06 février 2012

Ensemble dans le ministère



Pasteur David TRAORE
 Fada N'gourma
BURKINA FASO



Ensemble dans le ministère

Partageons une réflexion ou certainement un message : ensemble dans le ministère.
La Bible dit que Dieu appelle toutes sortes de personnes à différents ministères. C’est toute une mosaïque que Dieu regroupe pour un travail. Parcourons dans le Nouveau Testament quelques versets des évangiles de Matthieu et de Luc.

Luc 1 : 26 à 35 : Au sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, auprès d’une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Le nom de la vierge était Marie. L’ange entra chez elle et dit : Je te salue, toi à qui une grâce a été faite ; le Seigneur est avec toi. Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation. L’ange lui dit : Ne crains point, Marie ; car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et voici, tu deviendras enceinte et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n’aura point de fin ! Marie dit à l’ange : Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme ? L’ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu.

Ce qui arrive à Marie est semblable à une personne qui a une révélation dans sa vie, une personne à qui Dieu fait une grâce particulière car il veut lui confier une mission tout aussi particulière parce que c’est une première sur la terre. Les ministères tous autant qu’ils sont différents et aucun ne fait le travail de l’autre. Ils se ressemblent, mais à des variantes près, ils ne font pas le même travail. Chaque ministère est une entité particulière en lui-même et rien de semblable n’a son égal à 100 %.

C’est ce qui est en train d’arriver à Marie, une jeune fille, certainement très pieuse, qui reçoit la visite d’un ange lui parlant de la part de Dieu et qui lui dit : Tu vas concevoir un enfant. Marie n’est pas mariée, elle est seulement fiancée. Mais l’ange lui dit qu’elle va vivre quelque chose de la part de Dieu qu’aucune fille vierge fiancée en Israël n’a jamais vécue. Marie a pu se dire qu’elle allait être lapidée car elle est une jeune fille vierge enceinte. C’est l’adultère. Comment expliquer à mon peuple que ce n’est pas un adultère que j’ai commis ? L’ange lui dit alors une parole qui va la réconforter certainement et qui change sa manière d’entendre : Ne crains point. Tu as trouvé grâce aux yeux de Dieu.

Tous autant que nous sommes ici, Dieu nous a appelés à différents ministères. Chacun a une portion de la sagesse, de la connaissance de Dieu et c’est lui seul que Dieu a spécialisé pour pouvoir dispenser cette portion. La Parole de Dieu nous dit qu’il ne faut pas craindre de le faire. C’est parce que nous avons trouvé grâce aux yeux de Dieu, qu’il nous promet à une telle tâche.

Il va se mettre à lui donner un descriptif de ce qui va lui arriver. Le Saint-Esprit viendra sur toi et tu seras enceinte, tu enfanteras un fils et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, le Fils du Très-Haut et sera roi pour l’éternité. C’est le message que l’ange confie à Marie de la part de Dieu. Marie ressemble donc à une personne qui a eu une révélation pour accomplir une tâche nouvelle sur la terre. Avec toute l’assurance que l’ange lui transmet de la part de Dieu, elle dit à la fin du verset 38 : Qu’il me soit fait selon ta parole. Marie va marquer donc son accord pour entrer dans cette vision afin d’aller dans le champ nouveau que Dieu a ouvert au devant d’elle. Au verset 35, l’ange la rassure en lui disant : Le Saint-Esprit viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te couvrira. C’est l’action, le fait surnaturel de Dieu qui va maintenir Marie dans sa position. Elle se maintient dans la confiance. Le fait qu’elle ait marqué son accord pour entrer dans le champ de mission du Seigneur, Dieu lui donne la garantie de la couvrir de son ombre. Ainsi elle est assurée de toutes parts, elle sait que si Dieu la couvre, elle est en dehors de tout ce que la loi peut porter comme préjudice à sa vie. Elle marque son accord et accepte de marcher dans le principe de Dieu. Tout de même, Marie vivait une situation sur le plan humain difficile, car elle était fiancée. Elle aurait pu dire au Seigneur de se trouver une autre personne, car elle avait des engagements, et si elle sortait de la loi que Dieu a lui-même donnée à son peuple, elle porterait d’abord préjudice à son peuple qui la lapiderait. Ce qu’elle ressentait en elle, était plus fort que toutes les conceptions que les hommes pouvaient avoir en son temps, autour d’elle et au milieu du peuple autour duquel elle vivait. Ce qu’elle ressentait en elle était plus fort que ce qui était dans le monde.

