05 mars 2012

Vivre dans la plénitude de Christ


Yves GRAVET
Pasteur Missionnaire

C'est de l'abondance du coeur que la bouche parle. Ainsi, ce que nous semons en paroles et en actes, nous le récoltons inévitablement.

Chaque jour que Dieu nous offre est unique. L'inquiétude arrive bien souvent par des petites choses qui sont comme des renards qui dévorent la vigne.
Il est donc important de choisir ce qui est essentiel et de laisser de côté les futilités.

L'apôtre Paul nous enseigne dans ses lettres : "Car c'est en lui, c'est dans son corps qu'habite toute la plénitude de ce qui est en Dieu. Et par votre union avec lui, vous êtes pleinement comblés, car il est le chef de toute Autorité et de toute Puissance. C'est aussi dans l'union avec lui que vous avez été circoncis, non d'une circoncision  opérée par les hommes, mais de la circoncision que demande le Christ et qui consiste à être dépouillé de ce qui fait l'homme livré à lui-même." (Colossiens 2 : 9 à 11)

Quel langage tenons-nous, alors que nous sommes sensés être unis à Christ, le chef de toute Autorité et de toute Puissance ? S'attendre au hasard n'est pas la foi. Nous pouvons être dans l'inquiétude, donc préoccupés par des situations négatives. C'est dans la nature de l'être humain. Or, en laissant l'inquiétude agir dans notre vie, nous nous laissons empoisonner jusqu'à en perdre le sommeil, la paix, la stabilité intérieure. C'est le comportement négatif, celui du péché.

Ce comportement nous rend improductifs et nous tire vers le bas. Il se concrétise par des critiques, de l'agressivité. Bien souvent, ces aspects négatifs sont justifiés comme s'ils étaient causés par des choses extérieures. Or, toutes les raisons revendiquées ne viennent pas de l'extérieur, mais sont à l'intérieur de la personne qui est divisée en elle-même. Devant chaque besoin (financier, physique ou autre), il y a un choix ! Nous pouvons nous laisser soigner par l'Amour de Dieu. Il se trouve dans notre union avec Christ, et uniquement avec Christ. La source est là, et uniquement là, en Lui !

Apprendre à vivre dans la plénitude avec Christ, c'est tout simplement commencer par accepter le pardon du Seigneur pour avoir manqué la cible, c'est le péché.

Ensuite, c'est accepter le conseil que Dieu nous offre par sa Parole et l'appliquer. Il désire nous faire atteindre des objectifs fixés par Lui, afin que notre joie soit complète. Autrement dit, nous amener à vivre dans la plénitude de Sa grâce. Là se trouvent nos solutions.

Or, notre langage provient de la source à laquelle nous nous abreuvons. Et notre coeur, c'est le terrain que nous ensemençons par nos paroles.

Dans notre union avec Christ, nous sommes comblés de ce qui est en Dieu. Les oppressions négatives peuvent rôder autour de nous. Il nous reste toujours le choix de proclamer ce que nous sommes en Christ. Le meilleur remède de tenir les petits renards éloignés, c'est d'entretenir notre coeur du feu de l'Amour de Dieu par les prières.

Jésus n'a pas fait l'économie de la prière. Lui, le Chef de toute Autorité et de toute Puissance s'est souvent mis à part. Il souffrait de voir l'incrédulité tandis qu’Il avait ce désir de nous conduire vers notre destinée.

L'Amiral Philippe De Gaulle, parlant des mémoires de guerre de son père, le Général Charles De Gaulle, disait à quelques mots près ceci : "Il désirait devenir un chef. Or, pour devenir chef, il faut choisir de s'éloigner pour être à part. On souffre à l'intérieur. Le chef est toujours en haut pour conduire le peuple vers sa destinée."

Soulignons ce que l'apôtre Paul enseigne : "C’est dans son corps (celui de Christ) qu'habite toute la plénitude de ce qui est en Dieu...." Or, le corps de Christ est glorieux. Nous sommes unis au moyen de la foi à son corps glorifié. La question que nous devons nous poser, c'est : Où est l'intérêt de parler des oeuvres des ténèbres, des "attaques du diable" pour reprendre une expression bien courante chez certaines personnes ?

