03 décembre 2014

62 ALORS ILS JEÛNERONT

RUBRIQUE DE L’EGLISE DES VAINQUEURS : 
62 ALORS ILS JEÛNERONT


INTRODUCTION

« Viendront des jours, quand sera enlevé d’eux l’époux, et alors ils jeûneront » (Trad. litt. Matthieu 9 :15b).
Jésus, dans le sermon sur la montagne en Matthieu 6, parle des trois piliers de la « pratique de notre justice » (Matthieu 6 :1-  tèn dikaiosunèn umon mè poièn) à savoir la prière, l’aumône et le jeûne. Il insiste notamment sur la discrétion de cette pratique liée à une récompense venant de Dieu (Matthieu 6 :2+18+33b).

La pratique de notre justice

Jésus-Christ est notre justice (Romains 5 :21 ; 2 Pierre 1 :1). La pratique de notre justice en Jésus-Christ ou de notre justification consiste à prier, à donner et à jeûner.
Cette pratique est le résultat, la conséquence de notre justification mais ne peut en aucun cas être notre justification ou à son origine sinon l’œuvre de Jésus et de la grâce n’auraient plus leur place et nous ne pourrions plus parler d’Evangile gratuit et total mais nous devrions parler de salut par les œuvres. Nous savons en effet que l’homme est justifié par la foi sans les œuvres de la loi (Romains 3 :28).
La justification entraîne toutefois une pratique, un faire, un style de vie. Cela doit se faire dans un état d’esprit qui ne laisse aucune place à l’autojustification et à une gloire venant des hommes (Mathieu 6 :2b+17). Ainsi, la discrétion est de mise sinon on manque la gloire-récompense venant de Dieu car on aura déjà récolté la gloire-récompense venant des hommes.
La pratique de notre justice concerne notre esprit, notre âme et notre corps. S’il y a interaction évidente entre les trois et les trois dimensions de la pratique de notre justice, il y aussi des dominantes.

La prière touche plus particulièrement notre esprit.

Nous avons donné une interprétation du Notre Père dans notre écrit « Notre Père qui es aux cieux ». Nous y avons démontré que chaque demande ne pouvait être vraiment réaliste et comprise que dans le contexte de l’Eglise des Vainqueurs et de ses caractéristiques de glorification. La prière est en relation étroite avec les dons spirituels tels le parler en langues, la foi, la prophétie, la parole de connaissance par lesquels Dieu s’exprime. La prière devient en quelque sorte un échange indirect ou une conversation où le croyant s’exprime et où Dieu s’exprime à travers le croyant de façon indirecte. Mais ici nous nous attacherons à la prière du « Notre Père » enseignée par Jésus Lui-même dont le contenu est indiscutable.
Car il est non seulement indispensable de prier mais encore de prier « juste ».
Pour que la volonté du Père se fasse sur la terre comme au ciel, il faut que nous puissions agir à partir des lieux célestes à la suite du Seigneur pour l’instauration du Millénium, sinon ce n’est pas possible, vu que le Seigneur Lui-même l’a voulu ainsi. S’il devait en être autrement cela fait longtemps que cela serait arrivé et nous sommes obligés de constater que nous en sommes très loin dans les faits.
Nous sommes appelés par Jésus à prier que nous ne soyons pas laissés dans la zone de tentation, l’espace-matière-temps où règne le Prince de ce monde (« Ne nous soumet pas à la tentation »  mal traduit et  mal compris cf. Jacques 1 :13-15) mais que nous soyons délivrés du mal et/ou du Malin. Autrement dit, Jésus nous demande clairement de prier pour que nous soyons transfigurés pour sortir de l’espace-matière –temps pour aller à la Salle du Trône !!!
Jésus dans le cadre de la prière, insiste beaucoup sur le pardon (Matthieu 6 :14) car si on ne pardonne pas, Dieu ne nous pardonne pas non plus et l’accès à Lui par la prière est perturbé voire barré.
Nous avons démontré qu’humainement le pardon réel est impossible, donc nous sommes dans le péché. Nous connaissons tous l’adage qui correspond à la réalité ici-bas : « On pardonne mais on n’oublie pas ». En fait pardonner c’est vraiment oublier et ne plus pouvoir revenir sur l’événement en question, parce que justement on a vraiment oublié, ce qui est impossible dans la chair. C’est pourquoi aussi longtemps que nous sommes dans la chair, nous sommes dans le péché et au minimum dans le péché par omission car souvent on pardonne plus ou moins mais on ne va pas jusqu’au bout du pardon donné voire de la demande de pardon selon les cas. L’exigence de la part de Dieu du pardon total et réel, un aspect majeur pour une prière valable, ne peut se réaliser pleinement que dans la glorification c’est-à-dire la métamorphose du corps.
L’Apôtre Jean confirme cela dans sa première épître :
« Or vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés (justification) et il n’y a point en lui de péché. Quiconque demeure EN lui (glorification) ne pèche point ; quiconque pèche ne l’a pas vu et ne l’a pas connu (manque de glorification)…quiconque est NE DE DIEU (glorification) ne pratique pas le péché parce que la semence de Dieu (justification nécessairement préalable à la glorification) demeure en lui et il NE PEUT pécher parce qu’il est né de Dieu (glorification qui suit la justification ; 1 Jean 3 : 5-9).
Dans la chair, c’est-à-dire dans notre état actuel, ce verset est clair comme l’eau de roche quant à la nécessité d’être métamorphosé pour ne plus pécher et en l’occurrence être dans le pardon total. On a d’ailleurs inventé des entourloupes interprétatives de ce verset sur lesquelles nous ne reviendrons pas.
Demeurer en Jésus, Le voir, Le connaître, naître de Dieu signifie en effet la glorification ou la métamorphose du corps et la possibilité de monter auprès de Jésus et de Son Trône. C’est le seul moyen de séparer la chair du corps et donc le péché du chrétien. Jean le dit clairement dans ce verset et d’autres (5 :18 par exemple).
Quand la chair est séparée du corps alors seulement l’accès au Père est réellement possible et ouvert et la prière devient réellement « conversation, échange » avec Lui avec l’exaucement à la clé car dans cet échange on connaît alors vraiment la volonté de Dieu et on prie selon elle. (cf. 1Jean 5 :14-15)
Actuellement la prière semble en effet plutôt être un monologue individuel ou collectif coloré d’un style dénominationel caractéristique  voire dans le pire des cas des récitations et/ou des litanies répétitives. La conversation ne se produit que dans des moments de visitation rares, s’il en est ou alors, comme nous l’avons évoqué plus haut, de façon indirecte à travers les dons spirituels. Le croyant ne s’attend d’ailleurs pas en général à une réponse surtout audible comme dans une conversation : il est tellement conditionné par la prière monologuée qu’il prendrait peur si Dieu lui répondait de façon audible. Quant à l’exaucement c’est souvent, pour être franc, du « peut-être ben que oui, peut-être ben que non », ou encore « j’ai prié, j’aimerais tellement que Dieu guérisse, arrange la situation etc. …mais je sais pas s’Il le fera. »

L’argent touche plus particulièrement l’âme, le cœur.

 
 « Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur…Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre » (Matthieu 6 :21+24b)  
Notre cœur -âme est terriblement attaché à notre trésor. D’ailleurs on constate que ceux qui ont beaucoup d’argent en veulent encore plus. Il est plus difficile à un riche d’entrer dans Royaume de Dieu qu’à un chameau d’entrer dans le trou d’une aiguille c’est-à-dire certaines petites portes de remparts. Quelle déception pour le jeune homme riche… !
Si notre trésor est sur la terre il engendre l’inquiétude, voilà encore une attitude du cœur ou du psychique - âme. Donc il vaut donc mieux investir dans le ciel ou le céleste (Matthieu 6 :20). L’inquiétude et la peur engendrent le stress et nous accumulons sur terre pour nous sécuriser ainsi que notre famille. Tout cela peut provoquer la dépression et toutes sortes de maladies psychiques ou de l’âme. Pour les besoins terrestres les êtres humains sont prêts à tricher, tromper, voler, tuer, se prostituer, exploiter les autres, à utiliser les choses démoniaques pour faire de l’argent… bref à pécher de mille et une manières.  Cela crée des désastres personnels et sociétaux délétères qui peuvent mener à la guerre d’abord économique et générale ensuite. L’argent sépare souvent les familles surtout au moment de l’héritage. L’attachement familial, un attachement de cœur basé sur les liens du sang est très vite battu en brèche par des histoires d’argent.
Nous sommes donc appelés à amasser des trésors dans le ciel qui devient ainsi notre « banque » absolument sûre. Nous sommes sécurisés et par voie de conséquence équilibrés et le bien-être personnel autour de nous se répand en bénédictions merveilleuses et variées dès ici-bas (cf. 2 Corinthiens 9 :6-11).
Mais il faut aller plus loin : Quand on possède un trésor au ciel, on est sensé pouvoir en profiter grâce au Banquier céleste : on peut aller retirer de « l’argent » puisqu’il nous appartient, c’est un trésor que nous y avons accumulé. Il faut donc logiquement pouvoir aller à la banque céleste pour pouvoir retirer de l’argent qui se trouve justement là-haut.
C’est la solution radicales donnée par Jésus Lui-même : « Cherchez d’abord le royaume et la justice de Dieu et tout cela (besoins vitaux terrestres  – Matthieu 6 :25-32) vous sera donné par-dessus » (Matthieu 6 :33). Autrement dit la misère du monde ne se résoudra que par le fait qu’on trouve réellement et tangiblement le Royaume de Dieu et Sa justice par la montée à la Salle du Trône pour pouvoir recevoir vraiment et abondamment les richesses de toutes sortes à la banque du ciel en vue de l’instauration la plus rapide possible du Millénium où les problèmes sociaux et économiques seront de toute manière parfaitement résolus. Toutefois nous ne sommes pas dispensés de donner le verre d’eau et bien plus si possible car tout ce que l’on aura fait à « l’un de ces plus petits, on l’aura fait à Jésus » et ce n’est pas une option (Matthieu 25 :31-46 ; 2 Corinthiens  9 : 1-15).
Mais la solution de fond est et reste Matthieu 6 :33. La preuve est que l’église  a pratiqué dans l’ensemble la solution du « verre d’eau » via les organisations de type humanitaire pendant 2000 ans, sans solutions et résultats de fond réels et durables car malheureusement cela n’étaient que des gouttes d’eau dans la mer.
Avec la solution de fond le « verre d’eau » sera de toute façon donné parce que les moyens seront célestes et donc abondants, suffisants et absolument efficaces et n’en resteront par là évidemment pas au niveau de gouttes d’eau dans la mer. Le réveil d’Apocalypse 7, premier fruit de l’Eglise des Vainqueurs,  n’y sera d’ailleurs pas étranger… Le dieu Mammon (Matthieu 6 :24 ; Luc 16 :13) pourra alors réellement être vaincu car dans la chair l’appétit matérialiste est trop fort et il n’est d’ailleurs pas davantage assujetti dans l’ascèse car l’envie subsiste malgré tout d’une façon ou d’une autre.
Conclusion : donnez « juste », investissez surtout pour ce qui rapporte une solution de fond, qui passe d’abord par la recherche du Royaume de Dieu et de Sa justice aboutissant obligatoirement à sa découverte à savoir la montée à la Salle du Trône.
Quand Jésus parle de récompense de la part de Dieu, il s’agit bien évidemment de la découverte du Royaume avec en plus toutes ces choses données par-dessus dont les biens terrestres que l’on obtient vraiment très abondamment quand on est passé préalablement par le ciel. Toutes ces choses, vu l’état actuel du monde voire de l’église, ne sont de loin pas données comme le Père d’amour voudrait les donner. D’où malheureusement la puissance du dieu Mamon y compris dans l’église (Matthieu 6 :24 ; Luc 16 :13).
Tout cela prouve que le Royaume n’a pas été trouvé via la glorification et la montée au ciel qui devrait obligatoirement suivre la justification (Romains 8 :30).
 En général l’Eglise a essayé de s’occuper de l’esprit et de l’âme pour aussi essayer dans une certaine mesure de résoudre les problèmes du corps terrestre par le travail social et a donc prêché la prière et l’aumône mais absolument pas dans la perspective de la découverte et de l’entrée réelles au Royaume en vue d’une solution de fond.
 
