08 mai 2014

1 Esaïe 26.3 - A celui qui est ferme dans ses sentiments Tu assures la paix...

1 Esaïe 26.3
 A celui qui est ferme dans ses sentiments Tu assures la paix...

   La paix... quel doux sentiment ! C'est quand on perd sa paix que l'on se rend compte du prix qu'elle vaut. Jésus nous a promis qu'Il nous donne sa paix (Jean 14.27) mais, en vue de notre verset, il y a une condition. Cette condition, c'est que nous demeurions ferme dans nos sentiments!

   Comment rester ferme sur une chose aussi instable que les sentiments. En quelques heures ils peuvent passer du jovial au déprimé, du noir au blanc, du "je t'aime" au "je te déteste"... Où est la clé pour ne pas faire du "yoyo" et ainsi perdre cette paix qui surpasse toute intelligence (Philippiens 4.7).

   L'âme de l'être humain est faite de sentiments, d'intellect et de volonté. C'est la volonté qui doit garder le contrôle en s'équilibrant sur les sentiments et le raisonnable. Pour pouvoir rester fermes dans ses sentiments, il est important de prendre de bonnes décisions et de réfléchir en fonction de la Parole de Dieu. Si nous sommes nourris de cette Parole, nous allons agir en conséquence et nos convictions vont devenir stables. Dieu nous donnera sa paix et celle-ci gardera nos cœurs et nos pensées en Jésus-Christ (Philippiens 4.7) !

   Vous comprenez le processus ? Je me nourris de la Parole de Dieu, je laisse l'Esprit Saint transformer mes pensées, mes convictions changent, je prends des décisions en conséquence et mes sentiments s'affermissent. La paix de Dieu m'envahit et me met en sécurité dans mon âme. Cette paix me garde de toutes peurs, de toutes angoisses et de toutes craintes car mon appui, c'est Dieu Lui-même.

   Mes bien aimés, ce ne sont pas les médias, votre compte en banque ou quoi que ce soit sur cette terre qui vont vous donner la paix et la stabilité qui l'accompagne. La seule solution à l'angoisse qui plane sur le monde actuel, c'est de se fonder sur le roc de la Parole de Dieu !

   Bonne réflexion


   Ezéchiel 37 Ministères © Mai 2014


Claudy et Corinne 

214 AYEZ SIMPLEMENT CONFIANCE EN LA BONTE DE DIEU ET PRIEZ EN LANGUE

214 AYEZ SIMPLEMENT CONFIANCE 
EN LA BONTE DE DIEU 
ET PRIEZ EN LANGUE



1 Corinthiens 14 :14

14 Car si je prie en langue, mon esprit est en prière, mais mon intelligence demeure stérile


Dieu nous a donné un don puissant pour la prière – La prière en langue qui n’est pas limitée par la distance, le temps ou ce que l’on sait. Quand vous priez en langue, vous pouvez être en train de prier pour votre futur ou même pour un bien aimé qui se trouve à l’Etranger. Vous ne saurez pas pourquoi vous priez à moins que Dieu ne vous le dise. C’est parce que « votre intelligence demeure stérile » - votre intelligence n’est pas impliquée.

« Mais pasteur Prince, il faut que je sache ce que je suis en train de prier ! »

Quelquefois, il est préférable de ne pas savoir pour quoi on est en train de prier. En 1993, j’ai passé beaucoup de temps à prier dans l’Esprit. Si j’avais su toutes les choses pour lesquelles je priais, j’aurais paniqué. Par exemple, j’aurais été effrayé si j’avais su que le Saint-Esprit était en train de dire : « Papa Dieu, en 2002, oint Joseph Prince pour qu’il prêche six messages par semaine à plus de 10 000 personnes. C’est ce qui s’est passé. Mais en 1993, une seule réunion était suffisante pour m’épuiser !

Je remercie donc Dieu de ne pas savoir ce que je prie, quand je prie en langue. Je fais simplement confiance à Sa bonté et je prie en langue pour toutes les choses qu’Il a prévues  pour moi, et qui se réaliseront au temps parfait qu’Il a établi.

Bien aimé, ne renoncez pas à parler en langue, simplement parce que vous ne comprenez pas ce que vous priez. Vous pourriez être en train de prier pour la sécurité d’un bien-aimé, pour une question de vie ou de mort. Particulièrement lorsque vous vous sentez poussé à prier parce que vous sentez un danger, priez ! Priez jusqu’à ce que, lorsque le fardeau est enlevé,  vous sentiez un soulagement. Le Saint-Esprit saura exactement ce qui se passe, qui est en danger, et comment prier pour la délivrance. (Romains 8 :27)

Vous pouvez dire : « Eh bien, je peux simplement prier en anglais. » Vous pouvez, mais votre prière sera très limitée, parce que vous ne savez pas tout. Il est préférable de prier en langue, parce que le Saint-Esprit connaît toutes choses.

Mon ami, vous n’appartenez pas au royaume naturel qui est  limité. Vous appartenez à Dieu qui est illimité ! Alors priez en langue et voyez de grandes choses se passer pour vous et au travers de vous.


Pasteur Joseph Prince

22 COMMENT REUSSIR DANS VOTRE ENTREPRISE (2ème PARTIE) LA VISION

22 COMMENT REUSSIR DANS VOTRE ENTREPRISE (2ème PARTIE)

LA VISION

La vision est la direction, le sens que Dieu donne à votre vie. Avoir une vision est différent d’avoir une vue. La vision est une fonction de l’esprit or la vue est une fonction de l’œil. Elle va au-delà de la vue car si quelqu’un perd ses yeux il n’a plus de vue mais il peut avoir la vision. Ce que Dieu vous donne engage votre existence et la vision est construite sur la base des réalités célestes. A cause de sa vision, Abraham n’a pas faibli dans la foi, il a regardé au-delà de la vue.

Un chrétien qui ne développe pas cette attitude aura un semblant de réussite mais sa chute est semblable à celle des païens. Il faut éviter de mettre tout le paquet dans la vue. La vue est une balise mais la vision est là où vous devez aller. Quand vous marchez selon les indications de Dieu, vous réussirez dans toutes vos entreprises car la présence de Dieu modifie le schéma de votre vie et le conforme aux réalités du ciel.

Beaucoup de chrétiens sont sans ambitions, or une personne sans ambition n’a pas de vision donc va directement à la perdition. L’ambition est la tendance  à aller à l’avance dans les choses que vous faites, elle est un ingrédient de la vision. Elle vous évite la perdition car quand vous manquez d’ambitions vous vivez avec le juste assez or Dieu veut que vous ayez le plus qu’assez afin d’être en bénédiction pour les autres. L’ambition élargie la vision. Là où il n’y a pas d’ambition, il n’y a pas de vision ni de direction.

Abraham s’est vu père, et au travers de sa postérité des nations et au milieu des nations des rois. Si un chrétien s’écarte de la vision, il peut encore y revenir car la vision nous permet de poser des actes précis, nous entraine dans un royaume d’ordre. La vision crée la motivation il ne faut donc pas être pauvre dans l’abondance. Beaucoup de chrétiens sont pauvres parce qu’ils n’adhèrent pas à la vision. C’est sur la vision que vous devez fixer votre marche et elle doit être votre motivation.

Tous ceux qui ont impacté ce monde ont marché avec une vision. Lorsque vous êtes dans la vision, Dieu vous montre tout à l’avance afin que vous ayez une mesure d’avance sur votre génération ; vous avez toujours une anticipation sur les autres.

Il est donc impératif que toute personne qui veut réussir marche dans la vision de Dieu car elle est la substance de votre destinée.

Pasteur David TRAORE Boari


49 LA RESTITUTION

RUBRIQUE DE L’EGLISE DES VAINQUEURS : 

49
LA RESTITUTION


INTRODUCTION

« Si par l’offense d’un seul (Adam) la mort a régné par lui seul, à plus forte raison ceux qui reçoivent la surabondance de la grâce et du don de la justice, régneront dans la vie par le seul Jésus-Christ. » (Romains 5 :17).
Adam par son péché est passé sous le règne de la Mort, de l’espace-matière-temps tel que nous le connaissons. Nous, ses descendants, subissons le même sort, sauf si nous recevons la surabondance de la grâce et du don de la justice en Jésus-Christ.
D’après  le texte, la conséquence c’est le règne dans la Vie et non pas le règne dans la Vie APRES la Mort. Dans ce dernier cas la vie serait en seconde position APRES la Mort ???
La Mort aurait-elle la primeur sur la Vie ? Si la Mort est le salaire du péché (Romains 6 :23), le péché ne serait-il pas tout à fait effacé par le précieux Sang de Jésus-Christ vu qu’il faut inéluctablement et préalablement mourir ??? Le don gratuit de Dieu, serait-il la vie éternelle en Jésus-Christ assortie de la mort préalable ??? Le message de l’Evangile serait-il composé d’une bonne nouvelle : la vie éternelle et d’une mauvaise nouvelle : la Mort préalable comme passage obligé vers la vie éternelle ?
Seul Jésus-Christ est le chemin, le passage obligé vers la vie éternelle !!!
Tout ce qu’Adam a perdu, Jésus nous l’a restitué y compris l’immortalité et le règne !!!
Arrêtons de prêcher et de vivre un Evangile au rabais qui déshonore notre Seigneur Jésus-Christ ! Prêchons et vivons un Evangile correspondant aux réalités célestes éternelles et non pas piètrement et prioritairement adapté aux réalités espace-matière-temps !
C’est pourquoi Jésus-Christ glorifié est revenu vers les Siens et vers l’Apôtre Jean (Apocalypse 1 :10 à 3 :22) pour « remettre les pendules à l’heures » et restaurer le message de l’Evangile !
Examinons comment étaient Adam et Eve et ce qu’ils ont perdu puis examinons la restitution par l’œuvre expiatoire de Jésus sur la croix.  