Jésus, notre Chef, celui de notre foi, est en haut et nous sommes avec Lui. Il a triomphé et nous a fait asseoir avec Lui dans les lieux célestes. Chaque membre que nous sommes, nous formons le Corps de Christ, un Corps d'Armée. C'est de notre Chef que nous recevons les "ordres". Il n'a qu'un désir : celui de nous conduire vers notre destinée glorieuse. Il a vaincu le monde des ténèbres.

Son feu de gloire doit donc être entretenu dans notre coeur par la prière victorieuse.

La prière, c'est exprimer ses promesses. Elles demeurent en nous par notre union avec Lui. Jésus en nous est le Chef !

La prière, c'est exprimer nos besoins, certes, c'est lui demander aussi comment faire pour que nous  sortions de certaines situations. Nous savons que dans les épreuves, Il nous donne le moyen d'en sortir. C'est là l'oeuvre de Sa grâce.

Ces solutions peuvent venir par le moyen de quelqu'un d'autre, en particulier d'un membre de son Corps qui, conduit par le Saint-Esprit, est amené à intervenir, motivé par l'Amour de Dieu, à servir ce qui viendra nous aider à avancer, à gagner.
Un exemple : Un frère dans le ministère s’est retrouvé sans voiture. Le serviteur de Dieu se déplaçait en bicyclette. Une sœur, membre du Corps de Christ, partant en voyage, a eu sur son cœur de mettre sa voiture à la disposition du serviteur durant son temps d’absence.

La prière, c'est parfois recommencer à maintes reprises, persévérer jusqu'à aboutir au but.

Il y a des domaines où l'exaucement tarde à venir. Il est recommandable de ne pas stagner sur de multiples questions sans réponse. En attendant de discerner la volonté de Dieu, cette situation est positive dans le fait qu'elle nous amène à réformer certaines choses dans notre vie. Il y a des situations dans lesquelles nous nous sommes installés confortablement, cependant nous sommes devenus improductifs. Or, la foi suscitée par les promesses du Seigneur est une action productive.

Les héros de la foi ne se sont jamais complus dans un cadre de vie. Ils sont allés de gloire en gloire, en réformant dans leur vie ce qui devait être réformé.

La plénitude de notre vie en Christ ne peut pas se comprendre avec notre tête. Elle découle de ce que nous puisons dans l'Amour de Dieu jusqu'à être ivres de l'Esprit Saint.

Cette plénitude s'entretient par ce que nous exprimons et ce que nous mettons en pratique. Ce que nous exprimons, c'est ce que nous devons exercer avec foi. Nous devons donc penser juste en veillant sur notre cœur pour agir juste par amour.

Vivre dans la plénitude de Christ est un exercice de foi au quotidien qui garde notre coeur et nos pensées en Jésus.
Réussir, c'est faire ce qu'Il dit que nous devrions faire dans notre union avec Lui.

Nos paroles issues de notre union avec Lui doivent être suivies par des actes.

De tels actes produisent de bonnes façons de faire.

Ces bonnes façons de faire produisent une récolte sur le plan de notre caractère.

Ce caractère conduit à notre destinée.

"Heureux l'homme qui trouve son plaisir dans la loi de l'Eternel, et qui la médite jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d'un courant d'eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne flétrit point : tout ce qu'il fait lui réussit." (Psaume 1 : 2 et 3).

Laissez-vous dépouiller de ce qui est stérile. Revêtez-vous du vêtement de gloire que Jésus vous offre en étant unis à Lui.

Lire, confesser, mettre en pratique la Parole de Dieu,... c'est vivre au bénéfice de la grâce surabondante de Dieu.

Alors, bon travail ! Persévérez. C'est à votre portée. Vous pouvez le faire. Vous pouvez vivre cette plénitude.
Dieu ne vous refuse aucun bienfait.


Yves GRAVET

L'entrée triomphale


 Michelle GRAVET


Pour son entrée triomphale, Jésus, le Fils de Dieu, avait besoin d’un moyen de locomotion. Il a choisi une ânesse et un son ânon (Matthieu 21:5).
"Voici, ton roi vient à toi, humble, il vient monté sur un âne, sur un ânon, le petit d'une ânesse."