Le jeûne touche plus particulièrement le corps.

Alors ils jeûneront…
L’Epoux aura été enlevé aux apôtres au moment de l’Ascension. Ils ont d’ailleurs jeûné par la suite comme Jésus l’avait annoncé (Matthieu 9 :15 ; Actes 13 :3 ; 14 :23 ; 2 Corinthiens 11 :27). Donc nous sommes aussi appelés à le faire dans la foulée puisque nous ne sommes pas encore avec l’Epoux dans la réalité visible et tangible.
L’Apôtre Jean sur son île – cailloux Patmos où il n’y avait strictement rien ni personne à l’époque, était persécuté « à cause de la Parole de Dieu et du Témoignage de Jésus » (Apocalypse 1 :9) et à ce titre condamné à mort via la privation de nourriture.
Autrement dit, il était ni plus ni moins contraint au jeûne. C’est là que Jésus Glorifié lui apparut et qu’il fut glorifié – métamorphosé – devint en esprit pour pouvoir « monter » au Trône. Il eut sa récompense. Il ne pouvait d’ailleurs pas être glorifié devant les hommes à cet endroit.
Au même titre que la prière et le don d’argent discrets doivent être prioritairement orientés vers la recherche du Royaume de Dieu et de sa découverte, le jeûne doit l’être tout autant si ce n’est davantage car le jeûne concerne plus particulièrement le corps qui a besoin d’être débarrassé de la chair par la métamorphose.
La pratique de notre justice ne peut qu’être orientée principalement vers le Royaume et la justice de Dieu. Notre pratique de la justice par la justification en Jésus venant de Dieu ne peut qu’aspirer à la montée effective et réelle par grâce dans le Royaume et la justice de Dieu.
La récompense de grâce du Père sera par conséquent la découverte réelle et tangible du Royaume et de Sa justice : nous le répétons car c’est capital et vital !
Le jeûne nous fait d’abord comprendre que l’on vit de la Parole de Dieu et pas de pain seulement, que l’on ne vit pas davantage de la gloire venant des hommes en faisant du spectaculaire par le « fait de se jeter du haut du Temple par exemple », ni en essayant de dominer sur les royaumes du monde et leur gloire en passant du côté du Prince de ce monde, l’Ennemi.
Si on a compris cela « jusqu’au fond de nos trippes » et si on a commencé à résister à ces tentations, alors le ciel s’ouvrira comme pour Jésus : « les anges L’ont servi » (Matthieu 4 :1-11). Nous remarquerons en outre que c’est seulement après son jeûne de 40 jours que Jésus a commencé son ministère public de prédication, d’autorité et de puissance.

 Pour Jean, entrain de jeûner parce que persécuté, le ciel s’est aussi ouvert avec la venue extraordinaire et puissante de Jésus Glorifié suivi de la métamorphose de son corps permettant sa montée au Trône (Apocalypse 4 :1ss). Quelles expériences et révélations ont suivi !!!

Le jeûne biblique est un acte d’amour de l’Epouse envers son Epoux
Comme le but du jeûne biblique est le Royaume et la Justice de Dieu à rechercher prioritairement, il est aussi un acte d’amour de l’Epouse envers l’Epoux. Quelle est l’épouse qui ne voudrait pas rejoindre son époux et réellement vivre avec lui ? L’amour doit être le moteur spirituel, psychique et physique pour tout faire pour connaître l’Epoux Jésus-Christ. « …alors, je connaîtrai comme je suis connu » (1 Corinthiens 13 :12c). L’Epouse tombera enceinte pour accoucher d’un garçon (Apocalypse 12 :1ss), la nouvelle génération de l’Eglise des Vainqueurs encore plus puissante capable d’éjecter le Dragon et ses acolytes des lieux célestes et entrer dans le processus conduisant au Millénium et à l’Eternité.

Le jeûne une pratique non légaliste.
Le jeûne doit être personnel et discret, baigner dans l’amour, la foi et la confiance en Jésus et Sa Parole, dans l’intimité de notre relation avec Dieu. Il ne peut en aucun cas être le fruit d’un enseignement légaliste (Romains 14 : 3+6+17 ; Matthieu 15 :15-20). Paul, en Romains 14, taille littéralement en pièces tout légalisme d’ailleurs fondamentalement à l’origine du rejet et du jugement destructeur entre frères et sœurs par rapport à la pratique de notre justice. Celle-ci ne peut être que fondamentalement libre et volontaire car nécessairement pratiquée dans la foi, l’amour, la discrétion et le désintéressement.

Le jeûne est un acte de repentance (1 Samuel 7 : 5-6+10 et bien d’autres passages).
Quand on se sent charnellement faible on se rend beaucoup plus vite compte de notre état passablement lamentable devant Dieu, esprit, âme via le corps et la chair privés de nourriture terrestre. On arrête très vite de « faire son petit fier ».
Jésus Glorifié a d’ailleurs parlé de repentance dans Ses lettres aux Eglises (Apocalypse 2 :5 +16+21-22 ; 3 :3+19). Le jeûne est donc un outil efficace pour la repentance.

Le jeûne est une démonstration pratique de notre foi (Hébreux 11 :1) qui doit aboutir à l’ouverture du ciel, à l’arrivée de Jésus Glorifié prenant la Cène de gloire avec nous en vue de la transformation suivie de la montée. Notre assurance quant à la métamorphose de notre corps, que nous espérons et ne voyons pas encore, est démontrée, prouvée par la pratique de notre jeûne. En effet, le jeûne biblique s’attaque « à mort », EN Jésus, à la chair qui imprègne et revêt notre corps ainsi que par extension notre âme et notre esprit et les tient prisonniers. La chair est l’élément, le « voile » qui nous obscurcit la vue et nous sépare de la Lumière.
Le jeûne, selon les cas, peut dans un premier temps empêcher le corps revêtu de chair d’évacuer les toxines, provoquer de la constipation, sans compter des désagréments style maux de tête, accès de faiblesse, vertiges etc. La chair ne se laisse pas faire sans combattre. C’est pourquoi il est important de beaucoup boire, savoir « écouter » son organisme et y aller progressivement avec des jeûnes d’abord brefs de préparation et non pas immédiatement se lancer tête baissée dans un jeûne long pouvant éventuellement être dangereux car il s’agit d’un combat sans merci.
Un soldat ne va pas aller combattre sans préparation physique, psychique et dans notre cas, spirituelle. La rupture du jeûne doit aussi se faire progressivement avec des aliments et une procédure adaptés.
Tout fanatisme lié à un syndrome religieux doit absolument être banni. Les directives bibliques dont nous avons fait état plus haut sont très claires. Le jeûne n’est pas un suicide mais bien au contraire doit aider à mieux vivre dans son corps et finalement à aboutir à la liquidation de la chair par la métamorphose.
Nombre de religions préconisent le jeûne mais ce n’est absolument pas dans la discrétion les mêmes perspectives et état d’esprit. Il en est de même des jeûnes politiques et/ou de protestations voire de vengeance qui demandent le plus de publicité possible. Les jeûnes empreints de religiosité hypocrite des personnes vivant dans le péché et l’injustice sont tout autant à bannir (Esaïe 58). La pratique de ces jeûnes attire les démons voire l’Ennemi et donne de la puissance négative et destructrice.
Jeûnez « juste » !
Le jeûne biblique signifie que l’on veut apprendre à vivre de toute Parole sortant de la bouche de Dieu, que l’on veut apprendre à résister et à vaincre les tentations dont nous avons parlé plus haut dans la foi et la confiance en notre Dieu.
Cet apprentissage fait « travailler » notre foi et donc la « muscle » et l’augmente. La présence du Saint Esprit et de Son Feu sont intensifiés.
Par cette foi augmentée, le jeûne participe à l’ouverture du ciel et surtout au fait d’ouvrir la porte à Jésus Glorifié à laquelle Il frappe pour remplacer la nourriture terrestre par la nourriture céleste à savoir le Feu et la Lumière de Son Corps et de Son Sang lors du « souper – Ste Cène de Gloire ». (Apocalypse 3 :20).

Quel est le processus de glorification avec le jeûne ?
Nous avons expliqué dans notre écrit « Promesses » que la Ste Cène de gloire instituée par Jésus Glorifié (Jean 6 :50-51 ; Apocalypse 3 :20c) remplace la Ste Cène avec le pain et le vin à caractère provisoire comme l’étaient aussi les sacrifices du Temple juif.
En fait il s’agit de manger réellement et non pas symboliquement le Corps et le Sang de Jésus car ils sont vraiment une nourriture et vraiment une boisson (Jean 6 : 55). La seule solution crédible c’est que le corps absorbe, mange, soit imprégné des éléments, des « ingrédients » du Corps et du Sang actuels de Jésus à savoir la substance incandescente de Feu et de Lumière célestes (Apocalypse 1 : 14-16).
Par ce « repas », le corps (= soma) humain est transformé, métamorphosé, transfiguré, séparé de la chair (= sarx – sarcophage).
Le croyant « offre son corps en sacrifice » pour être débarrassé de la chair (Romains 12 :1ss). Il retrouve par-là l’aspect d’Adam et d’Eve avant la chute débarrassés des « vêtements » mortels de la condamnation qui est la peau des cadavres d’animaux sacrifiés par l’Eternel c’est-à-dire notre chair. Celle-ci permit un délai dans l’espace-matière-temps face à la mort, remplaça provisoirement dans la durée et remplace encore le revêtement immortel originel de Feu et de Lumière. C’est pourquoi Jésus Glorifié exhorte l’Eglise de Laodicée, c’est-à-dire nous, à « acheter » des vêtements blancs pour recouvrir sa honte et sa nudité (Apocalypse 3 : 18).
Comme pour l’Apôtre Jean, l’accès au Trône et à l’arbre de vie qui est l’immortalité est ouvert et n’est plus barré par les chérubins à l’épée flamboyante (Genèse 3 :22 ; Apocalypse 2 :7).

