INTRODUCTION
Quand un bateau heurte un rocher à fleur
d’eau, un écueil, cela peut signifier la perdition corps et biens. L’écueil
plus généralement est un obstacle dangereux,
une difficulté qui met en péril.
Deux écueils majeurs doivent
impérativement être évités tant pour Israël que pour l’Eglise. Il s’agit du veau d’or et de l’incrédulité des explorateurs face à la
conquête du Pays promis. Josué et Caleb furent les heureuses exceptions.
Nous verrons que l’écueil du veau d’or consiste à vouloir entrer dans le Pays promis où coulent
le lait et le miel sans la Torah et l’écueil de l’incrédulité des
explorateurs à vouloir mettre plus
ou moins la Torah en pratique dans le désert mais sans s’installer sur la Terre
promise.
Des parallèles plus qu’évidents pourront
être tracées pour l’Eglise.
1.
Premier écueil : les exemples d’Israël se
fabriquant le veau d’or, de Babel et de Jéroboam
« Le peuple,
voyant que Moïse tardait à descendre de la montagne, s'assembla autour d'Aaron,
et lui dit : Allons ! fais-nous un
dieu qui marche devant nous, car ce Moïse, cet homme qui nous a fait
sortir du pays d'Égypte, nous ne savons ce qu'il est devenu. » (Exode 32 :1 ; cf. aussi
v.23).
Dans l’écrit intitulé « Le veau d’or »,
nous avons essayé de décrire tout ce que représentait cette forme d’idolâtrie.
Ici nous aimerions insister sur le fait que cette
idole devait « marcher devant »
le Peuple pour le mener à bon port à savoir le Pays promis mais sans la Torah.
Comme l’intermédiaire Moïse entre le Peuple et Dieu était
quasiment considéré comme mort, il fallait un autre intermédiaire visible à savoir la statue du veau d’or
impudemment nommée YHWH Elohim (Exode 32 :4-5), mais au final un dieu/idole
comme les autres, comble de l’idolâtrie !
Le veau
d’or avait
soi-disant fait sortir le Peuple Hébreu d’Egypte (Exode 32 :4) et devait par conséquent
« marcher en tête » pour permettre d’emprunter le chemin de l’abondance
vers le Pays promis par la fête
païenne dans la débauche, l’idolâtrie et la superstition comme c’était le cas pour les autres nations.
Mais davantage encore, il devait être la
démonstration que le Peuple Hébreu était
un peuple comme tous les autres peuples et non pas un Peuple mis à part, saint,
choisi par YHWH Elohim.
Les partisans du veau d’or voulaient être comme tout le monde avec une religion, des
superstitions, une économie, une morale, une politique et aussi une terre aux frontières reconnues comme pour les autres
nations environnantes. Ils voulaient aborder les réalités de la vie quotidienne
comme tout le monde dans leur terre.
L’adaptation au monde pour en tirer un
maximum de profit était leur fil conducteur, alors qu’ils auraient dû s’adapter
à YHWH Elohim et Ses commandements !
L’absence de Moïse, parce que serviteur du vrai Dieu
aux exigences de foi, de confiance, de sainteté et de sanctification par la
Torah, de culte spécifique, d’obéissance à des ordres inhabituels par rapport à
la normalité ambiante, permettait à ce moment-là, le souffle d’une fausse brise
de liberté. Il y avait là largement prétexte à mettre au rebut l’enquiquineur
professionnel, son Dieu y compris ! Et comme dit, le veau d’or, une idole
à leur convenance, devait soi-disant les mener à bon port au Pays d’abondance
où coulent le lait et le miel !
Le même schéma se retrouve bien plus tôt pour les
hommes ayant construit la tour de Babel,
mais là le Pays à atteindre par
l’idolâtrie et les superstitions était les lieux
célestes, le Paradis perdu pour tenter sous l’égide du Chérubin déchu d’en
dégager YHWH Elohim !