Jésus aurait certainement pu prendre un chameau. Non! Son choix était humble, un ânon, le petit d'une ânesse. Et pourtant c'était le Fils de Dieu, le Roi des rois ! Des cris s'élevaient à son passage. Hosanna ! Fils de David ! Les uns mettaient des feuilles de palmier, les autres tendaient leur manteau sur le sol, et Jésus passait… Oui ! Il passait laissant derrière Lui Sa Paix !
Mais voici, Jésus arrive dans le Temple. Que se passe-t-il? Soudain, Il est envahi par une sorte de dégoût de voir le peuple qui ne respecte pas la maison de Dieu – le Temple – qui est devenue le repère des brigands.
Ces brigands changeaient la monnaie du Temple, qui avait seule cours dans l'enceinte sacrée, contre une monnaie profane.
Jésus était glorifié sur son passage à l'entrée de la ville, puis il a été offensé à l'entrée du Temple. Et pourtant, au même moment, les aveugles et les paralysés qui l'approchèrent furent guéris dans la cour du Temple. Quel amour ! Quelle compassion !
Jésus a vécu deux formes d'accueil : 1) Le triomphe. 2) Le rejet.
Mais Jésus poursuit sa route. Il doit faire face à tous ceux qui se présentent devant Lui. Il est questionné par les pharisiens et les sadducéens. Il déconcerte ceux qui voudraient le prendre au piège.
1)                    Le triomphe à son entrée.
2)                    Le rejet par les prêtres.
3)                    La victoire face à tous.
Puis viennent les événements qui conduisent Jésus à être trahi.
a)                    Matthieu 26:1 à 46. Trahison.
b)                    Matthieu 26:57 à 75 ; 27:1 à 31. Son procès.
c)                    Matthieu 27:31 à 56. Sa crucifixion.

Nous continuons…
Jésus annonce qu'il sera livré pour être crucifié. Mais une chose importante va se passer. "Une femme renverse son parfum de grand prix sur la tête de Jésus". Ceci est une forme de respect qu'elle lui témoigne ; elle reconnaissait le Fils de Dieu. Les disciples, eux, disaient que c'était du "gaspillage". Jésus, Lui, a vu le cœur de cette femme et Il en fut ému. Il leur dit que c'était pour préparer son enterrement qu'elle avait versé le parfum. Pour la femme, c'était honorer le Fils de Dieu. Que de faits divers autour de Jésus ! …

Puis arrive la trahison (Matthieu 26:14). Quel dur moment à passer! Jésus savait que c'était Judas qui allait le trahir pour 30 pièces d'argent. Ha! L'argent ! ?… Cela fait faire des choses qui mène à la mort (Matthieu 26:20 à 25). Jésus annonce que l'un de ceux qui est à table avec Lui va le trahir ; rien ne Lui est caché ; Dieu connaît tout. Tous sont consternés. Ils prennent ensemble le repas, et vous pouvez remarquer que Jésus n'a pas dénoncé Judas ; Il n'a pas prononcé son nom ; Il ne lui a fait aucun reproche. Mais Jésus a simplement dit : "Malheur à celui qui trahit le Fils de l'homme. Il aurait mieux valu pour lui ne jamais être né".
Verset 30. Jésus leur parlait de cette fameuse nuit qui les ébranlerait tous dans leur foi.
Verset 31. Je frapperai le berger et les brebis du troupeau seront dispersées de tous côtés.
Vous savez mes bien-aimés, rien n'a changé aujourd'hui. Quand tout va bien, tout le monde suit. Mais une simple petite épreuve, et tous se dispersent, on va voir ailleurs si on peut se trouver une place où tout va bien.

Verset 47. L'arrestation de Jésus.
Judas arrive accompagné d'une troupe nombreuse armée d'épées et de gourdins. Judas n'avait vraiment pas "froid aux yeux", il a osé embrassé Jésus et en plus Lui dire "Bonsoir Maître". Quel horreur ! Jésus l'appelle encore "mon ami" et lui dit: "Ce que tu es venu faire, fais-le". C'est fait, Jésus est trahi, livré. Et Il doit maintenant faire face au procès, recevoir les crachats, être griffé, frappé, humilié, renié par Pierre.
Regrettant d'avoir livré Jésus, Judas, lui, s'est pendu. Pierre a pleuré. Mais Jésus a été condamné à mort, à être crucifié. Il est condamné à la place de Barabbas. Matthieu 27:27 à 28. On pose sur la tête de Jésus une couronne d'épines, on le revêt d'un manteau écarlate, et dans sa main droite on place un roseau en guise de sceptre. Puis ils le saluent "roi des Juifs !"Ils se moquent cruellement de Lui.
Mais dans tout cela, Jésus est certain de son triomphe. Lui qui est arrivé dans la ville avec des cris de joie, - imaginé la scène, des manteaux et branches de palmier dressés sur son passage – Lui qui est venu avec humilité et triomphe, Il quittera sa vie terrestre avec humilité et triomphe au milieu des mépris.
Tout cela pour nous et aujourd'hui si nos pieds marchent dans son empreinte, nous avancerons avec humilité, mais toujours triomphant face à la vie, face aux épreuves, face à la maladie, face au monde cruel dans lequel nous vivons. Mais grâce à Dieu, notre vie est cachée en Christ. Amen !

