14 août 2014

LE CHOIX DU NOM ADAM

LE CHOIX DU NOM ADAM



Introduction

Nous lisons dans Genèse chapitre 2 que Dieu a appelé l'Homme ADAM.

Pourquoi le nom Adam ? Pourquoi pas un autre nom ?

Nous allons voir que le nom Adam donné à l'Homme qui a été chassé du jardin d'Eden, comporte en réalité tout le plan de Dieu pour notre rédemption.

Commençons par prendre et comprendre ce que signifie chaque lettre en hébreux de ce nom.

Voyons ensemble ce que ce nom Adam veut dire, en hébreu. A-D-A-M

A = Aleph – D = Daleth – A = Aleph – M = Mem

Aleph : L'unité suprême- l'homme immanent ou l'homme de la création (monde de la création), le second des quatre mondes de la Kabbale qui est celui de la manifestation ou émanence divine et omniprésente, monde d'ordre purement spirituel et divin au-delà des mondes cosmiques.

Daleth : Initiale de Deleth (la porte). 
C'est le lieu de passage et de discontinuité entre les mondes spirituels participant de l'émanation et les mondes manifestés. Au lieu de passage en ce point frontière, l'homme est encore dans son état « céleste et parfait » tout en étant déjà dans son état de créature faillible.
C'est le monde de Yestirah (monde de la formation céleste) qui n'est plus de nature intrinsèquement spirituelle car effectivement créé.

Mem : Initiale de Meth ( la mort)
Mem nous situe après le franchissement de la porte et fait d'Adam l'homme terrestre, matériel, qui a quitté sa perfection première mais qui conserve en son sein, la trace de sa vérité et de sa nature initiale, comme des étincelles couvant sous la cendre. Nous sommes dans le monde d'Assyah, le plus dense des quatre mondes, le monde de la fabrication, le monde du fait.

L'homme devenait donc Adam de nature terrestre et mortelle !

Mais nous constatons dans le « Daleth » que l'homme conserve en lui sa nature « céleste » « spirituelle » originelle.

Dieu avait donc dès la création d'Adam prévu que l'homme pourrait retrouver son identité première, celle que nous avons en Aleph.

Malgré la déchéance d'Adam, nous avons conservé en nous cette nature spirituelle qui ne nous a pas été enlevée.
2
ll est important dans cette étude de remettre chaque mot à sa place.

Nous avons été créés : ESPRIT - AME et ensuite CORPS ( Habit de peau ).

Genèse 7/7

« L'Eternel façonna l'homme avec de la poussière du sol, il lui insuffla dans les narines le souffle de vie, et l'homme devint un être vivant »

A cette étape de la création, l'homme était Esprit ( souffle de vie ) et âme ( devint un être vivant ).

L'homme était donc dans le jardin d'Eden  Esprit + âme = corps glorieux

Adam est devenu l'homme : Esprit + âme + corps ( habit de peau ).

Dieu a voulu que cette trinité ne se déconstruire jamais.

Malheureusement pour des questions sans doute religieuse, au fil du temps il y a eu une joyeuse confusion âme/esprit et on a fait des deux une seule entité, ce qui fausse complètement la véritable nature à laquelle nous appartenons et tout ce qui en découle par rapport au plan de Dieu.

Vous pourrez constater que plus de 200 fois dans la Bible, le mot âme est présent, indépendamment du mot esprit.

Revenons au nom Adam.

Aleph – Daleth – Aleth – Mem

Comme nous l'avons vu plus haut chaque lettre à une signification particulière et révélatrice de ce qui s'est passé au jardin d'Eden et la suite des événements.

Au moment où l'homme est chassé du jardin il y a un enchainement qui est le suivant :

L'homme était en Aleph, le monde de l'émanation c'est-à-dire spirituel, le monde de Dieu.

Lorsqu'il est chassé, il passe par Daleth, la porte entre le monde spirituel et le monde matériel, mais il garde en lui son origine Aleph.

Il franchit la porte et arrive dans le Mem, c'est-à-dire le monde périssable, il devient un homme mortel par son habit de peau.

Il a donc fait le parcours : Aleph > Daleth > Mem

De l'être glorieux à l'être mortel, mais en conservant en lui la trinité esprit + âme.

Notre nature, notre identité est : Esprit + âme, le Mem n'étant que l'habit de peau pour le temps où nous sommes sur terre.


Nous sommes Esprit -âme et corps.

L'Esprit doit diriger l'âme !

L'âme doit diriger le corps ! ( l'enveloppe )

Au fil du temps, Dieu se rend compte que de plus en plus c'est le corps qui dirige l'âme et que l'âme ne tient plus compte de l'Esprit.

Genèse 6 / 5

« L'Eternel vit que les hommes faisaient de plus en plus de mal sur la terre : à longueur de journée, leur cœur ne concevait que le mal »

Genèse 6 / 11

« Aux yeux de Dieu, les hommes s'étaient corrompus et avaient rempli la terre d'actes de violence. Dieu observait ce qui se passait sur la terre, il vit que le monde était corrompu, car toute l'humanité suivait la voie du mal »

A cette période, la chair dominait complètement l'âme et non plus l'inverse.

C'est le déluge prononcé par Dieu pour éliminer l'homme.

Un homme trouve grâce aux yeux de Dieu : Noé !

Genèse 7/1

« Puis l'Eternel dit à Noé : Entre dans le bateau, toi et toute ta famille car je ne vois que toi qui soit juste au milieu de tes contemporains »

Une nouvelle génération est donc mise en place sur terre.

C'est le plan A de Dieu

Je vous invite à lire où relire la Genèse pour mieux comprendre le plan A de Dieu pour sauver l'homme.

Arrivons au peuple Hébreux.

Dieu choisit Moïse pour les délivrer de l'esclavage en Egypte.

Nous voyons dans Exode 17/1 que le peuple Hébreux était confronté à l'écoute de leurs besoins humains plutôt que de s'orienter vers Dieu.

De nouveau, il est clair que le corps ( l'être de chair ) dominait l'âme que Dieu voulait animer.

Il serait trop long dans cette étude de rentrer dans les détails, mais nous pouvons voir tout au long de l'histoire du peuple Hébreux, le nombre de problèmes que rencontrait Moïse face à ce peuple que Dieu lui avait confié.


Dieu veux redonner sa place à l'âme.
Dieu crée un « électro-choc » ce sont les dix commandements et toute la loi de Moïse.

Dieu veut démontrer ce qu'il attend de l'âme de chacun et comment cette âme doit dominer le corps.

Lorsque l'âme est dirigée par l'Esprit, le corps ne peut que suivre.

Je reviendrai plus tard sur cette affirmation.

Dieu veut que l'homme redevienne Esprit – âme et corps et non pas que le corps domine l'âme en négligeant l'esprit.

Les dix commandements et la Loi font ressortir ce que l'homme devrait être selon Dieu si son âme était dirigée par l'Esprit.

Mais Dieu sait que l'être de chair domine l'âme et il crée une sauvegarde, pour ne pas à avoir recommencer de supprimer l'homme, « Le Souverain Sacrificateur »

Toutefois, cette solution n'a aucune permanence dans le temps et ne peut compenser réellement le fait que l'âme ait toujours tendance à se laissé dominer par le corps.

Alors Dieu a un plan B qui sera définitif : JESUS-CHRIST

Jésus va tout accomplir pour redonner à l'Esprit et à l'âme qui doit avoir sa place dans les lieux célestes et dans notre corps.

Jésus va donc parcourir le chemin inverse de celui qu'à emprunté Adam.