Ce qu’Adam et Eve ont perdu avec les conséquences

Comme nous l’avons démontré dans l’écrit intitulé « Le fond et la forme », après que le Dieu ait créé le ciel et la terre, une première chute a eu lieu entre le verset 1 et le verset 2 du premier chapitre de la Genèse. Lucifer, porteur de lumière, le chérubin probablement le plus glorieux, s’est révolté contre Dieu et fut exclu du troisième ciel. Avec le tiers des anges qui l’ont suivi et sont devenus des démons, il se retrouve dans le 2ème ciel et malheureusement aussi dans l’espace-matière-temps en tant que « Prince de ce monde ». Il a malheureusement encore accès à la Salle du Trône pour « accuser les frères » (Apocalypse 12 :10c).
Au deuxième verset de la Bible suite à cette première chute, il y avait le tohu bohu ou le chaos. Le Diable avait d’emblée complètement mis la terre sens dessus dessous avec des ténèbres horribles empêchant toute vie.
  La suite n’est plus tellement la création par Dieu à partir de rien mais la formation, la transformation, la métamorphose de ce chaos par l’Esprit, la Parole et la Lumière divine. Dieu voulait reprendre du terrain au Diable par cette métamorphose.
Certes, Il « créa » par exemple les poissons (Genèse 1 :21) ou « forma » ou « fit ». Suite à sa Parole la terre devait produire des animaux (Genèse 1 :24). Il « fit et créa » l’homme à Son image (Genèse 1 :26-27) mais ici ces verbes ne signifient pas une création à partir de rien ou ex nihilo comme en Genèse 1 :1 puisque la description de Genèse 2 : 7 nous donne des précisions importantes à ce sujet : « L’Eternel Dieu [façonna], forma, l’homme à partir de la poussière du sol et fit pénétrer dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint vie [nephesch]. Il s’agit là clairement d’une transformation à partir de la terre déjà existante sous l’eau de Genèse 1 :2 puis devenue poussière après Genèse 1 :9-10 où le « sec » apparut.
Eve fut aussi formée via une transformation, une métamorphose à partir de la côte d’Adam.
Ces deux êtres étaient à l’image (tzelem) de Dieu (Genèse 1 :27). Ils étaient « vie ». Cette vie qui les animait et leur « chair », en hébreu basar signifiant aussi racine c’est à dire leur réalité fondamentale tangible visible, était de ce fait feu, lumière, gloire, vie comme c’est le cas pour Dieu. Ils bénéficiaient de l’immortalité.
C’est pourquoi ils n’avaient pas honte de leur nudité (Genèse 2 :25). Ils étaient en effet parfaits à l’image de Dieu. Ils étaient des êtres immortels faits de la substance éternelle de feu et de gloire. Les ténèbres et la Mort n’avaient absolument aucune place ni au niveau de leur « basar » (chair, corps) , ni au niveau de leur « nephesch » (vie, âme) qui ne formaient d’ailleurs qu’une unité absolue !
L’homme était en outre capable de gérer parfaitement le jardin d’Eden, de le cultiver, de gérer les animaux car il pouvait les nommer, leur donner un nom, une spécificité, une certaine identité. Quel règne de puissance immense sans limitations spatio-temporelles !!! (Genèse 2 :15-20). Quand on constate comment l’homme actuel gère la terre et ce qui s’y trouve, on ne peut que davantage se rendre compte de la puissance énorme et merveilleuse dont disposait Adam pour régner !
Par contre si Adam et Eve se prenaient la liberté d’essayer de vouloir prendre la place de Dieu en voulant décider par eux-mêmes de ce qui est bien et de ce qui est mal comme l’avait déjà fait Lucifer, alors la Mort et les ténèbres entameraient leur gloire et leur beauté originelle et finiraient par les supprimer.
C’est pourquoi, lorsqu’ils ont péché, ils se sont couverts avec des feuilles de figuier pour se revêtir et ainsi cacher les ténèbres et la Mort qui sont immédiatement apparues telle une lèpre sur leur corps initialement fait de feu et de lumière. Il voulait cacher et couvrir l’horreur à leurs propres yeux ainsi qu’aux yeux de Dieu. Leur âme était terriblement perturbée : ils avaient honte. En plus ils avaient peur et se sont de ce fait cachés devant Dieu : feu, lumière, gloire, vie parfaits. La peur entraîna l’accusation d’autrui et par là la fuite des responsabilités.
Enfin vinrent les condamnations : haine, guerres, labeurs, dominations ou oppressions, peine et souffrances pour survivre et finalement la Mort (Genèse 3 :7ss). Il est clair que parallèlement l’espace-matière-temps avec ses limitations désormais mis en place par Dieu via ces condamnations devint une prison terrible. La création originelle parfaite, glorieuse devint une création intermédiaire, provisoire avec certes une part de gloire de maintien dans le temps (Colossiens 1 :17b) mais aussi avec une part de destructions et de catastrophes. Il reste toutefois l’espoir de la postérité aussi dans la durée par laquelle la tête du serpent sera écrasée.
En attendant Dieu tua des animaux pour en prendre la peau de mort et en revêtir et recouvrir Adam et Eve. Cette peau devait en quelque sorte maintenir la vie partielle c’est à dire le sang dans un corps de mort en partie privé de vie et de lumière (Genèse 4 :10).  Le sang (dam) c’est à dire une réalité physique est aussi à identifier avec la vie, l’âme (nephesch) ! Autrement dit c’est au niveau du sang que se rejoignent le « basar » et la « nephesch », la chair et la vie ou le feu et la lumière (Genèse 9 :4-6) !!! C’est pourquoi une fois de plus il faut affirmer l’unité de l’être humain, esprit, âme et corps.
Par la suite, nous constatons que la longévité d’Adam et de ses descendants immédiats est énorme : plus de 900 ans pour certains ! (Genèse 5). La qualité de leur sang devait être excellente par la présence encore importante de feu et de lumière divins qui y était maintenue par l’Esprit. En effet, quelle gloire, quelle lumière divine dans ce sang ! Ce n’est que plus tard, à cause de la méchanceté des hommes, que cette longévité fut réduite à 120 ans puis à 70 et 80 pour les plus robustes (Genèse 6 :3 ; Psaume 90 :10). La moyenne de longévité dans certains pays et au Moyen-âge fut encore nettement inférieure.
Pour tous ces passages un seul mot est employé en hébreu pour signifier année à savoir « schana ».
Le marquage du temps notamment au moment du déluge semble relativement important (Genèse 7 :11 ; 8 :13). Noé avait 600 ans au début du déluge et vécu encore 350 ans après le déluge. Noé vécu donc 950 ans en tout (Genèse 9 :29). Le décompte des années avant et après le déluge furent les mêmes d’après le texte.
Abraham vécu 175 ans et eut après le décès de Sara 6 enfants avec Kétura (Genèse 25 :1), sachant qu’il avait près de100 ans à la naissance d’Isaac ! Sara en avait 90 (Genèse 17 :17 ; Romains 4 :19 ; Hébreux 11 :11) ! D’ailleurs Abraham a ri (Genèse 17 :17) comme Sara par la suite au moment où Dieu annonça la naissance d’Isaac ! (Genèse 17 :19ss ; 18 :12ss).
Quand on a quelques connaissances gériatriques, on ne peut que constater la gloire du Saint Esprit sur le corps de ces personnes.
Il en est de même pour Moïse au visage resplendissant de gloire qui n’avait rien perdu de sa vigueur et de sa vue au moment de son décès [ou départ] à 120 ans ! (Exode 34 :33-34 ; Deutéronome 34 :6-7). Ainsi les années eurent et ont approximativement la même durée que ce soit au temps d’Adam, de Noé, d’Abraham, de Moïse ou encore aujourd’hui.
En effet les planètes et les étoiles (Genèse 1 :16ss), l’aspect cyclique des saisons certes plus ou moins marquées selon les endroits déterminaient le temps en général et les années en particulier. Les bonnes périodes pour les semailles et les récoltes étaient en effet capitales pour la survie du genre humain.
Nous remarquerons aussi que la réduction de la longévité et/ou le vieillissement de Genèse 6, a moins frappé les hommes de foi cités plus haut. Il y a donc une relation entre la foi et la longévité due à la gloire de l’Esprit imprégnant le corps des croyants ! Ce fut vrai en tout cas pour certains dans l’Ancien Testament, à plus forte raison cela devrait être d’autant plus vrai pour celles et ceux qui y croient dans le cadre du Nouveau Testament ! (2 Corinthiens 3 :6-18)


Ce que Jésus-Christ nous a restitué avec les conséquences

Si nous avons bien noté comment étaient Adam et Eve avant la chute nous savons ce que Jésus-Christ nous a restitué et les conséquences en découlant.

Jésus-Christ nous a restitué l’immortalité
En général, à juste titre, la restitution enseignée s’arrête à l’homme intérieur. Le corps doit donc mourir, ce qui est conforme à la réalité limitée de l’espace-matière-temps et ensuite pour le jugement dernier, il y aura la résurrection des morts avec un corps incorruptible. Pour ceux qui auront cru en Jésus-Christ, commencera alors la vie éternelle dans les lieux célestes.
Toutefois il ne s’agit que d’un Evangile au rabais car Adam et Eve étaient immortels à condition qu’ils ne pèchent pas. Par Jésus-Christ nous sommes justifiés, donc nous ne devrions plus subir le salaire du péché à savoir la Mort, même la première Mort, donc nous devrions bénéficier de l’immortalité ou du salut du corps ou de la métamorphose du corps.
C’est pourquoi quand Jésus-Christ Glorifié remet les pendules à l’heure, la première promesse pour l’Eglise des Vainqueurs contenue dans la première lettre aux églises dans l’Apocalypse concerne l’accès à présent possible à l’Arbre de Vie ou l’immortalité (Apocalypse 2 :7b ; Genèse 3 :22). Notre corps mortel doit donc obligatoirement être métamorphosé à l’image de Dieu comme celui d’Adam et d’Eve avant la chute à savoir transformé en feu, en lumière et en gloire.

Rappelons 2 Timothée 1 : 9c -10 dit : « Dieu…nous a sauvés et nous a adressé une sainte vocation, non à cause de nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant les temps éternels, et qui a été manifestée maintenant par l’apparition de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit (en grec : part. aor. passé) la mort et a mis en évidence (en grec : part. aor. passé) la vie et l’immortalité par l’Évangile. » L’immortalité (aphtarsia : précision importante dans le texte citée à côté de la « vie » - zoé – pour bien montrer que les deux réalités, bien que proches, ne sont pas à confondre l’une avec l’autre)  engendrant la destruction de la mort opérée par grâce par Jésus-Christ, fait partie de la Bonne Nouvelle (= Evangile) pour « maintenant » c’est à dire « avant les temps éternels » !

Notons qu’Hénoc et Elie sous le régime de l’Ancienne Alliance ne connurent pas la première mort (Genèse 5 : 22 ;  Hébreux 11 : 5 ; 2 Rois 2 : 11-13 ; Malachie 4 : 5 ). Ils ne connaîtront évidemment pas la seconde mort ! A plus forte raison, nous, sous le régime de la Nouvelle Alliance, considérée comme « meilleure » (2 Corinthiens 3 :6-18), devrions-nous bénéficier de l’Immortalité !!!

Romains 2 : 7 dit : « Dieu…réservant la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire cherchent l’honneur, la gloire et l’immortalité. »
1 Corinthiens 15 : 53 nous montre clairement qu’aphtarsia et atanasia sont ÉQUIVALENTS : « Il faut en effet que le corruptible revête l’incorruptibilité (= aphtarsia : incorruptibilité, immortalité, intégrité physique) et que le mortel revête l’Immortalité (= atanasia : immortalité ) ». Ce passage fait clairement la distinction entre la Vie Eternelle et l’Immortalité. Cette dernière se recherche par la persévérance à bien faire (Romains 2 : 1+14-16).

Nous avons décrit la déchéance progressive du corps des êtres humains dans l’Ancien Testament. Par Jésus-Christ et Son sacrifice expiatoire nous sommes délivré du péché et de ses conséquences et nous avons, contrairement à Adam et à Eve, accès à l’Arbre de Vie et la possibilité de « vivre éternellement » (Genèse 3 :22 et Apocalypse 2 :7).