Yves et Michelle racontent - "Parce que nous avons cru" - leur premier livre

Jésus au désert... et l'Eglise aujourd'hui

Pasteur Fabien WEIGEL

Jésus au désert... et l'Eglise aujourd'hui ?
(Matthieu 4.1-11)


1. "On ne vit pas de pain seulement" (I)

Alors Jésus fut emmené par l'Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur, s'étant approché, lui dit : Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. Jésus répondit : Il est écrit : L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.   Matthieu 4.1-4
Il nous est dit que Jésus venait de jeûner pendant 40 jours et qu’Il avait faim. Le diable tente Jésus en sachant qu’Il est le Fils de Dieu, et en sachant qu’Il a faim. Il vient le mettre au défi (mais attention, tous les défis ne sont pas bons !) de changer des pierres en pain et de manger. D’une part, il réclame une preuve « Si tu es le Fils de Dieu », d’autre part Il se saisit d’une situation et d’un besoin somme toute légitime : « mange ! ». « Tu es le Fils de Dieu, tu peux tout, non ? Tu as faim, tu as bien mérité de manger. Si tu changes ces pierres en pain, tu pourras les manger ! Fais le, vas y ! ». Jésus réagit selon la Parole de Dieu : « l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sortira de la bouche de Dieu ». En d’autres termes, « ce n’est pas ce pain seul qui donne la vie, mais la Parole de Dieu », et « je vivrai selon ce qui sortira de la bouche de Dieu » autrement dit « agir sur un besoin  (assouvir ma faim) ne suffit pas à vivre, agir sur l’ordre de Dieu produit la vie ». 
Beaucoup de gens pensent avoir suffisamment, de quoi subvenir à leurs besoins, de quoi vivre. Ils ont tout ce qu’il faut, alors ils pensent ne pas avoir besoin de la Parole de Dieu. Avoir une bonne réserve d’argent, une aisance matérielle, assouvir ses désirs, jouir de ce qui est dans ce monde semble être ce qui les fait vivre pleinement. Cela semble bien, mais ce n’est qu’une image erronée de la vie. L’abondance, l’aisance, est bon en soi, mais l’homme ne vit pas de ces choses seulement. Ne croyons pas que nous pouvons vivre de quelque manière que soit, sans les paroles qui sortent de la bouche de Dieu. Sans la Parole de Dieu nous n’avons rien. C’est par la parole sortie de sa bouche que le monde existe, que l’homme existe, et que tout ce dont l’homme a besoin existe.

2. "On ne vit pas de pain seulement" (II)

