Malachie 4.2 - Mais pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de la justice, et la guérison sera sous ses ailes; vous sortirez, et vous sauterez comme les veaux d’une étable
Dieu le Père a une passion depuis la chute, celle de retrouver avec l'être humain l'intimité de son cœur. Il cherche ces temps où, dans la douceur de la brise du soir, Il peut nous parler et nous envahir de toute sa tendresse (Genèse 3.8). Le Père a un tel potentiel d'amour à nous donner au travers de la communion de son Esprit qu'Il cherche à nous attirer à Lui pour nous prendre dans ses bras, nous faire asseoir sur ses genoux et nous remplir de ce sentiment tellement doux d'être aimé(e), accepté(e), choyé(e) et voulu(e). Quand Il nous remplit de cet amour, nous sommes comme submergés par des vagues qui pénètrent notre être tout entier. Qui que nous soyons, quoi que nous ayons fait, cet amour ne se laisse arrêter par rien, il est là... nous pénétrant jusqu'au plus profond de nos entrailles.
Dans sa sagesse infinie, le Père Céleste a trouvé le moyen de rendre cela possible malgré notre imperfection et notre "humanité" qui nous séparaient de Lui. Absolument tout ce qui nous privait de cette intimité a été "réglé" par le sacrifice de son Fils Jésus. Il n'y a rien à y ajouter, si ce n'est un abandon complet dans sa présence.
Sans cet amour, l'être humain est bien malheureux malgré les apparences. Des besoins émotionnels forts restent sans réponse et plongent les hommes et les femmes dans le désarroi, créant une faim et une soif que rien dans ce monde ne peut combler.
Nous avons tous besoin de nous mettre à nu mais nos relations sont devenues tellement superficielles et souvent nous communiquons de masque à masque jusqu'à en oublier qui nous sommes vraiment. Notre être intime ne se dévoile plus parce que la peur du rejet nous tenaille. Nous aimerions dire les choses, nous ouvrir, mais à cause d'expériences négatives, nous avons honte de notre intérieur et malheureusement, l'homme étant ce qu'il est, trop souvent un juge prenant la place de Dieu, nous restons enfermés dans notre isolement. Le Saint Esprit peut et veut nous sonder en profondeur, pas pour nous juger, nous condamner ou nous culpabiliser, mais pour nous remplir d'un sentiment de pardon et de grâce. Nous amener à nous pardonner à nous-mêmes pour que nous retrouvions un dialogue vrai et profond avec notre Créateur, en acceptant d'ouvrir notre être intérieur sans tabou devant Lui, comme Lui-même désire se révéler totalement.
Nous avons aussi tous besoin de nous exprimer. Nous nous sommes habitués à enfouir nos fortes émotions. La "bienséance" et la "morale populaire" nous empêchent d'être nous dans l'expression de nos sentiments et nous sommes devenus esclaves du regard des autres. Nous n'extériorisons pas nos sentiments, parce que notre intimité est mise à nu. Nous préférons garder de ce fait nos grandes douleurs et nous les traînons avec nous toute notre vie comme un boulet de condamné. Nous nous cachons derrière des faux-semblant faisant bonne figure avec des efforts surhumains pour "paraître". Avec le concours du Saint Esprit, le Père vient extirper tout ce qui nous fait souffrir parce qu'Il ne veut pas que nous soyons malheureux. Il ne veut pas que nous nous cachions comme Adam et Eve, au contraire ! Il veut couvrir de ses ailes notre "honte" par sa justice et sa sainteté car Lui seul est saint et Il est le seul qui puisse communiquer cette sainteté.
Nous avons encore besoin d'apprendre à recevoir. Nous ne croyons pas aux gestes gratuits. Nous croyons que Dieu a le même regard sur nous que nous-mêmes et nous nous privons de la grâce en oubliant que dans la parabole du fils prodigue, le Père n'avait qu'une seule envie, celle de serrer dans ses bras son fils même s'il était sale et rebutant. Personne n'est "digne" de s'approcher du Père, personne ne le mérite. Croire le contraire est un leurre et "attendre" cette dignité est vain, parce que nous n'y arriverons jamais. Le Père attend ce geste simple de notre part, celui de se laisser aimer gratuitement et inconditionnellement. Croyons à l'essence même de l'Evangile, laissons-nous aimer par le Père tel que nous sommes.