Jésus nous a restitué le règne
Très rapidement dans le livre de l’Apocalypse une louange et adoration parle de sacrificateurs et de rois ou royaume (Apocalypse 1 :6 ; 5 :10).
Le sacrificateur juif avait accès au Saint des Saints ce qui correspond à la Salle du Trône. Il avait aussi des habits et des ornements spécifiques après les sacrifices d’expiation sur l’autel pour avoir le droit d’entrer dans le Lieu Très Saint. C’est ce qui arriva dans la réalité à Jean en Apocalypse 1 et 4 lorsqu’il fut métamorphosé en son corps ou « devint en esprit » et qu’il est « monté » devant le Trône. C’est ce qui doit nous arriver (Apocalypse 3 :18-21) !
Le texte de l’Apocalypse nous montre qu’avant de régner, il y a encore des batailles à remporter. Toutefois il est important de savoir que ces batailles doivent être menées à partir de la Salle du Trône et des lieux célestes.

L’Eglise actuelle mène des batailles à partir de l’espace-matière-temps, ce qui est peine perdue : 2000 ans d’histoire de l’Eglise nous permettent d’avoir un recul non négligeable pour pouvoir affirmer cela.
En plus, l’Ennemi nous tient en échec parce qu’il est dans des lieux célestes (2ème ciel ; cf. 2 Corinthiens 12 :2c : 3ème ciel et l’univers matériel 1er ciel) et a même accès à la Salle du Trône pour nous accuser devant le Père (Apocalypse 12 :10). C’est là que réside sa puissance destructrice. De plus, nous nous battons dans et à partir de la prison espace-matière-temps dont il est le Prince. Quelle erreur de stratégie de la part de l’Eglise !

Pourtant notre règne est clairement annoncé ! Il est précédé de conquêtes certes gagnées d’avance parce que Jésus a vaincu sur la Croix et par la Résurrection. Toutefois ces conquêtes doivent urgemment être entamées et accomplies à partir de la Salle du Trône ! Il n’y a pas d’autre option.

Nous avons, par nos écrits, longuement décrit ces conquêtes prévues dans l’Apocalypse à la suite de Jésus qui consisteront à :
amener un maximum de personnes au Seigneur pour le réveil le plus grand de l’Histoire en travaillant à partir du ciel, de la Salle du Trône (Apocalypse 6 :2 ; 7 et 12 :1 ; Jean 17 :20 ss ; Ephésiens 6 :12).
donner naissance à une nouvelle génération « enlevée » (Apocalypse 12 :5c ; 12 :12a) capable d’expulser définitivement avec l’Archange Michel et ses anges le Dragon et ses démons des lieux célestes (Apocalypse 12 :2-12).
vaincre l’Ennemi sur terre et l’en expulser (Apocalypse 17 :14c ; 19 :14)

Les conséquences sont le règne du Millénium sur terre (Apocalypse 20 :4a ; 12 :5b ; 2 :26-27 ; 3 :21) suivi du règne dans l’éternité dans le nouveau ciel et la nouvelle terre (Apocalypse 22 :5c ; 3 :21).


Tout cela est possible parce que Jésus a vaincu et tient les clés de la Mort et du Séjour des morts (Apocalypse 1 :18).

Il nous restitue tout ce qu’Adam et Eve ont perdu à savoir l’immortalité et le règne si nous croyons en un Evangile complet.



CONCLUSION

Quel est l’Evangile que nous véhiculons ? Si l’Evangile est une bonne nouvelle (en grec : eppangelion) alors c’est réellement et complètement une bonne nouvelle et pas une bonne nouvelle assortie d’une multitude de mauvaises nouvelles.

Jésus a tout accompli pour que cela soit une bonne nouvelle et rien qu’une bonne nouvelle !  Pour cela il faut urgemment et impérativement se positionner métamorphosés dans la Salle du Trône pour pouvoir apporter l’Evangile intégral, gagner les batailles et ensuite régner !
Notre Seigneur Jésus-Christ nous a tout restitué : gloire et honneur à Son Saint Nom !

En Lui,
         Martin BUSCH

12 avril 2014

48 Le fond et la forme

RUBRIQUE DE L’EGLISE DES VAINQUEURS : 

48
LE FOND ET LA FORME


INTRODUCTION

« Dieu,… à la fin des jours… nous a parlé par son Fils qu’il a établi héritier de tout par qui il a fait les ères ; lui (le Fils) qui est le resplendissement (apaugasma = reflet, rayonnement, éclat) de sa (de celle de Dieu le Père) gloire et la caractère (charakter= caractéristique, caractère, empreinte, expression) de sa substance (upostasis = substance, base, fondement, contenu, fond, profondeur, être, nature, l’âme, ce qui est au fond de l’âme, réalité profonde, confiance inébranlable ; upo = sous, à l’origine, par le fait de ; stasis stabilité, fermeté, résistance, qui se tient, état immuable, existence) portant le tout par la parole de la puissance (rhèmati tès dunameos = parole, langage de la puissance, force, du pouvoir, discours, événement, parole dynamique), ayant fait la purification des péchés, s’est assis à la droite de la majesté (mégalosunè = majesté, hauteur, magnificence, gloire) dans les cieux » (Hébreux 1 :1-3)
«Comportez-vous entre vous comme en Christ Jésus qui en forme (morphè = forme du corps, figure extérieure, apparence,  morphologie) de Dieu ne considéra pas comme une proie à rester identique à Dieu mais s’est lui-même vidé (kenoo = vider, rendre vain, sans effet, se dépouiller, se priver de force, épuiser, évacuer, faire sortir), ayant pris la forme d’esclave en devenant identique aux humains et quant à son aspect (skèma = forme, aspect, apparence, ce qui est visible, attitude extérieure, figure ; cf. schéma) découvert (eurisko = découvrir, trouver, montrer)   comme un humain, il s’abaissa lui-même devenant obéissant jusqu’à la mort, la mort de la croix.. » (Philippiens 2 :5-8).
Nous observons deux pôles conceptuels à savoir :
L’upostasis correspondant davantage à la personnalité, à l’âme, à l’esprit, au fond ou fondement, à la nature, à la profondeur de Dieu, de Jésus-Christ et par extension à l’homme créé à Son image. De l’upostasis émanent par exemple l’amour, la justice, l’intelligence ou au contraire de l’homme vivant loin de Dieu la haine, l’injustice, le péché, la méchanceté, la bêtise, l’obscurantisme etc. …
La morphè et le skèma correspondant davantage à la forme, à la corporéité, à l’apparence, à l’aspect, au schéma, à la structure, à ce qui est visible, à la morphologie, à la figure, à la forme du corps de Dieu, de Jésus-Christ et par extension à l’homme créé à Son image. De la morphè et du skèma émanent par exemple ce que l’on voit c’est à dire la taille, la beauté, la splendeur, le rayonnement, la gloire, la lumière, le feu et de l’homme mortel vivant loin de Dieu à terme la déchéance physique, la maladie, le vieillissement et la mort etc. …

Nous retrouvons ces concepts dans l’Ancien Testament à savoir :
Yatsar en hébreu à traduire par « former » (façonner, fabriquer, concevoir, forger) est à distinguer de bara ; « créer » qui consiste à faire à partir de rien (expression consacrée : ex nihilo).
 Dieu forma l’homme à partir de la poussière de la terre. Il prend une espèce de forme ou de matière, en l’occurrence de la terre, pour former une nouvelle forme celle de l’homme ou son corps. Il lui insuffla un souffle de vie (nichemah hayim ; Genèse 2 :7) par lequel Il glorifia la forme de l’homme à Son image et mit en lui ce qui correspond à l’âme.
Nous retrouvons encore l’expression yatsar en Zacharie 12 :1 : « Parole de Yahvé qui a déployé les cieux, fondé la terre et formé (yatsar) l’esprit (rouah) animant l’homme (veyotser rouah adam becoreboh).
 L’appel de Dieu à Jérémie est aussi intéressant (Jérémie 1 : 5ss) : « Avant que je t’eusse formé  (yatsar) dans le ventre de ta mère, je te connaissais… » Jérémie préexistait à sa formation corporelle par Dieu dans le ventre de sa mère. Son âme et son esprit préexistaient à sa conception et à sa naissance puisque Dieu le connaissait avant. Jérémie existait déjà préalablement au niveau de son âme et de son esprit, mais il n’était pas « complet » ! Il fallait encore la formation du corps ou de la forme
Dieu a donc formé l’âme et l’esprit de l’homme ou son « upostasis » puis le corps (morphè) dans le ventre maternel.

Nous constatons que l’Ancien Testament propose une compréhension semblable à celle du Nouveau Testament : « …le Dieu de la paix puisse-t-il vous mettre à part (agiadzo) [votre] tout entier et que [votre] tout entier l’esprit (pneuma), l’âme (psychè) et le corps (soma) soit sans défaut (amemptos) dans l’avènement (parousia) de notre Seigneur Jésus-Christ (1 Thessaloniciens 5 :23).
Il est évident que Paul parle de la première parousie de Jésus (Apocalypse 1 :10ss) où Il institue et forme l’Eglise des Vainqueurs où l’être tout entier, esprit, âme et corps ou le fond et la forme, est sensé être mis à part dans la Salle du Trône (cf. écrit : « Retour ou retours de Jésus-Christ ? »).
Les théologies, les philosophies, la littérature et les mentalités migrent d’un pôle à l’autre privilégiant soit l’un soit l’autre ou encore éliminant carrément un pôle au profit de l’autre. D’après ces textes Dieu comme l’être humain à l’image de Dieu a une « upostasis –nichemah hayim » et une « morphè – skèma - yatsar».


LE FOND OU LA FORME ?

Certains disent « A fond la forme » et d’autres disent « La forme au fond » mais d’après les passages bibliques ci-dessus on peut dire « Le fond et la forme, à fond ».
Au-delà des jeux de mots avec leurs limitations certaines, Jésus dit à Ses détracteurs : « Or afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir de pardonner les péchés, je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit et va dans ta maison… » (Matthieu 9 :6 ; Marc 2 :10 ; Luc 5 :24). Les scribes, choqués par le fait que Jésus ait pardonné les péchés au paralytique, autrement dit Il S’est occupé du « fond » comme Dieu seul est autorisé à le faire au niveau du pardon (Marc 2 :7), vont en avoir pour leur grade car la question qu’Il leur pose est sans appel : « Car lequel est le plus aisé de dire : Tes péchés te sont pardonnés ou de dire : Lève-toi, prends ton lit et marche ? »
Eux comme nous, avons la réponse, car s’occuper de la forme ou du corps du paralytique implique quelque chose de visible : ça marche ou ça ne marche pas et cela aux yeux de tous. Avec Jésus ça marche ou plutôt, il a marché : il s’est levé et est allé dans sa maison. Jésus démontre par la guérison de la forme qu’Il est Dieu et qu’Il a donc le droit de pardonner les péchés ou est en droit de s’occuper du fond !
Pour sortir du dilemme posé par « Le fond et la forme, à fond » comme Jésus le préconise, l’Eglise, par manque de parole dynamique de puissance avec résultats pour la forme, s’est cantonnée au « fond », à l’homme intérieur moins risqué car invisible et finalement a atteint le « fond du trou mortifère » tant pour la forme que finalement pour le fond.
Pour ne pas prendre de risques évidents, elle s’est « spiritualisée » et a donc fini par réduire le corps à une coquille sans importance de toute façon destinée à disparaître et à se désintégrer. Par sa théologie, elle a donc absorbé la forme, le contenant, l’apparence, l’homme extérieur par le fond, la substance, le contenu, l’homme intérieur. Elle fut en outre largement influencée par les méthodologies philosophiques grecques partant de l’observable même pour sa mythologie pour construire ses premières théologies.
De plus la pensée grecque a à la fois méprisé et sublimé tour à tour la forme par l’esthétisme : pensons aux statues de nus aux corps parfaits ou le fond : pensons au suicide de Platon et à l’expression « amour platonique » qui est un amour non physique.
Au Moyen-Age avec l’omniprésence de la religion catholique romaine la forme était généralement absorbée par le fond au niveau du discours religieux bien que cela ne fut pas le cas dans tous les domaines plus précisément sociaux (noblesse, clergé, tiers état).
La civilisation occidentale sublime actuellement la forme ou le corps, l’apparence, le « paraître », le « look » et le blabla superficiel et considère le fond surtout à partir de cette sublimation. Le fond occidental est en effet construit à partir des sciences dites exactes, de l’observable, du visible, de l’image, de l’immédiateté entre autres financière et d’une littérature très souvent débridée. Ainsi elle absorbe le fond par la forme.