  Pour commencer, il est indispensable de bien faire la différence entre la chair d’une part et le corps d’autre part.
Vu que les deux sont tellement imbriqués l’un dans l’autre, il y a bien des passages bibliques ou le mot chair inclut et désigne aussi le corps et inversement.
Mais en Romains 7 :25 la chair rend esclave de la loi du péché. En Romains 7 :18, la chair est opposée à la volonté bonne de Paul siège de l’âme ou de la psychè. En Romains 8 :6 la chair est opposée à l’esprit. Il n’est d’ailleurs jamais question du salut de la chair mais par contre, il est bien question de l’adoption et du salut du corps en Romains 8 :23 liés à la révélation des fils de Dieu (Romains 8 :19).

La chair, ce revêtement de mort des animaux morts sacrifiés par l’Eternel qui a remplacé le revêtement de Lumière d’Adam et d’Eve, parce qu’elle n’est plus nourrie de façon terrestre, commence à se dissocier du corps, à être « circoncise », coupée du corps. La circoncision céleste commence alors à trancher dans le vif, le bistouri de Jésus commence l’opération céleste : « Et c’est EN Lui que vous avez été circoncis d’une circoncision que la main n’a pas faite, mais de la circoncision de Christ qui consiste dans le dépouillement du corps de la chair » (Colossiens 2 :11).
Ici, EN Christ, on n’est pas dépouillé du corps de chair mais notre corps est dépouillé de la chair !!! (en tè apekdusei  tou somatos tès sarkos = par, dans l’apectomie de  la chair (accusatif) du corps (génitif)).
Le bistouri céleste coupe cette chair qui se débat et se tortille.
La chair attire en effet des esprits méchants de péché, de condamnation, d’impudicité, de maladie et de mort qui s’y agrippent telles des sangsues empoisonnée suçant notre énergie et notre vie. Le combat est rude !
Cette circoncision se met carrément en travers du dieu-ventre qui est une véritable idole donc un démon régnant sur notre chair. Ce dieu-ventre reçoit la nourriture terrestre pour la distribuer après digestion dans notre chair via les intestins, considérés par certains à juste titre comme notre deuxième cerveau  !!!
Paul fonde clairement notre propos :
« Leur fin sera la perdition; ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, ils ne pensent qu'aux choses de la terre. Mais notre cité à nous est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus Christ qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu'il a de s'assujettir toutes choses. » (Philippiens 3 :19).

Au fur et à mesure que la chair, ce revêtement mortel et mortifère, n’est plus nourrie de façon terrestre, elle commence à être coupée et achevée par le bistouri du Seigneur.
En même temps le Seigneur nourrit notre corps par une « transfusion » de Son Sang glorieux à savoir le Feu céleste dans notre corps. Notre sang est ainsi transformé par ce Feu qui émet de la Lumière. Certains scientifiques disent qu’il manque la lumière dans notre sang…
Notre corps reçoit aussi la nourriture céleste ou le pain d’En Haut qui est une substance ressemblant à du métal en fusion du Corps de Jésus (Apocalypse 1 : 14b-15a). Le Feu et la Lumière qui sont aussi une « nouvelle chair » comme celle de Jésus ressuscité (Luc 24 :39) et/ou glorifié revêt et imprègne ainsi notre corps transformé, glorifié, transfiguré, métamorphosé, non limité.
Comme notre chair actuelle faite de peaux de cadavres d’animaux revêt, imprègne notre corps prisonnier, progressivement étouffé jusqu’à ce que mort s’en suive, la substance en fusion d’aspect métallique, le Feu, la Lumière du Corps Glorifié de Jésus revêtira, imprègnera notre corps pour le sauver et le faire vivre éternellement.

« Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ et n’ayez plus soin de la chair pour en satisfaire les convoitises » (Romains 13 :14).
Le revêtement de Jésus-Christ c’est la métamorphose du corps. Le jeûne biblique signifie ne plus avoir soin de la chair et l’affame réellement pour la liquider ainsi que ses appétits coupables alors que le corps est sauvé et bénéficie des substances de l’immortalité contenues dans le Corps et le Sang de Jésus.

Le jeûne biblique veut que la nourriture terrestre vitale pour notre chair soit remplacée par la nourriture céleste du Corps de Jésus vitale pour notre corps doté par là même d’une « chair » glorieuse et originelle.

« Les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments; et Dieu détruira l'un comme les autres. Mais le corps n'est pas pour l'impudicité. Il est pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. » (1 Corinthiens 6 :13).
Si le Seigneur détruira le ventre et les aliments qui nourrissent la chair qui par là même sera elle aussi détruite, Il ne détruira pas le corps puisqu’Il est pour le corps et que le corps est pour Lui  !!!

« Car de tels hommes ne servent point Christ notre Seigneur, mais leur propre ventre; et, par des paroles douces et flatteuses, ils séduisent les cœurs des simples…Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. » (Romains 16 :15-20).
Les serviteurs du dieu-ventre ne sont pas conformes à la volonté de Dieu. Mais ceux qui ne servent pas le dieu-ventre auront bientôt Satan sous leurs pieds. C’est ce qui commencera à se réaliser effectivement en Apocalypse 12 :1ss où la femme en travail ou l’Eglise des Vainqueurs aura la lune représentant le mal sous ses pieds !!!

Le jeûne biblique est-il de l’ascétisme ? Non et mille fois non !
Le jeûne biblique n’est pas l’abstinence de nourriture, c’est un CHANGEMENT DE NOURRITURE !  On passe de la nourriture terrestre qui est certes véritable, à la nourriture céleste qui est tout aussi véritable si ce n’est davantage ! Cette dernière nourrit véritablement pour l’éternité !

C’est pourquoi il est important, particulièrement durant le jeûne, de prier « Donne-nous notre pain de ce jour » qui est le Pain céleste (cf. Ecrit « Notre Père qui est aux cieux ») ou le Corps de Jésus. Il est indispensable de changer d’ingrédients, de menu pour être fortifié et transfiguré !

« En effet ma chair (= sarka  - Jésus qui est devenu comme nous mais sans péché) est vraie (alètès) nourriture et mon sang est vraie boisson (Jean 6 :55). Si Jésus insiste sur la notion du vrai de la nourriture et de la boisson c’est qu’Il désigne par-là clairement une nourriture et une boisson pour le corps. Il refuse le côté psychique et spirituel dans ce passage bien précis qui répond au questionnement tout à fait compréhensible des Juifs au verset 52 : « Comment peut-il nous donner sa chair à manger ? »
Si nous pouvons vraiment manger et boire Jésus durant le jeûne alors ce dernier sera extrêmement facilité car la chair perdra beaucoup plus rapidement de sa force parce que miraculeusement consumée. Elle sera remplacée par la « chair de fusion d’En Haut » qui revêtira et imprègnera notre corps. Si la nourriture du Corps de Christ ne devait pas remplacer concrètement la nourriture terrestre, passer-vous au tamis de votre amour pour le Seigneur, de votre foi et de son contenu, du pardon donné ou pas donné, de la repentance faite ou non, de votre état d’esprit, de la présence ou non chez vous de la perspective du Royaume et de la justice de Dieu à savoir la métamorphose et la montée ainsi que des autres aspects évoqués ci-dessus.  Il est important que nous aboutissions comme l’Apôtre Jean à la montée. Il y a urgence !

Conclusion

Prier et donner a largement été enseigné dans l’Eglise mais peut-être pas tellement dans la perspective du Royaume et de la Justice de Dieu à savoir la montée à la Salle du Trône. Donc priez et donnez « juste » !
Jeûner l’a encore moins été parce que cela touche de près les fonctions vitales de notre chair. On a moins compris la portée de ce troisième volet car on n’a pas discerné d’enseignement biblique relatif à notre corps. La distinction entre le corps et la chair n’a pas été davantage faite et la métamorphose ou transfiguration n’a pas été enseignée.
Le ministère de Franklin Hall a été largement orienté vers l’enseignement sur le jeûne et pour cause ! Cela lui a ouvert bien des perspectives entre autres dans la compréhension des « vainqueurs », de l’Apocalypse et de la montée.

Il vaut mieux jeûner maintenant pour passer à la Salle du Trône le plus vite possible. Cela nous évitera la Grande Tribulation.
Une partie de l'église (deux témoins vêtus de sacs, c’est-à-dire en train de jeûner)  qui restera sur terre durant les 1260 jours du règne de l’Anti-Christ jeûnera elle aussi et aura un ministère puissant de Feu et de jugement (Apocalypse 11 :3ss). Mais si elle aura beaucoup de Feu céleste durant cette période, elle devra malheureusement subir des combats incessants et finalement le martyre.
 
Alors pourquoi ne pas profiter du temps, certes compté qui nous reste, pour rejoindre dès à présent l’Epoux via la métamorphose en pratiquant le jeûne biblique dans la repentance, l’amour et la foi ?
Retenons cette nouveauté qui n’a peut-être pas été bien comprise : le jeûne biblique pratiqué dans la bonne perspective du Seigneur, de Son Royaume et de Sa Justice n’est pas abstinence de nourriture, ni « auto-flagellation », ni ascétisme mais un changement de nourriture grâce au remplacement de la nourriture terrestre par la nourriture céleste du Corps de Christ, ce qui facilite largement les choses.

Souvent, la question suivante est posée : « Ok pour la métamorphose et la montée, mais COMMENT faire ? »

La pratique de notre justice dans la perspective de la recherche et de la découverte réelles du Royaume et de la Justice de Dieu c’est-à-dire la métamorphose et la montée à la Salle du Trône, et spécifiquement le jeûne biblique touchant tout particulièrement notre corps, voilà la réponse.

