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L’ETRE HUMAIN UNE REALITE
L’ETRE HUMAIN UNE REALITE
INDISSOCIABLE SELON DIEU
INTRODUCTION
« Que le Dieu de la
paix Lui-même vous rende
parfaitement saints et que vous, toutes vos parties
(oloklèros =
toutes les parties, qui forme un tout, entier, intact, complet, parfait),
l’esprit
(pneuma = esprit, souffle, cf. pneumatique), l’âme
(psychè = âme,
domaine psychique) et le corps (soma
= corps à différencier
de la chair = sarx), soient préservées
(tèrètein
- verbe tèréo
= garder, veiller, s’assurer que,
conserver, préserver)
irréprochables (amemtos
= irréprochable, satisfaisant, plaisant) au
moment (en = dans, en, au temps de, au moment
de, pendant, durant) de l’avènement
(parousia = parousie, avènement
cf. paraître, apparaître)
de notre Seigneur Jésus-Christ »
(1 Thessaloniciens 5 :23).
Ce
verset parle de globalité, d’unité,
d’intégrité,
de perfection, de sanctification, de sainteté,
de veille par rapport à l’esprit, à
l’âme et au corps de l’être humain donc dans toutes ses
parties. Toutes ces parties doivent impérativement rester dans leur intégrité
et leur unité au moment de l’avènement
de notre Seigneur Jésus-Christ.
1.
Unité
de l’être humain ?
Paul
parle du déchirement
profond qu’il ressent au « fond de ses tripes » : « Ce
qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est
à
dire dans ma chair : j’ai
la volonté mais non le pouvoir
de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux et je fais le mal que
je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est
plus moi qui le fais, c’est le péché
qui habite en moi. Je trouve donc en moi cette loi :
quand je veux faire le bien, le mal est attaché à
moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu,
selon l’homme intérieur ;
mais je vois dans mes membres une autre loi qui lutte contre la loi de mon
entendement et qui me rend captif de la loi du péché
qui est dans mes membres. Misérable que je suis !
Qui me délivrera du corps de
cette mort ? »
(Romains 7 : 18-24)
Cette
opposition entre la chair, le mal, la captivité
de la loi du péché, le corps de mort d’une
part et l’homme intérieur,
la loi de l’entendement, la volonté
de faire le bien, ce qui est bon d’autre part démontre
une tension, un déchirement, une impuissance totale,
voire une inconscience notoire : « Car
je ne sais pas ce que je fais : je ne fais pas ce
que je veux et je fais ce que je hais »
(Romains 7 : 15).
Nous
constatons que le péché, la chair, le corps de mort provoquent
cette déchirure, ce conflit, cette guerre avec
comme conséquence le « salaire du péché » qui est la mort ! La mort est la déchirure absolument terrible entre le
corps mortel miné par la chair et l’être
intérieur. Voilà l’horreur qui hypothèque
tout être humain que l’on
se l’avoue ou non !
Ce
conflit, suite à la chute, s’exporte
plus ou moins dans les relations familiales, sociales, politiques, bref dans
toutes les relations humaines et aussi dans le monde animal et la nature en général.
Il
engendre mal-être, difficultés
en tous genres.
Nous
sommes diamétralement à
l’opposé du verset d’introduction
de notre propos. Nous sommes par conséquent aussi à
l’opposé de la volonté
de Dieu qui veut que l’être humain soit un, indissociable
condition de possibilité pour qu’il
puisse être sanctifié
ou mis à part pour Lui ! Cette unité
est indispensable pour l’action selon Dieu. Le corps devient
donc indispensable, cela coule de source, mais aussi l’âme
siège de notre intelligence, de notre volonté
et de nos émotions ainsi que l’esprit
siège de la Révélation de Dieu et de Sa personne qui va
donner l’orientation, et la nature d’inspiration
divine de notre action. Mais si le conflit est dominant et persistant, l’action
selon Dieu devient impossible : Paul le constate clairement : le résultat qu’il
décrit si bien dans ce chapitre à
son niveau propre semble désastreux !
Mais…. !
2.
La solution
« Il n’y
a donc maintenant plus aucune condamnation pour ceux qui sont EN Jésus-Christ ! »
(Romains 8 :1)
Jésus
est entré dans notre chair et a condamné
le péché dans la chair (Romains
8 :3)
Comme
nous l’avons expliqué
dans un autre écrit (« Notre
corps, le temple du St Esprit ») : la chair qui imprègne le corps est l’héritage
de la chute et du péché. La peau des animaux morts sacrifiés
par l’Eternel est notre chair et a remplacé
la gloire originelle.
