10 décembre 2015

3 - 2e commandement : Tu ne prendras pas le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain.

 Résumé :

                     La loi de Dieu est toujours en vigueur, car elle a été donnée par Dieu lui-même.
                     La loi est inapplicable, car aucun homme ou femme n’a jamais pu la respecter.
                     La loi est utile pour nous faire prendre conscience de notre état, et nous conduire à Christ (le seul qui l’ait jamais accomplie !).

Dans le premier commandement, nous avons vu que Dieu est un Dieu unique, jaloux, et qui mérite d’être servi.
Rappelez-vous des premières paroles de la prière du « Notre Père » :
Notre Père qui est aux cieux, que ton nom soit sanctifié.
Cette prière modèle, que Jésus a donnée à ses disciples, suit l’ordre des dix commandements :
                     d’abord : Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face,
                     puis le commandement que nous allons étudier maintenant : Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain. (Exode 20:7)

Une autre version dit : « Tu n’invoqueras pas le nom du Seigneur pour tromper. Le Seigneur ne tiendra pas pour innocent celui qui invoquera son nom pour tromper. »

Dans le petit catéchisme de Martin Luther, il l'explique ainsi : nous devons craindre et aimer Dieu, afin de ne pas profaner son nom par des jurements, des blasphèmes, des sortilèges, des mensonges, de l’hypocrisie, mais de le prononcer avec respect, de l’invoquer dans tous nos besoins, l’adorer, le bénir et lui rendre grâces.


                       1. Le Nom, c'est la personne.

Pourquoi est-ce tellement important de prendre garde au nom de Dieu ? Pourquoi a-t-il interdit de prendre son nom à tort ou en vain ?

Le nom d'une personne a beaucoup d’importance, car il nous révèle la personne elle-même. Même si un prénom a été donné au hasard pour honorer une personne de la famille, cela a de la valeur, car on veut imprimer dans la vie de l’enfant quelque chose qu’on a reçu. Au temps biblique, on donnait un nom pour sa signification, ou le nom était en rapport avec une circonstance. On bénissait l’enfant par un titre ou une filiation qui rappelait le nom du père.

Dans la Bible, nous pouvons observer des choses très importantes par rapport au nom de Dieu. Genèse 22:14 dit qu’Abraham donna à ce lieu le nom de Jehovah Jiréh. C'est pourquoi l'on dit aujourd'hui: A la montagne de l'Éternel il sera pourvu. Ainsi, il donne une révélation d’un des noms de Dieu : Celui qui pourvoit.
Exode 3:13-14 : Moïse dit à Dieu: J'irai donc vers les enfants d'Israël, et je leur dirai: Le Dieu de vos pères m'envoie vers vous. Mais, s'ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-je ? Dieu dit à Moïse : Je suis celui qui suis. Et il ajouta: C'est ainsi que tu répondras aux enfants d'Israël : Celui qui s'appelle « je suis » m'a envoyé vers vous.

Je suis celui qui est. Nous sommes dans un contexte où le peuple de Dieu était en Egypte, où il y avait une multitude de dieux. Ils avaient perdu toute notion de qui était Dieu, ainsi que son contact. Nous ne pouvons pas définir Dieu comme nous, car il est hors du temps, l’Eternel.
Dans Apocalypse 1:8, Jésus se présente comme celui qui est, qui était et qui vient. Il est toujours présent.

Voici d'autres exemples :
                     Exode 15:26 : Dieu se présente comme Adonaï Raphé, l’Eternel qui guérit.
                     Juges 6:23-24 : Dieu est appelé Adonaï Shalom, le Dieu libérateur et celui qui apporte la paix.
                     1 Rois 17:1 : Elie se présentait ainsi : l’Eternel, dont je suis le serviteur, est vivant (El Haï).

Ce sont des révélations du nom de Dieu. Nous voyons des différences entre les noms de Dieu et les noms des autres divinités ou idoles qui peuvent exister.
Dans Romains 10:13, il est dit : Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. 
Réalisons que quand nous invoquons le nom du Seigneur, il se passe quelque chose. Quand nous invoquons le Seigneur, nous ne disons pas des paroles en l’air, mais nous appelons Dieu et il vient à notre secours. Sanctifier quelque chose ou quelqu’un, c’est le mettre à part, ne pas le considérer de la même façon que le reste.

On ne se moque pas de Dieu non plus.
Galates 6:7 dit : Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi.

Personne ne peut tromper Dieu, car il sait tout. Personne ne peut dire : « Dieu n’est pas important dans ma vie », car tôt ou tard, chacun sera placé devant son Créateur. La Bible dit concernant les moqueurs : « Heureux l'homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne s'arrête pas sur la voie des pécheurs, et qui ne s'assied pas en compagnie des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi de l'Éternel, et qui la médite jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d'un courant d'eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point : tout ce qu'il fait lui réussit. Il n'en est pas ainsi des méchants : ils sont comme la paille que le vent dissipe. C'est pourquoi les méchants ne résistent pas au jour du jugement, ni les pécheurs dans l'assemblée des justes; car l'Éternel connaît la voie des justes, et la voie des pécheurs mène à la ruine. (Psaume 1)
Nous adoptons les attitudes et les pensées des personnes avec lesquelles nous nous trouvons. Plus nous réaliserons que les dix commandements de L’Eternel sont des lois pour vivre, plus nous aurons du plaisir à les observer et à les mettre en pratique.