Bien plus tard au
Pays promis, Jéroboam, le premier roi du Royaume du Nord, Israël, adorait deux veaux d’or et nous retrouvons
exactement le même état d’esprit chaque fois qu’un roi soit d’Israël, soit de
Juda « faisait ce qui est mal aux
yeux de l’Eternel ».
Ils
voulaient être des rois comme tous les autres rois des environs avec un peuple
comme tous les autres peuples dans leurs territoires respectifs voisins et des
dieux ressemblant à toutes les autres idoles des pays environnants. Le résultat, malgré tous les
avertissements des prophètes, fut la perte du Pays promis par les exils.
L’Israël
actuel, à
nouveau partiellement dans le Pays promis, devra à terme retrouver la Torah, le
Temple, les prophètes et aussi la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ pour éviter
ce premier écueil du veau d’or. En effet, une bonne économie, une bonne armée,
une politique démocratique laïque modérée comme
tous les peuples occidentaux s’avèreront à terme malgré tout insuffisantes
pour éviter l’écueil du veau d’or. Le seul moyen d’éviter cette idole avec tout
ce qu’elle représente est de se tourner vers la Bible, vers YHWH Elohim révélé
EN Jésus le Messie tout en gardant l’identité de Peuple juif élu, mis à part
sur sa Terre promise avec ses missions spécifiques !
2.
Premier écueil : l’exemple de l’Eglise catholique
romaine
L’Eglise catholique romaine à l’origine de l’Occident suite aux Nabatéens-Edomites (cf. Civilisation
exceptionnelle de Petra) descendants d’Esaü, à leurs héritiers Grecs et Romains, a « dominé
la terre » principalement au Moyen-Age. Nous savons que le veau d’or dont la domination papale sur les
souverains temporels, la vente des indulgences au 16ème siècle
pour construire St Pierre de Rome etc…, dominait
le monde. La mariologie, le culte des saints, le sacrifice de la messe par les « prêtres »
calqués sur les cultes sacrificiels du polythéisme païen, ne furent que
quelques éléments pour maintenir les peuples sous un joug politico-religieux aux couleurs du veau d’or. Il suffit de voir
les mobiliers, les autels, les statues dorés de certaines églises. Ce fut aussi
l’époque où la Bible fut interdite
au commun des mortels parce que la Tradition
non biblique de l’Eglise romaine primait sur elle. Gare aux récalcitrants
qui n’étaient pas dans la ligne papale car les massacres et les bûchers
foisonnaient !
L’Eglise romaine dominait quasiment la terre
« connue » mais sans la Torah, les prophètes et la Nouvelle Alliance.
Elle
prônait une religion semblable au paganisme comme tous les autres peuples à
travers le monde dans le but de s’y adapter. Il s’agit là très exactement du
culte du veau d’or aussi malheureusement appelé YHWH Elohim comme Israël l’a nommé
ou encore Père, Fils et Saint Esprit. Mais à cause de ce culte idolâtre, elle fut progressivement
marginalisée, ce qui correspond aux exils pour Israël. L’Eglise catholique
romaine perdit en effet peu à peu le pouvoir sur ses terres comme Israël perdit
le sien sur sa terre à plusieurs reprises.
En effet, on ne peut se passer de la Bible et de YHWH
Elohim, Père, Fils et Saint Esprit, pour accéder ou rester dans la Terre
Promise sous peine de pratiquer le culte du veau d’or.
3.
Deuxième écueil : l’exemple d’Israël
refusant la conquête
Le Peuple Hébreu après le retour inattendu de Moïse du
Sinaï, la punition divine par l’extermination des partisans du culte du veau
d’or, l’application de la Torah avec les miracles divins divers malgré les
murmures et les révoltes, arrive au Jourdain pour passer à la conquête du Pays
promis, Canaan. Douze explorateurs sont envoyés dans la Terre promise. A leur
retour le rapport négatif de dix d’entre eux détruisirent la foi et la
confiance du Peuple en YHWH Elohim en vue de passer à la conquête.
