01 septembre 2025
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22 août 2025
208 RUBRIQUE DE L’EGLISE DES VAINQUEURS : ESCLAVES OU LIBRES ?
208
RUBRIQUE DE L’EGLISE DES VAINQUEURS :
ESCLAVES OU LIBRES ?
INTRODUCTION
« Ainsi donc, puisque les enfants ont en commun le sang et la chair, lui pareillement partagea les mêmes choses, afin que, par la mort, il anéantît (katargeo : anéantir, éliminer, supprimer, rendre inactif, annuler, abroger, abolir) celui qui a la puissance de la mort, c'est à dire le diable et qu'il délivrât (appalasso : libérer, dégager de, écarter, préserver de) tous ceux qui, par la phobie de la mort, étaient toute leur vie liés (enochos : liés, exposés, digne de la punition, lieu de la punition) dans l'esclavage (douleia : servitude, esclavage, servilité). » (Hébreux 2:14-15)
Quelle magnifique VERITE !!!
1. La vérité face à la réalité
D'après ce passage de VERITE, Jésus, par Sa mort sur la Croix a anéanti, supprimé, éliminé celui qui a la puissance de la mort c'est à dire le Diable... !
Mais en face la triste réalité que nous constatons au quotidien, nous démontre malheureusement juste le contraire, de manière générale, malheureusement même dans l'Eglise.
Inutile de faire un « dessin » quand on ouvre les pages des journaux et autres médias et toujours trop souvent au niveau de nous-mêmes et/ou de nos proches... !!! Alors on prie, intercède dans la foi au nom de Jésus et heureusement les exaucements sont au rendez-vous, mais pas toujours, soyons honnêtes et francs !!!
Il faut alors subir, trouver des solutions pour passer les caps, se débrouiller tant bien que mal et continuer à vivre comme tout le monde parce qu'il n'y a pas le choix... ! Heureusement pour le chrétien, il n'est pas seul dans ces épreuves !!! Mais malheureusement pour certains, quand c'est trop, c'est trop et alors ils se laissent sombrer dans les abîmes du découragement, de la dépression voire du suicide... !
D'un point de vue chrétien on enseigne ce que j'appellerais aujourd'hui de pieuses entourloupes à savoir « Jésus a certes éliminé le Diable sur la Croix » par Sa mort étant expiatoire vu qu'Il n'a pas péché (Hébreux 4:15) mais... il faut savoir ATTENDRE le temps de Dieu pour que cela devienne pleinement effectif... et, dans cette attente, selon les cas et les individus, plus ou moins souffrir, vieillir, tomber malade, être persécuté, mourir, pour en fait « apprendre ce qu'est la vraie vie !!! »...
Il faut en effet savoir « porter sa croix », souffrir comme Jésus comme si Jésus n'avait pas assez souffert et payé le prix fort en notre faveur et surtout A NOTRE PLACE !!!
C'est ce qu'on appelle le dolorisme visant à « gagner le ciel », admiré et mis en avant chez certains « saints » ayant terriblement souffert par privations volontaires ou non, persécutions ou autres chez les catholiques romains.
Tout être humain chrétien ou pas chrétien a consciemment ou inconsciemment peur de la souffrance et de la mort et celui ou celle qui nie cela n'est qu'un fanfaron. Donc tout être humain est « lié » de ce fait.
Le chrétien converti et authentique a fort heureusement la certitude du salut éternel en Jésus-Christ après la mort mais la peur de l'inconnu à savoir le passage dans la vallée de l'ombre de la mort reste, quoiqu'on en dise. C'est pourquoi le Seigneur, sachant cela, veut nous rassurer par Sa merveilleuse promesse d'accompagnement dans ladite sombre vallée (Psaume 23), heureusement suivie de l'accueil dans la lumineuse félicité céleste dans Sa Maison.