Beaucoup de personnes veulent réussir leur vie, mais sans Dieu. Ce ne peut être alors qu’une réussite passagère, une réussite relative dans un ou plusieurs domaines (Par exemple, gagner de l'argent par un trafic de drogue. Le profit ne sera que pour un temps. Cela détruit des vies, et la personne finira probablement en prison.)
On ne se moque pas de Dieu. Quand on l’invoque, prenons conscience que nous voulons communiquer avec lui.
Voyons une illustration dans 1 Samuel 3:4-11 : Alors l'Éternel appela Samuel. Il répondit: Me voici ! Et il courut vers Éli, et dit: Me voici, car tu m'as appelé. Éli répondit: Je n'ai point appelé; retourne te coucher. Et il alla se coucher. L'Éternel appela de nouveau Samuel. Et Samuel se leva, alla vers Éli, et dit: Me voici, car tu m'as appelé. Éli répondit: Je n'ai point appelé, mon fils, retourne te coucher. Samuel ne connaissait pas encore l'Éternel, et la parole de l'Éternel ne lui avait pas encore été révélée. L'Éternel appela de nouveau Samuel, pour la troisième fois. Et Samuel se leva, alla vers Éli, et dit: Me voici, car tu m'as appelé. Éli comprit que c'était l'Éternel qui appelait l'enfant, et il dit à Samuel: Va, couche-toi; et si l'on t'appelle, tu diras: Parle, Éternel, car ton serviteur écoute. Et Samuel alla se coucher à sa place. L'Éternel vint et se présenta, et il appela comme les autres fois: Samuel, Samuel ! Et Samuel répondit: Parle, car ton serviteur écoute. Alors l'Éternel dit à Samuel : Voici, je vais faire en Israël une chose qui étourdira les oreilles de quiconque l'entendra.

Si nous appelions Dieu à tort et à travers, que nous récitions des versets bibliques sans réellement penser à lui, et si Dieu venait à ce moment-là et que notre réponse était : « Non, je ne t’ai pas appelé », nous serions en train de nous moquer de lui. Ne prenons pas le nom de l’Eternel, notre Dieu, en vain.

1 Rois 18:25-29 : Élie dit aux prophètes de Baal : Choisissez pour vous l'un des taureaux, préparez-le les premiers, car vous êtes les plus nombreux, et invoquez le nom de votre dieu; mais ne mettez pas le feu. Ils prirent le taureau qu'on leur donna, et le préparèrent; et ils invoquèrent le nom de Baal, depuis le matin jusqu'à midi, en disant: Baal, réponds-nous ! Mais il n'y eut ni voix ni réponse. Et ils sautaient devant l'autel qu'ils avaient fait. A midi, Élie se moqua d'eux, et dit: Criez à haute voix, puisqu'il est dieu; il pense à quelque chose, ou il est occupé, ou il est en voyage; peut-être qu'il dort, et il se réveillera. Et ils crièrent à haute voix, et ils se firent, selon leur coutume, des incisions avec des épées et avec des lances, jusqu'à ce que le sang coulât sur eux. Lorsque midi fut passé, ils prophétisèrent jusqu'au moment de la présentation de l'offrande. Mais il n'y eut ni voix, ni réponse, ni signe d'attention.
Elie s’est moqué des dieux, car il savait qu’il était seulement en face d’idoles. Il connaissait le vrai Dieu et savait qu'il répondrait.


                       2. Quelle est la place d’un pseudo dans un monde où les valeurs se perdent ?

Un pseudo est une identité autre que le vrai nom, pour pouvoir jouer un rôle. Ce n’est pas forcément négatif (par exemple : un acteur de cinéma). Dans le monde antique, les masques aux grandes bouches servaient aux acteurs de porte-voix. Ainsi, sans avoir de sonorisation, les spectateurs même les plus éloignés pouvaient entendre la voix de l’acteur.
Le mot grec « Hypocrates », qui signifie acteur, a donné le mot « hypocrite », ceux qui jouent un rôle.
Faisons attention, dans ce monde qui perd ses valeurs, que nous ne diminuions pas nous aussi le nom de Dieu à nos yeux.
Se créer un personnage peut être valable dans certains domaines bien précis, mais soyons conscients que nous sommes dans un monde où beaucoup cherchent à tromper.
On ne peut pas tromper Dieu, mais on peut essayer de tromper d’autres personnes, par exemple en se faisant passer pour quelqu'un d'autre en piratant son compte informatique, en créant une fausse identité pour mettre en place une arnaque. Il y a donc, au travers de tout cela, une usurpation du nom.