En Jésus,
         Martin BUSCH

09 novembre 2014

9 Quoi 2 - 9 sur le Net ? N°9

9 Quoi 2 - 9 sur le Net ? N°9


Aujourd’hui, je vais vous raconter une petite histoire glanée sur le net et qui mérite réflexion…

«  Tout a été payé » :

Un jeune homme s’apprêtait  à obtenir son diplôme de fin d’études. Pendant plusieurs mois il avait admiré une belle voiture de sport exposée dans le hall d’un concessionnaire automobile. Sachant que son père pouvait aisément la lui offrir, il lui fit part de son choix de cadeau pour l’obtention de son diplôme.
Comme le jour de la remise des diplômes approchait, le jeune homme s’attendait à voir des signes que son père lui avait bien acheté cette voiture de sport.
Finalement, au grand matin du jour « J », son père l’appela dans son bureau et lui dit combien il était fier d’avoir un fils aussi intelligent et formidable, mais aussi combien il l’aimait. Le père tendit à son fils une boîte dans un emballage cadeau. Curieux, mais aussi déçu, le jeune homme ouvrit la boîte et découvrit une belle Bible, avec une couverture de cuir noir.
Très furieux, le jeune homme éleva la voix et dit à son père 
« Avec tout ton argent, tu ne m’offre qu’une Bible ? »
Claquant la porte, il sortit de la maison, laissant derrière lui la Sainte Bible.
Plusieurs années passèrent, et le jeune homme couronné de succès dans le monde des affaires, fonda une belle famille, acheta une grande et belle maison… Puis il se souvint de son père, qui était devenu très vieux, et se dit qu’il devait aller le voir, ne l’ayant pas revu depuis le jour où il avait obtenu son diplôme. Juste avant de partir, il reçu un télégramme lui disant que son vieux père venait de mourir et qu’il avait cédé tous ses biens à son fils.
Il devait donc partir immédiatement pour s’occuper de son héritage. Quand il arriva dans la maison de son père, son cœur fut rempli de tristesse et de regrets. Se mettant à fouiller dans les dossiers importants de son père, il tomba sur cette Bible, à l’endroit même où il l’avait laissée il y a plusieurs années…
 Il éclata en sanglots, ouvrit la Bible et se mit à tourner les pages. Et comme il lisait, une clef de voiture tomba d’une enveloppe qui était collée au dos de la Bible.
La clef avait une étiquette avec le nom du concessionnaire, le même qui vendait la belle voiture de sport qu’il avait tant désiré avoir, et sur l’étiquette figurait la date du jour de la remise de son diplôme, et ces mots : Tout à été payé !
Dieu n’est pas tel que nous nous le représentons, mais il est tel qu’il s’est présenté à nous, tel qu’il veut se présenter à toi, 
Il a tout payé sur la croix.


Vous savez en effet que ce n’est point par des choses périssables—argent ou or— 
  que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre, héritée de vos pères,   
  mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache;  1 Pierre 1/18-19


Que Dieu vous bénisse.

8 Quoi 2 - 9 sur le Net ? 8


8 Quoi 2 - 9 sur le Net ? 


Aujourd’hui, je voudrais vous raconter une petite histoire pleine d’enseignements  …
Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir

Deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient la même chambre d’hôpital. L’un d’eux devait s’asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d’évacuer les sécrétions de ses poumons. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre.
L’autre homme devait passer  ses journées allongé sue le dos. Les deux compagnons d’infortune se parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses et familles, décrivaient leur maison, leur travail, leur participation au service militaire et les endroits où ils avaient été en vacances. Et chaque après-midi, quand l’homme dans son lit près de la fenêtre pouvait s’asseoir, il passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu’il voyait au dehors.
L’homme dans l’autre lit commença à vivre pour ces périodes d’une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur. De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac. Les canards et les cygnes jouaient sur l’eau tandis que les enfants faisaient voguer leurs bateaux en modèles réduits. Les amoureux marchaient bras dessus, bras dessous parmi des fleurs aux couleurs de l’arc-en-ciel. De grands arbres décoraient le paysage et on pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner. Pendant que l’homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l’homme de l’autre côté de la chambrer fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque.
Lors d’un bel après-midi, l’homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par là. Bien que l’autre homme n’ait pu entendre l’orchestre, il pouvait le voir avec les yeux de son imagination, tant son compagnon le dépeignait de façon vivante.
Les jours et les semaines passèrent. Un matin, à l’heure de la toilette, l’infirmière trouva le corps sans vie de l’homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil. Attristée elle appela les préposés pour qu’ils viennent prendre le corps. Dès qu’il sentit que le moment était approprié, l’autre homme demanda la permission d’être déplacé à côté de la fenêtre. L’infirmière heureuse de lui accorder cette petite faveur, s’assura de son confort, puis elle le laissa seul.
Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu, en s’appuyant sur un coude pour jeter un coup d’œil à l’extérieur. Enfin il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit. Il s’étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit. Or, tout ce qu’il vit fut … un mur !
L’homme demanda à l’infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé lui avait dépeint une tout autre réalité. L’infirmière répondit que l’homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur.
-«  Peut-être a-t-il voulu vous encourager ! » conclua-t-elle.

Epilogue : IL y a un bonheur formidable à rendre d’autres heureux en dépit de nos propres circonstances. La peine partagée réduit de moitié la douleur, et le bonheur, une fois partagé, s’en trouve doublé.

Actes 20:35   Et il faut se rappeler ce que le Seigneur Jésus lui-même a dit: "Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir." »

Extrait du livre «  Ce Dieu si merveilleux » 
( Ouvrage collectif témoignages et textes rassemblés par Odile Delarbre-Mathé
Vous pouvez contacter l’auteur  par mail : o.delarbre@wanadoo.fr
Ou par  téléphone : (33) 04 93 99 51 63
Pour vous procurer cet ouvrage que je vous recommande.


Que Dieu vous bénisse.

61 PROMESSES

RUBRIQUE DE L’EGLISE DES VAINQUEURS : 
61 PROMESSES


INTRODUCTION


Quand Dieu fait des promesses, Il les tient. Il a fait des promesses prophétiques inconditionnelles à Israël qui se sont réalisées et se réaliseront de toute manière. Elles sont à mettre en parallèle et en lien avec l’accomplissement de l’Histoire du Salut,  notamment Jésus-Christ et la formation de l’Eglise des Vainqueurs. Israël est en quelque sorte l’horloge visible de l’Histoire. La formation de l’Etat d’Israël sur sa Terre Promise en 1948 est l’exemple capital parmi d’autres qui permet de constater que Dieu tient Ses promesses. Nous aborderons les thèmes soulevés par les promesses inconditionnelles donc immuables du Seigneur qui nous paraissent les plus significatifs et qui se retrouvent à la fois aux trois niveaux d’Israël, de Jésus-Christ, de l’Eglise - Eglise des Vainqueurs métamorphosée et glorifiée.   

Des promesses relatives à la lignée. 

Nous avons développé ce thème dans notre écrit « Féconder ». 

En ce qui concerne Israël : 
Dieu, après la chute promet que la descendance ou lignée d’Eve écrasera la tête du Serpent (Genèse 3 :15). Suivent les descriptions d’une humanité qui a failli disparaître par le déluge, résultat d’une corruption spirituelle, morale et physique orchestrée par le Serpent et ses acolytes (cf. Genèse 6 et 7). Mais La lignée put continuer grâce à Noé. Tout cela mena à la formation du Peuple d’Israël qui devait suivre le Dieu des Patriarches, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Patriarches est à associer à père, paternité donc lignée, descendance qui formera un peuple choisi, élu par Dieu. Dieu  promit à Abraham une postérité qui sera une grande nation (Genèse 12 : 2) aussi nombreuse que les étoiles du ciel (Genèse 15 :5). Il a aussi dit à Abraham qu’Il bénirait ceux qui le béniront et qu’Il maudirait ceux qui le maudiront de même que toutes les nations seront bénies en lui (Genèse 12 : 3). Voilà des promesses inconditionnelles qui se sont réalisées, se réalisent et se réaliseront encore. Aujourd’hui, malgré les infinies tentatives du Serpent d’éliminer Israël, Israël est toujours plus que jamais là alors que bien d’autres peuples ont disparu. Israël existera toujours en tant que Peuple élu jusque dans l’éternité. La postérité d’Israël est passée par Jésus-Christ et les Apôtres qui furent et sont Juifs, par l’Eglise issue de la Pentecôte mais aussi par la continuation de leur existence en tant que peuple dispersé de par le monde en diaspora parallèlement à l’Eglise, car Dieu ne se repend pas de Ses dons (Romains 11). Cette postérité passera dans l’Eglise des Vainqueurs (Apocalypse 3 :12 ; 4 :10), par le réveil accordé à l’Eglise des Vainqueurs (Apocalypse 7 : 4-8), par leur rôle ultérieur dans les lieux célestes en tant qu’Eglise des Vainqueurs (Apocalypse 14 :1-5) et finalement avec la mention des noms de tribus sur les portes de la Jérusalem céleste (Apocalypse 21 :12) en passant par le Millénium durant lequel Jérusalem sera la capitale terrestre mondiale (Apocalypse 20 :9). Nous constatons par conséquent que Dieu a tenu et tiendra Ses promesses prophétiques et inconditionnelles relatives à la lignée et l’identité du Peuple d’Israël, mais cela se fera uniquement à terme à travers le Sang du Messie Jésus-Christ, de l’Agneau, qui  remettra alors Israël totalement en selle dans son identité et ses fonctions spécifiques prévues par le Seigneur. Une partie d’Israël a d’ailleurs déjà lavé ses vêtements dans le Sang de l’Agneau.

En ce qui concerne Jésus-Christ :
Il est né Juif et fait partie de la lignée judaïque, c’est ce que par exemple démontrent les deux généalogies des évangiles. C’est ce qui fait de Jésus-Christ un vrai homme, le « Fils de l’Homme » et notamment un Juif, descendant de la lignée des patriarches et de David. En outre, l’incarnation fait du Très Haut, le Père physique, corporel de Jésus-Christ qui est ainsi Fils de Dieu et Dieu. Le Seigneur Jésus-Christ a parfaitement réussi Ses missions sur la terre en Israël et sur la croix. Il est ressuscité, monté au ciel et siège à la droite du Père. Il a donc juridiquement écrasé la tête du Serpent. 
Nous constatons par conséquent que Dieu a tenu et tiendra Ses promesses prophétiques et inconditionnelles relatives à la lignée et l’identité judaïque et divine de Jésus-Christ.

 En ce qui concerne l’Eglise des Vainqueurs :
Jésus est revenu pour les Siens pour faire de Son Eglise l’Eglise des Vainqueurs ou Son épouse glorifiée, immortelle, sans rides ni taches (Apocalypse 1 à 3) pour la féconder en tant qu’Epoux afin qu’elle (femme en travail à la couronne aux 12 étoiles et non pas 24  signifiant ainsi l’unité Israël – Eglise ; Apocalypse 12 :1) puisse accoucher de la nouvelle génération de l’Eglise des Vainqueurs qui sera « enlevée » et qui éjectera avec l’Archange Michel, le Dragon et ses acolytes des lieux célestes pour le précipiter sur terre (Apocalypse 12 : 1ss). Cette génération nouvelle composée comme l’Eglise des Vainqueurs initiale de Juifs et de Chrétiens issus des nations, accomplira les missions ultérieures prévues dans l’Apocalypse jusqu’au bout à la suite de son Seigneur. Cette lignée et cette postérité avec les anges et à la suite de l’Epoux Jésus-Christ Roi des rois, glorieux et combattant écrasera dans les faits la tête du Serpent (Apocalypse 19 :14 + 20 :2-4+10). La lignée, suite à la fécondation de l’Epouse (Israël et chrétiens issus des nations tous ayant lavé leur vêtement dans le Sang de l’Agneau) par l’Epoux et la naissance de l’enfant mâle sera maintenue jusque dans l’éternité et pour l’éternité en passant par le Millénium.   
Nous constatons par conséquent que Dieu a tenu et tiendra Ses promesses prophétiques et inconditionnelles relatives à la lignée et l’identité de l’Eglise - Eglise des Vainqueurs.
Le texte biblique démontre clairement la nécessité de la continuation de l’existence du Peuple Elu, du Peuple d’Israël, de sa lignée en tant que telle ne fut-ce qu’à travers « le reste » (Romains 11 :4). La théologie du « remplacement » où Israël serait rejeté par Dieu au profit de l’Eglise issue des nations est simplement à l’opposé du texte biblique notamment de Romains 11. Elle a clairement abouti aux persécutions sans nom des Juifs à travers l’Histoire avec le summum atroce de la Shoah ! Parce que Dieu ne se repend pas de Ses dons et de Ses promesses, l’existence du Peuple Israël dans sa lignée et son identité est indispensable, selon la volonté souveraine de Dieu, pour la finalisation de l’accomplissement de l’Histoire du Salut.  

