RUBRIQUE DE L’EGLISE DES VAINQUEURS :
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GLOIRE, HONNEUR, IMMORTALITE
INTRODUCTION
« … pour les uns la vie éternelle, recherchant par leur œuvre persévérante la gloire, l’honneur et l’immortalité. » (Romains 7 :2 ; trad. litt.).
Nous avons déjà traité les concepts évoqués dans ce passage. Toutefois il est intéressant de se poser la question pourquoi ils ont été mis ensemble par l’Apôtre Paul.
La vie éternelle après la mort du corps est de toute manière pour celles et ceux qui ne considèrent que le salut « intérieur » et ne recherchent pas assidûment avec persévérance et patience la gloire, l’honneur et bien entendu l’immortalité.
La vie éternelle sans la mort du corps devrait être pour celles et ceux qui considèrent à la fois le salut « intérieur » et « extérieur » à savoir le salut du corps et le recherchent assidûment. C’est de cette vie dès à présent éternelle dont il s’agit ici dans ce passage.
Gloire, honneur et immortalité
La gloire (doxa) est la corporéité céleste visible et tangible de Dieu concrètement perceptible par les cinq sens de l’homme. L’être entier, notamment le corps, perçoit la présence et l’action concrètes de Dieu (cf. écrit « La Gloire »).
Elles doivent être recherchées avec zèle, patience et persévérance (Dzèteo cf. zèle, aspirer à, rechercher).
L’honneur, la dignité, la réputation (timè) de Dieu sont révélés et démontrés par Sa gloire. C’est pourquoi elle est nommée en premier lieu. Dès qu’il se passe surnaturellement quelque chose dans le concret, le visible et le tangible, le bouche à oreille fonctionne, de nos jours les médias et les réseaux sociaux. La réputation, l’honneur de Dieu sont ainsi assurés.
Le top du top de ce qui peut se passer, c’est la métamorphose du corps charnel en un corps glorieux c’est-à-dire l’immortalité. Il s’agit en effet du summum puisque la mort est de ce fait vaincue. A ce jour rien ni personne n’a vaincu la mort si ce n’est le Ressuscité ! Alors ne pas mourir du tout, passer dans le ciel etc. quels scoops !
Honorer Dieu, c’est croire qu’Il peut réaliser infiniment au-delà de ce que nous pouvons demander et imaginer !
« Au pouvant [= le Tout Puissant] au-delà de tout, faire infiniment au-delà de ce que nous demandons ou pensons… » (Ephésiens 3 :20 ; trad. litt.).
Dieu veut aller au-delà de tout et au-delà de ce que nous pouvons demander ou penser !
Par conséquent ne pas croire que Dieu veut aller au-delà de tout et ne pas rechercher assidûment cela, c’est déshonorer Dieu, car en fait nous ne croyons pas vraiment en Sa Toute Puissance. Par contre y croire, et rechercher l’inimaginable c’est honorer Dieu, car nous croyons en Sa Toute Puissance !
La gloire et l’immortalité sont des réalités inimaginables à l’infini, impensables, au-delà de tout, notamment de ce que nous pouvons nous représenter ou penser dans notre condition de vie actuelle déterminée par la mort, il faut bien le constater ! Le contexte de notre verset ne fait que confirmer cette interprétation.
Ephésiens 3 : 14-21 : le passage
« …je fléchis mes genoux devant le Père de qui toute famille aux cieux et sur terre est nommée afin qu’il vous donne selon la richesse de sa gloire afin d’être fortifiés en puissance par son Esprit en l’homme intérieur, que Christ habite par la foi dans vos cœurs, ayant été enracinés et fondés dans l’amour afin que vous soyez rendus capables de comprendre avec tous les saints ce qu’est la largeur, la longueur, la hauteur et la profondeur et en surpassant [ lançant, jetant les mesures normales de côté, dépassant = upperballo], vous connaissiez l’amour de Christ afin que vous soyez comblés [plèroo] jusqu’à la plénitude [plèroma, plérôme) de Dieu…à lui la gloire dans l’Eglise et EN Christ Jésus pour toutes les générations de l’éternité [de l’ère des ères], amen » (Ephésiens 3 :14-21 excepté v.20 cité plus haut ; trad. litt.).