Dans ce contexte, réfléchissons à l’utilisation du nom de Dieu. Nous ne pouvons pas mettre Dieu dans notre poche en disant qu’il va faire ceci ou qu’il a dit cela. Il n’est pas à notre service au sens où nous l’entendons. Nous sommes là pour le servir, et il se trouve que lorsque nous le servons, il nous bénit. Il n’est certainement pas le génie de la lampe, mais beaucoup pensent à tort qu’on peut manipuler Dieu. Dans le domaine occulte, certains pensent qu’ils peuvent contrôler les démons pour qu’ils les aident à faire certaines choses.
Un faux-prophète est donc une personne qui parle faussement de la part de Dieu. Il y a aussi beaucoup d’abus de langage.
Dans Matthieu 7:21, le Seigneur Jésus dit une chose importante : Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur ! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.
N’utilisons pas seulement un nom, mais aussi la réalité qui lui est rattachée.

Certains sont venus à Jésus avec de la flatterie en l’appelant « Maître », mais en réalité, ils ne l’ont pas reconnu comme maître. C’était une façon d’essayer de le tromper, parce qu’ils n’avaient pas encore réalisé sa vraie nature qui est la Vérité. On ne pouvait donc pas le tromper, car le Saint-Esprit lui révélait ce qui était dans les coeurs quand il en avait besoin.
Nous sommes dans un monde dominé par le mensonge. Que vaut alors la parole de quelqu'un ?
Tout le monde peut donner sa parole. Mais actuellement, la parole d’une personne n'a pas grande valeur, non par rapport à la personne elle-même, mais par rapport à la façon dont la société conçoit les choses. Nous sommes dans un monde de droit, mais pas forcément de justice, car ce qui compte, c’est l'application de la loi telle qu’elle a été rédigée.
Fondamentalement, notre parole est remise en question (Tu dis cela, mais tu penses autre chose, ou tu as une idée derrière la tête).

Jean 8:44 dit : Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fond; car il est menteur et le père du mensonge.
Le diable, le père du mensonge, influence le monde. Le royaume de Dieu est un royaume différent, régi par d'autres règles. C’est pourquoi il est difficile, même pour des chrétiens qui ont quitté le royaume du diable pour aller dans le royaume de Dieu, de ne pas parler le langage du monde où le malin domine.
1 Jean 5:19 dit que nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du malin.

C'est très important pour nous de développer notre identité en Christ, sachant ce qui concerne les  pseudos et l’usurpation du nom. C’est en lui qu’est notre véritable identité. Nous sommes les enfants de Dieu, nous avons été adoptés par lui.
Beaucoup se posent la question : « Qui suis-je ? », et ils passent par différentes crises (crise de l’adolescence, crise de la quarantaine…).
Fondamentalement, nous avons tous besoin de savoir qui nous sommes.
Ceux qui croient à la réincarnation imaginent qu’ils ont peut-être, parmi leurs ancêtres, quelqu’un qui était influent ou haut-placé, voire un membre de la royauté, et ils en seraient la réincarnation. Ce qui est important pour les gens, c’est d’être le fils, la fille d’une personne d’honneur, d’une bonne personne, de pouvoir regarder sa propre vie en se disant : «  Voilà, je suis quelqu’un, je sais d’où je viens. »

Même si les choses dans notre vie n’ont pas toujours été comme elles auraient dû, nous avons maintenant une nouvelle filiation décrite dans la Parole de Dieu  : A cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père, de qui toute famille dans les cieux et sur la terre tire son nom. (Ephésiens 3:14-15)
Tout nous vient de Dieu, même notre nom, notre personne. C’est tellement important de réaliser cela, car c'est alors que nous trouvons notre place dans l’univers, dans le royaume de Dieu, et dans ce que Dieu veut faire.


                       3.  La puissance est dans le nom.

Nous pouvons avoir foi dans le nom de Dieu et dans sa puissance. Pour cela, il est important de comprendre qu’il ne faut pas utiliser le nom de Dieu en vain. Quand on l’invoque, il faut attendre quelque chose de sa part, s'attendre à ce que la puissance de Dieu se manifeste, et qu’il soit vraiment là pour nous. Les premiers chrétiens l’ont très bien compris.

Dans Actes 4:10, les disciples expliquent certains miracles qui se sont produits : Sachez-le tous, et que tout le peuple d'Israël le sache! C'est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c'est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous. C'est une action qui procède du nom de Jésus.

Nous allons voir que le nom de Dieu avec toutes ses appellations et le nom de Jésus sont une même réalité, celle du Dieu infini.