Quand Dieu nous confie une vision pour accomplir quelque chose de particulier, (tous nos ministères sont des particularités pour accomplir quelque chose de particulier), il faut que nous apprenions à fermer nos oreilles au bruit qui nous entourent, à fermer nos propres conceptions et raisonnements et à nous ouvrir à la réalité dans laquelle Dieu veut nous entraîner. C’est très important. Il faut accepter de prendre l’engagement de faire corps avec ce qui sera désormais notre vie, mettre de côté ce qui semblent être des préjugés car en réalité, il faut comprendre que tout ce qui peut venir du monde et de l’homme vers nous, a des limites. Ce ne sont que des préjugés qui ne pourront jamais expliquer ce que nous vivons dans l’Esprit de Dieu. Il est plus avantageux pour nous de nous attacher à ces réalités. Marie a entendu de la part de l’ange envoyé par Dieu, qu’elle mettra au monde un fils qui s’appellera Jésus, qui sera grand. Elle a connu des grands hommes sur la terre, des rois, des chefs des armées, mais ce fils sera grand et sera Fils du Très-Haut et roi pour l’éternité ; mais voilà qu’on lui dit que ce sera d’elle que sortira un produit qui ne sera pas égalé sur la terre, qui trouve sa source en haut et qui demeurera éternellement. Cela suffit pour changer Marie dans sa mentalité et son cœur.
Si Dieu nous appelle, et comme il nous a appelés, il est temps que nous nous placions sur la ligne de mire pour que le Seigneur puisse nous tirer comme des flèches. Marie est rentrée dans sa vision. Elle est prête à vivre son miracle.

La deuxième personne que nous allons voir, se trouve dans Matthieu 1 : 19 à 21 : Joseph, son époux, qui était un homme de bien et qui ne voulait pas la diffamer, se proposa de rompre secrètement avec elle. Comme il y pensait, voici, un ange du seigneur lui apparut en songe, et dit : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés.

La réaction de Joseph est normale en tant qu’humain. Il est fiancé à une jeune fille qu’il sait vierge et voilà qu’elle commence à connaître une turgescence  à une certaine partie de son corps. Il ne voulait pas déshonorer sa famille et mit en œuvre des moyens humains. Comme il y pensait, l’ange le visita de nuit et lui dit : Ne crains point.

Quand nous nous engageons dans l’œuvre, quand le Seigneur se révèle à nous, il nous donne toujours une parole qui nous conforte dans notre position, une simple parole : Ne crains point. Ton Seigneur marche au devant de toi comme un héros.

Ne crains point de faire, même si cela amènera des interrogations, un soulèvement quelconque au milieu des hommes ; ne crains point de faire ce que le Seigneur t’a dit de faire. Ce seront les seules choses qui demeurent éternellement. Joseph va être le premier à se marier avec une jeune fille enceinte d’on ne sait qui en Israël. Il faut accepter de rentrer dans ces situations, faire ce que personne n’a jamais accepté de faire jusqu’à aujourd’hui. Des défis nouveaux peuvent être relevés de cette façon. Nous voulons rester dans le classique, le formel, dans tout ce qui s’explique par la logique humaine et on passe à côté de l’essentiel. Je ne dis pas non plus de faire une chose folle pour que Dieu le cautionne, mais faire ce que Dieu nous a inspiré, là où Dieu nous conduit.