La REALITE d'attente espace-matière-temps est en effet décrite à côté de la VERITE en Hébreux 2:8 : « Tu as mis toutes choses sous ses pieds. En effet, en lui soumettant toutes choses, Dieu n'a rien laissé qui ne lui fût soumis (=VERITE du « déjà » d'accomplissement dont l'anéantissement du Diable, de la mort et de tout ce qui y mène). Cependant, nous ne voyons pas encore maintenant que toutes choses lui soient soumises (=REALITE d'attente espace-matière-temps). »
2. Pas encore voir ou déjà voir que toutes choses Lui soient soumises
Quand on ne voit pas, c'est qu'il y a un obstacle, un « voile » entre nos yeux et la chose à voir. Quand on voit, c'est qu'il n'y a plus d'obstacle entre nos yeux et la chose à voir. Cela paraît clair comme l'eau de roche, c'est le moins qu'on puisse dire... !
Entre l’Épître aux Hébreux et nous, il y a la Révélation ou l'Apocalypse de Jean qui signifie littéralement « dévoilement », qui par définition permet justement de voir en vue d'expérimenter la chose vue.
Ce livre, de par sa nature et son rôle de dévoilement et de Parole écrite de Dieu agissante et créatrice, est censé proclamer, instaurer et surtout réaliser l'enlèvement de l'obstacle ou du voile pour que justement comme dit, nous voyions et par là vivions, expérimentions l'accomplissement final !
Il s'agit de la dispensation ultime, celle de l'Eglise des Vainqueurs, qui nous fait monter directement sans mourir, comme l'Apôtre Jean, dans la Gloire, la Salle du Trône, suivie de notre participation aux accomplissements finaux devant mener à l’Éternité !
Que devrions-nous voir, expérimenter ou plutôt QUI devrions-nous voir, expérimenter ?
Dieu Père, Esprie Sainte et Fils avec l'Eglise des Vainqueurs prêtres et rois dans la Gloire totale pour commencer (Apocalypse 1:1-8).
Comme Jean, nous devrions voir et expérimenter Jésus-Christ Glorifié (Apocalypse 1:10-20).
Enfin, de Lui, avec nous à Sa suite, en tant qu’Église des Vainqueurs Épouse participative, découlera tout de ce qui est relaté dans l'Apocalypse à savoir les accomplissements finaux précédant l'Eternité !
Ainsi la Vérité et la Réalité tendront de plus en plus à ne plus faire qu'UN. La Parole de l’Épître aux Hébreux, citée en introduction, sera non seulement Vérité mais aussi Réalité effective. Il s'agit du « dépassement » ultime du « pas encore » allant au « déjà » de l'accomplissement issu de la Croix et de la Résurrection.
L’Épître aux Hébreux est ici annonciatrice du « déjà apocalyptique » à savoir l'anéantissement de la mort et du Diable, quelle bonne nouvelle libératrice !!!
3. Esclaves ou libérés?
Quand nous vivons l'esclavage « liés » par la maladie, les conflits, les malheurs et difficultés en tous genres, les deuils etc...il y a de quoi avoir peur de la conséquence finale de tout cela à savoir la certitude de la mort. Il s'agit d'une panoplie de liens de condamnés à mort en puissance qui nous tient prisonniers, liés,jusqu'à ce qu'effectivement mort s'ensuive. La mort sous-tend et par là produit les diverses souffrances parce qu'on ne peut l'éviter d'après ce que l'on dit, y compris dans les églises malgré l'exhortation biblique à rechercher l'immortalité (Romains 2:7).
La mort, le contraire de l'immortalité, étant la séparation de l'être intérieur d'avec le corps par la destruction de ce dernier, quelle est la solution bibliquement préconisée ?
La solution est rechercher son contraire à savoir l'immortalité ou le salut du corps par la métamorphose de celui-ci de gloire en gloire via la Nouvelle Naissance du sein de notre Maman céleste l'Esprie Sainte (Jean 3:5-6 ; Romains 8:23 ; 2 Corinthiens 3:18).