Utiliser le nom de Dieu en vain affaiblit notre foi. Il ne faut pas le banaliser. Plus on l’utilise à tort et à travers, plus ce sera une source de confusion. On se demande pourquoi Dieu n’a pas répondu ici, pourquoi cela ? Au moment où on dit certaines phrases avec le nom de Dieu, on n’y met pas en même temps la foi. On n’a pas ce respect du nom de Dieu, on n’a pas cette attente qu’il va vraiment agir.
On dit à la légère : « Dieu m’a dit que… » On devrait plutôt dire : « Je pense que Dieu m’a dit…. » , car cela nous garde dans une position d’humilité. Nous pouvons sincèrement croire que Dieu nous a dit quelque chose, mais parfois ce n’est que le fruit de notre imagination. Nous pouvons nous tromper.

C’est important aussi de parler de l'utilisation du nom de Dieu en vain dans les jurons, les blasphèmes et d'autres choses semblables.
Il y a une petite anecdote historique à ce sujet. Quand le roi Henri IV était avec ses conseillers, il avait l’habitude de dire : « J’arni Dieu ! » avec son accent gascon, ce qui voulait dire : « Je renie Dieu ! » Son conseiller spirituel, qui s’appelait Coton, lui disait de ne pas jurer ni blasphémer : « Je préfère que vous disiez Coton à la place de Dieu. » Ce qui donna l'expression: « J’arni Coton » que beaucoup connaissent, mais sans en connaître l'origine ni le sens.
En Alsace, il y a ce fameux juron : « God, verdammi » (Dieu, damne-moi) qui n'a aucun sens. Car, si on croit que Dieu existe, c’est demander à Dieu la damnation. Et si on ne croit pas à son existence, pourquoi dirait-on une chose pareille ?
Le problème, c'est que les gens disent n'importe quoi au lieu de réfléchir, et en ouvrant leur bouche, ils permettent au diable d’utiliser leurs paroles contre eux-mêmes. On dit que certains creusent leur tombe avec leur propre bouche.
Dans la Parole de Dieu, il nous est dit que Dieu ne va pas laisser impuni celui qui utilise son nom en vain.

Par ses différents noms, Dieu s'est révélé tel qu'il est, dans ses différents attributs. C’est important de savoir quels noms de Dieu utiliser dans quelles circonstances. Cela peut être Dieu, Père, Papa, Seigneur, Maître, Celui qui guérit, Celui qui pourvoit... Cela aussi est une façon d’honorer Dieu.

On ne fait pas n’importe quoi n’importe comment. Par exemple, Dieu n’est pas mon pote. On se verrait difficilement lui taper sur l’épaule en lui disant : « Salut, comment ça va ? ». Ou alors on n’aurait pas compris qu’il est saint. On peut se sentir très proche de quelqu’un, sans pour autant lui manquer de respect. Sans respect et honneur, on n’obtiendra rien de Dieu.
Le jour de la résurrection, Marie appela Jésus « Rabbouni », ce qui signifie « cher maître ». C'était un terme plein d'affection.

Nous ne devons pas utiliser le nom de Dieu à la légère. Cela dépend de la circonstance dans laquelle nous sommes. Si vous faites ce que certains appellent une prière de chambre, vous allez sans doute prier autrement que si vous priez en public. Vous allez invoquer Dieu autrement que si vous êtes dans une situation comme Elie, face à 450 prophètes de Baal !
Veillez à utiliser les noms et attributs de Dieu comme il faut.


Conclusion

Rappelons-nous que Dieu s’est présenté comme celui qui est. Il s’appelle « Je suis ».
Jean 17:6 : J'ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m'as donnés du milieu du monde. Ils étaient à toi, et tu me les as donnés; et ils ont gardé ta parole.

Ce nom qu’il nous a fait connaître, c’est le nom de Père. Il faut une fois de plus nous rappeler cela. Si Jésus nous a révélé ce nom de Dieu, nous devons y être très attentifs. Nous savons qu’une secte insiste beaucoup sur l’utilisation du nom de « Jéhovah ». Si  ce nom avait été essentiel, Jésus en aurait parlé dans Jean 17. Mais ce n’est pas le cas. Il a révélé le Père. Nous pouvons donc avoir une relation avec Dieu comme avec un père. Evidemment, tous ceux qui ont eu des problèmes avec leur père naturel ont du mal a comprendre l'amour du Père céleste. Ils ont besoin de découvrir qui il est réellement, ce Père aimant qui les accueille et les accepte tels qu'ils sont. Ils ont besoin que le Saint-Esprit le leur révèle.

Jésus avait cette proximité avec le Père, et il l’appelait même « Abba », ce qui veut dire « cher Papa ».
Nous avons un Père céleste qui n’est pas distant, mais proche de nous, accessible. Nous devons rechercher une relation intime avec Dieu comme avec un père, même si nous n'avons jamais connu cela sur terre. Nous avons besoin d'un père, de pères spirituels, de pères présents pour la nation, de Dieu le Père, jusqu’à ce que Christ soit formé en nous et que nous-mêmes devenions aussi des parents spirituels.