Jésus
a résolu le problème en condamnant le péché
dans la chair. Si notre corps meurt à cause du péché
et de la chair l’imprégnant,
l’Esprit vivifiera notre corps mortel par l’Esprit
qui habite en nous et qui a ressuscité Jésus (Romains 8 :
10-11). Donc en cas de mort
physique, de déchirure horrible entre le corps et l’être
intérieur, il est prévu que le Saint Esprit fasse une séance
de rattrapage en ressuscitant notre corps. Nous sommes sauvés
« comme à
travers le feu »
(1 Corinthiens 3 :15). Mais par cette résurrection
le Seigneur réunifie le corps à
l’esprit et à l’âme soit lors de l’enlèvement
pour les morts ressuscités concernés
par l’événement, soit pour le Millénium
en ce qui concerne les martyrs, soit pour le jugement dernier pour les autres,
bien entendu exceptés les membres de l’Eglise
des Vainqueurs d’emblée
bénéficiaires de l’immortalité.
Paul
veut pourtant aller plus loin et encourage ses lecteurs à
vivre selon l’Esprit et il écrit
que ceux qui sont conduits par l’Esprit
de Dieu, sont fils [et filles] de Dieu !
Qu’est-ce
qu’un fils ou une fille de Dieu ?
Si par l’Esprit le
chrétien fait mourir
(domaine de la volonté qui se situe dans l’âme)
les pratiques (praxeis)
charnelles décrites
entre autres en Romains 7, il vivra
ce qui est évidemment le contraire de mourra ! Cela veut dire que l’âme
du chrétien est par et dans
cet aspect comportemental restaurée
et ce chrétien devient ainsi
fils [fille] de Dieu.
Dans
un chrétien, c’est
l’Esprit Saint qui
rend témoignage à
son esprit
qu’il est fils adoptif et par lequel il crie : « Abba, Père » à Dieu !
Il est à ce moment-là
héritiers et cohéritiers
de Christ. (Romains
8 : 12-17). Cela veut dire que l’esprit
du chrétien est restauré
par et dans cette position filiale d’héritier
et il devient ainsi fils [fille] de Dieu .
Enfin
il est question de la « révélation
des fils de Dieu » ! Cette révélation
signifie qu’il s’agit
de quelque chose de VISIBLE qui
impacte la création qui sera alors libérée
de l’esclavage de la corruption, qui gémit
dans les douleurs de l’enfantement comme le chrétien
qui n’avait toutefois que les prémices de l’Esprit
avant ! Cette
révélation, cette apocalypse, ce dévoilement
aboutit clairement à l’adoption,
au salut ou à la rédemption
du corps dans le discours de Paul
(Romains
8 :18-23).
Cela
veut dire que le corps du chrétien
révélé
à la création
est restauré, rendu immortel et
glorifié et il devient ainsi
fils [fille] de Dieu.
Il apparaît
encore une fois très clairement que la
volonté de Dieu est de maintenir l’unité
et l’intégrité
totale de l’être humain, Y
COMPRIS LE CORPS jusqu’à
l’avènement de notre
Seigneur Jésus-Christ !
« Car ceux qu’il
a connus d’avance, il a aussi
prévu qu’ils soient conformes
à
l’image de son fils pour qu’il
soit le premier né parmi beaucoup de
frères ;
ceux qu’il avait prévus,
ceux-là il les a aussi appelés
et ceux qu’il avait appelés,
il les a aussi justifiés et ceux qu’il
a justifiés, il les a aussi
glorifiés »
(Romains 8 : 29-30 –
trad. litt.).
Le
Père a prévu que le chrétien
soit conforme à
l’image de Son Fils,
c’est à dire qu’il
devienne fils [fille] de Dieu.
Pour
cela Il l’a :
-
appelé en s’adressant
à la volonté, à l’intelligence et aux émotions
ou l’âme
de l’être
humain – cf.
changement de comportement et de mentalité.
-
justifié en ôtant
le péché par le sacrifice expiatoire de Jésus
et par là a rendu vivant l’esprit
de l’être
humain – cf.
héritier et cohéritier
de Christ.
-
glorifié
en rendant la gloire
initiale d’avant la chute du corps de l’être
humain visible par le Feu divin et la Lumière
divine apparaissant clairement à la création. – cf.
révélation du corps
glorifié à la création.
Voilà
le plan initial, le dessein immuable de Dieu le
Père
!