C’est comme si le vin était absorbé par la bouteille ou l’inverse. L’un ne peut pourtant pas aller sans l’autre. La bouteille sans le vin est vide. Sans la bouteille le vin se répand et ne peut être ni transporté ni consommé. La bouteille ou la forme n’est pas à confondre avec le vin ou le fond ni inversement.
Alors le fond ou la forme ? Non, le fond et la forme, à fond !


2 . LE FOND ET LA FORME, A FOND

« C’est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et ceux qui y ont dressé leur tente » (Apocalypse 12 :12).
Nous savons qu’il s’agit ici de celles et ceux qui, après l’enlèvement (Apocalypse 12 :5c) et que le Dragon ait été jeté sur terre hors des lieux célestes, habitent définitivement avec leur corps ou leur tente (2 Corinthiens 5 : 1-4 ; 2 Pierre 1 :13) dans les cieux.
Avant l’enlèvement l’Eglise des Vainqueurs évolue déjà dans les lieux célestes avec le corps glorifié (Romains 8 :23 ; 2 Corinthiens 3 :18 ; Apocalypse 5 :10 ; 6 :2 ; 7 ; 12 :1).

Comme Dieu a formé le fond et la forme de ce qu’est l’être humain, Il tient à ce que non seulement l’upostasis ou le fond soit sauvé de la mort et de la destruction mais aussi la morphè ou la forme.

Jésus a pris la forme humaine d’esclave soumis à l’espace-matière-temps pour nous sauver en entier de notre prison. En remontant vers le ciel après sa mission salvatrice terrestre, il a fait captive la captivité ou encore il emmené des captifs esprit, âme et corps (Ephésiens 4 :8). Bref Son œuvre est une œuvre de restauration parfaite et complète pour que le fond et la forme de l’homme soient sauvés, totalement délivrés et retrouvent leur conformité au fond et à la forme de Dieu (Romains 8 :29) !
Quand Jésus est monté au-dessus de tous les cieux, Il veut « remplir toutes choses », Il a donné les ministères pour que nous aboutissions à l’unité de la foi, de la connaissance du Fils de Dieu, à l’homme adulte (fond), à la mesure de la taille de la plénitude du Christ (forme ; Ephésiens 4 : 13) autrement dit à l’Eglise des Vainqueurs avec le fond et la forme parfaits ! Pour cela il est indispensable qu’aussi la forme ou le corps puisse être métamorphosé, transfiguré afin de pouvoir monter dans les lieux célestes glorieux car la chair et le sang n’hériteront pas du royaume de Dieu (1 Corinthiens 15 : 50).

La mythologie grecque est d’ailleurs parlante à ce sujet : Morphée est la déesse des rêves et elle a pour parents Hypnos le dieu du sommeil et Nyx la déesse de la nuit. Hypnos a un frère jumeau Thanatos le dieu de la mort.
La forme, corps – morphè est dans une véritable prison et en danger très grave ! Arrêtons de rêver et tournons-nous vers la réalité, Jésus-Christ, venu sous la forme d’un esclave, nous délivrer de cet étau !!!

3.  COMMENT CELA SE FERA-IL ?

Telle fut la question d’ordre purement physique de Marie à l’Ange Gabriel ! Dieu le Père fécondera Marie par la puissance du Saint Esprit, ainsi Celui qui naîtra sera saint et sera appelé Fils de Dieu  (Luc 1 :34-35).
 Jésus-Christ a accepté de subir une métamorphose à partir de la forme de Dieu vers une forme humaine terrestre. Il S’est littéralement vidé (cf. 2ème texte de l’introduction) de la gloire céleste pour prendre la forme terrestre mortelle, limitée. Il lui aura été nécessaire de prendre conscience de qui Il était, de recevoir l’Esprit Saint, de jeûner, de prier, d’être transfiguré pour récupérer la force et la gloire suffisantes pour rester saint et parfait, accomplir Ses missions et vaincre juridiquement l’Ennemi sur la croix.
Au moment de la résurrection Il bénéficia d’une métamorphose de la forme humaine, le corps mort vers la forme de corps glorifié par le Saint Esprit (Romains 8 :11). C’est dans cette forme qu’Il put se déplacer surnaturellement sur terre et aussi monter au ciel.
Il emmena les captifs, rendit captive la captivité (Ephésiens 4 :8) en nous envoyant le Saint Esprit ce qui est avantageux pour Ses disciples (Jean 16 :7). Le Saint Esprit en effet est appelé à métamorphoser notre forme terrestre en la forme de Dieu (2 Corinthiens 3 :18) dans le but que nous récupérions l’aspect et l’image originelle d’Adam et d’Eve ! Ils étaient formés à l’image de Dieu au départ.
 Le début de la  Genèse peut nous éclairer quant au COMMENT.
Au verset 1 Elohim crée, c’est à dire fait à partir de rien, ex nihilo le ciel et la terre parfaits et beaux.
Mais d’après le texte, les éléments de l’univers, du ciel et de la terre n’étaient plus là qu’en tant que « matière première » dans les ténèbres. Cette matière première n’était que « tohou va bohu », informe et vide, solitude et chaos, sans fond et sans forme dans les ténèbres… ! Elle existait sous forme intermédiaire puisqu’elle existait encore mais dans un état terrible. Il fallait donc former,TRANSFORMER, METAMORPHOSER cette affreuse matière première !
Mais pourquoi cette matière première était-elle un tohu bohu affreux ? En effet, ce n’est pas normal car Dieu ne crée pas le tohu bohu. En fait c’est suite à la révolte et à la chute de Lucifer (Esaïe 14 :12-14 ; Ezéchiel 28 :12-18 ; Luc 10 :18) que la création initiale parfaite et belle du verset 1 a été mise dans cet état lamentable. Toutefois nous voyons que le Serpent continue à avoir accès au paradis et à la salle du Trône (Genèse 3 :1ss ; Job 1 :7ss ; Zacharie 3 :1ss ; Apocalypse 12 :10) et reste le Prince de ce monde (Luc 4 :6) à cause de la chute de l’homme.
Quel fut alors le plan de Dieu ?
L’Esprit d’Elohim couvait, couvrait, sondait, se mouvait sur le « visage », la face (ici phenè ; phanaim) des eaux.
Pour le parallélisme, il paraît que notre forme, notre corps contient 70 % environ d’eau… ! Nous avons aussi un « visage »… !
Suite à la chute d’Adam et d’Eve le tohu bohu a de nouveau fait un retour partiel mais pas aussi grave qu’en Genèse 1 :2 ou tout était carrément informe et vide. L’homme en l’état n’aurait pu y survivre. La création passa encore une fois à un état intermédiaire espace-matière-temps tel que nous le connaissons.
Il se trouve que l’Esprit Saint depuis la Pentecôte suite à l’œuvre de Jésus se meut à nouveau sur la terre au-dessus des humains : Il sonde, couvre, couve, plane comme en Genèse 1 :2 après la chute de Lucifer qui fut alors éjecté du 3ème ciel et surtout cantonné dans le 2ème ciel, le royaume des ténèbres (Ephésiens 2 :2 ; 6 :12), tout en ayant accès comme dit à la Salle du Trône pour accuser et bien entendu à la terre et ses habitants.

Genèse 1 :3 est le début de la métamorphose à partir d’une terrible matière première intermédiaire marquée par le tohu bohu vers une création à nouveau parfaite couronnée par la formation par Dieu de l’être humain mâle et femelle.
Ce passage nomme tout ce qu’il faut pour démarrer la métamorphose :
Elohim pluriel de El  est présent c’est à dire le Père, le Fils et le St Esprit. Il se décline dans la suite du verset.
Vayomer, « dit », est  le verbe dire, la Parole : nous pensons à Jésus, la Parole faite chair (Jean 1 :1ss).
Yehi,« soit, est », est le verbe être que nous retrouvons dans Yahvé : nous pensons au Père (Exode 3 :14).
Or, « lumière » : nous reconnaissons le Saint Esprit, la puissance divine, la gloire et aussi la substance, l’upostasis divine par laquelle les ténèbres sont chassés. Le feu est à l’origine de la lumière et il est dit que nous serons immergés dans le Saint Esprit et le Feu (Luc 3 :16 ; Actes 2 : 3).

 Dieu dit que la lumière soit [est] et la lumière fut [est] (Vayomer Elohim yehi or ; vayehi or)

La gloire de Dieu est prononcée dans le tohu va bohu satanique pour en faire à partir d’une matière première déchue ténébreuse l’or, le feu, la lumière la perfection. Au même titre que le tohu bohu, ce qui est informe et vide est métamorphosé, au même titre par Jésus non seulement notre fond qui est souvent vide mais aussi notre forme souvent informe doivent être métamorphosés par la Parole dynamique de vie prononcée engendrant l’explosion de la lumière : la substance glorieuse et la forme resplendissante caractérisant le fond et la forme de Dieu !



CONCLUSION

Le fond et la forme, à fond dans la métamorphose opérée par le Saint Esprit. « Que la lumière soit sur toi et la lumière est sur toi » dans le corps glorifié de Jésus !

En Jésus,

Martin BUSCH

11 avril 2014

213 LE DIEU DU « PLUS QU’ASSEZ »

213
LE DIEU DU « PLUS QU’ASSEZ »


Luc 5 :9

« Car l’épouvante l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche qu’ils avaient faite. »

En tant que jeune chrétien, j’ai grandi en entendant les prédicateurs prêcher que Dieu pourvoit seulement à nos besoins, pas à nos manques. Cependant, dans la Bible, Dieu nous montre clairement, qu’Il veut pouvoir non seulement à nos besoins, mais aussi à nos manques.