Ils avaient la Torah, le Tabernacle, le visage
brillant de Moïse, la conduite divine de la colonne de Feu la nuit et celle de
la Nuée le jour, les miracles alimentaires des cailles et de la manne, les
jaillissements miraculeux de l’eau du rocher, les vêtements qui ne s’usèrent
pas, les victoires miraculeuses militaires etc… mais dans le désert en nomades !
Cela ressemble à une « belle église
charismatique » pérégrinant dans le désert de l’espace-matière-temps avec
sa Bible sous le bras et vivant quelquefois de merveilleux miracles.
Ils avaient leur Torah et Moïse et essayaient tant
bien que mal de se discipliner par rapport aux préceptes divins. Mais il leur
manquait juste le Pays promis prévu pour eux par YHWH Elohim pour s’épanouir
pleinement dans un environnement protégé et favorable.
Ce Pays était non seulement promis mais était un espace, mis à part, réservé à YHWH Elohim,
seul endroit où Il pourrait être pleinement
adoré, honoré, servi par Son Peuple et où Il pourrait aussi pleinement le bénir dans tous les
domaines de la vie et bien entendu à terme par la manifestation glorieuse et
puissante du Messie - Roi.
Ce refus de conquête fut sanctionné par la mort dans
le désert durant 40 longues années de pérégrinations de cette génération du
refus, exceptés Josué et Caleb. Ils
avaient la Torah et Moïse mais n’avaient pas la Terre promise.
4.
Deuxième écueil : l’exemple de l’Eglise
L’Eglise
primitive fut, comme le Peuple d’Israël après le veau d’or dans le désert, une
belle église charismatique dans le désert de l’espace-matière-temps. Elle avait
la Torah, certains écrits du Nouveau Testament et les ministères et les
miracles mais pas la Terre promise c’est-à-dire la Salle du Trône. Après
quelques années, de par le ministère de l’Apôtre Jean, elle arrive au « bord
du Jourdain pour le passer et monter au Pays promis pour le conquérir ». Elle
fut en fait confrontée à l’exhortation de Jésus-Christ Glorifié qui les y a
précédés. L’Apôtre Jean eu la grâce de pouvoir largement « explorer »
le Pays promis pour qu’il puisse témoigner
et exhorter les sept églises (= Eglise dans sa globalité et sa diversité) à son tour pour qu’elles y montent, comme Josué et
Caleb le firent pour Israël. Il fallait ensuite procéder à la conquête des « espaces-réalités »
perdus lors de la chute à savoir le 2ème ciel, devenu l’enfer dirigé
par le Dragon et la terre et/ou espace-matière-temps dirigé par le même Dragon,
le Prince de ce monde.
L’Eglise,
incrédule exactement comme le Peuple d’Israël, refusa de monter en vue de cette
conquête. Ce furent alors environ 2000 années jusqu’à présent de pérégrinations
dans le désert espace-matière-temps.
Durant
cette période, comme décrit plus haut, elle s’est largement adonnée au culte du
veau d’or en se passant de Bible pensant arriver tout au moins à conquérir la
terre par cette idolâtrie et « se faire, moyennant finances,
éventuellement une petite place au ciel après la mort devenue
inéluctable ».
Puis,
suite à la Réformation, une partie de l’Eglise récupéra progressivement la
lecture, l’étude et la mise en pratique de la Bible pour redevenir au 20ème
siècle une église charismatique semblable à l’Eglise Primitive. Comme il y a
presque 2000 ans, elle est à nouveau confrontée à l’exhortation de Jésus-Christ
Glorifié pour la montée au Pays promis en vue de la conquête.