C'est-à-dire : Mem – Aleph – Daleth – Aleph

De Mem pour revenir à Aleph, du mortel pour revenir à l'éternel.

Il va tout accomplir, les dix commandements, la Loi et les prophètes.

Il va souffrir pour que nous n'ayons pas à souffrir,  être pauvre pour que nous n'ayons pas à l'être.

Il va rassasier son Père de toute sa volonté pour l'homme.

Et il va nous tracer un nouveau chemin.

Comment va être tracé ce chemin ?

Il naît d'une jeune vierge qui a trouvé grâce aux yeux de l'Eternel.

Marie est directement « couverte » par le même Esprit, que celui qui a donné vie à Adam.

Jésus naît dans un corps mortel ( Mem ) avec en lui l'âme et l'Esprit, ceux du jardin d'Eden, qui habitaient Adam et Eve ( Aleph ).

Jésus a du tracer le chemin par le début, c'est-à-dire revêtir un corps mortel, comme le notre.

L'ouverture de ce chemin :

Matthieu 3 / 13-15

Jésus demande à Jean-Baptiste de le baptiser.

Nous savons que le baptême de Jean était un baptême basé sur la repentance. 

Un changement d'attitude qui nécessitait un effort personnel de changement de vie.

Jésus n'avait certainement pas besoin de repentance et de changement de vie !

Matthieu 3 / 15

« Accepte pour le moment, qu'il en soit ainsi ! Car c'est de cette manière qu'il nous convient d'accomplir tout ce que Dieu demande »

Jésus repart du ( Mem ) et ouvre le chemin, c'est la première étape.

Matthieu 3 / 16

« Aussitôt après avoir été baptisé, Jésus sortit de l'eau. Alors le ciel s'ouvrit pour lui et il vit l'Esprit de Dieu descendre sous la forme d'une colombe et venir sur lui »

Deuxième étape :

Le Saint- Esprit confirme sa présence en Jésus. C'est le ( Aleph )

C'est le début du retour : Mem > Aleph

Jésus accomplit tout ce qu'il doit accomplir en manifestant déjà la « grâce »

Jésus est condamné et crucifié.

Jean 19 / 30

« Quand il eut goûté le vinaigre, Jésus dit : Tout est accompli. 
Il pencha la tête et rendit l'esprit »

La traduction grecque dit : il remit l'esprit.

Jésus ressuscite le troisième jour. Dieu a agi exactement comme il l'a fait pour la création d'Adam. «  Il souffla dans ses narines un souffle de vie »


C'est la troisième étape du chemin.

Jésus par sa résurrection refranchit la porte : Mem > Aleph > Daleth, pour revenir définitivement à Aleph.

Le nouveau chemin est tracé : 

Mem > Aleph > Daleth > Aleph

C'est exactement le chemin inverse d'Adam : 

Aleph > Daleth > Aleth > Mem

Le chemin d'Adam menait à la mort, le chemin de Jésus amène à la vie !

Jésus a créé ce nouveau chemin pour que nous puissions l'emprunter !

Hébreux 10 / 20

« Il nous en a ouvert le chemin ( du Sanctuaire : Aleph ), un chemin nouveau et vivant à travers le rideau du sanctuaire, c'est-à-dire à travers son propre corps »


Comment allons-nous emprunter ce nouveau chemin ?

Jésus nous en a fait la démonstration, étape par étape.

N'oublions pas nous sommes : esprit – âme – et corps, ce qu'était parfaitement Jésus quand il était sur terre.

Première étape du chemin : le baptême par immersion !

Jésus n'avait pas besoin de ce baptême, il l'a pris pour que nous puissions le prendre et qu'il ait une réelle signification.

Si Jésus ne l'avait pas fait quelle preuve aurions nous de sa valeur ?

Malheureusement, la religion a complètement occulté l'importance et la valeur de ce baptême, en le négligeant totalement au bénéfice d'une appartenance à une dénomination, par un pseudo-baptême ressemblant plus à une inscription qu'à une prise de conscience.

En faisant cela, elle rejette ce que Jésus a accompli lui-même et demandé.

Lorsque nous prenons le baptême, ce n'est plus le baptême de Jean-Baptiste car Jésus est intervenu et a tout accompli.

Le baptême de Jean-Baptiste impliquait un « changement » par des efforts personnels, puisque Jésus n'avait pas encore tout accompli.

Mais maintenant, Jésus siège à la droite du Père, il est dans sa gloire.

Le baptême que nous prenons maintenant est la reconnaissance de Jésus comme notre Sauveur et l'acceptation de la grâce.

C'est le baptême de la mort à la vie : Mem > Aleph > Daleth > Aleph

Deuxième étape : Le Saint- Esprit

C'est lui qui nous convainc de péchés et de la reconnaissance de Jésus comme notre sauveur.

Actes 1 / 8

« Mais le Saint-Esprit descendra sur vous ; vous recevrez sa puissance et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'au bout du monde.

C'est le Aleph ( Esprit de Dieu )

Nous sommes à ce point à la deuxième étape de : 

Mem > Aleph

Il faut maintenant franchir la troisième étape !

Aleph >Daleth

Je ne savais pas qu'en commençant cette étude des 4 lettres formant le nom Adam, j'allais avoir autant de « rhéma » sur ce que cela entraîne.

A cette étape, je reviens à cette notion capitale de notre trinité : esprit – âme et corps

Le corps glorieux est  Aleph = Esprit + âme ( création d'Adam )

Notre enveloppe, notre habit de peau cache ce corps glorieux, mais il est existant.

A noter que la valeur numérique de ADAM : Aleph 1   Daleth 4   Aleph 1   Mem 40, fait un total de 46  ce qui est le nombre de chromosomes dans chaque cellule de l'homme, répartis en 23 paires.

Lorsque nous prenons le baptême par immersion en toute conscience de ce qu'il représente, il se passe un phénomène dont nous n'avons pas forcément conscience.

La Parole nous parle d'une nouvelle naissance.

Cette nouvelle naissance ne peut se produire par notre corps , il est mortel et destiné à retourner à la poussière.

Notre réelle identité, celle de notre création est : Aleph : Esprit + âme

 l'Esprit est éternel, il ne peut donc naître de nouveau.


Nous avons vu plus haut dans cette étude que l'âme s'était laissée assujettir par le corps et de ce fait la communion Esprit-âme devenait totalement anorexique, l'âme n'étant plus nourrie par l'Esprit.

La régénération, la nouvelle naissance est celle de l'âme !

C'est ce renouveau qui va permettre à l'Esprit de diriger l'âme qui à son tour assujettira le corps et non plus l'inverse.

La nouvelle naissance, c'est l'être nouveau dont l'âme est dirigée par le Saint- Esprit.

Il y a un deuxième point important dans cette nouvelle naissance, nous n'appartenons plus au monde.

Jean 17 / 16

« Ils n'appartiennent pas au monde, comme moi-même je ne lui appartiens pas »

La nouvelle naissance, l'être nouveau : Aleph retrouve ses origines et n'appartient plus au monde.

Faisons cette expérience, remplaçons le mot « monde » par le mot « terre »

Je reprends la même phrase :

« Ils n'appartiennent pas à la terre, comme moi-même je ne lui appartiens pas »

En fait nous devenons des « extra-terrestres »

L'enveloppe est terrestre depuis la chute d'Adam, mais l'âme et l'esprit sont de nature céleste.

C'est pourquoi il est dit que nous appartenons au Royaume céleste !

Avant le baptême, nous étions uniquement « terrestre », notre corps, (habit de peau ) prédominait sur notre âme ( notre vie dans le corps) et toutes les souffrances, toutes les émotions, tout ce que subissait notre enveloppe, influençait fortement notre âme puisque l'Esprit en était éloigné.