L’ange va dire à Joseph de la part de Dieu : Ne crains pas de la prendre et fais d’elle ta femme. Cela nous donne une idée. Il y a des situations dans lesquelles parfois Dieu nous conduit et nous ne pouvons pas bien expliquer ce qui nous arrive, mais c’est justement là que notre obéissance à la voix du Seigneur va aller au-delà de tout ce qui peut nous être expliqué par les hommes. C’est aussi cela l’un des aspects de l’obéissance à la voix de Dieu. Accepter ce qu’on n’aurait pas du accepter, mais comme c’est commandé de Dieu, imprimé par le Saint-Esprit, que nous avons toutes les garanties que c’est Dieu qui nous a parlé, alors à ce moment nous acceptons et nous disons : Seigneur, me voici ! J’avance avec toi. Je ne comprends pas très bien, mais je sais que je comprendrais, parce que tu m’amènes vers la compréhension. Le Seigneur nous engage quelquefois dans des voies dont nous ne comprenons pas grande chose au départ. Le fait que Joseph ait accepté de prendre Marie pour femme a fait qu’il s’est engagé dans la compréhension. A ce moment, Dieu lui donne un descriptif de ce qu’il va gérer désormais.

Au verset 21, l’ange lui dit : elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. Marie et Joseph ont déjà un point commun : le nom de Jésus sans qu’ils ne se concertent. On ne marche pas ensemble si on n’est pas convenus. Notre Dieu est un Dieu d’ordre. S’il nous appelle tous dans un même ministère, il n’y aura pas de confusion possible. S’il y a une confusion, cela vient des hommes. Dans le plan initial de Dieu, tout est bien en ordre.

Quand Joseph va dire à Marie : Tu sais, j’ai eu un songe. On m’a parlé de Jésus et Marie lui dira : A toi aussi. C’est un sujet de réjouissance. Il t’a parlé, il m’a parlé, il nous a parlé. Cela leur donne maintenant le courage d’avancer à deux et avec le Saint-Esprit, ils sont à trois.
L’ange va dire à Joseph que Jésus sera le Sauveur de son peuple. A Marie, c’est le grand, le Fils du Très-Haut qui règnera pour l’éternité et son nom est Jésus. Nous voyons qu’en réalité, quand nous œuvrons tous ensemble, Dieu permet que la révélation que les uns et les autres reçoivent, se complète pour donner un tableau complet de ce qu’ils doivent faire. Cela n’amène en rien un conflit entre les personnes. Ils vont mettre en commun ce qu’ils ont, c’est comme des pièces de puzzle qui vont former une image très nette.

J’ai dit au responsable qui œuvre avec moi au centre chrétien : En réalité, je n’ai rien à vous apprendre, mais j’ai tout à apprendre de vous. Je suis convaincu que si nous mettons nos connaissances en commun et qu’on se les répartisse, chacun repartira avec un plus. Chacun peut soumettre ce qu’il possède à la disposition de l’autre et cela va nous compléter. Cela donne l’image d’un corps réel organisé qui agit en harmonie pour que chaque membre puisse donner le meilleur de soi-même. Cette harmonie existe entre Marie et Joseph et ils vivent une vie de complicité. Marie a été la première à recevoir la révélation, mais toute l’histoire montre que Joseph  qui va y venir par la suite, gérera mieux que Marie la situation. C’est lui qui va prendre Marie lors de sa grossesse, c’est lui qui va emmener l’enfant et sa mère ailleurs, c’est lui qui va s’occuper de tout, mais Marie reste l’origine. Ils vont mettre leur vision en commun.

Aux versets 24 et 25, Joseph s’étant réveillé fit ce que l’ange du Seigneur lui avait ordonné, et il prit sa femme avec lui. Mais il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eût enfanté son fils premier-né, auquel il donna le nom de Jésus. Joseph aussi a posé un acte : il a pris Marie, il s’est engagé : Qu’il me soit fait selon ta parole. Il y a eu intégration entre Marie et Joseph et c’est le premier pilier du ministère, mais chacun joue pleinement son rôle librement. Il n’y a pas eu de conflit entre les deux. Ils ont vécu comme un couple envoyé de Dieu, choisi par Dieu. Joseph et Marie se sont engagés et c’est parti, le ministère a commencé. Chacun donne de son côté. Marie est enceinte du projet de Dieu qui est en train de grandir. Joseph prend les dispositions pour que le projet, quand Marie va enfanter, soit bien habillé, bien à l’abri et il réfléchit aux mécanismes de mise en œuvre du  projet. Marie quant à elle, réfléchit au mécanisme d’entretien du projet et les deux se complètent.