« Bible en main », particulièrement l’Apocalypse,
elle est à nouveau exhortée à « passer miraculeusement le Jourdain »,
c’est-à-dire à se laisser métamorphoser puis monter au Pays, monter dans les
lieux célestes à la Salle du Trône, esprit, âme et corps et commencer ensuite la conquête.
Aujourd’hui elle doit continuer à garder la « Bible
en main » comme le Peuple d’Israël dans le désert pourvu de la Torah et du
ministère de Moïse mais elle doit aussi passer à la conquête à partir de la
Salle du Trône, le Tabernacle – Temple céleste d’où Dieu dirige les opérations en direct !
En plus l’exemple actuel d’Israël qui retrouve partiellement
sa Terre promise et retrouvera à terme le Temple, aussi après 2000 ans, doit
devenir une exhortation et un encouragement supplémentaires pour suivre cette
voie et éviter le deuxième écueil mortel qui consisterait à avoir la Bible et
les ministères certes, mais pas la Terre promise, ou la Salle du Trône, seul
« endroit » à partir de laquelle la conquête du 2ème ciel
et de la terre est enfin possible !
5.
Quand l’Eglise charismatique actuelle heurte les
deux écueils
Aussi longtemps que l’Eglise charismatique restera
dans le désert – espace-matière-temps, soit elle heurtera l’écueil du veau
d’or, soit celui de l’incrédulité ou les deux.
Certaines méga-églises charismatiques, qui confondent
ministères et managers, bénédictions et business, puissance du Saint-Esprit qui
se manifeste surtout au début de l’œuvre et pouvoir terrestre médiatique,
financier voire politique, ont d’ores et déjà succombé à la tentation en heurtant l’écueil du veau d’or et en pensant
par-là conquérir des « terres promises » pour Dieu. Dans un
triomphalisme ambiant soi-disant spirituel, le texte biblique finit souvent par
y être très relativisé à commencer aux niveaux de l’argent et de l’adultère. En
effet, être une star charismatique génère beaucoup de « faux frais »
et expose à certaines pressions et avances de personnes du sexe opposé ou alors
permet de « conclure » plus facilement vu l’aura du ministère … Le
mauvais exemple finit malheureusement toujours par faire des
« petits » au sein du peuple. L’adaptation au monde est ici
flagrante : on fait, agit et vit comme tout le monde davantage pour
paraître que pour être. L’image très visible, le succès, la réputation et
l’abondance sont la preuve de la bénédiction divine.
D’autres églises tout aussi charismatiques, Bible en
main mais sans « Pays promis sur terre » comme ces méga-églises,
considèrent la persécution, la souffrance, la maladie, la misère du désert
comme inévitables pour le « petit reste » qu’elles croient
représenter. Elles croient, espèrent et expérimentent des miracles de guérison,
de délivrance ici ou là. En même temps, en cas d’absence de miracles, elles
tentent de s’en consoler en donnant leur explication par une « acceptation-glorification » de
la maladie, de la souffrance et du martyre qui peut alors se transformer en
certificat de « sainteté » et de religiosité intenses considéré comme
étant de la proximité avec Dieu. Mais en même temps ou alternativement se
développe un « bureau de plaintes-murmures » humainement
compréhensible face à des souffrances réelles et terribles, comme ce fut le cas
du Peuple d’Israël au désert.
Bref, ce type d’église charismatique a succombé à l’incrédulité des dix explorateurs
par leur refus de conquête. Dégager
les « géants » (Nombres 13 :33), en tant que « petit
reste », occupant le Pays promis au niveau du 2ème ciel censés
s’opposer à elles, relève de l’irraisonnable et de l’impossible ! On finit
par y glorifier l’Ennemi en ne cessant de parler des problèmes de l’Eglise,
moraux, familiaux, de maladies, de médicaments, des problèmes du « monde
loin de Dieu » qui ne cessent de s’amplifier etc… au lieu de parler de
métamorphose et de conquête, véritables solutions aux problèmes ! Si on
n’avait plus ces sujets de conversation de quoi parlerait-on ? On se le
demande !