Par exemple, le fameux « Psaume du berger » commence par « L’Eternel est mon berger ; je ne manquerai de rien. » (Psaumes 23 :1) Un autre Psaume dit « Craignez l’Eternel vous ses saints ! Car rien de manque à ceux qui le craignent. Les lionceaux éprouvent la disette et la faim. Mais ceux qui cherchent l’Eternel ne sont privés d’aucun bien. »  (Psaumes 34 : 9-10)

Un des noms de notre Dieu est Jehovah Jireh, ce qui signifie « Celui qui pourvoit ». Il pourvoit plus qu’assez. Le Dieu du « Plus qu’assez » est venu en chair et a marché au milieu de Son peuple. Et pendant qu’Il marchait sur les bords de la mer de Galilée, Il ne donnait pas à Ses disciples de petites bénédictions. C’est pour cela qu’Il a dit à Pierre : « Avance en pleine eau, et jetez vos filets (pluriel) pour pêcher. » (Luke 5 :4) et non « jetez votre filet (singulier). » et ce qu’ils ont pris s’est avéré être une prise prête à faire couler le bateau et  rompre les filets ! C’était une bénédiction si grande et si inattendue, que Pierre et tous ceux qui étaient avec lui ont été « étonnés par le nombre de poissons qu’ils avaient pris. »

Bien Aimé, voyez le cœur de Dieu pour vous aujourd’hui. Il veut vous faire prospérer de façon tellement grande : N’acceptez pas moins, en pensant qu’Il ne pourvoit qu’à vos besoins et pas à vos manques. Si vous avez besoin d’un travail, sachez qu’Il ne veut pas que vous priez seulement pour un travail, mais pour un poste important. Quand vous avez un poste important, vous avez de l’influence et vous pouvez impacter des vies. Peut-être avez-vous besoin de plus. Eh bien ne priez pas seulement pour cela, mais aussi afin que vous soyez en mesure de donner plus.

Vous pouvez commencer en étant pauvre, lorsque vous suivez Dieu. Mais vous ne pouvez rester pauvre, lorsque vous suivez le Dieu du « plus qu’assez ». En fait, comme Pierre, vous serez étonné que Dieu pourvoit au-delà de ce dont vous avez besoin et au-delà de ce que vous avez demandé !

Pasteur Joseph Prince

21 COMMENT REUSSIR DANS VOTRE ENTREPRISE (1ère Partie)

21 
COMMENT REUSSIR DANS VOTRE ENTREPRISE
 (1ère Partie).

Les projets de beaucoup de gens échouent parce que, lorsque Dieu met un projet dans leur cœur, ils ne cherchent pas la volonté du Seigneur  pour la mise en œuvre de ce projet. Pour réussir un projet, il faut beaucoup de choses mais pour échouer, il faut peu de choses.
La réussite d’un projet dépend de plusieurs facteurs. Il faut se propulser au dessus des choses humaines afin de voir les choses célestes, invisibles car à cause de vous, Dieu va appeler à l’existence, les choses qui ne le sont pas. Il faut aussi développer des attitudes et des comportements.

Proverbes 27 : 9 En réalité nous avons besoin de nous voir comme Dieu nous voit réellement. Le temps de l’église est arrivé et Dieu attend quelque chose de la part de chacun de ses enfants. Dans votre famille, il ya des gens qui attendent de vous pour attester la réalité de l’existence de Dieu. Dieu connait les projets de votre vie et c’est pour cela que vous ne devez accuser personne de vous avoir empêché de faire la volonté du Seigneur car les projets de Dieu sont individuels. Les projets qu’il a formés pour vous sont des projets de bonheur et non de malheur afin que vous continuiez de faire ce que son fils Jésus a commencé de faire. Dieu a quelque chose de précieux qu’il a mis en chacun de nous et tels sont ses projets. Si vous cherchez et observez bien, vous rentrerez dans les projets de Dieu.

Que faites-vous ? Votre vie est-elle fondée sur la Parole ? Il faut une adéquation entre ce que vous êtes à l’intérieur et ce que vous êtes à l’extérieur. Car nos pensées déterminent nos actions, nos actions déterminent nos attitudes et nos attitudes sont à l’origine de nos réussites ou de nos échecs par rapport aux projets. Les échecs et les succès dans ce que nous entreprenions dépendent de ce que nous sommes réellement.
Les attitudes réelles à avoir pour réussir les projets de Dieu sont :

Avoir une vision
La vision est la direction, le sens que Dieu donne à votre vie. Comment cela naît-il dans la vie du chrétien ? Elle naît  par le fait de votre communion avec le Seigneur, la relation réelle et vivante avec Dieu (prière, écoute). Lorsque la vision naît quelle doit être votre attitude ? Quelles sont les choses que vous devez développer en vous ?
Josué 1 : 8 Vous ne devez réaliser les choses que par rapport à la Parole de Dieu, ce qui y est écrit. Parlez la Parole et vos pensées seront induites par elle et vos attitudes seront influencées. C’est alors que vous  aurez du succès et vous réussirez. C’est l’ensemble de nos succès qui font notre réussite. Dieu a un projet pour vous et il veut que vous soyez recommandables par rapport à ce projet. Si vous voulez faire vivre le projet de Dieu, puisez dans la Parole.

Pasteur David TRAORE

47 Repentez-vous !

RUBRIQUE DE L’EGLISE DES VAINQUEURS : 

47
REPENTEZ-VOUS !


INTRODUCTION

La repentance est le commencement de tout début : « Repentez-vous (verbe grec métanoéo = changer d’avis, d’esprit, de connaissance, de manière de voir, se repentir) et convertissez-vous (verbe grec épistrépho = se tourner vers, se retourner, se détourner ; détourner pour remettre dans le droit chemin, retourner, revenir, se convertir, ramener)  pour que vos péchés soient effacés. » (Actes 2 :38 ; 3 :19). Voilà ce que Pierre dit à ses auditeurs de faire à la Pentecôte, moment de la naissance de l’Eglise.
C’est un appel constant dans l’Ancien Testament (Par exemple Zacharie 1:3 ; Malachie 3 :7 etc… verbe hébreu shouv = revenir, retourner), sans compter Jean-Baptiste (Matthieu 3 :2) et Jésus Lui-même (Marc 1 :15 ; Luc 13 :3 etc…).

REPENTANCE, GRACE, JUSTIFICATION

Une fois convaincus de péché, de justice et de jugement par le St Esprit (Jean 16 :8), nous sommes appelés à :
nous repentir et à nous détourner du péché.
sincèrement demander pardon à Dieu et au(x) prochain(s) pour la vie de péché contraire à Sa Parole et à Sa Loi, loin de Lui, et aussi, si possible, réparer le mal perpétré.
nous détourner réellement et concrètement de toutes nos forces, de toutes nos pensées et par tous nos actes du péché.

Certes nous remarquerons que nous n’y arrivons pas avec nos propres forces et que sans l’aide et la transformation du St Esprit, c’est impossible. Mais pour que l’aide et la transformation du St Esprit puissent intervenir, il faut obligatoirement manifester notre propre volonté d’y parvenir et travailler à notre salut même si Dieu produit le vouloir et le faire (« ..travaillez à votre salut avec crainte et tremblement…Dieu…produit le vouloir et le faire Philippiens 2 :12-13). En effet, nous ne sommes pas des robots entre les mains de Dieu, sinon il n’y aurait plus de péché, ni de responsabilité ni de possibilité de condamnation ou de salut par la foi pour l’homme. L’homme a le libre arbitre et peut faire jouer sa volonté dans un sens ou dans un autre.

Comme dit, l’homme n’y arrive pas, tout en étant exhorté à essayer d’y arriver. C’est évidemment paradoxal.

La solution pour sortir de l’impasse est tout d’abord de croire en la justification obtenue par le Sang de Jésus versé sur la croix. Il S’est totalement substitué à nous. C’est là que se situe la grâce car elle ne peut être accordée que si l’homme se rend compte qu’il est dans l’impasse totale de l’impossibilité de plaire à Dieu. Le légalisme dit au contraire que l’homme peut, en respectant la Loi divine et très souvent d’autres lois à caractère religieux, mériter le salut tout ou partie ce qui est contraire à l’Evangile (Galates 5 :4).

La solution c’est ensuite de « travailler à notre salut avec crainte et tremblement ». Dieu nous fait participer activement à Son œuvre et cette participation nous maintient dans la foi sur la durée. Ce travail à notre salut ou cette participation est le moyen de persévérer dans la foi salvatrice. La foi demande de l’entretien au quotidien. Si on ne persévère pas dans la foi on perd le salut. C’est pourquoi, il est indispensable de noter que ce maintien fidèle dans la foi sur la durée par la participation de l’homme à l’œuvre de Dieu pour soi et les autres est indispensable au salut. Il s’agit en fait de la sanctification sans laquelle nul ne verra le Seigneur (Hébreux 12 :14 ; 2 Corinthiens 7 :1 ; 1 Thessaloniciens 4 :3+7 ; 2 Thessaloniciens 2 :13 : « Dieu vous a choisis…pour le salut par la sanctification de l’Esprit et par la foi en la vérité » ; 1 Pierre 1 :2).
La justification et la grâce n’autorisent ni l’économie de la repentance sincère, ni la continuation du péché (Romains 6 :15) mais mènent par la participation de l’homme dans la sanctification de l’Esprit incluant la repentance à l’affranchissement du péché avec comme fruits la sainteté aboutissant à la vie éternelle (Romains 6 :22).

Ainsi, appelons péché ce qui est péché et refusons de tourner autour du pot. Bien entendu si la repentance et le retour concret à Dieu dans le cadre de cette participation ont été sincères et authentiques ne dévaluons surtout pas la justification et la grâce qui seules permettent d’effacer le péché, la culpabilisation et toutes ses conséquences néfastes. Mais la persévérance dans la participation pour garder la foi évitant de la sorte la rechute fatale est indispensable pour garder le salut (Hébreux 6 :4-8).
Ainsi travailler avec crainte et tremblement à notre salut ne doit pas impliquer la doctrine du salut par les œuvres avec du légalisme en prime comme l’enseignait l’Eglise catholique romaine mais signifie le maintien dans la foi en l’œuvre de Jésus-Christ sur la durée sans lequel on risque de perdre le salut.
A l’opposé nous ne pouvons parler de salut par la foi seule comme l’enseignent les Eglises de la Réforme. Il faut plutôt parler de salut par la foi maintenue grâce au travail persévérant avec crainte et tremblement à notre salut, la sanctification et les œuvres en général (Colossiens 1 :22-23 : « pour vous faire paraître devant lui saints, irrépréhensibles et sans reproches si du moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l’espérance de l’Evangile que vous avez entendu »).
L’Apôtre Jacques a clairement écrit que la foi sans les œuvres est inutile (Jacques 2 :20). Par conséquent si dans ce cas la foi est inutile, elle est inutile, c’est à dire qu’elle ne donne pas le salut. Il écrit plus loin : « Vous voyez que l’homme est justifié par les œuvres et non par la foi seulement. » (Jacques 2 :24). D’ailleurs les Réformateurs n’aimaient  pas l’Epître de Jacques et pour cause ! Luther parlait « d’épître de paille ». Ils y opposaient Ephésiens 2 : 8 –11 : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est pas par les œuvres afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions. » et surtout le fameux Romains 1 :17 redécouvert par Luther : « Le juste vivra par la foi » (cf. aussi Galates 3 :11 ; Hébreux 10 :38).
Que dire alors de la parole déconcertante de Paul qui écrit : « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous ; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève en ma chair pour son corps qui est l’Eglise » (Colossiens 1 :24).
Là encore parlons de participation du croyant sur la durée pour garder la foi : « Car pour moi, je sers déjà de libation et le moment de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée… » (2 Timothée 4 :6-8a)
En réalité il y a une saine et indispensable interaction équilibrée entre les deux pôles finalement considérés par Jacques, comme par Paul et Jean (1 Jean 1 :7-10 ; 3 :5-9)  pour ne nommer qu’eux.
Pour que cette interaction puisse se faire de façon efficace, il faut commencer par se repentir. Il ne s’agit pas de se flageller mais d’accepter de se repentir par rapport à un enseignement erroné ayant fait beaucoup de dégâts relatif à la justification. La repentance signifie aussi se remettre en cause devant Dieu de fond en comble au niveau de notre être déchu, de notre identité frelatée engendrant la pratique du péché. Alors intervient la justification via cette foi maintenue dans l’espace-matière-temps.