Voilà une bonne nouvelle de libération, de délivrance réelle du lien de la peur de la mort qui n'est effective que dans le « déjà » apocalyptique de l'Eglise des Vainqueurs clairement étayé dans le livre de la Révélation. Jésus-Christ Glorifié veut clairement nous y positionner.
4. L'acompte de la maternité de la ROUaCH (Romains 8:24-30)
Notre Maman, la ROUaCH KoDeSCH (Pneuma-Esprie Sainte) céleste nous a été donnée en acompte (Romains 8:23). Ce divin Acompte intercède pour nous en gémissant comme une femme en travail entrain d'accoucher. Par là Elle ENGENDRE (dzoopoieo : vivifier, engendrer, donner la vie ; à ne pas confondre avec egeiro : lever, ressusciter, réveiller) notre corps mortel (Romains 8:11).
Notre attente en tant que futurs nouveaux-nés au ciel, ou futurs vivifiés, glorifiés, est à mettre en relation avec notre prière et son contenu. Nous ne voyons pas quoi prier à cause de notre faiblesse due à notre aveuglement, due à notre positionnement dans la dispensation d'avant l'Apocalypse. Quand on est mal positionné, on ne peut voir ni expérimenter ce que l'on doit voir et expérimenter !
QUE devrions prier comme étant « connus d'avance » par Le Père et surtout que prier dans les gémissements ?
En fait il s'agit de la même prière que la Pneuma Sainte notre Maman. Elle prie pour que le « bébé » sorte et le bébé « prie » pour qu'il puisse être « expulsé », engendré, vivifié, glorifié pour enfin pousser son premier cri dans la salle d'accouchement qui est la salle du Trône !!!
Nous devrions en effet prier comme Elle pour ce à quoi nous avons été prédestinés à savoir « à être semblables à l'image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. Et ceux qu'il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu'il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu'il a justifiés, il les a aussi glorifiés. » (Romains 8:30)
Voilà un extraordinaire « déjà » de glorification d'ailleurs conjugué au passé, à viser prioritairement par notre prière de foi dans ce qui est potentiellement d'ores et déjà acquis par Jésus.
C'est d'ailleurs dans cette perspective contextuelle que nous sommes invités à comprendre le fameux « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Romains 8:28) énoncé juste avant.
Alors à quel « bien » sont prédestinés ceux qui sont appelés et aiment Dieu ? Tout simplement ce qui suit ce passage à savoir être conformes à l'image du Fils et/ou la glorification qui est le salut du corpsénoncé en Romains 8:23 !!!
Aspirons-nous à ce bien ? Car tout « travaille » (sunergeo : concourir, travailler, aider, mener à, se focaliser sur), comme une femme en travail, à ce bien !!!
Le Tout est la globalité de Dieu et de Sa création retrouvant l'UN, l'unité du TOUT EN TOUS ! (cf. :1 Corinthiens 15:28)
Avec l'acompte maternel de la ROUaCH, on connaît non seulement les termes du « contrat » initié, rédigé, mais on est le résultat de la « fécondation » de l'Esprie par le Père Lui-même !
Cet acompte est bien plus qu'une garantie, il est l'engendrement de notre Maman Céleste l'Esprie Sainte, Épouse du Père, enceinte de nous !!!
En effet, en tant qu'appelés, justifiés, nous sommes prédestinés à être baptisés, intégrés en Elle tels des fœtus. Comme pour tout fœtus en général, la naissance, pour nous la Nouvelle Naissance afin d'entrer libérés, glorifiés et voir le Royaume de Dieu (Jean 3:5-6), est inévitablement au bout, c'est totalement sûr ! Le doute n'est par conséquent plus possible, l'accomplissement de la prière est essentiellement et existentiellement garanti !!!
Conclusion
Dans les temps plus anciens, votre naissance déterminait à quelques exceptions près, votre vie entière. Vous étiez nés esclaves, vous restiez, esclaves, vous étiez nés bourgeois vous restiez bourgeois, vous étiez nés nobles vous restiez nobles.