Alors Jésus fut emmené par l'Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur, s'étant approché, lui dit : Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. Jésus répondit : Il est écrit : L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.   Matthieu 4.1-4
Nous ne faisons pas une approche "classique" de ces passages, mais écoutons ce qu'ils peuvent nous communiquer spécifiquement (sans remettre en cause évidemment le sens qu'on leur connait communément). Loin de tout esprit négatif ou de critique malfaitrice, faisons un constat. Il semble que nombreux chrétiens, ministères et églises en sont arrivés à vivre de pain seulement. Ils répondent à des besoins, oui. Ils se nourrissent de ce qu’ils ont appris, oui. La Bible est prêchée et l’enseignement est correct, oui. Il y a du pain. C’est très bien, ce pain est essentiel, mais rappelons nous des paroles de Jésus : « pas du pain seulement, mais aussi toute parole qui sort de la bouche de Dieu ». Ne tombons pas dans le confort et le piège : « j’ai bâti mon empire, j’ai développé mon ministère, mon église tourne, tout est bon comme ça. Pourvu que ça continue, cela suffit ». Cela revient à dire que nous n’avons pas/plus besoin de Dieu tout en prétendant Le servir. Nous faisons quelque chose, mais est-ce bien l’œuvre de la vie qui vient de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ?
Il  est possible de poser bien des actes, de « changer des pierres en pain »… Mais ce n’est pas ce « pain » qui  permettra de vivre pleinement, mais « toute parole qui sortira de la bouche de Dieu ».  Il ne s'agit pas de faire des choses qui plaisent ou que l'on attend de nous. Peut être même certains nous suivront ils si nous leur montrons les choses d'un certain angle, si nous faisons ce qu'ils demandent... Ce n'était pas le plan de Dieu de changer les pierres en pain, bien qu'Il aurait pu en être capable, et Jésus  ne l'a donc pas fait. Nous aussi, cherchons à être conduits, à agir, à recevoir et porter la vie qui se trouve dans « toute parole qui sort de la bouche de Dieu ». Agissons sur Son ordre, et vivons (au sens d’exister et au sens de mener sa vie, agir,…) « de toute parole qui sortira de la bouche de Dieu ». Ne continuons pas à faire autre chose, faisons la part qui est la nôtre selon ce que nous dit Dieu. 
Répondons aux diverses sollicitation et options et fondons nos actes sur la Parole de Dieu et le témoignage du Saint Esprit en nous. Dans le passage que nous observons, Jésus répond par la Parole de Dieu, et le diable est neutralisé. Nous en tirons un premier enseignement, mais l'épisode n'est pas terminé..

3. Faire bon usage de la Parole (I)

Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple, et lui dit : Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet ; Et ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre. Jésus lui dit : Il est aussi écrit : Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu.   Matthieu 4.5
Nous avons déjà abordé les versets précédents et en particulier ces paroles de Jésus : « L’homme ne vivra pas de pain seulement mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ». Son expérience au désert n’est pas encore terminée. De nouveau, le diable tenta Jésus, en l’amenant en haut du temple et Lui dit de se jeter en bas. Il se sert de la Parole de Dieu contre lui et dit : « Car il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet ; et ils te porteront sur les mains, de peut que ton pied ne heurte contre une pierre. Alors, tu as refusé  ma première proposition, de changer des pierres en pain, parce que tu crois en la Parole de Dieu, n’est ce pas ? Alors tu devrais faire ce qui est écrit. Tu crois en ces paroles, n’est ce pas ? Jette toi en bas et selon la Parole, Dieu donnera des ordres à Ses anges à ton sujet ; Et ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre si tu te jette en bas. Essaie maintenant. Vas-y, fais-le ! ». Mais Jésus lui dit : « Il est aussi écrit : Tu ne tenteras point le Seigneur ton Dieu. » 
Si nous croyons en Dieu, nous n’avons pas besoin de le tenter.  Nous ne sommes pas supposés vérifier, avoir des preuves pour croire Dieu, mais nous sommes appelés à croire et expérimenter combien Dieu dit vrai. Nous devons proclamer la Parole et en faire bon usage, mais ne pas en faire n’importe quel usage à des fins quelconques ! Quand Dieu promet de me délivrer de la chute, c’est ce qu’Il fera si je suis dans cette situations et crois pour cela ; mais je n’ai pas à me mettre dans une telle situation moi même « pour voir » ! Dieu exécute Ses plans, accomplit Ses promesses pour ceux qui croient. Mais ceux qui doutent n’obtiennent rien (Jacques 1.7-8). Demander des preuves sans arrêt, provoquer des situations, ou se retourner contre Dieu parce que Sa Parole ne semble pas s’accomplir dans notre situation n’est autre qu’une marque de doute… Le problème est de notre côté. Il n’est pas question de démontrer une grande foi… Même si votre foi est comme un grain  de moutarde, confessez votre foi, elle agira ! 
Dans ce passage, c'est bien la Parole de Dieu, vérité, qui est citée à Jésus. Mais...  