Pourquoi l’Eglise
n’a-t-elle considéré
que les deux premiers aspects à savoir l’appel
et la justification en omettant la glorification ?
Pourquoi n’a-t-elle prêché
qu’un « tabouret
à deux pieds »
qui ne peut que finir par tomber parterre à
la renverse ?
L’exemple
de Jésus-Christ ressuscité
et glorifié premier né
parmi beaucoup de frères est parlant : la résurrection lui a redonné
Son corps mais glorifié de façon
visible face à la création
et notamment face aux disciples. (Jean
20 : 29 ;
Jean 20 :20+27. Jean 20 et 21 ;
Actes 1 ; Luc 24 :
43 ; Actes 1 :4 ;
Jean 20 :19 ;
Jean 20 : 17+27 ;
Matthieu 28 :7 ;
Marc 16 :7 ;
Luc 24 :35-36).
L’Evangile
de Luc insiste sur le fait que Jésus après
la résurrection n’est pas simplement esprit (Luc
24 :37-42) mais qu’Il est présent
esprit, âme et ici surtout corps ! Pour prouver cela, Il mangea sous leurs yeux un morceau de
poisson !
Là
encore il y a nécessité
absolue de l’intégrité
totale esprit, âme et
corps de Jésus, exemple, prémices,
premier né ! La suite des opérations
en ce qui concerne Jésus peut alors s’enclencher ! Il montera au ciel, s’assiéra
à la droite du Père et paraîtra
à Jean en vue de la constitution de l’Eglise
des Vainqueurs. Jean a transmis le « message – rappel » de la part de Jésus
Glorifié.
3.
Les conséquences
de la solution
L’unité,
l’indissociabilité esprit, âme
et corps de l’être humain fruit de l’opération
du Père, du Fils et du Saint Esprit doit évidemment
passer par la glorification du corps pour le rendre immortel et par là
le mettre à l’abri de la mort et ainsi préserver
cette intégrité
indispensable. Le plan immuable du Père est la mise en conformité
du croyant à l’image du Fils dont nous avons la
description glorieuse en Apocalypse 1 :12-16. Le résultat
de cette mise en conformité apparaît
entre autres en Apocalypse 6 :2 et 12 :1.
C’est l’Eglise des Vainqueurs ou les Fils et
Filles de Dieu révélés à la Création réellement conduits par l’Esprit
de Dieu !
Cette
unité est intrinsèquement liée
à la sanctification ou au fait d’être
mis à part pour Dieu. Comment peut-on sincèrement
dire que l’on est mis à part pour Dieu alors
qu’on est soumis aux aléas
de l’espace-matière-temps
et à la prison terrible que cela représente ?
Nombreux
sont ceux qui prêchent comment mieux gérer
les circonstances liées à
cette prison et ses aléas par la foi avec l’aide
Dieu certes (argent, famille, travail etc…).
Ici
il s’agit d’aller beaucoup plus loin, à
savoir permettre que Dieu nous débarrasse premièrement
de la chair qui nous colle au corps par la métamorphose.
Il assure ainsi notre intégrité
et notre unité en nous permettant de monter à
la Salle du Trône et à
partir de là recevoir la puissance des 7 Esprits ou
la puissance de la plénitude du Saint Esprit comme Jésus
Glorifié la possède
et veut la partager avec nous. Notre intégrité
liée à notre unité
parfaite nous libère de l’espace-matière-temps
et nous place dans l’amour parfait et la puissance parfaite.
Nous dominons l’espace-matière-temps
à l’image de Jésus
et pouvons dorénavant faire le travail correctement.
Il s’agit du passage du bricolage à
un travail de pro.
Aujourd’hui,
à cause du manque de glorification du corps, nous subissons évidemment
la division et le conflit déjà au niveau de ce que nous sommes. La
division et le conflit ouverts ou latents engendrent l’impuissance
notoire.
Les
conséquences de la solution par contre, sont absolument
inimaginables et pour cause… !
Il
faut impérativement que l’Eglise
redécouvre « le troisième
pied du tabouret » pour que cela tienne debout et soit crédible !
CONCLUSION
Le chrétien doit être
une réalité
indissociable donc parfaite, irrépréhensible, dans sa pleine intégrité
telle que nous l’avons décrite
en vue de l’avènement de Jésus-Christ.
Dieu
a choisit que nous soyons pleinement partie prenante lors du combat final qui
aura lieu pendant cet avènement. Pour ce faire Il veut nous
mettre à part et nous préparer
en vue de cet événement capital ! Nous connaissons la solution et ses conséquences !
En Lui,
Martin
BUSCH
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