Appelés, justifiés vous êtes appelés à renaître glorifiés à l'image du Fils parce que vous êtes enfants du Papa et de la Maman célestes destinés à siéger sur le Trône avec votre Epoux Jésus ! D'esclaves vous naissez libres, sœurs et frères du premier né, Jésus le merveilleux Fils !!!!
En Jésus, Martin BUSCH
OPÉRATION « OASIS » (2)
Chers amis, frères et sœurs en Jésus,
OPÉRATION
« OASIS »
Que la grâce de Dieu vous inonde de Sa présence.
Opération OASIS en marche à la rentrée… Devenez-en des actrices, de acteurs.
Une « OASIS », au sens propre, désigne une étendue fertile et verdoyante au milieu d’un désert aride, un lieu où l’eau jaillit et où la vie reprend ses droits malgré l’environnement hostile.
Symboliquement, l’oasis incarne le refuge, la consolation et l’espérance au cœur des épreuves. Dans le langage spirituel, il évoque la pause, le ressourcement et la force retrouvée dans les moments difficiles—une halte qui permet de reprendre souffle et de se préparer à poursuivre la route, guidé par l’espérance et la foi.
L’opération « OASIS », c’est aussi l’image d’une traversée. Au cœur de nos déserts intérieurs, lorsque chaque pas semble peser plus lourd que le précédent, il y a la promesse d’un but à atteindre, d’un espace où la vie refleurit.
Chaque désert rencontré sur le chemin devient alors une occasion de transformation, de croissance, une marche vers la lumière et la plénitude retrouvées. L’oasis n’est pas seulement le point d’arrivée, mais le signe que la marche elle-même porte en germe la fécondité. Ainsi, cheminer à travers la sécheresse, c’est déjà préparer en soi l’accueil de la source cachée, la rencontre du renouveau.
« Heureux ceux qui trouvent leur force en toi: ils trouvent dans leur cœur des chemins tout tracés.
Lorsqu’ils traversent la vallée des pleurs, ils la transforment en un lieu plein de sources, et la pluie la couvre aussi de bénédictions.
Leur force augmente pendant la marche, et ils se présentent devant Dieu à Sion.
Éternel, Dieu de l’univers, écoute ma prière! Prête l’oreille, Dieu de Jacob ! – Pause. » Psaume 84:6-9 S21
Le Psalmiste nous livre ici une vérité profonde et douce à la fois : la véritable force ne se puise pas à l’extérieur, mais jaillit du plus intime, du sanctuaire secret du cœur. Ceux qui trouvent leur force en Dieu découvrent, au sein même de leurs épreuves, des sentiers cachés qui cheminent vers l’oasis promise. Ce ne sont pas des chemins visibles à l’œil nu, ni tracés à la surface du monde, mais des itinéraires creusés dans la profondeur de l’âme par la confiance, la prière, et l’abandon de ce qui était hier pour vivre ce qui est aujourd’hui le présent qui se révèle en Jésus.
C’est dans le cœur, humble et ouvert, que naît la route de la consolation. Là, même au milieu de la vallée des larmes, surgit la source inattendue, et les pas fatigués se renouvellent sous la caresse d’une pluie de bénédictions. L’oasis ne se trouve pas à l’écart de la traversée, mais elle grandit dans le cœur qui consent à la marche, à l’attente et à l’espérance.
Ainsi, à chaque étape, le pèlerin découvre que la soif elle-même prépare à la rencontre de la source, et que la route traversée dans la foi devient le berceau discret d’une vie nouvelle, nourrie à la lumière et à l’eau vive. Heureux, vraiment, celles et ceux qui, en Dieu, reçoivent le courage d’avancer : car de leur cœur jaillissent en silence les chemins qui conduisent vers l’oasis promise.