Personne ne conteste en général dans le monde chrétien la présence de Dieu dans l’homme intérieur et le cœur du croyant. Cette présence de Dieu permet de commencer à comprendre ou de « saisir pour en faire le tour », en quelque sorte « maîtriser, s’emparer, se rendre compte » ( = katalambano) de l’espace qui est décrit ici par la largeur, la longueur, la hauteur et la profondeur. Celui-ci ne peut évidemment exister sans la matière car il faut toujours des éléments matériels pour déterminer, délimiter un espace ou un vide. Il en est de même du temps puisque sa relativité a été démontrée en relation avec la vitesse qui ne peut s’opérer que dans un espace entre un ou plusieurs matériaux, d’où son indissociabilité d’avec l’espace et la matière.
Mais pour se rendre réellement compte de l’espace-matière-temps, il est indispensable de comprendre qu’il ne peut exister sans ce qui est hors de l’espace-matière-temps à savoir Celui qui est, Yahvé, par nécessité relationnelle donc existentielle, le Tout Autre, le Tout Puissant et l’éternité (cf. écrit « La Preuve Ontologique »).
Commencer par saisir, comprendre l’espace-matière-temps et ses limites grâce à la présence de Dieu en nous qui renouvelle notre intelligence, nous avons la possibilité de surpasser, de dépasser, d’aller au-delà des mesures normales pour avoir la connaissance de l’amour de Christ jusqu’au plérôme ou la plénitude ou la vie comblée de Dieu.
En fait il s’agit du passage du salut intérieur au salut total incluant le corps. C’est le passage qui permet d’aller de l’enracinement dans l’amour au niveau du cœur à la connaissance au sens biblique du terme (Genèse 4 :1) de l’amour du Christ, c’est-à-dire une union Epoux – Epouse véritable entre le Christ et l’Eglise. Christ peut ainsi « honorer » ou encore féconder son Epouse ! Pour ce faire, il est indispensable que le corps soit métamorphosé, glorifié, rendu immortel car la chair et le sang ne peuvent hériter du royaume de Dieu.
Paul peut alors parler de gloire, de cette présence tangible, telle que nous l’avons définie plus haut et du fait d’être EN Christ Jésus.
Enfin pour couronner le tout, il parle des générations de l’éternité c’est-à-dire des générations pouvant évoluer dans l’éternité et sur terre aussi longtemps que cette dernière existe ou l’Eglise des Vainqueurs que Jésus Glorifié a instituée au début de l’Apocalypse. Amen, c’est ainsi !!!
Conclusion
Combien de fois avons-nous lu ces merveilleux passages sans en saisir la portée !
Que demandons-nous à Dieu ? Quel est le contenu de nos prières ? Que recherchons-nous ? Est-ce de l’impensable, de l’impossible, de l’inimaginable ou est-ce de « l’encadré », de « l’habituel », du religieusement politiquement correct soit disant biblique ?
Tout dépend si nous honorons ou pas Dieu pour ce qu’Il est, à savoir glorieux tout puissant et amour parfait !
Tout dépend de l’amour dont nous sommes animés qui ne peut que nous porter à vouloir passer à l’immortalité, à l’au-delà infini, à la plénitude véritable concrète et tangible dans l’expérience de la connaissance de l’amour de Christ.
Recherchons prioritairement comme la perle, le trésor du champ la gloire, l’honneur et l’immortalité réalités inséparables pour passer dans les dimensions divines et célestes qui sont toujours infiniment « au-delà de tout » !
En Jésus,
Martin BUSCH
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