2 . REPENTANCE, GRACE, GLORIFICATION

« Si tu ne te repens, … » (Apocalypse 2 :5b ; 2 :22c ; 3 :3). Voilà le même appel à la repentance que Jésus-Christ glorifié fait à une grande partie des sept églises de l’Apocalypse.
 Par la nature des reproches de Jésus nous voyons qu’ils portent autant sur les œuvres (Apocalypse 2 :23c ; 3 :2 par exemple) que sur une foi pas uniquement centrée sur le sacrifice de Jésus (Idolâtres et Nicolaïtes : légalistes et gnostiques Apocalypse 2 :14, 15  par exemple).
La foi maintenue n’a pas vraiment tenu le choc après quelques décennies d’existence de l’Eglise dans l’espace-matière-temps. Jésus-Christ glorifié lors de son premier retour promis pour les Siens (Matthieu 16 : 28 ; Marc 9 :1 ; Luc 9 : 27 ; cf. écrit « Retour ou retours de Jésus-Christ ? ») n’a pas manqué de le souligner, d’où l’appel à la repentance. La justification nécessite la repentance préalable mais comme les promesses faites aux 7 églises décrivent les aspects de la glorification avec le passage dans les lieux célestes à la clé, la repentance préalable est tout aussi indispensable.

Nous retiendrons deux passages montrant que la suite de la justification est la glorification :
« …ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8 :30 ; cf. aussi 8 :17).
« Bien aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu (justification) et ce que nous serons (glorifiés) n’a pas encore été manifesté (période avant l’Apocalypse) ; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté (1er retour de Jésus glorifié pour les Siens ; glorification), nous serons semblables à lui (glorification), parce que nous le verrons tel qu’il est (glorification). » (1 Jean 3 :2).
Cette glorification devait avoir lieu lorsque Jésus glorifié a institué l’Eglise des Vainqueurs en Apocalypse 1 à 3. Seul Jean l’a vécue. Les échecs évidents apparaissant dans une histoire de l’Eglise si longue de 2000 ans démontrent clairement que la glorification n’était ni recherchée ni vécue. La foi avec les œuvres vise à la perfection (Jacques 2 :22). L’Eglise a failli sur toute la ligne parce qu’elle ne s’est repentie ni par rapport à la justification, ni par rapport à la glorification apportant la perfection.
La source du problème est clairement l’abandon de l’amour premier pour Dieu (Apocalypse 2 :4). Il s’agit de cet amour fou, inexplicable (1 Corinthiens 13) qui nous « donne des ailes » avec cette envie irrésistible de nous approcher de Dieu par amour (Matthieu 22 :37 ; Marc 12 :30 ; Luc 10 :27). Cet amour pour Dieu doit se situer au niveau de l’être intérieur : cœur, âme, pensée et au niveau du corps : force physique (Iskus, iskuos = force physique, vigueur, puissance).
Si nous revenons au passage d’1 Jean 3 :2 nous remarquons clairement que la glorification concerne le corps. Car c’est d’abord avec le corps glorifié que nous serons semblables à Lui et c’est avec les yeux du corps glorifié que nous le verrons tel qu’Il est. A ce moment-là, à savoir la période avant les événements de l’Apocalypse, cela ne s’était évidemment pas encore manifesté. Mais au moment où Jésus glorifié apparut à Jean (Apocalypse 1 :12ss) et qu’Il lui dit plus tard de « monter » devant le Trône (Apocalypse 4 :1), il fallait que son corps soit métamorphosé ou glorifié car « la chair et le sang ne peuvent hériter du royaume de Dieu » (1 Corinthiens 15 :50). Donc cela s’était manifesté !
L’Eglise d’alors comme celle qui suivit et l’actuelle furent et sont appelées à aimer Dieu non seulement avec leur cœur, leur âme, leur pensée mais aussi avec leur force physique, leur vigueur, leur puissance qui se situent clairement au niveau du corps. Le refus à cet appel ressemble un peu à un couple marié sans relations sexuelles donc physiques ou corporelles.
Avant que « cela ne soit manifesté » cet amour ne pouvait se situer qu’au niveau de l’être intérieur mais le résultat fut médiocre. Jésus glorifié appela donc à la repentance. Après que cela se soit manifesté à savoir le premier retour de Jésus pour les Siens en vue de la glorification et notamment pour Jean, comme l’Eglise n’a pas accepté de vivre cette expérience, cela fut non seulement médiocre mais catastrophique : Jésus glorifié nous appelle plus que jamais à la repentance.

3.  IL FAUT SE REPENTIR !

Il faut se repentir et/ou changer d’avis concernant l’enseignement sur la glorification ou le salut, la métamorphose du corps qui est valable depuis que «cela s’est manifesté ». Il faut se repentir à cause de l’abandon du premier amour qui est clairement lié à la carence de l’enseignement relatif au salut corps. Il faut se repentir car la déchéance morale, doctrinale et de puissance de l’Eglise sont clairement à mettre en relation au fait que notre corps ne soit pas inclus dans le processus de salut. Il faut se repentir car nous avons 2000 ans de retard dans l’accomplissement des missions que l’Epoux a prévues pour Son épouse qui doit pour ce faire être préalablement semblable à Lui !
Il faut se repentir car nous n’avons pas la foi pour recevoir la métamorphose du corps par grâce parce que notre participation, nos œuvres n’ont pas comme but premier d’amour pour Dieu de prendre la position céleste de l’Eglise des Vainqueurs en proximité réelle avec Lui. Il faut se repentir car nous n’aimons pas notre prochain comme nous-mêmes vu que dans notre situation actuelle emprisonnés avec notre corps dans l’espace-matière-temps, nous ne pouvons en aucun cas relever le défi de l’évangélisation mondiale efficace en vue du salut de milliards de personnes (Apocalypse 7) etc. …
Il faut se repentir car nous tergiversons et tournons autour du pot par rapport à notre péché et celui des autres car nous constatons que nous n’arrivons de toute façon pas à résister à la pression du monde et à répondre aux exigences concrètes de la Parole de Dieu dans notre prison espace-matière-temps. Il faut se repentir car nous n’appelons plus péché ce qui est péché.
Il faut se repentir car nous avons quelquefois la foi pour de rares guérisons miraculeuses, quelques changements miraculeux de circonstances terrestres mais pas pour le miracle de l’immortalité du corps ainsi que celui de la métamorphose miraculeuse du corps en vue de la « montée » vers notre Dieu que nous disons aimer. Sachons que l’Eglise des Vainqueurs produit le miraculeux et le surnaturel à foison ! Elle libère les lieux célestes et terrestres de l’oppression de l’Ennemi !
Il faut se repentir et s’humilier car ce n’est tout simplement pas notre priorité alors que c’est la priorité absolue de Jésus glorifié !

CONCLUSION

Parler, écrire de repentance n’est pas agréable surtout pour soi-même. Changer d’avis, d’état d’esprit, d’une manière de voir face à une connaissance nouvelle, autre, est passablement humiliant. Mais nous sommes appelés à revenir, à nous tourner vers le Seigneur pour nous remettre dans le droit chemin.
Il est là pour nous y aider.

En Jésus,

Martin BUSCH

26 mars 2014

46 LA REALITE

RUBRIQUE DE L’EGLISE DES VAINQUEURS : 

46
LA REALITE


INTRODUCTION

« Ceux qui voient la réalité en face ont les pieds sur terre et assument ». 
« Ceux qui ne vivent pas comme cela sont « anormaux »  et n’arrivent pas à s’adapter à la réalité de la vie et des circonstances et n’arrivent pas à prendre leurs responsabilités. » 
Les psychothérapies par exemple, ont entre autres comme but de permettre aux patients d’affronter à nouveau la réalité de la vie, de retrouver leur équilibre, leur stabilité et leur liberté, de s’assumer et de prendre leurs responsabilités à tous les niveaux. Il s’agit notamment, pour tenter d’y arriver, de faire sortir de l’inconscient de façon professionnelle tout ce qui est « oublié, enfoui, refoulé » et qui, telle une gangrène, provoque des blocages et des dysfonctionnements comportementaux et par là différentes pathologies. Tout cela doit être sorti de l’oubli et/ou de l’ignorance, traité pour que cela soit « digéré, assumé » au niveau du conscient, de la perception du réel, par le patient. Au-delà de cette description certes trop rapide, nous aimerions par là aboutir au concept de ce qu’est la réalité qui est en général traduit par vérité du grec aletheia dans le Nouveau Testament.
En grec aletheia signifie réalité, vérité, sincérité, franchise. Mais si on considère les racines du mot : a-lèthè : « a »signifie hors de, surgissement hors de et lèthè signifie oubli, ignorance, inconscience. Etrangement, nous retrouvons là le processus psychothérapique où il s’agit en quelque sorte de dévoiler, de révéler, de faire sortir, surgir ce qui est caché, enfoui, oublié pour aborder la réalité en face.
En hébreu a(e)meth signifie vérité, réalité, fidélité et est à mettre en relation avec amen (En vérité, en vérité : amen, amen) et a(e)mounah qui signifie foi, fidélité, sincérité conscience, vérité, loyauté, stabilité, constance. 
Dans la pensée juive les trois consonnes du mot a(e)meth à savoir aleph, première lettre de l’alphabet hébreu, mèm lettre au milieu et tav dernière lettre désignent le temps bien entendu en lien indissociable avec l’espace-matière. C’est le commencement, le milieu ou le présent et la fin. Quelle désignation intéressante de la réalité ! Commençons par commenter cette dernière dans la perspective de la réalité.