4. Faire bon usage de la Parole (II)

Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple, et lui dit : Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet ; Et ils te porteront sur les mains, De peur que ton pied ne heurte contre une pierre. Jésus lui dit : Il est aussi écrit : Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu.   Matthieu 4.5
Dans ce passage, c’est bien la Parole de Dieu, vérité, qui est citée à Jésus. Mais une vérité mal employée ou poussée à l’extrême devient vite fausse ! N’avez-vous jamais eu ce sentiment en vous, alors que l’on vous citait des paroles pourtant au son juste, bien bibliques, que quelque chose n’allait pas bien ? Je ne parle pas de ne pas être enseignable, ou d’être touché dans un « point sensible », mais bien d’une gêne, d’un « malaise »… Et pour cause ! Bien des gens manipulent la Parole de Dieu, s’emparent de vérités bibliques qu’ils arrangent à leurs fins. Si la vérité, le principe de base est bon, l’usage qui en est fait ne l’est pas. Tout ce qui a l’air bon, qui semble bien biblique, n’est pas essentiellement approprié. Bien qu’écrit dans la Bible, aller se pendre n’est sûrement pas un exemple à suivre ! Sans aller jusque là, des vérités supposées libérer et bénir sont perverties et en viennent, entre les mains de gens qui usent de persuasion, de rhétorique, de talents d’animateurs, à lier, affaiblir, appauvrir, tromper ceux qui tombent entre leurs griffes. Ces effets dévastateurs jettent alors un discrédit sur la vérité elle-même et privent les gens de la vraie bénédiction, des vrais effets prévus par Dieu. Parmi d’autres, l’exemple des finances, de points de discipline chrétienne, d’expériences spirituelles,…
Ne nous y trompons pas. Ce n’est parce que quelqu’un cite la Bible qu’il parle de la part de Dieu. Loin de vouloir semer le doute, j’attire votre attention que tout ce qui se réclame de Dieu n’est pas authentique (raison pour laquelle il existe des sectes « d’inspiration chrétienne » !). Un verset ne peut fonder une doctrine, ils doivent être observés à l’éclairage de la Parole entière et de la révélation (c’est pour cela que la lettre tue, mais l’Esprit vivifie). La Bible donne la volonté « générale » de Dieu, elle est vraie et fait autorité. Mais nous avons besoin de révélation personnelle pour notre propre vie. N’imposons pas la nôtre aux autres, ne jugeons pas les autres pour la leur. Vous ne savez pas ce que le Seigneur leur a communiqué ! Si vous croyez devoir faire quelque chose de particulier, n’imposez pas à tous d’en faire autant ! Quoi qu’on vous dise, vérifiez par le témoignage intérieur de l’Esprit. C’est sa communion directe avec vous dans la nouvelle alliance. Recevez cette conviction et la (les) parole(s) qui l’appuient avant de vous engager dans quelque chose. Ne foncez pas tête baissée !
On ne joue pas avec Dieu. Ne justifiez pas quelque motivation que ce soit par la Parole pour « bien passer ». Ne mettez pas le Seigneur « au défi » de faire ce que vous voulez, relevez plutôt le défi de croire Sa Parole et d’agir sur Son commandement. Les fruits n’en seront que meilleurs… !
Jésus confronte la Parole (à propos) à la Parole (mal placée) et a raison d’elle. Une autre proposition l’attend…

5. Adorer Dieu

Le diable le transporta encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire, et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m'adores. Jésus lui dit : Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa. Et voici, des anges vinrent auprès de Jésus, et le servaient.   Matthieu 4.8-11
Pour la troisième fois, le diable fait une proposition à Jésus. Il l'amène à un trés haut point, lui montre tout le monde, et lui en offre la possession à condition qu'il l'adore. Après ses premières tentatives infructueuses, l'ennemi commence à révéler ses plans, ses intensions réelles. Jésus est déjà Roi des rois et Seigneur des seigneurs, Il n'a pas besoin que satan lui offre une position "élevée", il n'y a déjà aucun autre nom au dessus du sein sur la terre et dans les cieux ! Le diable veut se faire passer pour plus grand et cherche à être adoré (c'est déjà la raison pour laquelle il est déchu).
Quels sont nos objectifs, que cherchons nous ? Par quel moyen et dans quel but voulons nous étendre notre influence ? L'Eglise - vous et moi - se trouve encore et continuellement devant cette "proposition". Peut-être n'est elle pas si radicale, car nul chrétiens (j'ose le croire) ne se prosternerait devant le diable. Mais à quel point les choses matérielles gagnent elles de l'importance ? Jusqu'à quels compromis la soif de popularité, de croissance, d'importance (de domination ?) va t elle conduire ? Toutes les choses de ce monde passeront. 