Tous les problèmes que nous pouvions ressentir dans notre corps se répercutaient sur notre âme.

Toutes les pathologies qui en résultaient étaient soignées par le corps ( Mem ) pour soigner l'âme.

Rappelez-vous ce que dit Paul :

« C'est pourquoi, il y a parmi-vous tant d'infirmes et de malades »
Il en parle au sujet de la Sainte Cène et c'est volontairement que je le site maintenant.


Quelle doit-être notre nourriture ?

Nous avons pour nourrir notre enveloppe tout ce que nous offre la terre : des fruits, des légumes, des céréales et de la viande.

C'est la nourriture dont nous avons besoin pour nourrir notre enveloppe mortelle mais cette nourriture ne nous empêche pas de perdre la vie, quelle  qu'en soit la qualité.

Pour nourrir notre esprit, nous avons le Saint-Esprit qui nous a été envoyé par Jésus, afin de nous édifier.

1 Corinthiens 14 / 2 et 4

«  En effet celui qui parle en langue, ne parle pas aux hommes, mais à Dieu, car personne ne le comprend, et c'est en esprit qu'il dit des mystères »

« Celui qui parle en langue s'édifie lui-même.... »

La Parole, la Bible est un testament  inspiré et écrit pour nous indiquer, nous informer de notre identité céleste.

Le « rhéma » la Parole révélée par le Saint- Esprit nous permet de connaître le royaume auquel nous appartenons.

Comment allons-nous nourrir notre âme, qu'est-ce que Dieu a prévu ?

Rappelez vous la Pâque avec Jésus et ses disciples : Ils partagent le pain et le vin.

Jésus leur demande de se rappeler de cette cène tout au long de leur vie.

C'est la troisième étape !

Jean 6 / 54

« Celui qui se nourrit de ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle, et moi je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment un breuvage »

Par ces propos, nous sommes très loin d'une Sainte-cène commémorative, religieuse, qui fait ressortir une pseudo -condamnation de la part de Dieu si nous la prenons sans être en règle avec lui, comme on l'entend souvent dans les églises atteintes de religiosité, mais là il s'agit d'une nourriture et d'un breuvage.

Nous prenons pour notre corps mortel de la nourriture et un  breuvage.

C'est par cette nourriture passant par le corps que nous pouvons vivre, avec comme réserve la qualité des produits que nous absorbons, sans compter sur les médicaments qui sont sensés nous guérir et qui souvent ont des effets secondaires qui perturbent notre santé.

Cette nourriture passant par le corps nourrit en priorité notre corps mortel, mais ne nourrit pas réellement notre âme ( issue du Aleph ).

Pour ceux qui sont nés de nouveau, pour la nourriture réelle et puissante de notre âme, nous avons la Sainte-Cène, c'est ce qui ressort de ce que dit Jésus lorsqu'il parle de son corps et de son sang.

Notre âme ( Esprit-âme  Aleph ) se nourrit de la Sainte-Cène !

Le pain et le vin que nous prenons est une nourriture réelle, pas un symbole ! 

C'est une réalité physiologique, substantielle comme une « perfusion » qui arrive des lieux célestes et qui est porteuse de puissance, de régénération, de guérison, de résurrection, de rajeunissement, une véritable nourriture qui était celle d'Adam et Eve !

C'est pourquoi il est tellement insisté dans les écritures de la « puissance » qui vient d'en haut ! Jésus insistant sur ce que représente son corps et son sang.

N'oublions pas ce qu'a dit Jésus :

« Je suis le cep et vous êtes les sarments »

La sève qui coule dans le cep est celle qui alimente le sarment !

La sève est dans le monde du  « Aleph », nous sommes les sarments dans le monde du « Mem »

La sève vient de la puissance d'en haut ! et c'est cette sève qui coule dans notre âme, c'est-à-dire dans la vie abritée par notre habit de peau, mais c'est notre véritable nourriture, en tant que participant à la nature céleste.

Ephésiens 3 / 20

« A celui qui, par la puissance qui agit en nous, peut réaliser infiniment au-delà de ce que nous demandons ou même pensons, à lui soit la gloire dans l'Eglise et en Jésus-Christ pour toutes les générations et pour l'éternité. Amen ! »

L'enveloppe, dans laquelle nous sommes enfermée nous limite, tant par l'utilisation de notre cerveau ( moins de 15% de sa capacité ), ce qui limite nos pensées, l'utilisation de notre puissance physique, et la difficulté de gérer nos émotions.

Par contre, avec la puissance du Saint-Esprit sur nous, notre âme n'est plus limitée.

C'est pourquoi Philippe a été transporté d'un endroit à un autre, Jésus marchait sur l'eau, 
la fournaise n'avait aucun effet sur Chadrac, Mechac et Abed-Négo, les lions ne pouvaient attaquer Daniel.......

Nombres de témoignage de vécu extraordinaires sont portés à notre connaissance.

Jésus nous a ouvert un nouveau chemin de la mort à la vie :

Mem > Aleph > Daleth > Aleph

Il a refranchi la porte « Daleth » pour nous faire revenir définitivement dans le royaume de « Aleph. »

Nous appartenons à ce royaume !  Notre âme appartient à ce royaume !

Par le corps et le sang de Jésus-Christ le royaume nous nourri !

Par la puissance du royaume ( le Saint-Esprit ) sur nous, nous avons la puissance d'être des témoins.

Actes 1 / 8

« Mais le Saint-Esprit descendra sur vous ; vous recevrez sa puissance et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'au bout du monde.

Réfléchissons : ( y a pas de raison que je sois le seul...)

Les apôtres pendant trois ans ont vécu avec Jésus, ils ont pu constater le nombre impressionnant de miracles accomplis par Jésus, il ont vu des signes, des prodiges, pour certains, ils ont vu la « transfiguration » Jean a vécu « l'Apocalypse », comment donc être plus témoins que ça ?

Les apôtres ont été témoins de la nature divine de Jésus, revêtu de la puissance d'en haut, ils ont été témoins de sa résurrection ( l'âme qui a réinvesti le corps ).

« Vous serez revêtus de la puissance d'en haut » ( Esprit + âme ).

Nous serons témoins du Aleph, du monde  du  Aleph, du royaume auquel nous appartenons !

C'est pourquoi cela ne peut se faire qu'avec la puissance du Saint-Esprit sur nous !

Dernière étape 

Esprit-âme qui refranchissent la porte « Daleth » vers « Aleph » royaume =

Hébreux 10 / 20

« Il nous en a ouvert le chemin, un chemin nouveau et vivant à travers le rideau du sanctuaire, c'est-à-dire à travers son propre corps. »

Jésus a créé le chemin de MEM > à  ALEPH, de la mort à la vie, pour que nous puissions entrer dans le sanctuaire.

Hébreux 10 / 19

« Ainsi donc, mes frères, nous avons une pleine liberté pour entrer dans le lieu très saint , grâce au sang du sacrifice de Jésus. »

Soyez bénis
Votre frère J.P. Hevens


56 JOSEPH

RUBRIQUE DE L’EGLISE DES VAINQUEURS : 
56
JOSEPH


INTRODUCTION


L’histoire de Joseph dans la Genèse est très connue. Elle se termine super bien après bien des vicissitudes terribles subies par le fils préféré de Jacob et de Rachel. 
Cette histoire pourrait bien illustrer la problématique de l’Eglise des Vainqueurs. 
Nous suivrons l’histoire de Joseph et certains de ses prédécesseurs pour la mettre en parallèle avec l’histoire de l’église sous certains aspects choisis et nous pourrons constater des similitudes saisissantes !  