Bref, ces
églises se sont heurtées à l’écueil de l’incrédulité face à la montée et la
conquête : une impossibilité toute humaine et très compréhensible de ce
point de vue mais tellement mortifère.
6.
Arrêter de naviguer pour aller s’asseoir sur le
Trône avec Jésus
Souvent
l’imagerie populaire représente l’Eglise comme un bateau voguant toutes voiles
dehors, quelquefois affrontant la tempête. C’est probablement en référence à
l’histoire de la tempête apaisée.
Au moment de la
tempête apaisée, le Seigneur Jésus était esprit, âme et corps dans la
barque avec Ses disciples. Il était dans l’ère ou la dispensation où
Il avait rejoint l’humanité pour la sauver par Sa mort expiatoire
sur la croix. Mais entre-temps Il est ressuscité, monté au ciel et Il est
revenu pour les Siens pour les exhorter à Le rejoindre esprit,
âme et corps là où Il est, à savoir le Trône de gloire (Apocalypse
3 :21 cf. aussi explication de Matthieu 28 :20b dans l’écrit
« Le Pouvoir » ; la traduction « jusqu’à la fin du
monde » est fausse mais doit être traduite par « jusqu’à la fin de
l’ère – dispensation qui n’allait que jusqu’à l’Apocalypse).
Comme Il n’est plus sur le bateau
depuis qu’il a institué la nouvelle ère en Apocalypse 1-3, lors de Son retour
pour les Siens, il faut évidemment
quitter le bateau. Si nous continuons de naviguer sans Jésus dans le bateau,
nous risquons de succomber aux tempêtes de la Grande Tribulation, du règne de
l’Anti[é]-Christ avec en prime les écueils et particulièrement les deux écueils
décrits plus haut. Il n’est plus dans le bateau pour calmer la tempête !!!
Certes, et fort heureusement, Il calme encore bien des tempêtes par
miséricorde, mais reconnaissons franchement, vu l’état général de l’Eglise et
peut-être le nôtre sur probablement bien des points, qu’Il n’est plus dans le
bateau !
Arrêter de naviguer, quitter le bateau,
pour aller où ? Evidemment là où Il est, et le Saint Esprit attend que
nous Lui donnions clairement le feu
vert pour nous y amener !
En effet, si nous recherchons en priorité absolue la
métamorphose en vue de la montée, nous finirons par l’obtenir car cela
correspond à la volonté de notre Dieu ! (1Jean 5 :14).
Conclusion
Comprendre l’erreur fondamentale de l’Eglise de ne pas
avoir répondu positivement à l’appel de Jésus-Christ Glorifié par
l’intermédiaire de l’Apôtre Jean est absolument capital ! Il faut
effectivement se dégager d’une fausse doctrine, d’une foi mal orientée et d’un
amour envers notre Dieu toujours plus ou moins frustré au fil des années !
C’est le résultat du fait qu’on n’est pas là où Jésus est, tout
simplement !
Alors arrêtons d’essayer de naviguer dans notre
rafiot bimillénaire qui prend l’eau parce qu’il s’est pris au moins deux
écueils et qu’il risque de sombrer corps et biens.
Jésus n’a-t-Il pas dit : « … quand le Fils de l'homme
viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 8 :18). Ce n’est
pas peu dire quand à l’optimisme de Jésus et c’est vrai qu’Il ne l’a pas
trouvée quand Il est revenu pour les Siens ! Le résultat de la suite ne
fut pas très probant, c’est le moins qu’on puisse dire.
Mais l’opportunité nous est à nouveau donnée d’entrer
dans la nouvelle ère instituée par Jésus-Christ Glorifié déjà il y a 2000 ans :
« Seigneur je crois, je veux sortir du rafiot bimillénaire, sauves-moi de
ce naufrage dans Ta grâce ! »
En Lui, Martin BUSCH