Des promesses relatives à la terre, à Jérusalem, au Temple 

En ce qui concerne Israël : 
Adam et Eve après la chute ont perdu le Paradis, leur « terre » glorieuse sans limitations, excepté celle de vouloir prendre la place de Dieu, dont ils furent chassés. L’espace-matière-temps où ils continueront à survivre un temps avec ses lots de limitations, de souffrances et de morts, deviendra leur nouvelle « terre » en situation dite intermédiaire telle que nous la connaissons à peu près aujourd’hui. Le déluge a failli sceller la disparition de l’humanité. Mais Noé, fidèle à Dieu en construisant l’arche pour s’y réfugier, a ensuite pu récupérer la terre, la cultiver et recommencer à la repeupler. La formation du Peuple d’Israël avec Abraham, Isaac et Jacob puis Moïse était accompagné d’une constante pour la préservation de la lignée ou plus simplement la survie du Peuple à savoir un environnement vivable à savoir la Terre Promise, Canaan. L’Egypte, de plus en plus manipulée par l’Ennemi après l’ère Joseph, réduisit le Peuple en esclavage. Il fallait par conséquent un espace, un environnement, une terre où le Peuple pouvait vivre, s’épanouir ou tout au moins survivre en étant moins menacé d’extermination radicale ou alors de disparition progressive à cause de mariages conclus avec des conjoints d’autres peuples. Dieu a promis à Abraham, Isaac, Jacob puis à Moïse la Terre de Canaan. Le Peuple d’Israël reçut cette terre en partie avec Josué mais il aura fallu la conquérir et les Livres de Josué et des Juges nous décrivent non seulement les difficultés pour prendre possession de cet espace vital mais encore pour le garder. La division en deux du royaume après Salomon, qui fut le seul roi avec son père David à la fin de son règne, à régner sur l’ensemble du pays, fut une véritable catastrophe à cet égard. L’exil à Babylone, puis bien plus tard la dispersion des Juifs sous les Romains n’en furent pas moindre après la prise de Jérusalem et la destruction du Temple en 70 par Titus. 
Le retour au pays après la période d’exil à Babylone, Jérusalem, le Temple furent des thématiques prophétiques et des mises en œuvre prônées entre autres par les prophètes Esdras et Néhémie. Nous voyons déjà là que Dieu veut absolument que le Peuple d’Israël soit sur sa Terre ! 
Après la dispersion sous les Romains, avec l’apparition de l’Eglise, la théologie du « remplacement » a contribué à faire croire que la thématique de la terre promise avec un état juif, de Jérusalem comme capitale et du Temple n’était plus d’actualité notamment aux yeux de Dieu. Mais Dieu a promis et Il ne se repend pas de Ses dons dont la terre d’Israël, Jérusalem et le Temple. Une des conséquences de la Shoah fut probablement la création de l’Etat d’Israël sur sa terre en 1948 ! La guerre « miraculeuse » des 6 jours de 1967 dans le processus de reconquête incroyable d’une grande partie des territoires promis, démontre la volonté immuable de Dieu qui tient Ses promesses. Mais les restitutions ultérieures des terres conquises en échange de la paix n’ont finalement rien arrangé. En effet  depuis, les menaces n’ont jamais cessé et les ennemis d’Israël veulent reprendre le pays et exterminer ce Peuple. Selon les promesses de Dieu, il est absolument nécessaire et indispensable qu’Israël puisse être complètement restauré dans les frontières déterminées par le Seigneur Lui-même pour faire avancer l’Histoire du Salut voire l’Histoire tout court. Il est tout aussi indispensable dans le même ordre d’idées et selon les promesses de Dieu, que Jérusalem soit la capitale une et indivisible de ce Pays et que le Temple soit totalement reconstruit. Il est de l’intérêt et du devoir des Juifs encore dispersés à travers le monde de faire leur aliyah, leur « montée ou ascension ou retour » au Pays. Dieu a promis qu’Il rassemblerait ce Peuple. C’est dans Sa volonté. Les pressions dans certains pays contre les Juifs font qu’ils ne s’y sentent plus en sécurité voire y sont tués d’où une accélération de l’aliyah.
Dans l’Apocalypse la Terre, Jérusalem et le Temple apparaissent clairement (Apocalypse 2 :26 ; 3 :12 ; 7 :3-8 ; 11 :19 ; 12 :5b + 16 ; 14 :1 ; 15 :5 ; 16 :17b ; 20 :9 ; 21 :9ss). Il est vrai que dans l’éternité le Temple c’est Dieu Lui-même (Apocalypse 21 : 22). Mais avant, le Temple apparaît encore dans les lieux célestes. S’il est reconstruit à Jérusalem, il sera avant tout un lieu de renouvellement personnel (dont la métamorphose du corps) et collectif et d’adoration de Dieu et/ou de Jésus Dieu, Roi des rois qui y règnera de toute manière ultérieurement durant le Millénium.  Les sacrifices d’animaux y seront en effet inutiles à cause du sacrifice de Jésus sur la croix, si d’aventure, ils devaient être pratiqués à nouveau à un moment ou à un autre. L’Anti-Christ y usurpera la place de Dieu (2 Thessaloniciens 2 :3-4). Dans un premier temps, il séduira probablement bon nombre de Juifs qui croiront qu’il est le Messie attendu parce qu’il résoudra par une méthode dictatoriale, trompeuse et séductrice de graves problèmes mondiaux. Toujours est-il, comme celui-ci ne s’est pas encore manifesté et vu qu’il s’installera dans le Temple pour s’y proclamer Dieu, il est évident que le Temple aura été préalablement  reconstruit. 
Nous constatons par conséquent que Dieu a tenu et tiendra Ses promesses prophétiques et inconditionnelles relatives à la Terre promise, à Jérusalem et au Temple.

En ce qui concerne Jésus-Christ :
En tant que vrai homme, juif et descendant des patriarches et de David, Jésus a exercé Son ministère presqu’uniquement sur la Terre d’Israël. Il est mort sur la croix, est ressuscité à Jérusalem et est monté au ciel à partir de cette terre pour y revenir en gloire. Jérusalem fut le lieu au cœur de Son ministère et aussi de Son affection. Le Temple devait être pour Lui  la Maison de Son Père et un lieu de prière et non une caverne de voleurs. 
D’après les écrits du Nouveau Testament nous avons démontré dans notre écrit « Notre corps, le Temple du St Esprit » que Jésus-Christ, l’Eglise sont le troisième Temple. On pourrait alors penser que le Temple de pierres qui serait aussi de fait le troisième Temple ne sera jamais reconstruit à Jérusalem ou en tous cas, s’il devait être reconstruit, ce serait inutile. Toutefois, d’après 2 Thessaloniciens 2 :3-4, comme l’Anti-Christ s’y installera, il faut évidemment qu’il ait été préalablement reconstruit. Nous avons vu plus haut dans notre propos que le Temple réapparaissait dans l’Apocalypse. Toutefois, ce n’est pas le Temple qui est la garantie pour le Peuple ou pour nous, c’est Dieu (cf. Jérémie 7 :4) ! La terre et les cieux ne peuvent contenir Dieu (1 Rois 8 :27) mais le Temple est un lieu choisi par Dieu pour que l’on puisse trouver pardon et exaucements de prière non seulement pour Israël mais encore pour les nations, ce qui ne s’est pas encore réalisé (1 Rois 8 : 41ss). Il sera aussi le lieu où Israël et les nations viendront prier et adorer le Seigneur probablement avant le Millénium et à coup sûr  pendant  cette période où le Seigneur Jésus-Christ y siègera comme Seigneur des seigneurs et Roi des rois. Actuellement, la fête des Tabernacles durant laquelle se rassemblent des chrétiens de toutes les nations à Jérusalem est déjà un signe fort qui préfigure assurément  la reconstruction du Temple, lieu d’adoration futur où la gloire de Dieu se manifestera comme ce fut le cas lors de la Dédicace du Temple de Salomon (1 Rois 8 :10). La terre d’Israël, Jérusalem et le Temple seront au cœur du règne millénaire de Christ. Apocalypse 21 : 22 montre que le Temple sera Dieu et l’Agneau comme l’Epouse sera la Jérusalem céleste (Apocalypse  21 :2). En fait, le Temple est déjà Dieu et l’Agneau ainsi que l’Eglise est déjà la Jérusalem céleste, mais aussi longtemps que nous sommes dans un processus historique, les promesses de type terrestre et incarné seront d’actualité et leur concrétisation sont et seront autant de signes sur l’horloge de l’Histoire du Salut qui est notamment rendue visible par Israël, sa terre, Jérusalem et peut-être bientôt le Temple. La venue de Jésus-Christ sur la terre d’Israël, à Jérusalem et dans le Temple est le signe visible terrestre et incarné par excellence et suffisant pour notre justification et notre salut mais n’exclut pas le processus lié à Israël, sa terre, sa capitale et son Temple, bien au contraire : 
« Jérusalem, Jérusalemque de fois j’ai voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes et vous n’avez pas voulu…votre maison sera laissé déserte…vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vous me disiez : béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur ! » (Matthieu 23 :37-39).
Par conséquent, un jour viendra où Israël saluera Jésus avec une bénédiction de bienvenue ! Ce verset et ses parallèles ne laissent aucune place à la théologie du « remplacement ». Jésus Lui-même donne aussi un rôle évident à Israël, la Terre promise, sa capitale et le Temple mais seulement quand Lui sera accepté par Israël pour ce qu’Il est, a fait, fait et fera.        
Nous constatons par conséquent que Dieu a tenu et tiendra Ses promesses prophétiques et inconditionnelles relatives à la terre promise, Jérusalem et le Temple où Jésus-Christ a choisi dans la soumission à Son Père d’accomplir par le Saint Esprit ses missions et où Il continuera à les accomplir jusque dans l’éternité.