Un troisième groupe de personnes entre en scène bien plus tard dans Luc 2 : 8 à 14 : Il y avait dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. Et voici, un ange du Seigneur leur apparut et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. Ils furent saisis d’une grande frayeur. Mais l’ange leur dit : Ne craignez point ; car je vous annonce une grande nouvelle qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie : c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez : vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et soudain il se joignit à l’ange une multitude céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, paix sur la terre et bienveillance envers les hommes.

Les bergers qui gardaient leurs moutons, avaient une certaine qualification : savoir parler aux brebis, savoir conduire les brebis dans les verts pâturages, savoir prendre soin d’un patrimoine qui est très cher, comme toute la création est précieuse aux yeux de Dieu, savoir se battre contre les loups pour protéger leurs brebis, savoir veiller la nuit sur un troupeau. Voici que cette catégorie de personnes va intervenir. Ils étaient certainement en train de parler de la journée quand ils vont vivre aussi leur révélation. Un ange leur apparut et la gloire de Dieu resplendit autour d’eux. Ces bergers étaient des gens simples auxquels Dieu va révéler sa gloire comme à Marie et à Joseph ; ce n’étaient pas des sacrificateurs, pas très connus en ville parce qu’ils passaient  le maximum de leur temps dans les champs. Aux yeux de Dieu, ils n’étaient ni plus ni moins importants que Joseph et Marie. La Bible dit que tout est grâce. Le Seigneur va leur dire que c’est aujourd’hui qu’il est né et qu’il est le Sauveur, le Christ, le Seigneur. Ils ont entendu ce que Joseph et Marie n’ont pas entendu. Marie et Joseph n’ont pas su que c’était le Christ. C’est de ce Christ que la loi parle et ils ne le savaient pas. Ils vont partir avec l’enthousiasme de leur vision. Joseph et Marie n’ont même pas vu le concert des anges, mais les bergers ont eu le privilège d’assister à un concert.

En réalité, en tant que ministère, nous avons besoin d’avoir une vision plus large afin d’intégrer dans le ministère les pierres que Dieu veut utiliser lui-même pour bâtir. Sinon, nous allons apporter du feu étranger dans la maison de Dieu qui risque d’être fatal pour notre ministère. On va se fatiguer, tirer sans que cela ne décolle, pousser sans que cela n’avance et finalement reculer. Il faut être très attentif pour comprendre pourquoi untel est là avec un tel don, pourquoi une telle est là avec une telle prédisposition, pourquoi tel excelle dans tel domaine. Justement, ce sont des pierres que Dieu envoie dans sa maison pour l’édification de son peuple. Les différents dons agissent pour la construction de la maison de Dieu. Voici que des bergers viennent rejoindre une ménagère au foyer, un charpentier du village : c’est vraiment une mosaïque. Ils arrivent avec un langage de berger, mais ils vont s’entendre car ils ont tous part à la même grâce. C’est sur ce point que les chrétiens sont d’accord.

Au verset 15, lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres : Allons jusqu’à Bethléem et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître.

Allons : voici un acte qu’ils posent. Ils n’ont pas dit : Allons voir si ce que le Seigneur a dit est vrai, allons vérifier. Ils ont dit : Allons voir : c’est une certitude, un engagement. Ils arrivent avec cette impétuosité due à la révélation qu’ils ont eue et aux choses qu’ils ont entendues, et dans leur entrain, ils pourront entraîner d’autres personnes. Au moment où les gens seront peut être enclins au doute, ils viennent avec leur entrain, leur enthousiasme et leur force redresser leurs faiblesses. Joseph et Marie ne peuvent avoir la prétention de jouer à eux seuls tous les rôles. C’est pour cela que Dieu appelle toutes sortes de personnes à différents ministères. Quand Dieu appelle, il équipe ; quand il équipe, il qualifie.

Une quatrième catégorie de personnes va arriver dans Matthieu 2 : 1 et 2 : Jésus étant né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode, voici, des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem et dirent : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Car nous avons vu son étoile en orient, et nous sommes venus pour l’adorer.