Nous avons en permanence un accès auprès du Père par Jésus, car nous avons reçu le nom de Jésus qui nous donne un libre accès au sanctuaire. Ce nom est tellement puissant qu’il nous rend capables de devenir enfants de Dieu.
Jean 1:12 : Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu. Quand il est dit : « elle », c’est la parole de Dieu.

En tant qu'enfants de Dieu, nous pouvons avoir une vraie relation avec Dieu, notre Père.


Pasteur Claude SOLD


2 -1er commandement : Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.

Résumé :

En tant que chrétiens, nous ne vivons pas sous la loi, mais par la foi et par la grâce. Mais il y a encore une place pour les dix commandements dans notre vie, notre société, notre pays, le monde dans lequel nous vivons. Nous avons conclu trois choses :
           1. La loi est toujours en vigueur, car elle a été donnée par Dieu lui-même.              
           2. (Exode 31:18)
           3. La loi est inapplicable, car personne n’a jamais pu la mettre en pratique pleinement. (Romains 6 et 7)
           4. La loi est utile pour nous faire prendre conscience de notre état d'éloignement de Dieu et notre incapacité à faire sa volonté, pour nous conduire ensuite à Christ.

Voyons maintenant le premier commandement de Dieu : 

Exode 32:15-16 : Moïse retourna et descendit de la montagne, les deux tables du témoignage dans sa main ; les tables étaient écrites des deux côtés, elles étaient écrites de l’un et de l’autre côté. Les tables étaient l’ouvrage de Dieu, et l’écriture était l’écriture de Dieu, gravée sur les tables.
Exode 20:1-6 : Alors Dieu prononça toutes ces paroles, en disant : Je suis l’Eternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus basses que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements.

Tout ceci est un seul et même commandement : « Je suis l’Eternel, ton Dieu » et « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face ». Le reste en découle. Quand il est dit que Dieu punit l’iniquité des pères jusqu’à la troisième et quatrième génération, cela veut dire que ce que nous faisons en mal ou en bien a forcément des conséquences sur les personnes qui nous suivent. Mais la grâce de Dieu l’emporte toujours largement.
Le fait que Dieu se présente en disant : « Je suis celui qui t’a fait sortir de l’esclavage » est une excellente présentation, et les lois qu'il donne sont des lois bonnes pour nous et pour la société en général.

Que pouvons-nous retirer de ce premier commandement : Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face ?


                       1. Dieu est unique.

Voyons la prière sacerdotale dans Jean 17:1-3 : Jésus leva les yeux au ciel, et dit : Père, l’heure est venue ! Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie, selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu’il accorde la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, la vie
éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ.

Il n’y a qu’un seul et vrai Dieu, que cela plaise ou non. C’est la réalité de la Parole de Dieu.
Genèse 1:1 dit : Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.
Jean 1:1-5 nous dit : Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue.
Au début, la Parole était avec Dieu, et en même temps, elle était Dieu. Il y a donc une unité.
Genèse 1:26 : Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance….

Le terme utilisé est ELOHIM, un nom pluriel. Nous avons un seul Dieu, mais en plusieurs personnes. L’idée erronée de la plupart de ceux qui ne connaissent pas bien la Parole de Dieu, c’est que l’humanité a émergé peu à peu, et les gens ont donc adoré toutes sortes de dieux (d'où les religions polythéistes). Puis, avec l'évolution de la mentalité et du genre humain, nous sommes arrivés à des religions monothéistes. Mais pour nous, c’est l’inverse qui s’est produit. Au commencement était Dieu, et Adam et Eve le connaissaient et avaient une relation avec lui. Mais cette relation s’est perdue, et l’homme a commencé à s’égarer dans toutes sortes de directions.

Ceci nous est expliqué clairement dans Romains 1:19-23 : Ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste (la création), Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans son ouvrage. Ils sont donc inexcusables (ceux qui essaient de se justifier et refuse de reconnaître Dieu), car ayant connu Dieu, ils (le genre humain qui s’est détourné du Dieu unique) ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en images représentant l’homme corruptible, des oiseaux, des quadrupèdes et des reptiles.

On s’engage dans la mythologie, la diversité des représentations de divinités de toutes sortes, et nous avons exactement l’inverse de ce que la Bible nous dit. Car Dieu a dit : « Faisons l’homme à notre image ». Dieu est Esprit, et nous aussi avons été créés en tant qu’esprits. Dans la mythologie grecque, on attribue aux dieux du Panthéon toutes sortes de comportements humains.
Dans l’antiquité, en particulier, l’apôtre Paul était très conscient de toutes les croyances autour de lui (statues, idoles, temples, même à un dieu inconnu).