Le premier amour

Isaac recherchait l’Eternel : il méditait (Genèse 24 : 63). Le mariage d’Isaac avec Rebecca fut un mariage d’amour (Genèse 24 :64-67) et aussi voulu par Dieu (Genèse 24 :1-61). L’Eternel apparut à Isaac et le bénit notamment  à cause de l’obéissance et la foi d’Abraham son père qui aimait Sarah sa femme (Genèse 26 :2-5). Isaac vécut dans l’abondance (Genèse 26 :13) et il était un homme de paix (Genèse 26 :12-33).
On pourrait faire le parallèle avec la période relativement idéale de l’Eglise primitive (Actes 2 :1 à 3 :26) une église pleine d’amour et de partage marchant sous la conduite du Saint Esprit. Jésus Glorifié reproche dans sa lettre à l’église d’Ephèse représentant aussi l’église primitive la perte « du premier amour » (Apocalypse 2 :4). Nous pouvons mettre l’église « primitive » en parallèle avec les « patriarches » ( Pères premiers, cf. prémices, primeur) : Abraham, Isaac et Jacob. 


Problèmes de partage 

Isaac eut un problème de puits et aussi d’espace et de terre avec les Philistins envieux comme Abraham avec Lot (Genèse 13 :7). Mais cela se termina bien car Isaac s’était éloigné et offrit même un repas de fête et de réconciliation qu’il partagea avec Abimélec roi des Philistins (même racine que « Palestiniens ») et ses responsables les plus proches (Genèse 26 :14-33). Esaü et Jacob, les fils d’Isaac et de Rébecca, eurent aussi petit un problème « commercial » relatif au droit d’aînesse lié à la bénédiction comprenant notamment des privilèges matériels dans le clan. Bref, il y eut des problèmes de partage.
  On pourrait faire le parallèle avec Ananias et Saphira (Actes 5 :1-10)  et le problème de partage entre les chrétiens d’origine hellénique et ceux d’origine hébraïque ( Actes 6 :1-6).  
Toutefois jusqu’à ce moment-là ces difficultés furent globalement surmontées, l’intimité entre Dieu et Ses enfants étant encore passablement forte. 
Il est vrai que les premiers problèmes touchent souvent au « porte-monnaie ».  


Aveuglement par la tradition

Isaac devint aveugle et vieux (Genèse 27 :1). Il n’était plus capable de voir et d’avoir du discernement. Il ne put résister au subterfuge de Rebecca et de Jacob contre Esaü en ce qui concerne le détournement de la bénédiction due au fils aîné assurant la suprématie sur le clan (Genèse 27 :2-45). Cet événement aura des répercussions jusqu’à la fin des temps, nous l’avons démontré dans nos écrits relatifs à Edom (Genèse 36 :1,8,9 ; Edomites descendants d’Esaü – Occident etc.)
Toutefois, Rébecca avait eu la révélation que Jacob dominerait Esaü (Genèse 25 :23b) lequel avait confirmé cela en méprisant plus tard son droit d’aînesse en le vendant à Jacob pour un plat de lentilles (Genèse 25 :29-34) et en se mariant avec des païennes (Genèse 26 :34-35).
Isaac aimait Esaü parce qu’il mangeait du gibier (Genèse 25 :28a). Isaac n’était-il pas au courant de la révélation de Dieu à Rebecca et du mépris du droit d’aînesse de la part d’Esaü ? N’avait-il pas discerné qu’Esaü ne continuerait pas la lignée prévue par Dieu en se mariant avec des païennes ? 
Il est vrai que traditionnellement la bénédiction du droit d’aînesse revenait à l’aîné. Mais Isaac était non seulement devenu physiquement aveugle mais il l’était aussi devenu spirituellement de par la tradition et, il faut le dire, de par son dieu son ventre ( Genèse 27 :4 ; cf. Romains 16 :18 ; Philippiens 3 : 19). Il n’avait ni vu, ni discerné la volonté de Dieu qui avait choisi Jacob à l’encontre de la tradition habituelle. Par là, il porte aussi une part de responsabilité en ayant fait obstacle à la volonté de Dieu. Jacob avait sérieusement à cœur de suivre le chemin de Dieu mais avec Rebecca, il pensait pouvoir « aider » Dieu par la tromperie pour que Son plan s’accomplisse mieux...

On pourrait faire le parallèle avec l’Eglise primitive qui eut rapidement des soucis quand elle dut prendre position par rapport à la foi juive et la loi d’une part et l’Evangile de Jésus-Christ d’autre part devenu aussi valable pour les êtres humains d’origine païenne. 
Pierre eut une vision très claire relative aux animaux impurs qui pouvaient dorénavant être tués et mangés et vit le choix du Saint Esprit qui vint sur les païens au grand étonnement des fidèles circoncis ayant accompagné Pierre (Actes 10 :1-48).
Pourtant le concile de Jérusalem, soi-disant par tolérance et amour pour la diaspora juive, pour ne pas la choquer, conclut à une voie médiane se rapprochant à nouveau un peu de la tradition (Actes 15 : 1-29)
Paul résista à Pierre à Antioche lorsque ce dernier ayant mangé avec les païens, quitta leur table par peur des chrétiens d’origine juive envoyés par Jacques qui allaient arriver de Jérusalem (Galates 2 :11-14). En effet les juifs ne pouvaient manger traditionnellement avec les incirconcis à la même table. 
Mais Paul à son tour sur l’injonction de Jacques et des anciens de l’église de Jérusalem se plia à un rite traditionnel de la loi juive pour « paraître juif ». C’est d’ailleurs ce qui lui fit perdre la liberté (Actes 21 :20-32) et probablement l’expérience du salut du corps et la révélation de l’Apocalypse (cf. écrit : « Le prix de la vocation d’En Haut).
Pourtant, Paul n’a-t-il pas lutté contre les judaïsants légalistes tout au long de ses épîtres ? « Car, si je rebâtis les choses que j’ai détruites, je me constitue moi-même un transgresseur. » (Galates 2 :18).
Le tradition rend aveugle et s’accompagne souvent de biaiseries hypocrites annulant la Parole de Dieu (Marc 7 :5-13).  


Persécutions, conflits, répits, bénédictions, réveils

Jacob dut s’enfuir parce que menacé de mort par Esaü (Genèse 27 :41-45). Il fut sous pression chez Laban et surtout lors de sa rencontre avec Esaü sur le chemin du retour au pays de Canaan. 

L’Eglise fut lourdement persécutée tout au long de son histoire et ceci dès le début (Actes 4 :7ss ; 5 :17ss ; 6 :8ss ; 8 :1ss ; Apocalypse 2 :8ss etc.) 

Mais Jacob avait la bénédiction d’Isaac et celle de Dieu qui se révéla puissamment à lui plusieurs fois pour encore et encore le bénir (Genèse 28 :1-22 ; 32 :1-2 ; 32 :24-30 ; 35 :15). Jacob devint Israël qui signifie « Force de Dieu ».
Chez Laban, il eut beaucoup de fils par Léa qu’il n’aimait pas, qui lui a été « refilée » par tromperie en tant qu’aînée par Laban. Il en eut plus tard par Rachel qu’il aimait et certaines « servantes de service » devant participer à la compétition d’engendrement engagée par les deux sœurs (Genèse 29 :31 à 30 :24). Ces fils furent les ancêtres des différentes tribus d’Israël et leur donnèrent leur nom, excepté Joseph fils de Rachel dont les deux fils Manassé et Ephraïm furent les ancêtres de ces deux tribus du même nom. 

