parce que Jésus a vaincu et tient les clés de la Mort et du Séjour des morts (Apocalypse 1 :18).

Il nous restitue tout ce qu’Adam et Eve ont perdu à savoir l’immortalité et le règne si nous croyons en un Evangile complet.



CONCLUSION

Quel est l’Evangile que nous véhiculons ? Si l’Evangile est une bonne nouvelle (en grec : eppangelion) alors c’est réellement et complètement une bonne nouvelle et pas une bonne nouvelle assortie d’une multitude de mauvaises nouvelles.

Jésus a tout accompli pour que cela soit une bonne nouvelle et rien qu’une bonne nouvelle !  Pour cela il faut urgemment et impérativement se positionner métamorphosés dans la Salle du Trône pour pouvoir apporter l’Evangile intégral, gagner les batailles et ensuite régner !
Notre Seigneur Jésus-Christ nous a tout restitué : gloire et honneur à Son Saint Nom !

En Lui,
         Martin BUSCH

TV-VIECOM - 219 TIKTOK