Nous avons encore une précision dans 1 Corinthiens 8:3-6 : Si quelqu’un aime Dieu, celui-là est connu de lui. Pour ce qui est donc de manger des viandes sacrifiées aux idoles, nous savons qu’il n’y a point d’idole dans le monde et qu’il n’y a qu’un seul Dieu. Car, s’il est des êtres qui sont appelés dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre, comme il existe réellement plusieurs dieux et plusieurs seigneurs, néanmoins pour nous, il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes.
Certains veulent ignorer cela et s’inventent une nouvelle façon de voir les choses.
Romains 1:24-25 : C’est pourquoi Dieu les a  livrés à l’impureté, selon les convoitises de leurs cœurs ; ainsi ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps, eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen !

L’adoration à Dieu seul est détournée au profit de créatures ou de créations. Le vrai enjeu est d’adorer le Créateur. Ainsi, Dieu demande qu’il soit adoré en esprit et en vérité.
Jean 4:24 : Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité.
Le mot « demander », c'est le mot « exiger ». Ce n’est pas une option. L’adoration doit être tournée vers Dieu, et ne pas être détournée pour adorer la créature, c'est-à-dire tout ce qui prend la place de Dieu dans notre vie.

Cela peut prendre beaucoup de formes. Par exemple, pour certaines personnes, le fait d’adorer un dieu particulier chez les Grecs (avec tout ce parterre de dieux), leur permettait d'assouvir leurs tendances. Ainsi, si vous adoriez le dieu de la guerre, cela justifiait votre esprit belliqueux. En allant dans le temple d’Aphrodite, la déesse de l’amour, pour l’adorer, vous pouviez vous livrer à la luxure avec les prostituées sacrées, et dire que vous avez accompli votre devoir religieux. Chaque étape des choix de dieux est en fait des choix pour vivre selon ses propres désirs. En le faisant, on sort de la loi de Dieu pour devenir esclave de ses penchants naturels.

Quand le « moi » prend la place de Dieu dans ma vie, c’est « moi d’abord » qui domine. Comme je suis une créature, je peux m’adorer moi-même et ainsi je prends la place de Dieu.
Dans le monde grec, il y avait l’obsession du culte du corps : des athlètes nus combattaient dans les arènes. Aujourd’hui encore, le fitness aide à rester jeune, beau, musclé, bronzé : c’est le culte du corps. (Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas faire d’exercices physiques.)

Ce qui prend la place de Dieu peut être un aspect de notre personnalité, ou une passion, ou un objet tel que notre voiture ou notre smartphone, etc. C'est adorer la création, la créature, ou des objets. Nous nous sommes détournés de ce à quoi nous sommes appelés, car le vrai sens de notre existence, c’est d’apporter notre adoration à Dieu, le seul vrai Dieu.

C’est aussi dans ce contexte que « tu ne feras pas de sculptures sacrées, ni de représentation », car Dieu connaît la nature humaine, et sa tendance à se détourner de lui.
Pendant que Moïse était sur la montagne et recevait la révélation de Dieu et les dix commandements, le peuple fabriqua un veau d’or. Ils n’ont pas dit que cela représentait un autre dieu, mais que c’était le dieu qui les avait fait sortir d’Egypte. Cela ne met certainement pas Dieu à l’honneur d'être ainsi présenté sous la forme d’un animal, car il a lui-même demandé de ne pas faire d'images.

N’importe quelle représentation de Dieu le réduira toujours, même si c’est une très belle représentation. D'ailleurs, une statue ne parle pas, ni n'apporte d’aide. De la même façon que l’adoration de la créature nous détourne de Dieu, les sculptures nous détournent de la réalité céleste.
L’apôtre Paul, quand il a été dans le troisième ciel, a dit en revenant : « J’ai entendu et vu des choses et je n’ai pas de mots pour les exprimer ». C’était indescriptible pour lui.
Nous sommes toujours en-dessous de la réalité céleste, car plus on essaie de représenter dans le monde matériel les réalités célestes, plus on les réduit. On peut représenter Jésus en tant qu’homme, en dessinant une personne avec une barbe, des sandales, etc. Cela permet de communiquer l’évangile. Mais ce n'est qu'un aspect de Jésus. Jésus est le Sauveur du monde entier.

La réalité céleste de Jésus est indescriptible.
Dans Apocalypse 1:12-16 : Je me retournai pour connaître quelle est la voix qui me parlait. Et, après m’être retourné, je vis sept chandeliers d’or, et, au milieu des sept chandeliers, quelqu’un qui ressemblait au Fils de l’homme, vêtu d’une longue robe, et ayant une ceinture d’or sur la poitrine. Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige ; ses yeux étaient comme une flamme de feu ; ses pieds étaient comme de l’airain ardent, comme s’il avait été embrasé dans une fournaise ; et sa voix était comme le bruit des grandes eaux. Il avait dans sa main droite sept étoiles. De sa bouche sortait une épée aiguë, à deux tranchants ; et son visage était comme le soleil lorsqu’il brille dans sa force.