L’Eglise était en pleine croissance, pleine de grâce et de puissance (Actes 2 :41ss ; 4 :32ss ;5 :12ss ; 6 :1+7 etc.)

Joseph fut donc le premier fils de Rachel et c’est d’ailleurs à sa naissance que Jacob choisit de rentrer au pays de Canaan (Genèse 30 :25), c’est à dire de continuer le processus d’accomplissement du plan de Dieu.
Les frères de Joseph, tout en étant dans le plan de Dieu de création du peuple hébreu, ne Le recherchaient pas de tout leur cœur. Ils avaient une attitude très agressive et finalement vengeresse et meurtrière notamment avec Sichem (Genèse 34 :1ss) et évidemment avec Joseph. Ils réagissaient certes à des injustices à savoir le viol de Dina leur sœur par Sichem le fils du roi Hamor et la préférence très ostentatoire accordée à Joseph par Jacob (Genèse 37 :3-4). Joseph, le petit préféré qui n’en faisait pas lourd aux yeux de ses frères, n’était-il pas plus ou moins considéré comme le « petit cafteur » auprès de Jacob ? (Genèse 37 :14). De plus ses deux songes où ses frères devraient se prosterner devant lui n’ont évidemment pas arrangé les choses…(Genèse 37 :5-11).
Ce qui devait arriver, arriva : le massacre de Hamor et des hommes de son peuple (Genèse 34 :25-31) et le projet de faire mourir Joseph qui se transforma par sa vente comme esclave aux Ismaélites. (Genèse 37 :18-30). Les frères de Joseph maculèrent de sang de bouc le bel habit de Joseph pour faire croire à Jacob qu’il aurait été tué par une bête féroce (Genèse 37 :31-35). Joseph aboutit en Egypte comme esclave et fut vendu à Potiphar le chef des gardes de Pharaon (Genèse 37 :36).
Tout allait relativement bien pour Joseph auquel Potiphar confia toute la gestion de sa maison car l’Eternel était avec lui (Genèse 39 :2-6)
Mais la fausse accusation de viol de la femme de Potiphar le fit aboutir en prison (Genèse 39 :7-19).
Là encore Dieu fut avec Joseph qui finit par avoir la responsabilité de tous les prisonniers (Genèse 39 :21-23). A un moment donné, l’échanson et le panetier du Pharaon furent emprisonnés parce qu’ils l’avaient offensé. Ils eurent chacun un songe qui furent, grâce à l’inspiration de Dieu, bien interprétés par Joseph et se réalisèrent effectivement (Genèse 40 :1-23). Joseph recommanda à l’échanson de ne pas l’oublier lorsqu’il sera rétabli dans ses fonctions, mais celui-ci l’oublia durant deux ans….

On pourrait faire le parallèle avec l’histoire de l’Eglise après le début des Actes des Apôtres jusqu’à nos jours.
L’installation de Jacob en Canaan ses nombreux descendants, sa richesse et les bénédictions reçues recouvrent la période de l’histoire de l’église d’environ 33 à 313. Le christianisme s’installe fortement dans l’Empire romain malgré les persécutions et les pressions. Les Apôtres avaient bien travaillé, notamment l’Apôtre Paul ! Les épîtres bibliques montrent les hauts et les bas de l’Eglise post primitive et de celle qui suivit immédiatement comme le montrent la vie à la fois un peu chaotique de Jacob et de ses fils et les bénédictions telle l’échelle céleste (Genèse 28 :11-22) ou encore la lutte nocturne avec Dieu (Genèse 32 :24-32)
Toujours est-il que le christianisme s’installa tellement bien que Constantin en fit une religion reconnue (313 – Edit de Milan) qui évolua en religion d’état et devint progressivement dominatrice dans des traditions et par là persécutrice vis à vis de ceux qui n’étaient pas dans « la ligne » de la tradition. Les frères de Joseph par exemple suivaient une certaine « ligne » traditionnelle mais n’hésitèrent pas au nom de cette ligne de liquider Sichem de façon radicale parce que cela les arrangeaient par rapport à l’honneur de la famille mais surtout dans la récupération du butin. Juda était plutôt hypocrite dans l’histoire avec Tamar (Genèse 38 :11-30).  
La centralisation papiste et hiérarchisée était ainsi dans le cours normal des choses dans la perspective de la politique humaine traditionaliste religieuse, la « ligne » qui porte en elle manipulations et hypocrisies comme ce fut le cas des fils de Jacob.    
Les frères de Joseph représentent non seulement l’église persécutrice et totalitaire après Constantin mais aussi l’ensemble de l’Eglise quelque soit la dénomination jusqu’au début du réveil pentecôtisto-charismatique du 20ème siècle. 
Notons qu’ils reçurent malgré tout la bénédiction de Jacob (Genèse 49 :1ss) !
La Réforme du 16ème siècle avec le retour à la Bible fut une bénédiction énorme. Elle n’était pas dans la « ligne » de la tradition de l’église catholique romaine et cela engendra guerres, persécutions, emprisonnements et conflits mais aussi les réveils qui suivirent. Les réveils, une succession de mouvements prophétiques, n’étaient jamais par définition dans « la ligne » de ceux qui les précédaient. D’où les conflits, les persécutions, les polémiques et les exclusions. Mais en même temps de nombreuses personnes trouvèrent le salut en Jésus-Christ. Retenons encore que les noms des tribus se retrouvent en Apocalypse 7 :4-8 et 21 :12 !!! Cette église avec toutes ses facettes même sombres n’est pas rejetée par Dieu, bien au contraire. Notons que les lettres aux sept églises de l’Apocalypse s’adressent certes aux églises des villes nommées de cette époque mais elles s’adressent aussi aux différentes dénominations qui se sont succédées durant presque 2000 ans (cf. écrit « Eglise des Vainqueurs »).
Joseph esclave et prisonnier, qui faisait des rêves et savait les interpréter avec justesse, est le pentecotisto-charismatique par excellence ! Il « représente » à ce moment-là les églises de cette mouvance désignée par l’église de Laodicée à laquelle s’adresse la dernière lettre aux églises de l’Apocalypse (Apocalypse 3 :14-22). Ses rêves se réalisent. Il pratique en quelque sorte des dons spirituels ! Là où il passe, c’est la bénédiction et l’abondance et c’est même reconnu par les païens ! 
Mais il est toujours esclave et prisonnier. Il semble qu’il soit oublié dans sa prison alors qu’il désire en sortir, même s’il occupe une position de responsabilité dans cette prison. Il est comme l’église pentecôtisto-charismatique, bénie et en pleine expansion dans le monde mais toujours prisonnière de l’espace-matière-temps et par là toujours exposée aux tentations auxquelles elle succombe malheureusement (Apocalypse 3 :14ss lettre à l’Eglise de Laodicée)
Actuellement l’église pentecôtisto-charismatique n’a majoritairement même pas conscience (Apocalypse 3 :17) comme Joseph qu’elle est en prison. Elle ne considère pas l’espace-matière-temps comme une prison. Elle ne croit pas qu’il soit possible d’en sortir par la métamorphose du corps impliquant l’immortalité grâce au sacrifice parfait de Jésus (Apocalypse 3 :18). C’est effectivement humainement impossible mais pour Dieu tout est possible d’autant plus qu’Il l’a promis par Jésus Glorifié et via certains passages des épîtres de Paul et des écrits de Jean, notamment l’Apocalypse (Apocalypse 3 :21) !
L’échanson avait oublié le prisonnier Joseph qui avait en fait très peu de chance de s’en sortir humainement parlant ! L’accusation grave d’avoir tenté de violer la femme Potiphar n’avait pas été levée et ne risquait pas d’être levée car la recherche de la vérité et de l’équité en justice à cette époque n’était pas la panacée du régime en place. 
Ses frères ne savaient même pas s’il était encore vivant et la vérité vis à vis de Jacob concernant la fausse mort de Joseph n’avait pas été rétablie. Donc aucune espérance d’action ou de rachat éventuel possible par Jacob pour obtenir la libération de son fils préféré. Bref, pas d’espoir du côté des hommes, même sensés être les plus proches, pour sortir de là.
Voilà où nous en sommes au début de ce 21ème siècle ! Le très puissant merveilleux réveil pentecôtisto-charismatique a eu lieu et a encore lieu mais presque personne n’a espoir de sortir de la prison excepté « les pieds devant » c’est à dire une fois mort. Humainement parlant, Joseph ne pouvait espérer sortir de la prison de Pharaon que par la mort comme c’était le cas pour tous les prisonniers de l’époque et comme c’est le cas pour nous aujourd’hui. 
Il est pourtant fondé de penser que les deux rêves de sa jeunesse, cette « Révélation – Parole de Dieu » pouvaient être pour lui un cordon d’espoir pour espérer sortir de cette terrible prison avant sa mort, d’autant plus que tout s’était réalisé en ce qui concerne l’échanson et le panetier du Pharaon. En effet pour que ses frères puissent se prosterner devant lui, il fallait qu’il puisse être debout et encore vivant ainsi que dans une position glorieuse le plaçant humainement au-dessus d’eux !!!
De même la Parole de Dieu et particulièrement l’Apocalypse est pour nous ce cordon d’espoir pour sortir par notre apparemment infranchissable porte de la prison espace-matière-temps car pour être ces rois et sacrificateurs qui combattent et finissent par régner sur terre il faut être debout, vivant dans la gloire !
Joseph est comme l’Apôtre Jean : il a une intimité extraordinaire avec son Dieu. Toutefois, il est rejeté comme Jean victime des Diothréphistes (3 Jean :9-11) d’ailleurs un peu semblables à ses frères. Il est victime de l’injustice, persécuté, emprisonné dans la geôle du Pharaon, comme Jean est persécuté, exilé et isolé sur l’île de Patmos « à cause de la Parole de Dieu » (Apocalypse 1 :9)