Dans la mémoire biblique, il est dit que l’oasis d’Élim (Exode 15 :27), après la sortie d’Égypte, était entourée de soixante-dix palmiers. Ce chiffre, loin d’être anodin, porte en lui la symbolique de l’abondance, de la protection et de la diversité rassemblée sous la fraîcheur de la promesse.
Soixante-dix palmiers dressés comme autant de repères, de témoins de la fidélité et de la générosité divine, invitent à s’arrêter sous leur ombre pour goûter la paix du repos, le partage et la gratitude.
Ainsi, l’oasis n’est plus seulement un lieu d’eau vive, mais devient aussi un espace de communion, où chaque palmier évoque une histoire, une grâce, une vie restaurée. Dans la traversée du désert, ce cercle de palmiers rappelle que l’espérance ne fleurit jamais seule : elle s’enracine dans le multiple, elle s’offre à toutes celles et ceux qui cherchent refuge, force et consolation.
Sous les 70 palmiers, le cœur humain apprend à reconnaître, au sein même de la marche, les signes généreux de la présence et de la tendresse de Dieu.
De la même manière, soixante-dix travaux écrits ont été mis à part depuis plusieurs mois, tels des palmiers plantés en attente de leur saison. Chacun recèle une fraîcheur, une parole, une source pensée pour ceux qui poursuivent la marche à travers les jours arides ou lumineux.
Désormais, chaque mois, l’un de ces écrits parviendra jusqu’à vous par courrier électronique, trace fidèle de cette oasis promise. À chaque réception, il vous appartiendra de partager généreusement ce trésor avec votre prochain, devenant à votre tour porteur de la vie en Christ et de réconfort, semeur d’espérance sur le chemin de l’autre.
Ce partage n’est pas une simple transmission, mais une invitation : celle d’entrer ensemble dans la marche vers l’OASIS, là où la source ne tarit pas, où la communauté croît sous la bénédiction et l’abri du Vivant. Que chaque mot reçu et offert devienne goutte d’eau fraîche et lumière sur le sentier de celles et ceux qui cherchent, avancent, espèrent et bâtissent, pas à pas, le cercle accueillant de la promesse.
« Éternel, Dieu d’Amour, au nom de Jésus, nous venons humblement devant toi, porteurs de soif et d’espérance, cherchant le chemin secret qui mène à l’OASIS promise. Par la lumière de Jésus, éclaire nos pas et déploie en nos cœurs la force pour traverser les vallées arides, transformant nos faiblesses en sources de vie.
Que chaque écrit, préparé et offert comme une palme généreuse, devienne pour ton peuple une brise rafraîchissante, une parole qui réconforte, relève et anime l’espérance. Fais qu’au fil des mois, la réception de ces soixante-dix trésors soit pour chacun une halte bénie où l’âme se repose à l’ombre de ta tendresse.
Accorde-nous la grâce de partager sans réserve, de devenir à notre tour un abri, une fontaine, un témoin de ta générosité. Que la communauté grandisse dans l’accueil, la confiance et la reconnaissance, unie sous la fraîcheur de ta promesse.
Que chaque goutte de parole soit une semence vivante, porteuse de renouveau pour celles et ceux qui cheminent, doutent ou espèrent. Fais de cette marche une offrande, et de nos cœurs un jardin cultivé par la fidélité, la gratitude et l’amour.
Dans le silence du parcours, sous l’ombre des soixante-dix palmiers, renouvelle notre joie, notre foi et notre engagement, afin qu’aucune âme ne manque de rafraîchissement ni de consolation sur la route. Que ton souffle, ô Dieu, demeure la source intarissable, et que l’OASIS s’élargisse, mois après mois, jusqu’à embrasser tous les voyageurs du cœur.
