FETE DES PAINS SANS LEVAIN
Non
seulement les fêtes,
mais également
le Temple, son architecture et tout son fonctionnement ne visaient qu’un seul but : établir une relation
INTIME et durable avec le Dieu Vivant.
Références : Lév. : 12 :15-20 ; 23 :6-8 ; Exode 12 :18 ; 23 :15 ; Deutéronome 16 :3-4 ; 1 Cor. 5 :6-8.
1.
Du 14ème au 21ème jour du 1er
mois (Nisan = Avril), les Israélites devaient manger du pain sans levain, soit pendant 7
jours (cf. tableau).
Dès le premier jour,
tout levain devait être supprimé des maisons car quiconque en mangeait, était retranché de l’assemblée.
Cela
vous rappelle-t-il quelque chose ?
Dans
la Genèse,
le Père
dit à
Adam et Eve que s’ils
mangent du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, ils mourront.
Autrement dit, ce « levain » est responsable de la perte de l’intimité du 1er
couple avec Son Créateur et ils ont été « retranchés » du paradis.
Dans
Matthieu 16 : 6-12 nous comprenons que « levain » est synonyme de connaissance, d’enseignement.
Manger
des pains sans levain consiste en un appel et un retour à la source : L’ARBRE DE VIE, le
corps de Jésus,
la Ste Cène
en Esprit et en Vérité. Jean 6 : 35-58, 63 ; Ap. 3 :20.
2.
Le 1er et
le 7ème jour : sainte convocation
et pas d’ouvrage
servile (sauf préparer
la nourriture).
Le
1er et le 7ème jour : commencement et
fin, alpha et oméga.
Le
Seigneur nous convoque de la Genèse à l’Apocalypse.
Son
désir
de renouer une relation avec nous est bien supérieur au nôtre et cette rencontre devient une fête. Les mots clés qualifiant une fête sont : joie, manger,
boire, danser…communier….
3.
C’est une prescription
perpétuelle.
Dans
l’Ancien
Testament, cette fête dure 7 jours et constitue l’ombre de la réalité : nous devons « manger » perpétuellement, le Seigneur tous les jours de notre vie et
jusque dans l’éternité.
4.
Il fallait offrir
pendant 7 jours des sacrifices consumés par le feu.
Le
Seigneur a été sacrifié « consumé par le feu ».
Notre
part consiste à
Lui offrir en sacrifice nos CORPS selon Ro. 12 :1 afin qu’Il puisse les métamorphoser de gloire en gloire et de victoire en victoire
jusqu’à
ce que « l’ombre » soit absorbée par la réalité.
Les
sacrifices consumés
par le feu représentent
des sacrifices de consécration.
Danielle
ANTHONY