Des mages, des érudits, grands connaisseurs, qui arrivent et ne sont pas là pour donner une image différente de celle de Marie et Joseph, mais ils viennent avec ce qu’ils ont ressenti en eux-mêmes et le décrivent : ils viennent pour voir le roi des Juifs, l’étoile du matin. Ils avaient leur révélation. Ils viennent pour l’adorer, pour rompre le vase de parfum au-dessus de sa tête, pour apporter des senteurs agréables. Et voici ce petit Jésus minuscule, le roi, le sauveur, le Christ, celui qui vient laver les péchés de son peuple, qui vient pour régner éternellement, qui vient à la plus grande honte des religions super spirituelles qui ont lu dans la loi : il viendra le libérateur. Voici  que celui qu’ils attendaient dormait dans la mangeoire alors qu’il y avait des hôtels. Jésus est petit sur le plan humain, mais pleinement dans la divinité. Étant dans la mangeoire, il n’était pas moins Dieu qu’au jour où il est entré dans la gloire du Père. Il a voulu prendre la forme d’un homme, mais il était Dieu.

Voici Jésus couché, Marie qui a conçu le projet, Joseph qui a développé le projet, les bergers et les mages qui sont là pour soutenir. Un seul objectif, un seul but : Jésus. Le seul service qu’ils devaient rendre, le seul roi qu’ils devaient servir : Jésus, pour voir en lui le Sauveur, l’aboutissement de leurs ministères. Aucun conflit ne s’est instauré entre eux. Personne n’a voulu tirer la couverture de son côté ni donner une forme d’éthique, mais chacun est allé dans la lancée dans laquelle Dieu l’a conduit. Le fait que chacun ait suivi ce que Dieu  lui a dit de faire, a permis à chacun d’évoluer dans un ordre précis, mais tous sont parvenus au même point : Jésus. Les chemins humains, les conceptions humaines étaient dérangés, parce qu’ils ont entendu que celui qui était né était roi. Ils n’avaient pas compris que ce n’était pas un roi du genre humain. Jésus était roi selon l’ordre de Dieu. De pareilles conceptions amènent très souvent des conflits. On voit que sa place est menacée. Or, quand tu viens avec la qualification que Dieu t’a donnée, tu accomplis pleinement, correctement et avec puissance ce que le Seigneur t’a donné de faire.

Quand j’exhortais les frères et sœurs à Fada, je leur disais de regarder le frère qui est dehors, qui accueille les gens, qui prend pour eux leurs vélos, leur souhaite la bienvenue, et les invite à entrer dans le temple. D’autres personnes attendent à la porte pour inviter à s’asseoir. Je suis sûr que je ne pourrais pas faire cela, car ce n’est pas ma qualification. Mais ce que moi je fais, n’est pas plus grand que ce qu’ils font. La chaleur qu’ils donnent aux gens leur donne envie d’entrer pour m’écouter. Ce sont eux qui font le travail.

C’est dans cette harmonie que le Seigneur veut que les ministères puissent évoluer. Aujourd’hui, beaucoup de ministères sont fragilisés tout simplement car l’objectif sur lequel ils devaient aller, à savoir Jésus seul est dévié. On se met dans des inquiétudes qui ne sont pas fondées, car on veut remplacer le Saint-Esprit dans ses œuvres. On agit par la chair, on se fatigue, on se lasse, on est abattu. Or, pour peu qu’on prenne du temps devant le Seigneur, pour se soumettre à sa volonté, entendre et essayer de voir comment il veut que la chose soit organisée, le Seigneur va nous mettre sur  ses voies : comme les bergers, les mages, Joseph, Marie et ensemble vous allez constituer une colonne très forte, d’honneur dans la maison de Dieu. On n’a pas besoin d’être un grand nombre. Ils ont dérangé par leur témoignage. Pour peu que chaque pièce soit à sa place, le moteur tourne parce que l’ordre est établi. Dieu prend plaisir à de telles choses.

Prions le Seigneur pour nous-mêmes, pour tous nos amis, pour que le Seigneur réveille, rétablisse un certain ordre au milieu de nous afin que notre objectif Jésus soit pleinement atteint. ■

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