Passage dans la Salle du Trône.

Comme les frères de Joseph l’ont rejeté, comme Jean a été mis en quarantaine par ses frères chrétiens, l’admission du livre de l’Apocalypse dans le canon biblique n’ayant d’ailleurs eu lieu qu’à la fin du 2ème siècle prouvant cela, Dieu intervient Lui-même miraculeusement.
Pour Joseph, il se sert du Pharaon païen et idolâtre pour l’avertir par rêves et l’explication inspirée de Joseph des sept années d’abondance et des sept années de famine qui allaient avoir lieu. C’est ce qui permettra à Joseph de sortir de prison pour accéder non seulement à la liberté, à la Salle du Trône de Pharaon mais encore au poste de « premier ministre » de l’Egypte avec tous les pouvoirs pour pouvoir régner efficacement. Cette position permettra le « salut » ou la survie esprit, âme et corps non seulement des Egyptiens mais d’autres peuples environnants et plus particulièrement d’Israël-Jacob et de ses fils !!! (Genèse 41 :1-45).
Parallèlement, Jésus, comme Il l’avait annoncé dans les évangiles (Matthieu 16 : 28 ; cf aussi : Marc 9 :1 ; Luc 9 : 27 ; cf. écrit : « Retour ou retours de J-C), revient une première fois pour les Siens auprès de l’Apôtre Jean à Patmos pour lui accorder la Révélation et le métamorphoser pour le libérer de la prison espace-matière-temps. Jean monte par conséquent à la Salle du Trône (Apocalypse 4 :1ss). Il lui est entre autres révélé que l’Eglise des Vainqueurs (Apocalypse 2 :7b etc.) deviendra un « royaume et des sacrificateurs qui règneront sur terre » (Apocalypse 5 :10 ; 20 :4-6). Cela se passera juste avant la Grande Tribulation qui provoquera tellement de misères (Apocalypse 3 :10 ; 6 :2ss)
Comment ne pas penser à la famine avec ses misères qui se préparait en Egypte et dans toute la région ?

Travailler à partir de la Salle du Trône avec efficacité.

Comme Dieu était avec Joseph, il put prendre des responsabilités au sein de la prison. C’est ce que fait tant bien que mal l’Eglise pentecôtisto-charismatique d’aujourd’hui. Mais quand il était auprès de Pharaon muni de la révélation de Dieu et des pleins pouvoirs, il avait les moyens et la possibilité de travailler autrement et efficacement. Il se mit donc au travail pour organiser les réserves en vue des années de famine : « Il quitta Pharaon et parcourut tout le pays d’Egypte… » (Genèse 41 :46). Probablement des millions d’êtres humains furent sauvés d’une mort certaine (Genèse 41 :54-57). Joseph fut lui-même préservé, sauvé de la sécheresse et de la famine et put de surcroît sauver par son action vue l’autorité quasiment plénipotentiaire octroyée par le Pharaon ces millions de personnes. Toutefois, précisons que bien des personnes finalement sauvées durent subir dans un premier temps la terrible réalité de la famine dont son père et ses frères !!!
L’Eglise des Vainqueurs dont fait partie l’Apôtre Jean aussi représentée par Joseph, métamorphosée munie de la révélation du Trône et de la pleine puissance en émanant, couronnée et munie d’un arc « partira en vainqueur et pour vaincre » sur son cheval blanc (Apocalypse 6 :2) pour la mise en place du plus grand réveil de l’Histoire (Apocalypse 7). Elle sera préservée de la Grande Tribulation parce qu’elle aura été métamorphosée, libérée de la prison espace-matière-temps où se passeront tous ces malheurs et pourra de ce fait agir efficacement à partir du Trône de Dieu.
Il y aura les 144 000 (nombre non limitatif) du « reste » des tribus d’Israël et une foule immense que nul ne pouvait dénombrer, de toutes nations, tribus, peuples et de toutes langues (Apocalypse 7 :4-8). Toutes ces personnes se trouveront sur terre (Apocalypse 7 :3), seront issues de la Grande Tribulation (Apocalypse 7 :14b). et se retrouveront tout à coup devant le Trône (Apocalypse 7 :15) pour alors se joindre à l’Eglise des Vainqueurs initiale puisqu’ils auront expérimenté la métamorphose et l’immortalité par le marquage du sceau (Apocalypse 7 : 2-8 ; cf. aussi Apocalypse 14 :1).

La grande réconciliation.