Amen. »
Fraternellement en Jésus
Yves GRAVET
Pasteur-Missionnaire
Opération « OASIS » (1)
Chers amis, frères et sœurs en Jésus,
Opération « OASIS »
« Moïse fit partir Israël de la mer des Roseaux et ils prirent la direction du désert de Shur. Après 3 journées de marche dans le désert, ils ne trouvèrent pas d'eau. Ils arrivèrent à Mara, mais ils ne purent pas boire l'eau de Mara parce qu'elle était amère. C'est pourquoi cet endroit fut appelé Mara. Le peuple murmura contre Moïse en disant: « Que boirons-nous ? »
Moïse cria à l'Éternel lui indiqua un morceau de bois qu'il jeta dans l'eau, et l'eau devint douce. Ce fut là que l'Éternel donna au peuple des prescriptions et des règles, et ce fut là qu'il le mit à l'épreuve. Il dit: « Si tu écoutes attentivement l'Éternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l'oreille à ses commandements et si tu obéis à toutes ses prescriptions, je ne te frapperai d'aucune des maladies dont j'ai frappé les Égyptiens, car je suis l'Éternel, celui qui te guérit. »
Ils arrivèrent à Elim, où il y avait 12 sources d'eau et 70 palmiers. Ils campèrent là, près de l'eau. »Exode 15:22-27 S21
La signification du chiffre 70 palmiers
dans
« Opération OASIS »
Le chiffre 70, associé aux palmiers dans le texte d’« Opération OASIS », fait référence à un épisode biblique évoqué dans l’Ancien Testament, plus précisément dans le livre de l’Exode. Quand le peuple d’Israël, après avoir traversé le désert, arrive à un lieu nommé Élim, il y découvre douze sources d’eau et soixante-dix palmiers (Exode 15,27). Ce site devient alors un symbole de repos, d’abondance et de renouvellement, un havre inattendu au cœur de la sécheresse.
Dans ce contexte, les « 70 palmiers » sont porteurs d’une profonde signification spirituelle : ils incarnent la promesse d’une halte régénératrice, d’un espace où l’on peut reprendre souffle et force, entouré de signes de vie et de fécondité.
Ce chiffre est aussi porteur d’une dimension d’universalité et de plénitude : dans la tradition biblique, le nombre 70 évoque souvent la totalité des peuples, l’accomplissement ou la bénédiction qui s’étend à tous.
Ainsi, dans le cadre du programme « Opération OASIS », évoquer les « 70 palmiers », revient à inviter chaque participant à vivre un itinéraire ponctué d’étapes nourrissantes, à l’image de ces arbres qui ombragent, fortifient et annoncent l’espérance au cœur du parcours. Chaque pause devient alors l’occasion de célébrer la vie, la foi et l’espérance, en écho à ce symbole ancestral de repos et de grâce en Jésus-Christ.
S'inspirant de ce récit, « Opération OASIS » incarne le passage de l'épreuve à la source de renouveau. Après les étapes arides, les membres du voyage s'élancent vers un lieu de réconfort et d'abondance, à l'image d’Élim où Israël trouva les 12 sources et les 70 palmiers. Là, chaque participant est invité à puiser, non seulement dans l'eau fraîche, mais aussi dans la promesse d’un repos profond, d’une guérison et d’une régénérescence, comme le peuple de Dieu campant près de l’eau.
« Opération OASIS » devient ainsi bien plus qu’une halte : c’est un symbole d’espérance et de restauration, un rappel que même après le désert, l’abondance de l’amour de Dieu attend celles et ceux qui persévèrent dans la confiance de sa Présence.
Au-delà de votre repos estival, la grâce de Dieu, Notre Père, nous inspire de vous préparer un voyage, d’étape en étape, soit 70 palmiers (réflexions). Chaque palmier porte son fruit… pour vous, votre famille, vos amis… Notre petite fille (16 ans 1/2) a pleinement apprécié la lecture de deux de ces 80 écrits préparés après plusieurs mois, plusieurs veilles de travail, de rendez-vous intime avec notre Seigneur Jésus-Christ.