Quand l'ennemi ne se fait pas adorer lui même, il peut se "cacher" en poussant des gens à être adorés, idolâtrés. Qui adorez vous ? Le Seigneur seul ou l'homme de Dieu, le ministère ? "Oh, un tel est tellement formidable, il guérit les gens, il fait tellement de miracles, et puis il parle tellement bien..." J'encourage fortement de donner aux serviteurs de Dieu de l'honneur, c'est la volonté de Dieu. Mais que cet honneur, voire admiration, ne soit jamais une ombre à Dieu de qui, par qui, et pour qui sont toutes choses. 
Pensez un instant à vos motivations, à ce que vous adorez vraiment, à ce que vous servez vraiment. Nous avons une réponse claire et complète : adorer le Seigneur seul et le servir Lui seul. Le diable laissa Jésus : la puissance de l'adoration et du service à Dieu neutralise définitivement l'oeuvre de l'ennemi. Il essaiera toujours par tous moyens de s'approcher de nous et nous atteindre, mais celui qui adore Dieu et sert Dieu se positionne dans la victoire, le triomphe, le succès (selon l'Eternel et pour Sa gloire) qui dépassent de loin tout ce qu'on peut penser, et que l'ennemi ne peut pas atteindre.

Si vous présentez une détermination à "vivre pas de pain seulement mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu", à "faire bon usage de la Parole aec foi", et à "adorer le Seigneur notre Dieu et le servir Lui seul", vous mettez l'ennemi en situation d'échec et vous vous positionnez dans une démarche victorieuse vers l'accomplissement de Ses desseins pour vous. Que l'Eglise -vous et moi - considère sincèrement sa situation, relève l'autel de Dieu et se lève pour que soit manifestée Sa destinée glorieuse !
*** fin de la série... que l'Esprit de Dieu nous éclaire et complète ce témoignage dans nos cœurs !***

Fabien Weigel



pour votre lecture téléchargeable :
Le ciel sur la terre

Retrouvez ses messages audio sur le site http://www.beaconchurches.org/

Les principes de la croissance et l'abondance

La minute du vainqueur

Site http://www.paroledelafoi.fr/

Les principes universels 
de la croissance et de l’abondance
Se préparer pour le succès
Par le Pasteur Mac Hammond

Que vous soyez en train de vous préparer pour votre carrière, lancer un nouveau produit sur le marché, faire un exposé ou tenir une conférence rien ne remplace une bonne préparation. Alors que nous explorons les clés bibliques de la croissance et de l’abondance, il semble impossible d’ignorer le fait que Jésus nous a enseigné avec force comment se préparer à la fois par son exemple et ses paroles.

Beaucoup des paraboles qu’il a utilisé nous encouragent à être bien préparé. Jésus s’est personnellement préparé pendant trente ans avant d’exécuter son plan. Nous n’avons peut-être pas trente ans pour nous préparer mais le principe demeure le même.
Je vous pose la question aujourd’hui :

"Etes-vous en train de vous préparer au succès ou simplement aller où vous mènent vos chaussures ?"

Traduit et adapté par Claude SOLD, Pasteur et Docteur de la Parole au Centre Chrétien « La Parole de la Foi » Pfaffenhoffen, France.
  
Source: Winner's Way Broadcast produced by Mac Hammond Ministries
(Minneapolis: Mac Hammond Ministries, 2005)
All rights reserved. Used by permission.


Le Mormonisme et l'Islam


LE MORMONISME ET L'ISLAM

Dr Dean Helland

Selon R. C. Evans, Joseph Smith, qui est le fondateur du Mormonisme, était dès sa jeunesse très intéressé par le Coran.1 Une comparaison entre le Mormonisme et l'Islam suggère qu'il existe entre les deux religions d'étranges similitudes doctrinales qui ne sont pas entièrement des coïncidences. Cependant, à la différence de Mahomet, Joseph Smith a essayé de maintenir une apparence chrétienne. Pour cela, il a dû camoufler ses doctrines islamiques.

I. La polygamie

Considérons, par exemple, Jacob 2 :24 du Livre de Mormon. Il est écrit : "Voici, en vérité, David et Salomon avaient beaucoup de femmes et de concu bines, ce qui m'était en abomination, dit le Seigneur." Ceci laisserait entendre que Joseph Smith ne croyait pas en la polygamie. Cependant, moins d'une année après la publication du Livre de Mormon, il prit en mariage une deuxième femme et devint ainsi, un polygame. En dehors de sa première et légitime femme, Eva Smith, il se maria à un minimum de quarante-quatre autres femmes.2