La famine amena évidemment les frères de Joseph en Egypte pour acheter du blé. C’était une question de survie : sept années de famine en cours, tôt ou tard irrémédiablement fatales !!!
Ils se prosternèrent devant lui (Genèse 42 :6). C’est ainsi que se réalisèrent les deux rêves de la jeunesse de Joseph. Dans sa sagesse, il engagera tout un processus de réconciliation face à ses frères en testant leur cœur sans faire de concession (Genèse 42 :7ss). Il fallait absolument une sain respect et la REPENTANCE réelle (Genèse 42 :21-22 +36 ; 43 :14+18 ; 44 :33-34 ; 45 :3-5)  sans laquelle rien n’est possible. Cela aboutit à la réconciliation véritable dans les larmes (Genèse 45 :1,2,14,15 ; cf. aussi 43 :30-31) et à l’arrivée de l’ensemble du clan d’Israël en Egypte où il put se multiplier et devenir le peuple hébreu (Genèse 42 :7 à 46 :7)
 La position et les victoires en découlant de l’Eglise initiale des Vainqueurs passée par la repentance (Apocalypse 2 : 5,16,22 ; 3 :3,19), amènera aussi une foule innombrable de personnes au Seigneur dans le contexte de la Grande Tribulation, de catastrophes telles que les gens se cacheront dans des grottes et demanderont aux montagnes et aux rochers de tomber sur eux face à la colère de l’Agneau (Apocalypse 6 :15-16)
Mais ce réveil piloté à partir du ciel engendrera la réconciliation finale entre les Juifs et les chrétiens et les chrétiens entre eux qui tous auront lavé leur robe dans le Sang de l’Agneau (Apocalypse 7 :14c) c’est à dire qui auront reconnu le sacrifice de Jésus et se seront alors repentis de leurs péchés. L’unité dans la gloire du Trône sera réelle (Jean 17 :21-24 ; Apocalypse 12 :1) et sera en quelque sorte scellée dans les larmes (Apocalypse 7 :17c) comme dans l’histoire de Joseph. 


CONCLUSION

Joseph signifie « Dieu ajoutera ». Jésus Glorifié, lorsqu’il fit écrire à Jean les lettres aux sept églises puis le reste du livre de l’Apocalypse, voulait et veut toujours ajouter la bénédiction de la métamorphose du corps pour nous sortir de la prison espace-matière-temps. Il veut que allions dans la Salle du Trône et que nous entrions comme Joseph dans notre position de responsabilité en vue de sauver un maximum de gens avant et surtout durant la Grande Tribulation qui est à la porte. En effet, la mondialisation actuelle et ses techniques de communication et de guerre de destruction massive qui n’existaient pas auparavant, rend la Grande Tribulation devant toucher tous les hommes sur terre (Apocalypse 3 :10b ; 6 :3ss), de plus en plus probable. 
Plus que jamais, doit résonner l’appel de Jésus Glorifié : « Que celui qui a des oreilles, qu’il entende ce que l’Esprit dit aux églises » (Apocalypse 3 :22).

En Jésus,


Martin BUSCH

55 LE PRIX DE LA VOCATION D’EN-HAUT

RUBRIQUE DE L’EGLISE DES VAINQUEURS : 
55
LE PRIX DE LA VOCATION D’EN-HAUT


INTRODUCTION

« Non pas que j’aie déjà atteint le but ou soit devenu parfait mais je m’élance pour le saisir, car j’ai été moi-même saisi par Christ Jésus. Frères, je considère ne pas l’avoir saisi. Une seule chose : oubliant ce qui est en arrière et étant tendu vers ce qui est en avant, je m’élance vers le but en vue du prix du combat (brabeon = prix du combat, de la compétition) de la vocation (klèsis = appel, vocation, invitation, assignation, citation) d’En Haut de Dieu en Christ Jésus » (Philippiens 3 :12-14 ; trad.litt.).

Le contexte qui précède fait référence au baptême non pas d’eau mais au baptême de feu et de gloire ainsi qu’à la Ste Cène de gloire. Ici la conformité à la mort de Jésus (Philippiens 3 :10) correspond à l’offrande du corps en sacrifice vivant et agréable à Dieu  suivi de la métamorphose du corps (Romains 12 :1-2) ou l’expérience du baptême de gloire de Jean lorsqu’il tombe comme mort aux pieds de Jésus Glorifié (Apocalypse 1 :17a et 18). Paul au verset 10 emploie le mot « communion » (koinonia) à Ses souffrances qui fait clairement allusion à la Ste Cène de gloire. La résurrection dont il est question ici correspond à la métamorphose du corps, au salut du corps (2 Corinthiens 3 :18 ; Romains 8 :23 ; Apocalypse 1 :17b et 18).
Deux indices nous y conduisent :.
« …je considère que tout est perte en regard de bien suprême qu’est la connaissance (gnosis) du Christ Jésus mon Seigneur…il s’agit de le connaître lui et la puissance de la résurrection… » (Philippiens 3 :8,10).
Connaître Christ au sens biblique du terme c’est faire vraiment un avec Lui dans la perfection, dans la puissance de la résurrection, de la gloire, du feu, de la lumière pour pouvoir réellement et vraiment être Son épouse ou alors Son corps de gloire. Pour Paul, en-dehors de cela, tout n’est que perte (Philippiens 3 :7). Il estime clairement qu’il n’y est pas, qu’il n’a pas atteint ce but. La connaissance de Christ et la perfection représentent clairement un but, un objectif non encore atteint par Paul, ce qui semble tout de même très étonnant, vu le ministère du concerné ! (Philippiens 3 :12). En effet, la connaissance de Christ et la perfection ne peuvent se vivre réellement que dans un corps glorifié dans l’environnement céleste de gloire.

« …si d’une façon ou d’une autre (ei pos = si de quelque  manière, si d’une manière quelconque, si quelque peu, s’il est possible) je parvienne à la résurrection, celle d’entre les morts » (Philippiens 3 :11).
A première lecture on pourrait croire qu’il s’agisse de la résurrection après la mort physique. Toutefois, d’après ce texte, Paul n’est pas du tout sûr d’y parvenir !!! Cela paraît tout à fait incroyable !!! Paul aurait-il perdu la certitude du salut éternel par la foi en Jésus-Christ ? Le juste n’aurait-il pas la vie éternelle par la foi de façon certaine ? L’obtention de la résurrection et du salut ne serait-elle pas acquise une fois pour toutes par le « Tout est accompli » de Jésus sur la croix et Sa résurrection ? Que ferions-nous d’1 Corinthiens 15 le chapitre de la résurrection ? Paul pourrait-il ajouter quelque chose à l’œuvre du Christ ? 
Bien entendu Paul n’a aucun doute à ce sujet. Mais pour bien comprendre ce texte il est évident qu’il s’agit ici du salut du corps ou de la métamorphose du corps comme nous l’avons affirmé plus haut et comme cela se confirmera encore au verset 20 de ce troisième chapitre de l’épître aux Philippiens. Il n’y a en quelque sorte pas trop le choix d’interprétation vu le contexte biblique général et le contexte immédiat de ce texte en particulier.
Paul a un but : remporter le prix de l’appel d’En Haut, de Dieu EN Christ Jésus. Autrement dit, il tend, pour y parvenir si possible, vers cette « résurrection » (Ici : EXanastasis = nouveau relèvement HORS DE ; le préfixe « ex » précise qu’il s’agit d’une sortie, d’une évasion après un nouveau relèvement ou métamorphose du corps. En général anastasis sans ce préfixe est employé pour désigner le mot résurrection au sens classique du terme), un nouveau relèvement ou métamorphose du corps pour sortir hors de la prison des morts c’est à dire d’entre ceux qui vivent dans l’espace-matière-temps prisonniers de la mort parce que tout simplement voués et destinés à mourir. 
« Malheureux homme que je suis : qui me délivrera de ce corps de mort ?» s’écria Paul en Romains 7 : 24. Cette délivrance implique « la mort de la mort » dans notre corps pour qu’il puisse en quelque sorte « ressusciter hors de » ou être transformé. C’est cela « communion » aux souffrances du Christ lequel a pris notre place pour que tout ceci soit possible !


Métempsychose ou métaskèmatismos ? 