Ainsi, à chaque étape de ce parcours, un nouveau palmier (nouvel écrit) s’offre comme une halte fertile où l’on dépose ses fardeaux et où l’on cueille le fruit d’une réflexion, d’une parole ou d’un geste bienveillant. Chacune de ces étapes, inspirée de la traversée du désert, devient un repère d’espérance, une invitation à s’abreuver à la source vive qui renouvelle l’âme.
Que vous soyez en quête de calme, de sens ou de partage, chaque palmier de ce chemin symbolise une promesse : celle qu’au milieu des terres arides de la vie, il existe toujours une oasis pour rafraîchir le cœur. L’expérience de notre petite fille, qui a trouvé réconfort et inspiration dans ces écrits, nous rappelle que ce voyage n’est pas seulement géographique ou temporel, mais avant tout intérieur — une marche vers la lumière, nourrie par la fidélité et la bonté divine.
Nous vous invitons donc à avancer, un pas après l’autre, sous l’ombre généreuse des 70 palmiers (réflexions), à savourer les fruits de chaque étape, et à laisser l’espérance éclore, non seulement pour vous, mais pour toutes celles et tous ceux qui marcheront à vos côtés.
Que ce périple soit pour chacun une source de force, de paix et de renouveau, à l’image de l’inépuisable oasis offerte à ceux qui osent croire en la promesse de notre Seigneur Jésus-Christ.
Chaque mois, un nouveau « palmier » s’élèvera, offrant à chacun une halte, un écrit unique, où méditer et grandir. Ces écrits, soigneusement façonnés, invitent à l’écoute intérieure, à la gratitude pour le chemin déjà parcouru et à la confiance envers celui qui reste à arpenter. En prenant le temps de s’arrêter sous l’ombre de ces palmiers, l’on découvre que le désert n’est plus seulement un lieu d’épreuve, mais un espace de transformation où s’éveille la soif de l’essentiel.
Ainsi, « Opération OASIS » devient une démarche vivante : pas à pas, réflexion après réflexion, chacun(e) est invité(e) à laisser infuser en soi la sagesse tirée des anciens récits et la force puisée dans l’expérience partagée. C’est un rendez-vous avec soi-même et avec la promesse d’un renouveau profond ; une invitation à porter, au fil des saisons, des fruits de paix, de bienveillance et d’espérance pour soi-même et pour la communauté tout entière.
« Opération OASIS » a pour vocation de vous faire connaître le repos de l'âme, cet apaisement intérieur qui naît au creux même des traversées difficiles. Inspiré de l’expérience du désert et du jaillissement inespéré des sources à Élim, ce programme s’adresse à toute personne en quête d’un havre pour le cœur. Ici, chaque étape, chaque palmier rencontré, devient une invitation à déposer le poids du quotidien et à s’ouvrir à la fraîcheur de la grâce.
Ce repos n’est pas une absence de mouvement, mais une halte féconde où l’être retrouve son souffle, où l’esprit s’ancre dans la confiance, et où se révèle la vérité profonde que la paix est possible même au cœur du tumulte. « Opération OASIS » propose ainsi un cheminement rythmé, une respiration mensuelle portée par la méditation, l’écoute et le partage, en vue de cultiver une sérénité durable.
Pour celles et ceux qui accueilleront cette invitation à voyager vers cet OASIS, la promesse est celle d’un voyage intérieur transformateur : chaque halte, sous les 70 palmiers (réflexions), est une occasion de célébrer la vie en Jésus-Christ, de se ressourcer et d’accueillir l’espérance d’un véritable renouveau.
Que cette démarche soit pour vous une lumière sur le sentier de ce voyage, un encouragement à poursuivre le pèlerinage vers un repos qui, loin d’être un simple rêve, devient réalité à mesure que l’on avance avec foi, gratitude et bienveillance.
A bientôt à la rentrée…
Fraternellement en Jésus,
Yves GRAVET
Pasteur-Missionnaire