Je ne vous conseille pas de fixer le soleil quand il brille dans sa force, car vous abîmeriez vos yeux.
C’est indescriptible, glorieux, puissant, un rayonnement extraordinaire. Ce n’est plus le Jésus terrestre, mais c’est le Jésus tel qu’il est maintenant, l’être éternel et qui est le seul vrai Dieu.

Il y a des témoignages de personnes qui étaient au ciel et qui en sont revenues, mais ils ne concordent pas entre eux. Chacun a eu sa façon de voir les choses célestes, de les expérimenter, et les a  exprimées avec ses faibles mots. Cela n’empêche pas que cet endroit merveilleux existe, mais il n’est pas prévu que nous ayons une description exacte du ciel maintenant. La seule chose que nous savons, c’est que la gloire de Dieu y demeure et que nous sommes destinés à le rejoindre.
Pour cela, nous avons besoin de fixer nos regards sur ce que Dieu veut que nous fassions.


                       2. Dieu est un Dieu jaloux.

Il ne veut pas que nous nous prosternions devant des images taillées (des statues) et que nous les servions, car il est un Dieu jaloux.

Pour nous, la jalousie est négative.
Dans Galates 5:19, il est dit que la jalousie est une œuvre de la chair.
Dans 2 Corinthiens 12:20, l’apôtre Paul écrivait : Car je crains de ne pas vous trouver, à mon arrivée, tels que je voudrais, et d’être moi-même trouvé par vous tel que vous ne voudriez pas. Je crains de trouver des querelles, de la jalousie, des animosités, des rivalités, des médisances, des calomnies, de l’orgueil, des troubles.

                     La jalousie est un sentiment fondé sur le désir de la personne aimée et la crainte de la perdre au profit d’un rival : c’est une jalousie maladive. Au lieu de préserver leur couple, certains, au contraire, provoquent les problèmes redoutés (voire la séparation) par leur manque de confiance en l'autre.
                     La jalousie peut être un dépit envieux à la vue des avantages d’autrui : un autre a ce que je pense mériter. Dieu n’en est pas affecté.
                     La jalousie est aussi un vif attachement à quelque chose. On peut garder un secret avec une grande jalousie. Dans notre relation avec Dieu, il y a quelque chose de tellement précieux qu’il veut jalousement le garder. Il ne faut, en aucune façon, que cette relation soit affectée, et c’est pour cela que Dieu la préserve.

Dans 2 Corinthiens 11:1-3, l’apôtre Paul dit : Oh ! Si vous pouviez supporter de ma part un peu de folie ! Mais vous me supportez ! Car je suis jaloux de vous comme d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure. Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ.

Un homme et une femme qui se gardent jalousement l’un l’autre dans une relation unique et exclusive, c’est exactement ce que Dieu veut, à la fois entre l’homme et la femme, et entre lui et le genre humain. Dieu veut nous préserver des idoles, des influences du diable, des mauvaises idées, et de la corruption du monde. Il en est jaloux.

Jacques 4:4-5 dit : Adultères que vous êtes ! Ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. Croyez-vous que l’Ecriture parle en vain ? C’est avec jalousie que Dieu chérit l’Esprit qui habite en nous.

Si nous avons une relation avec le monde, alors que nous devrions en avoir une avec Dieu, nous sommes dans une situation d’adultère. Mais Dieu veille jalousement sur son précieux Esprit qu’il a déposé en nous. En tant qu'enfants de Dieu, nous avons en nous son Esprit saint, et il veille d'autant plus sur nous.
Dans l'Ancienne Alliance, très peu de personnes étaient animées par l'Esprit de Dieu, car il fallait remplir certaines conditions.
Pour que l’Esprit de Dieu puisse être répandu sur toute chair, il a fallu le sang versé de Jésus-Christ : c'est la Nouvelle Alliance, une alliance de sang.


                       3.  Le Dieu qui mérite d’être servi.

Dieu a-t-il besoin de quoi que ce soit ? Il ne mange pas les sacrifices d’animaux, et n’a besoin de personne, mais il désire nous donner l'occasion de le servir.
Certains proclament : « Ni dieu ni maître ! » Mais si nous ne servons pas Dieu, qui servons-nous alors ?
Quand d’autres disent : « Je suis maître de ma destinée, je n’ai besoin de personne », la Bible dit dans 1 Jean 5:18-21 : Quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas. Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du malin. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. Petits enfants, gardez-vous des idoles.

Il y a donc deux royaumes : le monde et la puissance du malin, et le royaume de Dieu.
Ce n’est que dans le royaume de Dieu que nous sommes réellement libres. Nous pouvons le servir, sans être esclaves du péché. C'est là que nous vivons réellement.

Paul écrit dans 1 Thessaloniciens 1:7-10 : Vous êtes devenus un modèle pour tous les croyants de la Macédoine et de l’Achaïe. Non seulement, la parole du Seigneur a retenti de chez vous dans la Macédoine et dans l’Achaïe, mais votre foi en Dieu s’est fait connaître en tout lieu, de telle manière que nous n’avons pas besoin d’en parler. Car on raconte, à notre sujet, quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes convertis à Dieu, en abandonnant les idoles pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir.
Il y a donc un plaisir à être serviteur dans la maison de Dieu. Pour schématiser, les serviteurs à l'intérieur d'un palais seraient plus heureux en menant la grande vie, que les personnes libres à l’extérieur vivant dans la misère.