En ce qui concerne l’Eglise des Vainqueurs :
L’Eglise reçut une vocation universelle pour aller dans le monde (Actes 1 : 8) mais pour ce faire Jésus a clairement évoqué le baptême du Saint Esprit et de Feu sur les disciples devant évidemment aboutir le plus rapidement possible à la métamorphose du corps qui devait permettre « d’aller » de par le monde le plus efficacement possible à partir de la Salle du Trône et des lieux célestes le plus rapidement possible.
Au même titre qu’Israël avait de tout temps besoin de sa Terre, de Jérusalem et du Temple, l’Eglise aurait de tout temps eu besoin du Ciel – Terre Promise, de la Jérusalem céleste – Jérusalem terrestre et de la Salle du Trône - Temple. Au même titre qu’Israël avait et a de plus en plus besoin de se sentir en sécurité sur sa terre, l’Eglise, qui se trouve incontestablement devant la Grande Tribulation qui touchera tous les habitants de la terre, aurait un urgent besoin de « monter, de faire l’ascension, l’alia ou de revenir » dans les lieux célestes, la Terre promise, le paradis par et en Jésus pour se mettre en sécurité. Au même titre qu’Israël a besoin d’être préparé à son ministère spécifique à Jérusalem et au Temple, l’Eglise a besoin d’être préparée à son ministère d’Eglise initiale des Vainqueurs dans la Jérusalem céleste, dans la Salle du Trône. Au même titre qu’Israël a besoin de recevoir ses instructions au Temple dans le Saint des Saints, l’Eglise a besoin de recevoir ses instructions devant le Trône céleste glorieux. Ce parallélisme ne restera pas parallélisme parce qu’il se rejoindra EN Jésus-Christ réellement dans les lieux célestes sans qu’il y ait confusion ou assimilation d’Israël d’une part et des chrétiens issus des nations d’autre part. C’est pourquoi Jésus Glorifié est revenu vers Jean et les Siens pour leur ordonner de faire leur « aliyah » vers la Salle du Trône. 
 Nous constatons par conséquent que Dieu a tenu et tiendra Ses promesses prophétiques et inconditionnelles relatives à l’aliyah vers les lieux célestes de l’Eglise - Eglise des Vainqueurs.
Le texte biblique démontre clairement qu’Israël est dans une situation prophétique par rapport au monde, d’autant plus qu’il est partiellement dans sa terre promise. Quand elle sera totalement récupérée, quand Jérusalem sera totalement récupérée et que le Temple sera construit à l’emplacement du Dôme du Rocher et de la Mosquée d’Omar selon les promesses de Dieu alors l’Histoire du Salut avancera. De même l’Eglise doit dès maintenant comme Israël intégrer sa terre promise à savoir les lieux célestes comme Jésus Glorifié revenu une première fois l’a urgemment ordonné ! La Grande Tribulation est à la porte et des missions urgentes à partir de la Salle du Trône restent urgemment à accomplir !

Des promesses relatives à la prêtrise, au sacrifice et à l’alliance 

En ce qui concerne Israël : 
Le sacrifice expiatoire a été pratiqué dès la chute où Dieu revêtit Adam et Eve d’une peau d’animal sacrifié pour les préserver d’une mort immédiate. Les patriarches ont poursuivi cette pratique laquelle s’est largement compliquée dans ses formes avec Moïse jusqu’à la destruction du second Temple sous Titus en 70.
Nous avons parlé de la reconstruction du Temple qui se fera assurément sur terre et sera un signe prophétique par rapport au règne terrestre à venir du Seigneur Jésus-Christ. Malheureusement l’Anti-Christ s’y installera aussi durant son règne sur terre. Les sacrifices, s’ils étaient restaurés ne pourraient avoir valeur expiatoire puisque Jésus a tout accompli sur la croix en terme de sacrifice.
La prêtrise d’Israël spécifique, dont une partie fera partie de l’Eglise des Vainqueurs initiale, est clairement évoquée en Apocalypse 3 :12 à cause des mentions typiquement  juives à savoir le nom de Dieu, Jérusalem et le Temple avec ses colonnes. Ce sera un service d’adoration et de glorification de l’Agneau immolé avec, nous le verrons plus tard, un service de sacrifice du corps des adorateurs dans le Feu divin pour la métamorphose. 
Nous constatons par conséquent que Dieu a tenu et tiendra Ses promesses prophétiques et inconditionnelles relatives à la prêtrise, au sacrifice et à l’alliance dans le sens d’une restauration terrestre du Temple et du service du Temple. Ce dernier sera un service ou un « sacrifice » de glorification du corps des croyants accompagnés de sacrifices de louanges et d’adoration de l’Agneau immolé qui a racheté pour Dieu, par Son sang des hommes de toute tribu, langue peuple et nation. (Apocalypse 5 : 9).

En ce qui concerne Jésus-Christ :
L’Epître aux Hébreux démontre en long et en large que Jésus-Christ est à la fois le Grand Sacrificateur et la Victime Expiatoire.  
En Hébreux 7, il est démontré que la prêtrise de Lévy n’était qu’intermédiaire, provisoire et pas fondamentale. La prêtrise de Melchisédeck (Roi de Justice) sans généalogie ou de Jésus-Christ auquel Abraham, qui avait « Lévy dans ses reins » donna la dîme, était antérieure et donc fondatrice et fondamentale. C’est pourquoi les sacrifices juifs du Temple tout en étant indispensables de par leur aspect de transition provisoire, ne trouvent leur validité que dans la prêtrise de toute éternité de Jésus ou celle de Melchisédeck. La prêtrise et les sacrifices du Temple ne pouvaient ainsi avoir aucune valeur sans la prêtrise et le sacrifice parfaits de Jésus - Melchisédeck sur la croix.
Ainsi après la croix et la résurrection du Seigneur Jésus-Christ, les sacrifices d’animaux ou autres dans le Temple sont en quelque sorte inclus, intégrés car  le provisoire était d’ores et déjà compris dans le fondamental. C’est pourquoi il ne peut s’agir d’une théologie « du remplacement » où la prêtrise et le sacrifice de Jésus remplaceraient la prêtrise et les sacrifices juifs du Temple. L’antériorité en Melchisédek et la postériorité en Jésus englobe et absorbe dans le temps et l’éternité la prêtrise et les sacrifices juifs du Temple. Ils furent une sorte d’expédient provisoire, c’est-à-dire une solution momentanée, intermédiaire pour se tirer d’embarras sans résoudre fondamentalement le problème essentiel. Ce problème essentiel ne trouva sa vraie solution que dans l’accomplissement expiatoire définitif, total et seul valable de la croix. La prêtrise et les sacrifices juifs n’étaient que l’ombre de la réalité, qu’une pédagogie devant conduire à la réalité. L’emploi des notions d’Ancien Testament et de Nouveau Testament (ancienne alliance – nouvelle alliance – Hébreux 8 :13 ; 9 :15 ; 12 :24) doit donc se faire dans la bonne perspective, car sous l’aspect cyclique de l’Histoire du Salut,  il n’y a qu’un testament ou qu’une alliance sacrificielle et de prêtrise : celle de Jésus-Christ. Certes il est question d’une ancienne et d’une nouvelle alliance dans l’Epître aux Hébreux mais il y a une sorte d’absorption qui est signifiée en Hébreux 9 : 15 : « … sa mort étant intervenue pour le rachat des transgressions commises sous la première alliance… ». Cela se confirme en Matthieu 26 :28, lors des paroles d’institution de la Ste Cène, où  il est question du  «sang de l’Alliance » tout court donc l’unique (cf. Marc 14 :24) et pas du sang de l’Alliance nouvelle. Si nous comprenons à la fois l’aspect cyclique répétitif de l’Histoire et à la fois son aspect linéaire de commencement et de fin, d’ancien et de nouveau (cf. image et schéma du ressort ou de la spirale où nous avons à la fois l’aspect cyclique répétitif – Ecclésiaste 3 :15  -  et linéaire Ecclésiaste 3 :11 ), nous comprenons qu’il s’agit à la fois d’UNE Alliance unique (cercle de la spirale) et paradoxalement aussi d’une première puis d’une deuxième Alliance (aspect linéaire de la spirale)  
C’est pourquoi, à ce titre, il est aussi indispensable de considérer comme important le provisoire, l’expédient, car Dieu Lui-même l’a considéré comme tel et continue à le considérer comme tel, car ce provisoire sacrificiel d’animaux qui a duré des millénaires tout compte fait depuis Adam, reste toujours et encore un pédagogue et un processus historique choisi par Dieu, même encore AUJOURD’HUI pour nous amener à la réalité actuelle dont fait partie le Peuple d’Israël dans sa terre depuis 1948. N’oublions jamais que « l’ombre » de la réalité démontre que la réalité est bien présente. Là encore nous retrouvons la combinaison de la spirale à la fois de l’ancien et du nouveau linéaires et de la répétition cyclique lesquels assurent l’actualité évidente du provisoire, de l’expédient historique d’Israël quant à la prêtrise, au sacrifice et à l’alliance validés, même davantage, sublimés par et en Jésus-Christ –Melchisédeck dans leur intégration ou absorption. 
La réalité aboutit à la montée victorieuse de Jésus en tant qu’Agneau immolé sur le Trône (Apocalypse 5 :6-9) après qu’Il se soit volontairement abaissé dans la zone mortelle de la chute pour nous chercher et nous sauver. Notons que l’Agneau immolé est aussi  nommé « Lion de Juda, racine (rixa = racine sens premier, rejeton sens second) de David ». Il est à la fois « avant » David comme Il était « avant » Abraham l’ancêtre de David en tant que RACINE et à la fois descendant de David ou de la lignée de David en tant que REJETON. Non seulement Sa divinité mais encore sa judaïté sont soulignées en Apocalypse 5 :5b. Cette dernière est clairement projetée dans l’éternité par cette proclamation de « l’Ancien » et prouve par là même que si nous ne parlons que d’une alliance ou que d’un testament, le processus historique provisoire, pédagogique toujours porté par Israël, de l’ombre révélant de toute évidence la présence de la réalité, la prêtrise et les sacrifices juifs font intégralement partie de ce testament unique, car sans ce processus de préparation juif, la croix n’aurait pas pu avoir lieu. La référence à l’Agneau (Exode 12 :1ss) dans le texte de l’Apocalypse, le démontre avec évidence ! Il démontre aussi que la pédagogie juive dans cette alliance unique a continué dans le non-rejet d’Israël par Dieu, le maintien de Son élection, le maintien de son existence à travers les terribles aléas des siècles, le maintien de sa terre et sa restitution partielle pour l’instant, le futur maintien du Temple qui sera reconstruit à Jérusalem sa capitale et le maintien de sa spécificité de peuple élu dans l’Apocalypse jusque dans l’éternité. C’est au titre de la communion du lien du sang liant Jésus-Christ au Peuple Juif, en tous cas au « reste fidèle » au titre de la grâce de l’élection, que l’Apôtre Paul a pu écrire : « Si leur faute a fait la richesse du monde et leur déchéance la richesse des païens que ne fera pas leur totale participation au salut ?...si en effet leur mise à l’écart a été la réconciliation du monde, que sera leur réintégration sinon leur passage de la mort à la vie ? Or si les prémices sont saintes, toute la pâte l’est aussi : et si la racine est sainte, les branches le sont aussi » (Romains 11 :12+15-16). On ne pourra en aucun cas nier leur rôle christique de prêtrise, de sacrifice et d’expiation au titre de ce lien du sang lié à la grâce de l’élection. La différence est que le Peuple d’Israël était « victime expiatoire » dans et par sa faute et sa déchéance, alors que Jésus-Christ est resté parfait sans péché tout en devenant « victime expiatoire » et a ainsi valider l’Alliance dans son efficacité totale et complète. Mais Jésus n’a pu et ne peut se passer d’eux et eux ne peuvent se passer de Jésus parce que le Père dans Sa souveraineté en a décidé ainsi au titre de la grâce de l’élection du Peuple d’Israël. C’est pourquoi la théologie de remplacement dans la compréhension cyclique ne peut en aucun cas être valable.  
Nous constatons par conséquent que Dieu a tenu et tiendra Ses promesses prophétiques et inconditionnelles relatives à la prêtrise, au sacrifice et à l’alliance où Jésus-Christ - Melchisédeck à partir de l’éternité avant la prêtrise de Lévy et d’Aaron, durant la période précédant Sa présence terrestre, sa présence terrestre et jusque dans l’éternité. Le divin Sacrificateur et Victime sans défaut fait un par les liens du sang avec le Peuple élu dans le cadre d’une seule alliance, d’un seul testament, d’un seul projet de salut des hommes de la part du Père, sachant que dans ce cadre, Israël continue et continuera à jouer le rôle prévu par Dieu au titre de la prêtrise, du sacrifice et de l’alliance anciens mais validé et actualisé par la prêtrise, le sacrifice et l’alliance nouveaux .