Ces noms « barbares » pour les non hellénistes désignent deux conceptions totalement opposées.  
La métempsyc[h]ose désigne la migration des âmes ou de l’être intérieur après la mort dans un nouveau corps. Elle ouvre la voie à la doctrine de la réincarnation liée à toutes les pratiques religieuses de type extrême-orientales dont le bouddhisme par exemple. Là le corps doit à terme disparaître car il est considéré comme une prison, une punition. L’atteinte de la perfection comme le Bouddha par exemple, permettrait alors la dispense de la réincarnation et l’échappatoire définitive dans le nirvana ou « paradis » bouddhiste. La philosophie grecque considère aussi le corps comme une simple enveloppe dont il faut se débarrasser d’où le suicide de Socrate. La théologie chrétienne relative au corps - soma ne s’est-elle pas laissée séduire quelque part par ces enseignements ? 
Le passage de Paul aux Philippiens s’oppose clairement à ces options par le métaskèmatismos : 
« En effet notre citoyenneté est (uparko = être, être en possession, avoir des biens, des possessions) dans les cieux d’où nous attendons le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ qui transfigurera (métaskèmatidzo = revêtir une autre forme, structure, transformer, transfigurer, métamorphoser cf. métamorphoo ; si on décompose : méta = autre ; skèma = schéma, forme, figure, structure ) notre corps de misère conforme (summorphos = égal à, selon la même forme, la même morphologie) à son corps de gloire selon l’énergie (energeia = énergie, puissance, efficacité, action, pouvoir) de pouvoir soumettre à lui toutes choses. » (Philippiens 3 :20-21 ; trad. litt.).
Cet événement correspond au premier retour de Christ pour les Siens et pour Jean décrit en Apocalypse 1 : 10ss. Jean fut alors transfiguré pour aller au ciel (Apocalypse 41ss).

Nous avons un seul corps et on n’en changera pas. Il ne se réduit pas à une simple enveloppe qui se remplace au gré des événements notamment au moment de la mort. Non, il a été créé unique par Dieu comme notre âme et notre esprit. Il est nous-même : « Je suis mon esprit, je suis mon âme, je suis mon corps » exactement au même titre. Même s’il meurt, il sera ressuscité glorieux et restera en tant que tel moi dans ma dimension corporelle. 
Mais là nous avons mieux encore : le métaskèmatismos ou la métamorphosis du corps qui est la mise en conformité à l’égal du corps de gloire de Jésus Lui-même et nous dispense par conséquent de la mort par l’énergie, la force et la puissance identique à celle qui a ressuscité Jésus d’entre les morts ! Ici, il n’est plus question d’une résurrection au sens classique du terme mais bien d’un nouveau relèvement pour aller « hors de » la zone de mort, d’une transformation, d’une transfiguration qui permet justement l’immortalité et le passage dans la Salle du Trône. 

Le prix du combat selon l’appel de Dieu en Christ Jésus 

En général  nous connaissons l’appel de Dieu en vue de la conversion. Ici il s’agit d’un autre appel adressé à Paul mais aussi aux chrétiens. 
Paul veut répondre à cet appel en « gagnant Christ » (Philippiens 3 :8b) non pas par sa propre justice venant de la loi mais par la foi en Lui, la justice qui vient de Dieu (Philippiens 3 :9).
Il veut « connaître » Christ par la puissance d’En Haut.
Il oublie ce qui est passé pour se projeter vers ce qui est devant à savoir le but, le prix attaché à l’appel d’En Haut que Dieu nous adresse en Jésus-Christ (Philippiens 3 :14)
Il attend tout en étant dans la course, le combat, la compétition. Il s’agit en effet d’une attente dynamique, d’exhortation, de combat et de compétition. 
Paul, le « grand Paul » n’aura pas atteint le but, n’aura pas obtenu le prix de son combat dont il est question ici. Pourtant il se sera élancé, il aura couru et il aura été tendu vers ce but pour obtenir le prix du combat à savoir la transfiguration de son corps humilié de misère en conformité au corps glorifié du Seigneur Jésus-Christ (Philippiens 3 :12+20).
Il n’y arrivera pas et mourra en martyr à Rome. Nonobstant il a couru, il s’est battu et a exhorté les chrétiens à marcher dans la même direction, sur la même ligne, d’un même pas. 
Par contre l’Apôtre Jean y est arrivé. 
Pourquoi Paul n’y est-il pas arrivé ? Le livre des Actes nous donne probablement un début de réponse avec le passage d’Actes 21 :4 :  « Les disciples, poussés par l’Esprit, disaient à Paul de ne pas monter à Jérusalem » où il sera arrêté, pose un problème d’autant plus qu’une fois à Jérusalem, il se soumit sur le conseil de «chrétiens encore un peu judaïsants », certes bien intentionnés, à une forme de retour en arrière à la loi juive passablement contraire à son enseignement et à sa démarche. Cela lui fut effectivement fatal en ce sens qu’il fut reconnu et arrêté justement au Temple où il accomplissait son rite et que la suite des événements le mèneront finalement au martyre à Rome auquel il était d’ailleurs prêt, précisons-le (Philippiens 1 :21 ; Actes 19 :21 ; 20 :22-24 ; 21 : 4 ; 21 :9-12 ; 21 : 20-40). Quand on retourne en arrière, quand on recule, on va dans la direction opposée au but et il est sûr que la course ou le combat ne peuvent évidemment pas être remportés. 
Hébreux 11 : 35 permet-il pourtant un éclairage sur cette difficulté ? «…d’autres furent livrés aux tourments et n’acceptèrent point de délivrance afin d’obtenir une meilleure résurrection ».
Toujours est-il que l’Apôtre Jean a obtenu le prix dont il est question ici, pour que nous ayons la Révélation de Jésus-Christ Glorifié ayant institué l’Eglise des Vainqueurs et tous les aspects y afférant dont la métamorphose du corps dont il est question dans notre texte.
Pourtant c’est bien Paul qui a posé les fondements doctrinaux de la possibilité du salut du corps, de l’immortalité, de la métamorphose de gloire en gloire, nous l’avons vu dans nos écrits précédents. Ici dans l’épître aux Philippiens, il confirme encore cela très clairement par la description du prix du combat ou de la compétition vers lequel il tendait suite à la vocation de Dieu EN Christ Jésus !


Conclusion

 L’appel céleste selon Dieu en Jésus-Christ pour remporter ce prix reste et est d’autant plus valable aujourd’hui que le Seigneur est entrain de révéler à Son Eglise la nature de ce prix à remporter. 
Cette révélation est la Parole de Dieu que l’on peut comparer à des semences : soit elles tomberont le long du chemin, sur le sol pierreux, dans les épines, soit elles tomberont dans la bonne terre (Marc 4 :3-20 ; Luc 8 :11-15)
Le mystère du Royaume de Dieu vous est proposé comme aux disciples pour qu’il soit rendu visible dans le feu céleste produisant la lumière de la réalité. Pour ceux du dehors il n’y a que paraboles, images et symboles (Marc 4 :11)
Ceux du dedans en tant qu’Eglise des Vainqueurs sont appelés à agir à partir du ciel après avoir remporté le prix et non plus de façon charnelle à partir des éléments du monde et à la façon du monde. 
Reculer, se rediriger en arrière nous garantit que le prix de la course ne pourra être remporté. 
Oubliant ce qui est en arrière, soyons tendus vers ce qui est en avant, élançons-nous vers le but pour remporter le prix de la transfiguration de notre corps !


                                                               En Lui, 


           Martin BUSCH

TV-VIECOM - REFLEXION - Du Corps misérable au Corps glorieux

3 ministères en 1 seul Corps de Jésus-Christ. 3 Messages sur 1 seule voie vers notre destinée commune. Michelle et Yves Gravet. Jacques Cola...