La réalité selon l’a(e)meth

Tout monde est en général d’accord quand on parle de la réalité suivante suggérée par l’a(e)meth : il y a le temps qui passe, la matière sous toutes ses formes et la mort qui finit par arriver, tout cela dans un contexte à la fois linéaire de début et de fin et cyclique répétitif dans les similitudes (cf. schéma de la spirale ou du ressort). Dans ce contexte, il faut essayer de vivre le moins mal possible...
D’après la pensée juive relative à a(e)meth le temps comporte comme dit, un commencement, un milieu et une fin. Mais si commencement il y a, il faut obligatoirement quelque chose avant le commencement et si fin il y a, il faut obligatoirement quelque chose après la fin. Ce quelque chose doit de ce fait avoir une valeur intemporelle, immortelle, toute puissante, c’est à dire une valeur fondamentalement existentielle, de l’Etre qui S’est justement présenté à Moïse comme le « Je suis Celui qui est » : Yahvé (Exode 3).
La réalité immanente temporelle à la fois évolutive et cyclique a en l’état étrangement besoin de la mort pour survivre sinon il y aurait un problème alimentaire et de surpopulation entre autres. Cette réalité à cause de la mort nécessaire est obligatoirement instable. Mais une réalité instable ne peut se maintenir et donc ne peut exister. Pourtant elle tient et elle existe c’est pourquoi elle renvoie nécessairement sous peine d’impossibilité d’existence justement à cause de son instabilité, à une réalité transcendante intemporelle non évolutive stable qui est par définition seule capable d’être source de maintien provisoire. (Colossiens 1 :17b)
Il faut en effet qu’il existe la stabilité absolue pour qu’une réalité instable puisse continuer à exister sur une durée même infinitésimale
Le temps avec ses cycles et sa temporalité linéaire de débuts et de fins est par essence imprégné par la mort qui est fin, ce qui implique irrémédiablement tôt ou tard la destruction finale sans renaissance possible(Apocalypse 20 :11b) comme c’est encore le cas à présent. 
Un exemple de compréhension qui a certes ses limites conceptuelles : une pomme qui a un tout petit point de pourriture se désintègrera incontestablement sur une durée plus ou moins longue. 
Le temps est un sursis, un compromis, une réalité intermédiaire qui a remis la désintégration immédiate et instantanée à plus tard. Mais il est par définition atteint par la pourriture de la mort, de la finitude et ne peut que disparaître à terme. Il porte en lui-même sa destruction et sa fin.

La réalité selon l’aletheia

Aletheia propose l’approche de la réalité qui s’oppose à l’oubli, à l’ignorance l’inconscience voire à la mauvaise foi dans certains cas. Reconnaître, observer, constater la réalité immanente doit obligatoirement pour la raison énoncée dans le paragraphe consacré à a(e)meth, faire sortir, surgir hors de l’oubli, de l’ignorance ou encore de l’inconscience la réalité transcendante du « Je suis » ou de l’Etre, stable, immuable donc intemporel et par là seul capable de maintenir l’immanence sur une durée certes limitée
En effet le temps composé de débuts et de fins se définit dans ses limitations ce qui implique obligatoirement et existentiellement la limitation ultime finale. Il est le contraire de l’éternité tout en étant la démonstration de celle-ci.
Alethia fait état d’une réalité d’éternité enfouie dans l’inconscient de l’être humain. Celui-ci a « refoulé » et enterré l’évidence de Yahvé le Créateur, le Vivant qu’il porte en lui dans sa mémoire existentielle à travers ses ancêtres Adam et Eve ayant été face à face avec Lui. 
L’être humain confronté à la mort tente de la refouler en cherchant une possibilité de survie ici-bas et dans l’au-delà d’où les religions et certaines idéologies et philosophies en tous genres. Mais il ne se tourne pas vers la bonne adresse, car il a aussi refoulé et/ou oublié le Dieu vivant ! Il se tourne vers des valeurs à l’image de son environnement et des perceptions qu’il en a.
Pourtant la réalité du « Je suis » par définition stable aurait dû être la bonne adresse puisqu’elle est maintien et source de Vie donc seule à même de procurer la vie pour l’être humain dans son entier esprit âme et corps ici-bas et dans l’au-delà. 
Mais elle est maintenue injustement captive par ce refoulement. Elle a besoin de surgir hors de ce tombeau de l’inconscient qui est une prison à l’image de l’environnement temporel matériel et spatial de l’homme
L’éclatement de la vérité doit surgir hors de l’oubli, de l’inconscient, de l’ignorance de l’homme pour qu’il soit effectivement dans la réalité - aletheia. 

Paul écrit à ce sujet : « La colère de Dieu, en effet, se révèle du ciel contre toute impiété et injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité [réalité - aletheia] captive… En effet, les choses invisibles [de Dieu] depuis la création du cosmos deviennent visibles par les œuvres [réalité de la création immanente] ainsi que sa puissance éternelle et sa divinité. Ils sont donc inexcusables. » Romains 1 :18+20.

La création visible rend « visible , fait sortir, surgir de l’oubli» les choses invisibles de Dieu ainsi que Sa puissance éternelle et sa divinité. Le maintien de la création intermédiaire instable par la stabilité divine rend cette dernière visible.

La réalité selon zoé

D’un point de vue existentiel il nous faut préciser davantage de choses, car si nous considérons d’un côté l’existence de l’espace-matière-temps instable qui renvoie logiquement et obligatoirement vers l’existence de Celui qui est stable, qui maintient tout (Colossiens 1 :17b) pour qu’il puisse y avoir existence et non néant (tohu va bohu = informe et vide Genèse 1 :2), il nous faut en plus impérativement démontrer la relation – vie - zoé entre les deux. 
La relation est d’ores et déjà une réalité à tous les niveaux de l’immanence que tout un chacun peut constater sans difficulté

Mais la relation existentielle implique deux réalités non seulement totalement différentes et différenciées, espace-matière-temps d’une part et Yahvé, le Tout Autre d’autre part mais elle implique aussi, pour que relation il y ait, une réalité totalement fusionnelle. (cf. Ecrit « La Preuve Ontologique » pour la démonstration étayée).    
Ainsi le « côte à côte » ou la coexistence séparée de ces deux réalités est existentiellement et fondamentalement impossible car le « stable » maintient « l’instable » via une relation totalement fusionnelle d’identification réciproque pour un contact de maintien réel. En même temps pour que relation il y ait, les deux réalités doivent être totalement différenciées car il faut que le « stable » soit et reste pleinement stable pour maintenir l’instable. 
L’absence de zoé - relation ne peut impliquer que le néant : rien n’existerait, ce qui est évidemment impossible. Comme nous existons avec notre environnement, il ne peut y avoir que l’autre réalité, le Tout Autre capable vu Sa toute puissance aussi de fusionner avec nous-mêmes et notre environnement. C’est paradoxal mais existentiellement nécessaire.

Nous nous devons de poser une question préliminaire : Yahvé aurait-Il créé, généré quelque chose d’instable, d’imparfait comme l’espace-matière-temps ? 
Si oui, il y a existentiellement un très gros problème car comment peut-Il être l’Etre fondamental parfait, immortel, stable et créer quelque chose d’aussi imparfait tels le temps, une véritable prison et la matière imprégnée de mort et dont la survie cyclique linéairement provisoire nécessite la mort ?
Sinon, alors comment résoudre ce problème ?
Yahvé a créé l’être humain, un vis à vis à Son image imprégné de Lui par Son Souffle à conséquence fusionnelle. Ce vis à vis était un être glorieux puisqu’à Son image mais libre d’être vis à vis, en relation harmonieuse fusionnelle avec le Créateur ou non. Cet être à l’image du Créateur devait gérer la création parfaite initiale (Genèse 2 :15-20) et par conséquent en avait la responsabilité. Il était libre de faire comme Yahvé le lui avait proposé ou non car la relation devait être génératrice de vie c’est à dire être une relation d’amour.
La liberté est la base d’une relation d’amour : là encore une réalité que tout un chacun peut constater actuellement : un mariage forcé par exemple ne peut être un mariage d’amour.
Comment cette liberté a-t-elle été donnée à l’être humain ? La base de la liberté est le choix. L’être humain avait le choix de manger ou non les fruits de l’arbre de la connaissance du bien ou du mal (Genèse 2 :17) c’est à dire d’accepter librement ou non d’être le vis à vis de Yahvé dans une relation d’amour en tant que gérant de la création initiale parfaite et stable. Ne pas manger du fruit signifiait accepter que c’est Yahvé qui décide de ce qui est bien et de ce qui est mal. En manger signifiait que c’est l’être humain qui décide de ce qui est bien et de ce qui est mal dans l’indépendance et non plus dans la position de vis à vis dans une relation d’amour avec Yahvé. 
Le gérant de la création, l’homme, mangea le fruit défendu et rendit par là la création imparfaite, instable conditionnée par le temps et son mode de fonctionnement basé sur la mort. Il a voulu prendre la place de Dieu en voulant décider de ce qui est bien et de ce qui est mal. C’est la « chute » due au péché. Le gérant a raté le but (grec amartia = péché, manquer le but).  
Sans la chute la création serait stable et Dieu une évidence fusionnelle glorieuse visible de tous. La perfection, l’éternité et la gloire seraient présentes partout comme elle le furent dans le paradis (Genèse 1 : 31) et comme elle le seront dans le nouveau ciel et la nouvelle terre (Apocalypse 21 :3+22-24 ; 22 :5)
Pourquoi la chute n’a-t-elle pas entraîné la désintégration immédiate de toutes choses ? Pourquoi parlons-nous d’une création « intermédiaire » ? 
Le non libre et terrible de l’homme à Dieu a provoqué certes la mort promise par Dieu en cas de péché, la souffrance et des malédictions de toutes sortes mais il n’a pas entraîné le non de Dieu à l’homme.
Le oui d’amour de Dieu est immuable. Dieu ne se renie par Lui-même. C’est pourquoi la création fut soumise au temps, à la durée pour redonner une chance de retour de l’homme à Dieu. Il reste une mesure de « gloire divine de maintien » de la création telle que nous la connaissons et observons. Cette mesure de maintien provisoire correspond à la partie du oui d’amour de Dieu, sachant que le ver est dans la pomme à cause du non de l’homme. Le Seigneur voudrait dans le cadre de ce maintien qui dure déjà si longtemps que tous les hommes arrivent à la repentance, au oui et amen à Dieu (2 Pierre 3 :9b).
Ainsi nous constatons une réalité immanente paradoxale : la beauté de la nature révélant Dieu et Son oui et en même temps les catastrophes naturelles, révélant le non de l’homme ; les belles et bonnes choses que l’homme peut accomplir et en même temps les catastrophes en tous genres qu’il provoque et dont il est d’ailleurs lui-même la victime ; le corps de l’être humain qui est à la fois une merveille très compliquée dans son fonctionnement et qui en même temps évolue à coup sûr vers la déchéance et la mort etc.… 
Dans cette instabilité, la création « intermédiaire » renvoie donc envers et contre tout à Dieu qui, par amour, la maintient par une mesure de gloire dans la durée sinon elle se serait immédiatement désintégrée ce qui aurait fait jubiler le serpent
Cette instabilité mènera inéluctablement à la destruction finale de la création intermédiaire lors du jugement dernier pour laisser la place à une nouvelle création paradisiaque où vivront les êtres humains qui auront profité de la nouvelle chance sur la durée en ayant dit oui à Dieu (Apocalypse 20 :11b). Par contre l’accumulation des péchés s’élevant telles des multitudes de tours de Babel attire et attirera les catastrophes, les crises ou jugements (cf. les livres prophétiques ; Apocalypse 18 :5ss) et finalement la disparition finale.