En ce qui concerne l’Eglise des Vainqueurs :
Elle bénéficie de la justification opérée dans l’intermédiaire, l’expédiant – histoire, dans la logique du rôle provisoire de prêtrise d’Israël indispensable parce que préparatoire - pédagogique, l’espace-matière-temps, l’humanité dans la judaïté de Jésus crucifié, Roi de Justice devant aboutir à Sa glorification suprême de Sa montée sur le Trône. Cette glorification précédée du rachat par rapport à la chute implique par conséquent la montée et la glorification des croyants à commencer par l’Eglise initiale des Vainqueurs (Apocalypse 5 :9-10).
Jésus-Christ a clairement institué la Ste Cène avec le pain et le vin en parlant de l’Alliance (cf. Marc 14 :24 et parallèles)  qui, nous l’avons vu, n’est en fait qu’une seule et unique Alliance avec la prêtrise et les sacrifices juifs actualisés et validés. Il se trouve de même que cette Alliance sous forme terrestre de pain et de vin a à son tour a été « absorbée, sublimée, transformée » par la Sainte Cène - Souper de Gloire institué par Jésus Glorifié Lui-même dont les nouveaux ingrédients sont le Feu et la Lumière de Son Corps et Sang glorieux (Jean 6 :31ss ; 47-48 ; Apocalypse 3 :20c). Cette nouvelle forme de célébration de Prêtrise et d’Alliance unique nous conduit à la réalité céleste, le but ultime.
Mais qu’en est-il du sacrifice ??? 
Comme nous l’avons écrit plus haut, Israël joue un rôle christique de prêtrise, de sacrifice et d’expiation au titre du lien du sang avec Jésus dans son rôle de « victime expiatoire pour les nations dans et par sa faute et sa déchéance ». Jésus est la seule victime expiatoire efficace pour la justification car sans péché, ayant parfaitement respecté la Loi donc fondamentale. Il a institué la Ste Cène avec le pain rompu et la coupe de vin en mémoire de Lui, donc dans une perspective historique du souvenir, dans l’espace-matière-temps et par conséquent provisoire, comme expédiant, comme ce fut le cas pour les sacrifices de l’ancienne Alliance. 
Il se trouve que l’Eglise catholique romaine avait une idée de la notion de sacrifice lié à la métamorphose en prônant le sacrifice eucharistique lié à la transsubstantiation ou changement de substance ou métamorphose. Mais en se focalisant sur le pain et le vin, seulement des réalités terrestres, celles-ci sont devenus des objets d’idolâtrie. Le pain et le vin consacrés, « sacrifiés » par le prêtre sont assimilés au Christ qui a effectivement dit : « Ceci est mon corps… ceci est mon sang » quand Il a célébré la première Cène lors de la Pâque Juive. Mais il se trouve que le pain était resté et reste pain et le vin était resté et reste vin. C’est exactement comparable aux sacrifices juifs qui n’étaient que l’ombre de la réalité, des expédients provisoires. Là Jésus n’était pas encore monté sur la croix, ne s’était pas encore sacrifié pour valider ces sacrifices juifs.
Le pain et le vin, parce qu’ils sont restés et restent pain et vin, n’étaient et ne sont que des expédients, l’ombre de la réalité, le provisoire. Au moment de la Pâque, Jésus n’était pas encore glorifié, Son Corps et Son Sang ne pouvaient pas encore être réellement ni mangé, ni bu. Mais une fois glorifié, métamorphosé en Feu et en Lumière célestes, Jésus pouvait et peut être réellement et effectivement mangé et bu par notre corps terrestre offert en sacrifice livré au Feu divin pour la métamorphose de notre corps. C’est pourquoi très rapidement, en tant que Jésus Glorifié, Il a institué la Cène de Gloire en Apocalypse 3 :20. Il s’agit en fait d’un culte logique, raisonnable car l’Eglise en continuant à marcher dans le terrestre notamment au niveau du pain et du vin, a complètement passé dans le déraisonnable, la folie et l’idolâtrie. 2000 ans d’histoire de l’Eglise nous l’ont largement prouvé.   
En effet, l’Eglise catholique romaine pour inclure cette notion de « sacrifice » parle du « sacrifice de la messe » en célébrant l’Eucharistie et remplaça les « Anciens » par les « prêtres » (N.T. : Anciens, diacres, apôtres, évangélistes, pasteurs, docteurs qui doivent mener les croyants à la métamorphose  cf. Ephésiens 4 :11-13). Ainsi en célébrant l’Eucharistie le prêtre refait le sacrifice du Christ en « consacrant » l’ostie et le vin devenus ainsi réellement respectivement corps et sang du Christ par la transsubstantiation. Pourtant il est écrit que le Christ est mort une fois pour toutes (Hébreux 9 :26). Cela a conduit sur cette base cette église dans les travers qu’on lui connaît notamment au niveau des ministères qui ont engendré certaines formes d’idolâtrie. Le Pape devenu le Père de par son infaillibilité remplace par là le vrai Père céleste, le Prêtre est devenu l’intermédiaire entre le Père et les hommes car par le sacrifice eucharistique il prend en quelque sorte la place de Jésus-Christ Sacrificateur, Prêtre victime expiatoire et vrai intermédiaire entre le peuple et Dieu. Marie devient aussi intermédiaire et prend quelque part la place du Saint Esprit dans une sorte de proximité féminine maternelle du croyant en tant que « Mère de Dieu » à côté du Père …C’est pourquoi l’Eglise catholique romaine a non seulement usurpé le sacrifice voulu par le Seigneur mais encore les ministères bibliques et finalement la royauté comme nous le verrons dans le chapitre suivant. Elle a de surcroît pendant des siècles prôné la théologie du remplacement accompagnée des persécutions anti-juives que l’on connaît.
       
Par la suite Jésus Glorifié a institué le Baptême et la Ste Cène de gloire (cf. écrit «Nouveau mode de mise en pratique et de vécu de l’Alliance biblique ? » Apocalypse 1 : 17-18 ; 3 :20). Si l’Eglise avait alors reconnu cela, elle n’aurait pas dévié comme nous venons de le décrire. Aujourd’hui les églises qui continuent à rompre le pain et boire la coupe persévèrent dans l’expédiant et le provisoire sans aller à la réalité du sacrifice voulu par Jésus Glorifié au niveau de la Cène qu’Il voulait de gloire ! 
L’Eglise fut d’ores et déjà exhortée par Paul en Romains 12 :1 par ces paroles : «Je vous exhorte…par les compassions de Dieu, que vous offriez vos corps en sacrifice vivant, saint et agréable à Dieu, ce qui est votre service raisonnable »     
Lors de la Ste Cène de Gloire, le corps terrestre du croyant, sans subir la mort, doit disparaître dans sa forme mortelle, être absorbé, sublimé, transformé, transfiguré, métamorphosé ou encore consumé ou « sacrifié » dans le Feu et la Lumière du Corps glorifié de Jésus. Voilà le « pain » céleste que nous devons manger, absorber et qui nous donne la vie et l’immortalité !!! Ce sacrifice de gloire de notre corps réunit, réconcilie vraiment l’esprit, l’âme et le corps !!! Il réunit, réconcilie vraiment Israël, Jésus-Christ et l’Eglise dans une véritable prêtrise dans la dignité et partagée par grâce par et en Jésus. Le véritable sacrifice dans le Feu divin de Jésus de notre corps, ainsi vraiment libéré de la mort, devient alors une véritable Alliance d’unité et de perfection dans ses véritables dimensions célestes !!! C’est la dimension cyclique d’unité ou d’unicité, de réconciliation dont nous avons parlé plus haut.
A l’exemple d’Israël et de Jésus, l’Eglise doit justement devenir à la fois sacrificateurs et victimes expiatoires au niveau du corps physique terrestre dont la nature terrestre doit disparaître non pas par la mort mais par le Feu et la Lumière du Corps glorifié de Jésus. C’est ainsi que les chrétiens selon l’exemple d’Israël et surtout de Jésus deviendront membres de l’Eglise des Vainqueurs à savoir des sacrificateurs (Apocalypse 5 :10) qui offrent leur propre corps terrestre comme victime expiatoire consumé par le Feu Divin qui est aussi le Sang et le Corps glorifiés de Jésus pour éviter la mort et bénéficier de l’immortalité
Cela explique le contenu de la louange d’Apocalypse 1 :5b-6 et 5 : 9-10 pointant sur le rachat et la prêtrise ainsi que la royauté dont nous parlerons dans le chapitre suivant. Il y a effectivement de quoi louer et adorer l’Agneau !!! 
Remarquons qu’il ne peut y avoir prêtrise ou sacrificature QUE dans la mesure où il y a une « victime » à sacrifier. C’était le cas tant pour Israël que pour Jésus et doit être le cas pour l’Eglise aujourd’hui ! Là encore pas de place pour la théologie du remplacement. 
Cette prêtrise consistera comme cela pourrait se faire dans le futur Temple terrestre de Jérusalem  à apporter un sacrifice dans la perspective de la métamorphose du corps et dans l’accomplissement de celle-ci avec les sacrifices de louanges et d’adoration (Psaumes 50 :14+20) de l’Agneau seul digne qui fut immolé en vue du rachat ET de la glorification !  Tout cela devant conduire au Trône de Dieu. Ce « sacrifice » servira à mettre en place la royauté sur terre (Apocalypse 5 :10b ; 20 :4a+6) précédée des conquêtes et missions décrites dans l’Apocalypse à accomplir par l’Eglise des Vainqueurs. 
Nous constatons par conséquent que Dieu a tenu et tiendra Ses promesses prophétiques et inconditionnelles relatives à la prêtrise, au sacrifice et à l’Alliance de l’Eglise - Eglise des Vainqueurs.
Cette façon de voir est fondamentalement opposée à la pensée et la philosophie grecques qui ont dénaturé, kidnappée, pollué la pensée biblique chrétienne  laquelle voulait par la suite se démarquer de la pensée juive pour en quelque sorte « s’émanciper » et peut-être aussi se protéger dans un premier temps de ceux qui ont combattu Jésus-Christ et l’Eglise naissante. Mais ce fut un piège fatal pour deux millénaires car on ne peut se couper de ses racines, en l’occurrence juives dans notre cas. 
Comme nous l’avons dit plus haut, Israël est l’horloge de plus en plus visible pour nous de l’avancée de l’Histoire du Salut et permet de larges ajustements au fil des événements de l’interprétation des textes bibliques. Nous avons en effet besoin d’une dés hellénisation de notre théologie et exégèse. Le texte et la pensée bibliques avec Israël sont là pour nous remettre dans le droit chemin tout en veillant ardemment à tout faire passer sur le seul Chemin : le Seigneur Jésus-Christ mais qui est aussi enraciné dans Son humanité juive !

