Abidjan,
Côte d'Ivoire
par
Dean Helland
Un après-midi, le pasteur Nestor, m'emmena avec lui et
son directeur pour exercer un ministère spirituel dans un petit village en
dehors de la capitale. Tandis que nous marchions à travers le village, pour
nous rendre dans la pièce qu'il avait louée pour l’église, les villageois, en
nous voyant, commencèrent à se rassembler. C'étaient en majorité des femmes et
des enfants, et ils me dirent que les hommes étaient au travail et ne
pourraient venir qu'après leur retour de la ville, mais que tout le monde
savait qu'il y aurait une réunion aujourd'hui. La pièce se remplit rapidement.
C'était une toute petite pièce et ne pouvait contenir confortablement,
qu'environ soixante personnes assises.
Le pasteur commença à s'occuper des villageois, et à ma grande surprise, deux jeunes garçons, âgés d'environ douze ou treize ans, commencèrent à se battre. Le pasteur dû s'interrompre pour les séparer et pouvoir continuer la réunion. C'était la première fois de toute ma carrière ministérielle que j'assistais à une bagarre pendant un office. Malgré cela, le pasteur me présenta et annonça que j'allais prier pour les malades.
Le pasteur commença à s'occuper des villageois, et à ma grande surprise, deux jeunes garçons, âgés d'environ douze ou treize ans, commencèrent à se battre. Le pasteur dû s'interrompre pour les séparer et pouvoir continuer la réunion. C'était la première fois de toute ma carrière ministérielle que j'assistais à une bagarre pendant un office. Malgré cela, le pasteur me présenta et annonça que j'allais prier pour les malades.
Avant de me rendre en Afrique, j'avais jeûné et prié, pour être sûr que j'étais assez proche du Seigneur pour pouvoir assister à de grands miracles. J'étais donc satisfait des résultats que j'obtenais en parlant avec chacun personnellement, leur demandant de quoi ils souffraient et priant précisément pour leur guérison. Je me souviens d'un homme qui me dit avoir une douleur intense dans le bas ventre qui durait depuis dix ans. Il me dit qu'il avait tout essayé et avait même été opéré, mais que les médecins n'avaient trouvé aucune cause plausible. Lorsque j'eus prié pour lui, la douleur cessa immédiatement, ce qui me conforta grandement dans ma propre foi.
La personne suivante était une jeune fille qui amenait son petit frère de tout juste dix-huit mois pour qu’on prie pour lui. Elle dit qu'il était né aveugle et sourd. Avant cette réunion, Dieu avait déjà guéri beaucoup de gens sourds d'une oreille quand je les avais simplement examinés même avant d'avoir prié. Je me disais donc, que rien qu'en examinant ses yeux Dieu lui rendrait peut-être la vue.
Alors qu'il reposait dans les bras de sa sœur, ses yeux bougeaient sans but lorsque je l'examinais en passant mon doigt au-dessus de lui. Comme il ne fut pas guéri pendant l'examen, je posais ma main sur lui et demandais à Dieu de lui rendre la vue et de le guérir. Après une courte prière, lorsque j'ouvris les yeux, il me regardait ! Je fus très heureux ! Le pasteur me tendit une serviette en papier, que je présentais au bébé qui la saisit aussitôt. Puis je repris la serviette, la promenait devant les yeux de l'enfant qui la suivirent parfaitement. J'en ai eu la chair de poule pendant les deux jours suivant !
Deux jours après, je demandais au pasteur, " Le bébé n'était-il pas également sourd ? "
Il répondit, "Oh, oui. Nous avons rendu visite à sa famille hier et l'enfant voit et entend. Ils sont tous très heureux".
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