Quel est le but de l’amen (cf. vérité, réalité) et du oui d’amour de Yahvé ?
Obtenir le oui libre d’amour de l’homme dans le cadre de la durée mais limitée. Pour cela il faut établir une relation existentielle donc de réalité avec l’homme.

Seule une relation existentielle décrite en début de paragraphe valide la relation entre Dieu d’une part et le cosmos et l’homme s’y trouvant d’autre part. 
Ainsi pour que relation il y ait, ce n’est pas prioritairement ce que Dieu dit ou fait mais ce qu’Il est. Il n’y a donc qu’une seule solution pour établir cette relation existentielle, base de toute autre forme de relation, y compris l’acte « relationnel » de création : il faut que Dieu SOIT à la fois Dieu et Homme, Créateur et Créature. C’est pourquoi Paul a écrit au sujet de Jésus-Christ : «Il est l’image du Dieu invisible, premier né de toute créature (Jésus Homme, créature)  car en lui tout a été créé dans les cieux et sur la terre (Jésus Dieu)…tout est créé par lui (Jésus Dieu) et pour lui (Jésus Homme, créature) et il est lui avant tout (Jésus Dieu) et toutes choses subsistent [sont maintenues] en lui (Jésus Dieu). » (Colossiens 1 :15-17).
Voilà la réalité ou la vérité ; Jésus n’a-t-Il pas dit : « Je suis le chemin, l’alethia [réalité – vérité] et la vie [relation zoé] » (Jean 14 :6)
Yahvé Jésus Homme devait en fait dans le cadre de l’Histoire être l’Homme de substitution du oui et de l’amen parfaits qui englobe tout et prend sur Lui en termes de justice par Sa mort sur la croix toutes les conséquences du non initial de l’homme pour lui redonner une possibilité libre et authentique de Lui dire librement oui et amen.

La réalité selon le logos

Nous avons vu que le temps, parce qu’évolutif, est instable et ne peut exister que par rapport au stable qui le maintient. Cette logique décrit la réalité vraie existentielle. C’est pourquoi Paul parle des hommes qui ne reconnaissent pas Dieu comme étant inexcusables. Ici nous ne sommes même pas dans le domaine de la foi, mais dans celui de la preuve ontologique, de la logique incontestable parce qu’existentielle : hors de cette logique rien n’existe.
Pourquoi parlons-nous de logique ? Parce qu’au commencement était le logos qui a donné le mot logique (Parole raisonnable, discours logique) et le logos était avec Dieu et le logos était Dieu. Jésus était/est avec le Père et est Dieu. « Toutes choses ont été faite par lui [le logos = Jésus Dieu] et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans lui » (Jean 1 :3)
Jésus est le logos fait chair (Parole raisonnable faite chair – Jean 1 :1+14). Il est la réalité ou vérité logique et raisonnable. La Parole - Logos n’est pas d’abord une suite de mots et de phrases logiques et construites mais nécessairement l’Etre par excellence . 
Il s’agit de quelque chose qui devrait sauter aux yeux de tout être humain raisonnable, éclairé et donc logique (Jean 1 :5)
La logique et la raison prônées par les athées et les agnostiques ne considèrent que la réalité matérielle instable de la création intermédiaire sans en reconnaître les vecteurs logiques désignant la réalité stable de maintien nécessaire.
La notion de réalité sans Dieu révélé en Jésus-Christ vrai Dieu, vrai Homme, devient donc relative, évolutive, descriptive, partielle et partiale selon tous les modes d’observation, de perception et d’analyse toujours limités que nous connaissons tant au niveau de la science dite exacte que des sciences dites humaines. 
Chaque découverte ouvre une multitude de nouvelles inconnues et cette évolution est paradoxalement exponentielle car la création est infinie et le Créateur est « plus que l’infini » puisqu’Il a créé l’infini dans Sa toute puissance.
Nous ne sommes pas arrivés au bout de la logique existentielle ou de la Parole - Logos du « Je suis ». Yahvé dans la relation a fait la démarche existentielle et par conséquent logique de Lui vers le cosmos et particulièrement vers l’être humain par l’incarnation mais qu’en est-il de la démarche inverse ? 

Quelle réalité existentielle engendre le oui et amen de l’homme à Dieu ?

Le oui et amen authentique et dans la foi (aemounah – pistis) de l’homme à Dieu engendre le salut de l’homme en Jésus-Christ (Jean 3 :16). Quelle en est la conséquence ? Nous déclinerons les thèmes des paragraphes précédents pour en faire état. 

Nous avons vu que l’a(e)met, la réalité désignant le temps fonctionnant avec l’espace et la matière, est issue de la chute qui a transformé la création initiale parfaite glorieuse et éternelle en une création intermédiaire avec ses belles choses certes mais aussi imparfaite et qui finalement s’avère être une véritable prison imprégnée par la mort et destinée à la mort.   
La partie de l’homme liée et intégrée à l’espace-matière-temps est son corps. Il est visible, tangible et aussi « intermédiaire ». Le résultat final habituel constaté dans la réalité immanente qui disparaîtra aussi, est la mort à savoir la séparation et le déchirement entre l’âme et l’esprit d’une part et le corps d’autre part. 
Pourtant cela ne correspond pas à la réalité révélée en Jésus-Christ vrai Homme et vrai Dieu car « toutes choses subsistent, se maintiennent EN Lui » (Colossiens 1 :17 ; ta panta en auto sunestèkèn ; verbe grec intransitif sunistamai = mettre, maintenir ensemble, subsister, maintenir)
Le maintien stable divin rend l’instable stable en Jésus-Christ. L’être humain qui dit oui et amen à Dieu, EN Christ passe du provisoire intermédiaire au définitif éternel et glorieux. En Lui tout se maintient, toutes choses subsistent au niveau intermédiaire provisoirement certes comme nous l’avons vu. Mais si le but de Dieu est atteint au niveau du oui chrétien, l’état l’intermédiaire du corps de celui-ci est existentiellement supprimé au profit d’un nouvel état glorieux et éternel. Par le fait d’ETRE EN Jésus-Christ le corps passe de l’instabilité à la stabilité, de l’intermédiaire à la plénitude et de la mortalité à l’immortalité dans la Salle du Trône. Le chrétien est logiquement « maintenu ensemble », c’est à dire qu’il n’a plus à subir la séparation du corps d’avec son âme et son esprit ou la mort. L’œuvre parfaite de Jésus-Christ ne peut existentiellement donc logiquement et raisonnablement qu’engendrer un salut parfait du chrétien dorénavant exempté de la mort. Il est arraché des conséquences du péché et de la chute donc il faut impérativement qu’il sorte de l’espace-matière-temps mortel pour passer esprit, âme et corps dans le céleste immortel. 

Nous avons vu que l’aletheia, la réalité fait sortir, surgir ce qui est refoulé, oublié, ignoré de l’inconscient de l’homme non seulement à son conscient mais à son ETRE tout entier donc aussi son corps qui seul est visible et tangible au niveau de l’intermédiaire.  
Il porte aux tréfonds de son être tout entier à travers Adam et Eve le vécu face à face avec Yahvé où il était immortel et glorieux au paradis. Faire sortir les vecteurs immanents indiquant le céleste, le « paradis perdu » que l’on recherche si souvent, implique non seulement une restauration de l’âme et de l’esprit mais aussi celle du corps. La réalité existentielle, identitaire fondamentale englobe toujours l’être tout entier. Adam et Eve était « entièrement » esprit, âme et corps dans le paradis. Jésus est venu et a souffert avec Son Etre tout entier pour nous sauver en entier. L’aletheia rend visible la gloire divine sur le corps transformé du croyant parce qu’elle a fait sortir sa réalité identitaire qui se manifeste à partir du Corps glorieux de Jésus « maintenant ensemble » toutes choses.

Nous avons vu que la réalité de la zoé, la relation, la vie entre l’immanent et le céleste est indispensable à l’existence. La zoé ou la vie est le contraire de la mort et est libérée des contraintes de la mort donc de l’espace-matière-temps. Jésus a ouvert la porte de cette prison. Dans cette relation, le Créateur reste le Créateur et la créature reste la créature pour une différentiation fondamentale nécessaire pour le vis à vis mais en même temps pour que relation dans le contact il y ait, il faut en même temps la fusion, l’osmose. La fusion implique le fait d’être un avec Dieu (Jean 17 : 21), de former un seul corps en tant qu’épouse avec son Epoux donc la glorification et la métamorphose du corps avec à la clé la sortie de la prison espace-matière-temps. 

Nous avons vu que le logos est Yahvé et qu’Il a été fait chair. Jésus-Christ vrai Dieu et vrai Homme est la logique même car condition de possibilité de l’existence. Pour que cette logique de Yahvé vrai Dieu vrai Homme prenne sa dimension existentielle véritable et soit de ce fait dans la réalité, il faut qu’elle corresponde à la logique réciproque correspondante. L’homme, par son oui et amen à Dieu passe de la réalité existentielle intermédiaire à l’éternelle et absolue. La logique veut impérativement extraire totalement le croyant de sa condition et de son environnement mortel, limité, de prison espace-matière-temps. Il n’y a qu’une seule solution logique et raisonnable : la métamorphose de gloire en gloire de son corps par le Saint Esprit (2 Corinthiens 3 :18 et Romains 8 :23) qui permet de passer dans les lieux célestes.
Les chrétiens ne peuvent qu’être selon la logique et la réalité à leur tour vrais dieux, à l’image de leur Créateur  ! Cette logique apparaît dans la Bible (Jean 10 :34 ; Psaume 82 :6). Elle ne peut que devenir réalité. 
La foi n’est pas la « foi du charbonnier » ou croire « les yeux fermés » mais la confiance sereine, raisonnable, éclairée, les yeux ouverts dans la logique-logos évidente qui est réalité et/ou vérité. 

CONCLUSION

Dieu se met en colère contre ceux qui refusent l’évidence logique et réelle et tiennent la réalité/vérité captive. Ils sont inexcusables aussi en ce qui concerne leur refus par rapport au salut du corps. Dieu n’est pas content d’abandonner le corps intermédiaire de l’homme à la sanction de la mort, même si ce n’est que la première mort. 
La réalité existentielle, conséquence du oui de l’homme à Dieu est en effet le salut total logique de l’esprit, de l’âme et celui concret du corps avec à la clé la métamorphose du corps et l’immortalité dès à présent. 
Cette réalité concrète fait barrage aux idéologies ou discours logiques sur les idées ou encore à tous les « –ismes » y compris le christianisme
Tous ces « -ismes » ont fait tellement de mal durant l’Histoire. 
Le salut du corps ou la métamorphose du corps n’est pas une idée mais une expérience concrète qui mène dès à présent directement au ciel et permet de revenir totalement transformé, glorifié, ce qui place les idées après la réalité dont nous avons parlé et qui ne peut être par définition que concrète.   
La foi n’est pas croire en quelque chose d’illogique parce que surnaturel car nous avons vu que le surnaturel est logique et nécessaire parce qu’il est condition de possibilité de l’existence du naturel. La foi est raisonnable et consiste à faire confiance en toute simplicité, comme un enfant, à Celui qui nous aime et qui est prioritairement l’évidence même, à savoir la réalité !    

En Lui, 

         Martin BUSCH

La grâce de Dieu vient à ta rencontre

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