Des promesses relatives à la royauté

En ce qui concerne Israël :
Un roi sans territoire, sans capitale et aussi sans sujets n’est pas grand-chose. Cette problématique rejoint par conséquent bien entendu ce que nous avons évoqué plus haut par rapport à la lignée et à la terre promise.
La conquête de la terre promise ainsi que le fait de la garder ne s’est pas fait sans problèmes. Samuel resta fidèle au Seigneur et une bonne stabilité s’était alors installée. Ses fils Joël et Abija qu’il avait installés comme juges étaient pervertis et malhonnêtes (1 Samuel 8 :1-3). Cela entraîna l’introduction de la royauté, à commencer par Saül qui fut un roi rejeté par Dieu (1 Samuel 16 :1). David, un roi selon le cœur du Seigneur, reçut l’assurance de Sa part à travers le prophète Nathan de la pérennité éternelle de son règne bien entendu à travers sa descendance (2 Samuel 7 :16+20). On pourra alors se poser la question avec le recul de l’Histoire de la véracité de cette prophétie puisque le règne davidique terrestre s’est interrompu à commencer par l’exil à Babylone puis par la suite lors des différentes occupations du Pays par les puissances mondiales du moment. Il n’y avait plus de Terre, plus de Peuple donc plus de Royauté. 
C’est pourquoi, la promesse de la royauté davidique s’est transposée sur l’espérance de l’ère messianique dont il est entre autres question en Esaïe 11. La description en est idéalement merveilleuse. Elle ne s’est malheureusement pas encore réalisée complètement : le loup n’a pas encore habité avec l’agneau à notre connaissance…
Cela implique que les Juifs attendent toujours encore le Messie qui doit être Juif de lignée davidique. Cette espérance messianique s’est fortifiée et intensifiée vu qu’une partie du Peuple vit à nouveau sur une partie de la Terre promise et se veut d’être prête à suivre Dieu et le Messie pour finir le travail. Ces éléments concrets autorisent évidemment à croire en une proximité encore plus nette de l’ère messianique aussi attendue par les chrétiens et surtout nous permettent de constater par conséquent que Dieu a tenu et tiendra Ses promesses prophétiques et inconditionnelles relatives à la royauté davidique liée à l’ère messianique qui se réalisera par et en Jésus le Messie jusque dans l’éternité. L’attente commune de cette ère messianique à la fois des Juifs et des Chrétiens, même si les premiers ne l’ont pas encore reconnu Jésus, représente un argument supplémentaire contre la théologie du « remplacement ».          
En ce qui concerne Jésus-Christ :
Le Nouveau Testament s’attache à démontrer que le Seigneur Jésus-Christ est  le Messie. Israël dans son ensemble ne L’a pas reconnu comme tel notamment parce qu’Il n’a pas chassé les Romains et installé un règne de paix et de justice à partir de Jérusalem sur la Terre promise pour commencer puis dans le monde. 
Pour les chrétiens Il n’a réalisé qu’Esaïe 11 : 1-3. Il reviendra pour finaliser le reste du travail.
Il est revenu une première fois glorifié pour les Siens auprès de l’Apôtre Jean dès le premier siècle. Il est qualifié de Lion de Juda, comme tenant la clé de David et étant un rejeton de David (Apocalypse 3 :7 ; 5 :5 ; 22 :16). Sa royauté est soulignée dans le cadre de Sa lignée. Il est considéré comme le Messie – Roi. Il est le Roi des rois. (Apocalypse 17 :14 ; 19 :16)
Mais comment et à quelle condition ?
Il lui faut régner dans tous les lieux célestes dans un premier temps car le deuxième ciel est encore occupé par le Dragon et ses acolytes (Apocalypse 12 :10c), même s’Il en a les clés (Apocalypse 1 :18) donc Il doit l’en éjecter (Apocalypse 12 :7-9). Ensuite par voie de conséquence, Il doit éjecter le Dragon et ses acolytes de la terre pour pouvoir y instaurer le Millénium durant lequel Il règnera mille ans (Apocalypse 19 :11ss)
On peut se poser la question pourquoi cela ne s’est-il pas encore passé ? Jésus voulait en fait que cela se passe dès le premier siècle, sinon Il ne serait pas revenu vers Jean à ce moment-là
Mais il  y avait des conditions : 
La royauté suppose, comme nous l’avons écrit plus haut des sujets qui ne peuvent être sujets que dans la mesure où ils sont volontairement impliqués avec des responsabilités dans le processus et les combats de conquête.   
Il aurait donc fallu qu’Israël dans un premier temps (période des Evangiles) puis l’Eglise soient pleinement et volontairement impliqués dans ce processus car Dieu n’a pas créé des robots mais des vis-à-vis dotés de la liberté de choix. Le salut est totalement conditionné par la liberté de choix de l’être humain. Aucun homme n’est sauvé et à plus forte raison ne peut être dans le plan de Dieu en ce qui concerne la royauté entre autres, sans qu’il en ait décidé librement et volontairement.
Le refus d’écoute d’Adam et d’Eve au paradis, d’Israël notamment à l’époque des Evangiles et de l’Eglise du premier siècle et des siècles suivants impliqua encore et encore la remise aux calendes grecques des échéances finales voulues depuis si longtemps par le Seigneur !!! Voilà ce qui nous introduit au dernier paragraphe. 
Nous constatons par conséquent que Dieu a tenu et tiendra Ses promesses prophétiques et inconditionnelles relatives à la royauté glorieuse et éternelle de Jésus-Christ, racine et rejeton de David, Messie d’Israël, Roi des rois et Seigneur des seigneurs.
En ce qui concerne l’Eglise des Vainqueurs : 
L’implication volontaire de l’Eglise est indispensable. Comme elle doit célébrer un « culte logique, raisonnable » en offrant, sacrifiant le corps terrestre pour sa métamorphose, elle doit avoir pour but la (re)conquête de la Terre promise ou le paradis perdu ! 
Pour Israël c’est sa terre au Proche Orient et pour l’Eglise aussi avec des Juifs ayant accepté Jésus comme le Messie, cela signifie aller dans les lieux célestes, la Salle du Trône, aller à la conquête préalable et indispensable du 2ème ciel et après de la Terre sachant que l’aboutissement est le Millénium où le céleste rejoindra le terrestre (Apocalypse 20 :4-6) pour un règne sur le monde à partir de Jérusalem et de la terre d’Israël sous l’autorité de notre Seigneur Jésus-Christ. 
L’Eglise papiste catholique romaine est devenue une puissance temporelle. Elle est l’Occident romain qui s’alliera à l’Islam qui a persécuté et persécutera à la fois les chrétiens authentiques et Israël. Le Pape a en outre une triple couronne. Il s’assied sur le trône de l’Eglise. Les cérémonies avec les habits sacerdotaux des célébrants et souvent les décors dorés des églises avec l’autel du « sacrifice de l’ostie et du vin », le tabernacle remplacent soi-disant le Temple et veulent imiter la Salle du Trône céleste. Là encore nous sommes confrontés à la théologie du remplacement. L’Islam prône avec force cette théologie en disant qu’il est l’aboutissement de la révélation suite au judaïsme et au christianisme. 
L’Eglise catholique a puissamment régné notamment au Moyen-Age et a encore une influence très importante mais toujours encore en tant qu’imitation. Elle a cru un moment avoir instauré le Millénium. Là encore imitation et illusion.
Tout cela vint du fait que l’Eglise ne s’est pas repentie et n’a pas écouté ce que l’Esprit avait à lui dire ainsi que Jésus Glorifié et l’Apôtre Jean. Cela vient aussi de la théologie du remplacement contraire à Romains 11 avec à la clé une usurpation de l’élection du Peuple d’Israël et des promesses prophétiques, inconditionnelles et éternelles que Dieu lui a faites.  
Mais celui qui se repend et entend ce que l’Esprit dit, qui accepte les Paroles de Jésus Glorifié vaincra et règnera (Apocalypse 2 :26-27 ; 5 : 10b ; 6 :2 ; 12 :1+5b+11 ; 17 :14 ; 19 :14 ; 20 :4a+6b+c ; 22 :5c)  
Nous constatons par conséquent que Dieu a tenu et tiendra Ses promesses prophétiques et inconditionnelles relatives aux victoires et au règne glorieux de l’Eglise des Vainqueurs Epouse du divin Epoux qui sera aussi composée d’Israël qui aura lavé ses vêtements dans le Sang de l’Agneau. 

Conclusion 

Nous avons voulu souligner l’unité des réalités promises inconditionnellement par Dieu telles la lignée avec les liens du sang, la Terre Promise - Jérusalem, le Temple, la Prêtrise, le Sacrifice, l’Alliance et la Royauté. Cette unité retrouvée EN Jésus-Christ empêche la théologie meurtrière du remplacement partiellement instillée par la philosophie grecque au détriment de la pensée hébraïque biblique. Elle fut successivement reprise par l’Eglise catholique romaine, le luthéranisme et partiellement par les dénominations successives chrétiennes, radicalement par l’Islam et aussi certaines sectes telles le mormonisme, les témoins de Jéhovah voire l’adventisme. 
Nous constatons aussi que l’enseignement donné par Jésus Glorifié et l’Apocalypse concernant l’Eglise métamorphosée des Vainqueurs qui permet réellement de boucler la boucle, permet de mieux retrouver la racine Israël et Jésus-Christ comme Il est maintenant ! A Lui soit toute la gloire ! 

En Lui, 

         Martin BUSCH

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