Dans sa "révélation" sur la polygamie, dans la section 132 :39 du livre sacré des Mormons qui s'appelle Doctrine et Alliances, il a écrit : "Les femmes et les concubines de David lui avaient été données par moi, de la main de Nathan, mon serviteur, et d'autres d'entre les prophètes qui avaient des clefs de ce pouvoir. " Le verset 62 dit : "Et si dix vierges lui sont données par cette loi, il ne peut commettre d'adultère, car el/es lui appartiennent et el/es lui sont données, c'est pourquoi il est justifié. "

Il. La peine de mort pour les apostates

Les Mormons croient que le sang de Christ n'est pas suffisant pour le pardon de tous les péchés.3 On doit verser le sang de l'apostate, par exemple, pour qu'il soit sauvé.4 C'est pour cette raison que les Mormons, au siècle dernier, avaient mis à mort beaucoup de gens parce qu'ils s'étaient retirés du Mormonisme. Les "Danites" et les "Anges Destructeurs" ont laissé un témoi gnage terrible sur le danger de ne pas garder les oracles du prophète Mormon.5

III. La domination mondiale

Une grande surprise pour les lecteurs du Livre de Mormon est la prophétie de Jésus dans laquelle il explique que dans les derniers jours, peu avant son retour, les Indiens Américains convertis au Mormonisme extermineront en Amérique tous les non-croyants à la doctrine mormone.
"Et mon peuple, qui est un reste de Jacob, sera au milieu des Gentils, oui, au milieu d'eux, comme un lion au milieu des bêtes de la forêt, comme un jeune lion parmi les troupeaux de brebis, qui, s'il passe à travers elles, les foule aux pieds et les déchire en pièces, et nul ne peut les délivrer. Ses mains seront levées contre ses adversaires, et tous ses ennemis seront retranchés. Oui, malheur aux Gentils, à moins qu'ils ne se repentent ;"
3 Nephi 21:12-14a (voir aussi 3 Nephi 16:13-15 et 20:14-17).

Même un des grands défenseurs de Mormonisme a exprimé sa surprise concernant cette prophétie. Il a écrit: "Ceci pouvait avoir semblé être possible aux hommes qui vivaient dans la première partie du XIXème siècle, 1820-1830, lorsqu'en ces temps-là, les Indiens qui avaient des numéros inconnus, mais une férocité bien connue occupaient la meilleure partie de la terre qui aujourd'hui constitue les États Unis. Mais aujourd'hui, c'est un peu insensé de croire en une telle idée de terreur raciale, et aussi en leur triomphe et domination sur la nation païenne des États-Unis. L'attente d'un tel événement est passée." 6

Si l'espérance mormone concernant sa domination mondiale ne repose plus sur les Indiens d'Amérique, l'objectif reste le même. Joseph Smith a déclaré que "Le temps viendra où le destin de cette nation va être suspendu à un seul fil. A ce moment critique, ce peuple-ci se fera présent et la sauvera de la destruction menaçante." ,7

Il croyait qu'après que les États-Unis seraient soumis à la direction des Mormons, le reste du monde ferait de même pour préserver la paix,8 et aussi préparer le chemin pour le retour de Jésus afin de régner sur la terre comme chef de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours (l'Église Mormone).

1) R. C. Evans, Fort Y Years in the Mormon Church-Why Ileft if, (Quarante années dans l'Eglise Mormon-Pourquoi Je L'ai Laissée), p. 32.
2) Brody, No Man Knows My History, (Personne Connait Mon Histoire), p. ii.
3) Brigham Young, Journal of Discourses, (Journal des discourses), Tome 4, p. 53-54.
4) Brigham Young, Journal of Discourses, Tome 4, p. 219-220.
5) John D. Lee, Confessions of John D. Lee, (Les confessions de John D. Lee), 1880, p. 282-283.
6) Brigham H. Roberts, Robert's Manuscript Revealed. A Photographie Reproduction of Mormon Historian B.H. Roberts' Secret Studies on the Book of Mormon, (Le manus crit révélé. Une reproduction photographique des Études Secrètes par l'historien Mormon B. H. Roberts surIe Uvre de Mormon), page 177.
7) Joseph Smith, cité par Brigham Young en 1854, Journal of Discourses, tome 7, page 15 (voir aussi Journal of Discourses, 12:204 et Doctrine et Alliances, 103:5-7.
8) Hyrum L. Andrus, Joseph Smith & World Government (Joseph Smith et Le Gouvernement Mondial), page 116.

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