Esaïe 53.4 et 5 - Or il supportait les maladies qui auraient dû nous atteindre, il subissait la souffrance que nous méritions. Mais nous pensions que c’était Dieu qui le punissait ainsi, qui le frappait et l’humiliait. Pourtant il n’était blessé que du fait de nos crimes, il n’était accablé que par l’effet de nos propres torts. Il a subi notre punition, et nous sommes acquittés; il a reçu les coups, et nous sommes épargnés.
Tout ce qui nous fait souffrir a été porté à la croix par Jésus. Nous n'avons plus à subir cette souffrance, Jésus l'a portée pour nous. Chacune de ces douleurs est l'image de ce qui nous brise actuellement.
Il a reçu des coups de verge. Combien de paroles blessantes nous ont courbés pour nous humilier : Chaque atteinte à notre réputation ; toutes ces méchancetés dites à notre propos ; ces malédictions qui nous brisent ; les punitions injustes et inutiles de notre enfance ; l'écrasement des caractères forts et colériques qui nous ont dominés avec terreur. Chaque coup de verge sur le dos de Jésus nous a libérés de cette emprise.
La couronne d'épines. Ces mauvaises pensées qui nous transpercent l'âme. L'angoisse qui nous étreint et nous brûle. Chaque aiguillon qui dit : "tu te prends pour qui". Les douleurs de nos souvenirs et l'oppression diabolique de la culpabilité qui dit : "tu ne vaux rien". Chaque épine, chaque trait enflammé du Mal ont transpercé la tête de Jésus.
Les mains clouées. Les mains ont été créées pour bénir, caresser avec douceur, applaudir pour encourager, sécuriser que l'on soit enfant ou adulte... Les mains sont un instrument de bénédiction et de grâce. Elles sont devenues un instrument de violence et de méchanceté, elles frappent, se lèvent avec vengeance contre les plus faibles pour les détruire et les humilier. Tous ces gestes faits contre ta personne trouvent leur guérison dans l'œuvre de la croix. Ces mains de malédiction ont été clouées dans la personne de Jésus.
Les pieds cloués. Ces pieds qui devaient annoncer de bonnes nouvelles, accompagner les plus démunis et marcher vaillamment pour le triomphe de la justice ont été utilisés pour piétiner, marteler et assujettir. Les pieds percés de Jésus te libèrent de cette domination.
Son côté a été percé. La lance s'est enfoncée dans le côté du Seigneur laissant jaillir du sang et de l'eau. Ce sont des symptômes qui démontrent que son cœur a littéralement explosé. Fini d'être enfermés, d'être à l'étroit et d'avoir le cœur serré. Il nous rend capables d'être libres d'exprimer nos sentiments et de laisser couler de nos cœurs la vie et l'amour, tout ce qui fait de nous un être unique et particulier, recréé à l'image de Celui qui est parfait.
Le Seigneur Jésus a porté toutes ces souffrances pour nous. Il a fait le choix de donner sa vie pour que nous n'ayons plus à les subir. Il a accepté l'humiliation à notre place pour que nous puissions relever la tête. Il n'a pas enfoui cette souffrance atroce qu'Il subissait et Il s'est libéré dans un grand cri avant de mourir.
Jean 19.30 - Tout est accompli.
Aujourd'hui, toi qui lis ces lignes, libère-toi de toute cette douleur en acceptant le sacrifice de Jésus pour toi. Tu n'as plus à porter ce poids. Dépose chacune de ces souffrances à la croix, là où Jésus les a déjà portées, et pousse un grand cri libérateur s'il le faut. Ensuite, viens te mettre sous les ailes du Père et reçois la guérison de ton âme et de ton corps. Tu te sentiras envahi(e) par son amour et Il répondra à tous tes besoins. Il te fera justice et te mettra à l'abri, bien en sécurité, libre, vivant la puissance du pardon et de la grâce, pour toi-même et pour les autres.
Ezéchiel 37 Ministères
Claudy et Corinne d'Ezéchiel 37 Ministères
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