Josué a eu une discussion avec le peuple par rapport au service. C’était au moment de la conquête du pays promis. Ils étaient rentrés dans une part de l’héritage de Dieu.
Josué 24:14-18 : Maintenant, craignez l’Eternel, et servez-le avec intégrité et fidélité. Faites disparaître les dieux qu’ont servis vos pères de l’autre côté du fleuve et en Egypte, et servez l’Eternel. Et si vous ne trouvez pas bon de servir l’Eternel, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au-delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel.
Le peuple répondit, et dit : Loin de nous la pensée d’abandonner l’Eternel, et de servir d’autres dieux ! Car l’Eternel est notre Dieu ; c’est lui qui nous a fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude, nous et nos pères ; c’est lui qui a opéré sous nos yeux ces grands prodiges, et qui nous a gardés pendant toute la route que nous avons suivie et parmi tous les peuples au milieu desquels nous avons passé. Il a chassé devant nous tous les peuples, et les Amoréens qui habitaient ce pays. Nous aussi, nous servirons l’Eternel, car il est notre Dieu.

Josué leur a dit : « Faites disparaître les faux dieux du milieu de vous. » En effet, ceux-ci n'étaient pas restés en Egypte quand le peuple d’Israël est parti. Les Egyptiens leur avaient donné des trésors (dont des statuettes). Comme les Israélites avaient été esclaves pendant 400 ans, certains étaient encore tentés de rechercher les faveurs des dieux égyptiens et étaient influencés par eux. Les hommes ont toujours eu tendance à accumuler tout ce qu’ils pouvaient pour essayer d’amener la bénédiction dans leur vie : toutes sortes de superstitions, de rites, d’amulettes, etc…

Josué 24:19-25 : Josué dit au peuple : Vous n’aurez pas la force de servir l’Eternel, car c’est un Dieu saint, c’est un Dieu jaloux ; il ne pardonnera point vos péchés. Lorsque vous abandonnerez l’Eternel et que vous servirez des dieux étrangers, il reviendra vous faire du mal, et il vous consumera après vous avoir fait du bien. Le peuple dit à Josué : Non ! car nous servirons l’Eternel. Josué dit au peuple : Vous êtes témoins contre vous-mêmes que c’est vous qui avez choisi l’Eternel pour le servir. Ils répondirent : Nous en sommes témoins. Ôtez donc les dieux étrangers qui sont au milieu de vous, et tournez votre cœur vers l’Eternel, le Dieu d’Israël. Et le peuple dit à Josué : Nous servirons l’Eternel notre Dieu, et nous obéirons à sa voix.
C’est un exemple d’une prise de position. Suivre Dieu, c’est aussi le servir, c’est rechercher comment lui être agréable.


Conclusion :

L'essentiel de ce premier commandement, c’est que nous devons craindre et aimer Dieu par-dessus toute autre chose, et mettre notre entière confiance en lui.
Jésus résume le premier commandement dans Marc 12:28-34 : Un des scribes, qui les avait entendus discuter, sachant que Jésus avait bien répondu aux sadducéens, s’approcha, et lui demanda : Quel est le premier de tous les commandements ? Jésus lui répondit : Voici le premier : Ecoute, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l’unique Seigneur ; et tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. Voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autres commandements plus grands que ceux-là. Le scribe lui dit : Bien, maître ; tu as dit avec vérité que Dieu est unique, et qu’il n’y en a point d’autres que lui, et que l’aimer de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa pensée, et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices. Jésus, voyant qu’il avait répondu avec intelligence, lui dit : Tu n’es pas loin du royaume de Dieu.

Jésus, voyant qu’on voulait le piéger en demandant le premier commandement, s’est empressé de citer le deuxième. Dans l’histoire humaine, le fait de servir Dieu sans appliquer le deuxième commandement : « Aime ton prochain comme toi-même » (que ce soit dans le christianisme, le judaïsme, la religion musulmane ou d’autres religions), conduit à des excès, voire au fanatisme, car on est tellement sûr de son bon droit.
Il est impossible d’aimer Dieu et son prochain, et en même temps de se lancer dans des actes de folie, des tueries de toutes sortes.

Nous sommes maintenant dans le royaume de Dieu, car il nous a transportés du système de ce monde dans son royaume par l’opération du Saint-Esprit, ce qui est impossible aux hommes par eux-mêmes.
Cependant, la réalité spirituelle nous montre que d’essayer d’appliquer la loi de Dieu est impossible pour notre nature humaine. Nous avons besoin de la grâce de Dieu.


Pasteur Claude SOLD


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